Page 3 sur 3

Re: Nager avec une côte félée

Publié : 06 févr. 2020 12:53
par FAYARD
coleopt a écrit : 06 févr. 2020 11:39
Si tu le dis.
Tu vas me prendre pour un chieur, mais là n'est pas le but, c'est juste pour étayer mes interventions du dessus.
Ce n'est pas moi qui le dit. C'est juste ce qui est préconisé dans Le Guide du Bon Usage des examens d'imagerie médicale, dans les recommandations de la SFR ( société française de radiologie) et ce qui est préconisé dans la prise en charge des traumatismes thoraciques https://www.urgences-ge.ch/sites/rug/fi ... thorax.pdf. Des trucs qui me servent les jours dans mon boulot.
La radio de contrôle n'a qu'un but, et ce n'est pas de contrôler la fracture, mais éventuellement de rechercher une complication qui n'existait pas lors du bilan initiale, comme un épanchement pleural , une éventration diaphragmatique ( qui n'a eu que peu de retentissent en urgence), un pneumothorax. Mais cette radio doit être faite dans les 48h après le traumatisme, à la recherche de complication secondaire (je fais court sur le truc sinon on est parti sur des dizaines de pages et on va passer devant le post d'eric).
Au passage sur l'irradiation suite à une radiographie thoracique correspond à 24 jours d'équivalent d’irradiation naturelle, et lorsque l'on rajoute les clichés de gril costal qui peuvent monter au nombre de 6 compte tenu de la taille la cage thoracique et des différentes incidences réalisées, l' irradiation passe tout de suite à 168 jours d’équivalent d'irradiations naturelles. Ce qui n'est pas anodin.

Bon j’arrête sur le sujet car je devient chiant à lire et je m'excuse dur hors sujet sur le post de départ. :pray:
Punaise, avec toutes les radios et IRM que j’ai passé, j’ai plusieurs vie d’avance en terme d’irradiations naturelles :shock:

Re: Nager avec une côte félée

Publié : 06 févr. 2020 16:13
par coleopt
unaise, avec toutes les radios et IRM que j’ai passé, j’ai plusieurs vie d’avance en terme d’irradiations naturelles :shock:
A l'IRM tu ne risques pas grand chose, l'on ne fait que déphaser les protons contenus dans tes noyaux d'hydrogène. Donc rien de bien compliqué.
Pour la radiologie standard et scanner c'est différent. Le corps se rappelle des irradiations qu'il a reçu. C'est donc la somations des examens qui pose problème. Chaque organe possède sa dose de tolérance. Il existe des organes très radiosensibles (œil, ovaire, testicule), d’autres moyennement radiosensibles (intestin grêle, cœur, poumon) et d’autres enfin peu radiosensibles (os, muscle, gros vaisseaux).Cela provoque lorsque l'on dépasse ces seuils des effets secondaires déterministes et probabilistes , précoces ou tardifs. Il faut savoir que certains examens comme l'embolisation cérébrale ou comme tous les traitements de radiothérapie sont très irradiants. Donc si les organes cibles que l'on veut traiter ont déjà connu des irradiations , la marge de manœuvre pour arriver à ces seuils est plus mince. Et cela rend des fois les traitements compliqués. Donc si à la base tu n'as pas abusé des RX c'est mieux, car le corps est comme l'éléphant, il a une grosse mémoire.

Re: Nager avec une côte félée

Publié : 06 févr. 2020 17:01
par FAYARD
coleopt a écrit : 06 févr. 2020 16:13
unaise, avec toutes les radios et IRM que j’ai passé, j’ai plusieurs vie d’avance en terme d’irradiations naturelles :shock:
A l'IRM tu ne risques pas grand chose, l'on ne fait que déphaser les protons contenus dans tes noyaux d'hydrogène. Donc rien de bien compliqué.
Pour la radiologie standard et scanner c'est différent. Le corps se rappelle des irradiations qu'il a reçu. C'est donc la somations des examens qui pose problème. Chaque organe possède sa dose de tolérance. Il existe des organes très radiosensibles (œil, ovaire, testicule), d’autres moyennement radiosensibles (intestin grêle, cœur, poumon) et d’autres enfin peu radiosensibles (os, muscle, gros vaisseaux).Cela provoque lorsque l'on dépasse ces seuils des effets secondaires déterministes et probabilistes , précoces ou tardifs. Il faut savoir que certains examens comme l'embolisation cérébrale ou comme tous les traitements de radiothérapie sont très irradiants. Donc si les organes cibles que l'on veut traiter ont déjà connu des irradiations , la marge de manœuvre pour arriver à ces seuils est plus mince. Et cela rend des fois les traitements compliqués. Donc si à la base tu n'as pas abusé des RX c'est mieux, car le corps est comme l'éléphant, il a une grosse mémoire.
J’en ai surtout abusé sur les articulations, poignets, épaules, chevilles et genoux. Et un peu la cage thoracique.

Re: Nager avec une côte félée

Publié : 06 févr. 2020 21:44
par Le Gros
Perso, côtes félées début décembre, 2 semaines de très grosse souffrance, repris le sport progressivement à partir de s4, O douleurs durant les séances, mais je morfle à la sortie de l'eau (retour à la position verticale, j'ai l'impression que j'ai une boule de pétanque attachée aux cotes qui veut rejoindre la maléole) et dans mon lit, chaque retournement est très douleureux. je vais voir côté kiné osthéo.

Mes précédentes felures, fractures, ça m'a duré 10 ans...

Re: Nager avec une côte félée

Publié : 07 févr. 2020 18:07
par claude
Après 2 mois, ça n'est pas normal, faut consulter sérieusement, sans tarder.

Re: Nager avec une côte félée

Publié : 07 févr. 2020 22:05
par coleopt
j'ai l'impression que j'ai une boule de pétanque attachée aux cotes qui veut rejoindre la maléole)
C’est ce qu’on appelle en terme médical le syndrome de la boule de flipper. Je te mets un lien qui l’explique.
https://youtu.be/mBiTrNzJ7DE

Re: Nager avec une côte félée

Publié : 07 févr. 2020 23:56
par Le Gros
:D génial, ça me fait rire, mais sans me faire mal aux cotes !

Toutes ma jeunesse...merci!