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Bonjour,
Mon amie et moi, on va souvent dans les restos japonais.
Perso, je trouve que la nourriture japonaise est parfaitement adaptée aux sportifs, que ce soit pour récupérer, ou la veille de compèt :
- en entrée, des légumes et une soupe, pour une bonne hydratation,
- les sushis, makis, sashimis, le bol de riz: des protéines sans aucune graisse ajoutée, des féculents à profusion,
- et pas de dessert sucré, car ils sont tout le temps dégueulasse dans les restos! idem pour leurs brochettes
Et en plus, on adore ça, donc no limit!
Votre avis? j'ai zappé un truc?
PS: je sais que leur riz gluant apporte moins d'énergie qu'un riz complet, qu'ils rajoutent un peu de sucre pour qu'il colle, mais quand on a envie de se lâcher, c'est toujours mieux que des frites...? (j'aime pas ça, mais je suis un cas !)

Qui a dit que les graisses n'étaient pas bonnes pour la santé?
Je te signale que pour dégrader les glucides que tu ingères et pour les transformer en énergie, tu as besoin de gras... c'est bête hein?

Après, tu as "gras" et "gras" (les bonnes et les mauvaises), mais les supprimer, ça n'a jamais été bon. Or bcp de triathlètes ont encore cette idée reçue en tête...

De mon point de vue, la cuisine italienne serait plus appropriée aux jours précédents la course.
Et un ptit resto français après les courses pour la récup' (soupe ou crudités en entrée, + poisson/patates/légumes verts arrosés huile olive+colza par exple, et flan en dessert pour terminer (car protéines d'oeufs intéressantes pour la reconstruction musculaire)

Ben moi, il me semblerait plutôt judicieux de boycotter les restos japonais, vu l'opposition scandaleuse (mais couronnée de succcès) du Japon à l'interdiction de la pêche au thon...

Albator a écrit :Qui a dit que les graisses n'étaient pas bonnes pour la santé?

Il a écrit "sans graisse ajoutée" pas "sans graisse"... Les poissons crus que tu trouves chez les japonais sont bien fournis en acides gras essentiels (possons gras, jusqu'à 16% de graisse... quantité importante d'acides gras polyinsaturés) qui plus sont non transformés par la cuisson... vive le cru !!!
Par contre, pour le japonais et le thon rouge...

Silver0l a écrit :Ben moi, il me semblerait plutôt judicieux de boycotter les restos japonais, vu l'opposition scandaleuse (mais couronnée de succcès) du Japon à l'interdiction de la pêche au thon...

+1000

Effectivement:
- pour moi, le "gras" contenu dans le poisson cru est meilleur que le "gras ajouté", quand on cuisine à base de viande par exemple, ou à l'huile.
- pour le thon rouge, je ne serai pas aussi catégorique. les 2 positions qui s'opposent sont extrèmes (on arrète totalement la pêche: EUR, ou on continue de pêcher encore plus: JAP), et il doit certainement exister un juste milieu: pouvoir pêcher et consommer du thon rouge, sans mettre en danger l'espèce (des quotas + stricts peut être?)

Moi de temps en temps un chinois (nems + rouleau de printemps + poulet à l'ananas + nouilles sautées = Affuté ) Le japonais j'ai un peu de mal genre menu sashimis : riz + soupe + 20 morceaux de petits poissons mouais bof Autrement 1 fois par semaine je vais à la poissonnerie et je me prends un bon filet de Panga ou de la sole + du riz et le tour est joué.

Manger du poisson permettrait de protéger son coeur



Concernant le thon rouge



Gouvernement, poissonniers et amateurs de sushi ont salué vendredi au Japon le rejet d'une interdiction du commerce du thon rouge d'Atlantique Est et de Méditerranée.


"C'est bien !", s'est félicité le Premier ministre nippon Yukio Hatoyama, quelques heures après le rejet par la CITES d'une proposition déposée par Monaco destinée à protéger cette espèce dont les stocks ont chuté ces dernières décennies.

Principal consommateur de l'espèce (80% des thons rouge pêchés sont mangés dans l'archipel, notamment en sushi), le Japon a mené un intense lobbying auprès des pays en développement pour qu'ils votent contre la résolution, qui a finalement été rejetée par une large majorité à la réunion de la Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (CITES).

"Cela signifie que les importations de thon rouge vont continuer pour l'instant, et je pense que c'est bien que son prix n'augmente pas davantage", a souligné le Premier ministre.

Le Japon ne s'approvisionne pas uniquement dans l'Atlantique et pêche davantage dans l'Océan Pacifique (25.000 tonnes contre 19.000 tonnes par an). En outre, le thon rouge n'est qu'une espèce de thonidé, la plus prisée, et le thon rouge de l'Atlantique Est et de la Méditerranée ne représente qu'environ 10% de la viande de thon consommée dans l'archipel, selon les experts.

Mais Tokyo s'inquiétait qu'une interdiction votée à Doha s'étende ensuite aux autres océans et autres espèces de thons.

"Je suis soulagé", a confié le porte-parole du gouvernement Hirofumi Hirano. "C'est important de contrôler la ressource naturelle comme le Japon l'a expliqué".

Tokyo souhaite que la surveillance des stocks et la réglementation de la pêche soit confiée à la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT), qui réunit une cinquantaine de pays pêcheurs. Il s'est associé en novembre à une décision de cette instance de réduire les prises autorisées de 22.000 tonnes en 2009 à 13.500 tonnes en 2010.

La bonne humeur était palpable à Tsukiji, le plus grand marché aux poissons du monde situé sur la baie de Tokyo, où des négociants avaient manifesté contre la proposition monégasque la semaine dernière.

"Je suis contente que l'interdiction ait été rejetée", jubilait Mihoko Uema, une touriste d'Okinawa (sud), en faisant la queue devant un restaurant de poisson cru. "J'aime les sushi, or une interdiction aurait pu s'étendre à d'autre poissons. Il vaut mieux limiter la pêche et gérer la ressource", a-t-elle ajouté.

Nombre d'amateurs et de professionnels avaient, comme elle, conscience que le problème n'était pas réglé pour autant.

"Je reste inquiet car le débat devrait revenir sur le tapis", résumait le négociant Yasuyuki Hanada, spécialisé dans le commerce du thon de la Méditerranée.

Répondant aux critiques d'Etats et d'ONG présents à la conférence de la CITES à Doha, qui l'accusent de mettre en danger la survie de l'espèce, le gouvernement japonais a insisté sur son engagement à sauvegarder le thon.

Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Hirotaka Akamatsu a promis que le Japon jouerait un rôle "moteur" dans ce domaine. "Nous avons désormais la responsabilité de le faire".

La conférence de la CITES a refusé jeudi 19 mars d'inscrire le thon rouge d'Atlantique Est sous sa protection et renvoyé son avenir à la gestion des pêcheurs, comme le souhaitait le Japon.

Boycott de la bouffe japonaise, regarder ce film, après le thon rouge, le dauphin

5manu49 a écrit :Manger du Japonais

Pour sauver les arbres bouffez du castor, pour sauver le thon rouge...

(en fait ça me fait pas rire du tout...)

Sur l'histoire du thon rouge, apparement ce n'est pas aussi simple.

Même les experts n'arrivent pas à se mettre d'accord sur l'intérêt ou non d'une interdiction totale ou sur un quota moins large.

Bref, je suis quand même partisan du "ne plus manger de thon rouge dans les resto Japonais" (puis de toute façon j'arrive pas à manger avec des baguettes alors....)

Pat76 a écrit :Boycott de la bouffe japonaise, regarder ce film, après le thon rouge, le dauphin

Je regarde ce film (documentaire) je deviens fou ça me fait meme si j'aime bien ce que fait Luc Besson mais là rien qu'en regardant la BA

Faut pas pousser, on peut pas comparer le thon rouge et les pandas. ce n'est pas une espèce en voie disparition!
Le stock n'est peut être plus suffisant pour l'exploiter comme dans le passé. Mais l'interdiction totale c'est débile.

Il faut quand même savoir que dans beaucoup de restos japonais le thon rouge est remplacé par d'autres espèces de thon moins chers.

patrick bateman a écrit :Faut pas pousser, on peut pas comparer le thon rouge et les pandas. ce n'est pas une espèce en voie disparition!
Le stock n'est peut être plus suffisant pour l'exploiter comme dans le passé. Mais l'interdiction totale c'est débile.

Mais qu'est-ce que tu racontes ?? Soit tu es stupide au point d'accorder plus de crédit aux dires des thoniers industriels et aux articles des Échos qu'à l'IFREMER soit tu es un fan de sushis.

Alors ?

Je suis pas spécialement fan de sushis et en plus il y a de moins en moins de thon rouge dans les sushis (remplacé par d'autres espèces de thon) et encore moins des "thoniers industriels".

Je maintiens que le thon rouge n'est pas une espèce en voie de disparition mais une espèce surexploité.
Ce qui veut dire qu'il faut au minimum réduire drastiquement la flotte des thoniers-senneurs de méditerranée mais il est extrême d'en interdire tout commerce.
C'est une espèce qui est également péché par d'autres types de pêche (ligneurs notamment) plus respectueux de la ressource qui n'ont pas à payé pour les agissements quasi mafieux des thoniers senneurs et des fermes d'embouche.

Allez tiens c'est pour toi PATRICK BATEMAN