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Vu sur Trimes.org aujourd'hui, le triathlète anglais suspendu de compétition internationale pour 6 mois. On comprend mieux la décision lorsqu'on voit la video de sa natation à Pontevedra. Pas fair-play du tout...

On comprendrais mieux la place de Gomez et la facilité des frères Brownlee. Comme si ils avaient besoin de ça... Un briefing de course chez les anglais, ça doit être quelque chose

La video des faits :

Pas tout compris moi, il se passe quoi au juste qui merite six mois ? On a plus le droit de se toucher en natation ?

redg40 a écrit :Pas tout compris moi, il se passe quoi au juste qui merite six mois ? On a plus le droit de se toucher en natation ?

Il y a eu une discussion là-dessus:
viewtopic.php?f=5&t=41104

Quant à se "toucher" en natation ... chacun son truc ! Moi je nage.

C'est grave cette décision. Si ce qu'a fait l'anglais n'est pas correct, cela ne mérite pas 6 mois. Une disqualification me paraitrait plus appropriée. Quand je pense que cela arrive si souvent, heureusement que les caméras ne sont pas partout ! L'athlète qui se fait "nagé dessus" a-t-il fait une réclamation ?

KONASURF a écrit :L'athlète qui se fait "nagé dessus" a-t-il fait une réclamation ?

Il s'agit de Gomez, lors des championnats d'Europe à Pontevedra il y a quelques semaines. Gomez n'a pas souhaité porter réclamation, c'est la fédé espagnole qui l'a fait apparemment.

Je trouve la réaction sévère.

Je pense que la Fédé anglaise a voulu tester avant les Jeux jusqu'où on pouvait aller dans une stratégie d'équipe.

La Fédé française devrait en prendre de la graine, qui persiste à penser que le triathlon olympique est un sport purement individuel. Et elle aurait certainement plus besoin d'une vraie stratégie collective que la Fédé anglaise pour ramener des médailles...

Silver0l a écrit :Je trouve la réaction sévère.

Je pense que la Fédé anglaise a voulu tester avant les Jeux jusqu'où on pouvait aller dans une stratégie d'équipe.

La Fédé française devrait en prendre de la graine, qui persiste à penser que le triathlon olympique est un sport purement individuel. Et elle aurait certainement plus besoin d'une vraie stratégie collective que la Fédé anglaise pour ramener des médailles...

Je vais faire réagir mon plus fidèle opposant mais bon le triathlon olympique n'a JAMAIS été un sport individuel ... même si je respecte les athlètes qui sont tous de très haut niveau. Quant à utiliser une statégie pour non pas gagner mais faire perdre ... et bien laissons cela au cyclisme non ?

KONASURF a écrit :

Silver0l a écrit :Je trouve la réaction sévère.

Je pense que la Fédé anglaise a voulu tester avant les Jeux jusqu'où on pouvait aller dans une stratégie d'équipe.

La Fédé française devrait en prendre de la graine, qui persiste à penser que le triathlon olympique est un sport purement individuel. Et elle aurait certainement plus besoin d'une vraie stratégie collective que la Fédé anglaise pour ramener des médailles...

Je vais faire réagir mon plus fidèle opposant mais bon le triathlon olympique n'a JAMAIS été un sport individuel ... même si je respecte les athlètes qui sont tous de très haut niveau. Quant à utiliser une statégie pour non pas gagner mais faire perdre ... et bien laissons cela au cyclisme non ?

Ben au moment de la sélection pour Pékin, la DTN a clairement exclu toute stratégie collective, et pris simplement les meilleurs athlètes soi-disant capables de s'imposer individuellement.

On dirait que la Fédé anglaise (je dis la Fédé, car je vois mal un Brownlee tremper là-dedans) a poussé le bouchon un peu loin en testant des tactiques résolument offensives - tel qu'effectivement on en voit en cyclisme - mais mettre un nageur-rouleur pour tirer un coureur serait aussi une stratégie collective - moins condamnable.

C'est effectivement une épreuve par équipes (!!!), donc oui il faut établir comme dans le cyclisme une statégie pour une victoire ou un podium, quitte à sacrifier des athlètes. De toute façon, 6ème, 10ème ou 50ème, on ne retient souvent que le vainqueur et parfois les 2 suivants ... et encore... autant viser la gagne. Cela n'a rien à voir avec une statégie d'équipe mais le solo de Marceau à Sydney a certainement laissé plus de traces dans les esprits que sa place à l'arrivée .... comme Voeckler au TDF cette année. Mais le triathlon n'ayant pas la renommée du cyclisme, loin s'en faut, nous devons amener nos 2 meilleurs coureurs sur un plateau pour la dernière tranche de l'épreuve. Mais avons nous les armes pour le faire ?

Je lui casse la tête à la sortie de l'eau à cet enfoiré
6 mois c'est gentil.

oui exagéré 6 mois, si encore il avait frappé...
disqualification suffit

Non, non. Au moins avec 6 mois ca dissuadera tout le monde de pratiquer la bastonage

redg40 a écrit :Pas tout compris moi, il se passe quoi au juste qui merite six mois ? On a plus le droit de se toucher en natation ?

Ni au Sofitel il me semble, non ?

J'étais à Pontevedra, et le soir de la course, j'ai mangé avec les élites de l'équipe de France qui m'ont raconté les faits vu de l'intérieur de la course :
- OUI, Wiltshire a volontairement bastonné Gomez, c'était délibéré, le but était de freiner et gêner Gomez en particulier et tout le monde en général. Au passage de la première bouée, il s'est même mis debout pour arrêter tout le monde. Il y avait donc une volonté délibérée de jouer les troubles-fête.
- Une idée de la fédé anglaise ? Pas si sûr. Les frères Brownlee sont apparemment assez arrivistes et seraient coutumiers de ce genre de "tactiques". Ils ont l'air de pas faire l'unanimité dans le peloton, et ça ne semble pas être à cause d'une jalousie devant leur aisance en CAP.
- Tactique d'équipe ? je la trouve pour ma part détestable et minable. Une tactique d'équipe, c'est aider ses leaders, ce n'est pas faire chier leurs adversaires. C'est d'un anti-sportif pitoyable qui ne mérite que l'opprobe. Alors 6 mois, franchement, je ne vois pas ce que ça a de sévère. Les dopés avérés prennent 2 ans, 6 mois pour un saboteur (il n'y a pas d'autres mots), c'est une sanction équilibrée. Et très pédagogique pour montrer à tout le monde qu'il y a des comportements que l'on ne saurait tolérer.