lilou81 a écrit :Je suis déjà tenté depuis quelques années par la mise en place d'une période de jeûne en concomitance avec la période automnale (voir hivernale) de récupération.
Je suis donc à la recherche de retour d'expérience de la part de ceux qui pratiquent déjà: bienfaits, conseils, astuces, etc...?
Merci à ceux qui prendront la peine de nous faire part de leur vécu en la matière.
Sportivement.
Salut,
Je vais faire une demi-réponse, puisque j'ai déjà pratiqué le jeûne partiel, mais qu'ils n'ont rien eu à voir avec le sport et la récupération.
Cependant, je pense que tu pourras y trouver un peu de matière.
Donc, ma première expérience a été une demi cure de Breuss
(pour accompagner une connaissance).
Il s'agit d'un jeûne partiel : pas de nourriture solide pendant 3 semaines, mais du jus de légumes et des tisanes.
Je ne partais pas de "zéro", car j'avais déjà passé des journées avec un seul repas, léger, en fin de journée.
Ce que j'en retiens de positif, pendant la cure :
- un incroyable éveil intellectuel ;
- un faible besoin de sommeil ;
- un sentiment de liberté, de légèreté
(pas qu'un sentiment d'ailleurs, puisque j'ai perdu 8 kg, soit 12 % de mon poids de départ) ;
- la sensibilité aux saveurs et odeurs ;
- une disparition d'un ennui de santé.
Ce que j'en retiens de négatif :
- la "souffrance" psychologique lié au sentiment de privation, par moments
(pourquoi je fais ce truc ?) ;
- la sensation d'avoir froid, plus qu'habituellement ;
- l'ennui, parfois
(que faire de ce temps de sommeil en moins et de ce temps habituellement accordé aux repas ?) ;
- les moqueries/piques de mon entourage ;
- la reprise de l'alimentation en fin de cure...
Après cette cure, j'ai gardé pendant quelques temps une journée par semaine identique, puis je m'en suis lassé.
Plus récemment, j'ai fait une à deux fois par an un jeûne partiel à base de "lait" d'argile, puis de fruits, pour des affections digestives
(gastros, ballonnements excessifs). Cela dure, de mémoire, de un à trois jours.
Le positif :
- disparition de l'affection ;
- impression de désencombrement, de décrassage ;
- la simplicité de l'alimentation.
Le négatif :
- perte de repères autour de l'acte alimentaire ;
- difficulté de conciliation avec la vie familiale et/ou professionnelle ;
- agitation psychologique
(lié à l'effet de l'argile et aux deux points ci-dessus).
D'une manière générale, je retiens deux aspects de ces jeûnes partiels : physique et psychologique.
Pour l'aspect physique, je sais le bien-être que cela a pu m'amener en terme de disparition de certaines affections, notamment de mes gastros chroniques.
Pour l'aspect psychologique, c'est une aide à la réflexion sur la place de l'alimentation, que j'avais déjà avant et que j'ai continué après.
Mais, dans ma pratique du jeûne, j'ai eu l'impression de faire n'importe quoi avant et après mais d'attendre un miracle de cette période là...
Aussi, je suis actuellement dans une pratique de soin quotidien, plutôt que de cures, soit : le bain dérivatif et la recherche de la réponse adaptée à mes besoins alimentaires.
Et je m'y retrouve mieux.
Côté sport, je ne faisais rien pendant les deux cures que j'ai cité, mais maintenant, j'apprécie de courir
(très lentement) le matin à jeun et d'attendre, longtemps après, d'avoir faim à nouveau. Ce sont des moments de "micros" jeûnes, bien agréables.
Au sujet du jeûne, je signale cette fiche :
http://www.passeportsante.net/fr/Therap ... c=jeune_th
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