Coaching Triathlon Santé... ?
Publié : 26 oct. 2016, 10:49
Dans l'email de présentation reçu il y a quelques jours la FFTRI présente ainsi son projet "C'est l’un des grands projets du plan de développement fédéral. Un programme qui a pour but d’accompagner des personnes qui ont des pathologies diverses (obésité, diabète, cancer..) ou sédentaires (qui souhaitent reprendre une activité physique), dans la découverte, l’accompagnement et la pratique du triathlon."
Si cette initiative semble louable j'avoue être relativement dubitatif sur son efficacité... Pour une découverte en douceur du triathlon pourquoi pas, mais présenter le triathlon comme une solution aux problèmes de surpoids n'est pas honnête. C'est un peu comme ces magazines qui font leur couv avec "50 exercices pour des abdos parfaits" le seul truc qu'ils oublient de préciser c'est que tu es au dessus de 15% de mg impossible de les voir tes abdos parfaits. Comme m'a dit un coach à juste titre "Pour les abdos c'est dans le frigo".
Dans une remise en forme le sport va aider la motivation et booster le métabolisme, mais c'est avant tout dans l'assiette que ça se passe... pourtant le dossier du présentation du programme ne contient pas une seul fois le mot "nutrition". Peut-être que l'un des 320 coach triathlon formé à ce programme pourra me rassurer et me dire que c'est bien au cœur de la prise en charge...
On estime que pour perdre 1kg de gras il faut créer un déficit de 8000 kcal, sachant que l'on dépense en course à pied approx 1 kcal / 1 km / 1 kg, un individu de 80kgs devra courir 100 kms pour dépenser cette énergie. Ce n'est pas une paille pour quelqu'un qui reprend -doucement- le sport... d'autant que l'on n'est loin de bruler que du gras dans l'effort (il faudra dans les faits courir 2 à 3x cette distance) et que cela sous entends que l'on crée un réel déficit c'est à dire que l'on ne mange pas plus parce qu'on s'entraine.
On ne devient pas grand parce qu'on fait du basket, on fait du basket parce que l'on est grand... en endurance, les personnes naturellement "sèches" et une bonne vo2 ont un gros avantage, si l'on ajoute à cela le volume d'entrainement qu'il faut pour performer, l'accent est (trop) rarement mis sur la nutrition vu que le principal problème à haut niveau est souvent d'ingérer assez de kcal pour avoir du carburant sur les séances. Comparer au monde du fitness, la culture de l'alimentation est juste balbutiante...
La communication de la fédération ne fait qu'illustrer ce fait et se repose simplement sur des études qui disent que de faire 20 minutes de sport 2 ou 3 fois par semaine améliore la santé. C'est pas faux mais faut pas s'attendre à des miracles avec ça non plus... Un bon entrainement ne compensera malheureusement jamais un mauvais régime.
T.
Si cette initiative semble louable j'avoue être relativement dubitatif sur son efficacité... Pour une découverte en douceur du triathlon pourquoi pas, mais présenter le triathlon comme une solution aux problèmes de surpoids n'est pas honnête. C'est un peu comme ces magazines qui font leur couv avec "50 exercices pour des abdos parfaits" le seul truc qu'ils oublient de préciser c'est que tu es au dessus de 15% de mg impossible de les voir tes abdos parfaits. Comme m'a dit un coach à juste titre "Pour les abdos c'est dans le frigo".
Dans une remise en forme le sport va aider la motivation et booster le métabolisme, mais c'est avant tout dans l'assiette que ça se passe... pourtant le dossier du présentation du programme ne contient pas une seul fois le mot "nutrition". Peut-être que l'un des 320 coach triathlon formé à ce programme pourra me rassurer et me dire que c'est bien au cœur de la prise en charge...
On estime que pour perdre 1kg de gras il faut créer un déficit de 8000 kcal, sachant que l'on dépense en course à pied approx 1 kcal / 1 km / 1 kg, un individu de 80kgs devra courir 100 kms pour dépenser cette énergie. Ce n'est pas une paille pour quelqu'un qui reprend -doucement- le sport... d'autant que l'on n'est loin de bruler que du gras dans l'effort (il faudra dans les faits courir 2 à 3x cette distance) et que cela sous entends que l'on crée un réel déficit c'est à dire que l'on ne mange pas plus parce qu'on s'entraine.
On ne devient pas grand parce qu'on fait du basket, on fait du basket parce que l'on est grand... en endurance, les personnes naturellement "sèches" et une bonne vo2 ont un gros avantage, si l'on ajoute à cela le volume d'entrainement qu'il faut pour performer, l'accent est (trop) rarement mis sur la nutrition vu que le principal problème à haut niveau est souvent d'ingérer assez de kcal pour avoir du carburant sur les séances. Comparer au monde du fitness, la culture de l'alimentation est juste balbutiante...
La communication de la fédération ne fait qu'illustrer ce fait et se repose simplement sur des études qui disent que de faire 20 minutes de sport 2 ou 3 fois par semaine améliore la santé. C'est pas faux mais faut pas s'attendre à des miracles avec ça non plus... Un bon entrainement ne compensera malheureusement jamais un mauvais régime.
T.