Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
Publié : 18 juil. 2016 13:10
Bonjour à tous chers triathlètes !
Je m’appelle Gabriel, j’ai 20 ans, je suis Nordiste et triathlète à mes heures perdues.
Etudiant en maths spé, j’ai fait une grosse préparation Physique cette année. Le problème c’est que c’était plutôt le genre de Physique où on écrit des équations, mon vrai physique, lui, ressemble plutôt à celui que j’avais quand j’ai commencé le triathlon en minimes. Mais comme on le dit souvent, ce n’est pas la trifonction qui fait le triathlète.
Pour me remettre des concours qui se sont (enfin) achevés le 9 Juillet, je décide de partir avec mes parents en Bretagne. C’est autour d’une Triple Karmeliet que mon père me fit la proposition suivante : « Je me suis inscrit sur l’IronBreizh, ça te dit de prendre le départ avec moi ? ». Hésitant, j’avale une tranche de saucisson. « Je sais que t’es pas prêt, mais ça sera toujours plus amusant pour toi de prendre le départ que de me supporter pendant 6h » ajoute-t’il.
Vendu, une heure plus tard j’étais inscrit sur mon premier half IronMan.
Le lendemain, un bilan sportif de mon année s’impose :
Natation : une fois toutes les deux semaines en moyenne pour barboter et se détendre. Bon, a priori je flotte toujours, c’est déjà bon signe.
Vélo : Aie, là ça coince : la dernière sortie vélo remonte à septembre. Je crois que je vais devoir remettre les petites roulettes. Heureusement, il parait que le vélo ça s’oublie pas.
Course à pied : C’est plus encourageant. Deux séances par semaines depuis septembre, dont une « sortie longue » de 7km le week-end. Ca tombe bien, la boucle du parcours pédestre fait pile-poil 7km (à faire trois fois tout de même).
Là je commence à flipper. Pour m’inspirer, je fouille dans les magazines de mon père et je tombe sur ce qu’il me fallait : « Plan d’entrainement pour Half-Ironman ». Je me presse pour tourner les pages et arriver sur le plan en question, et là, seconde douche froide : ça a l’air plus compliqué que tous théorèmes de maths que j’ai pu apprendre cette année. Je prends peur devant les « PMA », « Fartlek », « PPG » et autres « Séances clés », et quand mes yeux tombent sur la durée de préparation (3 mois !) je referme précipitamment le magazine.
Moi j’aurais 2 semaines.
Qu’en pensez-vous ? Pure folie ?
Je m’appelle Gabriel, j’ai 20 ans, je suis Nordiste et triathlète à mes heures perdues.
Etudiant en maths spé, j’ai fait une grosse préparation Physique cette année. Le problème c’est que c’était plutôt le genre de Physique où on écrit des équations, mon vrai physique, lui, ressemble plutôt à celui que j’avais quand j’ai commencé le triathlon en minimes. Mais comme on le dit souvent, ce n’est pas la trifonction qui fait le triathlète.
Pour me remettre des concours qui se sont (enfin) achevés le 9 Juillet, je décide de partir avec mes parents en Bretagne. C’est autour d’une Triple Karmeliet que mon père me fit la proposition suivante : « Je me suis inscrit sur l’IronBreizh, ça te dit de prendre le départ avec moi ? ». Hésitant, j’avale une tranche de saucisson. « Je sais que t’es pas prêt, mais ça sera toujours plus amusant pour toi de prendre le départ que de me supporter pendant 6h » ajoute-t’il.
Vendu, une heure plus tard j’étais inscrit sur mon premier half IronMan.
Le lendemain, un bilan sportif de mon année s’impose :
Natation : une fois toutes les deux semaines en moyenne pour barboter et se détendre. Bon, a priori je flotte toujours, c’est déjà bon signe.
Vélo : Aie, là ça coince : la dernière sortie vélo remonte à septembre. Je crois que je vais devoir remettre les petites roulettes. Heureusement, il parait que le vélo ça s’oublie pas.
Course à pied : C’est plus encourageant. Deux séances par semaines depuis septembre, dont une « sortie longue » de 7km le week-end. Ca tombe bien, la boucle du parcours pédestre fait pile-poil 7km (à faire trois fois tout de même).
Là je commence à flipper. Pour m’inspirer, je fouille dans les magazines de mon père et je tombe sur ce qu’il me fallait : « Plan d’entrainement pour Half-Ironman ». Je me presse pour tourner les pages et arriver sur le plan en question, et là, seconde douche froide : ça a l’air plus compliqué que tous théorèmes de maths que j’ai pu apprendre cette année. Je prends peur devant les « PMA », « Fartlek », « PPG » et autres « Séances clés », et quand mes yeux tombent sur la durée de préparation (3 mois !) je referme précipitamment le magazine.
Moi j’aurais 2 semaines.
Qu’en pensez-vous ? Pure folie ?