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salut à tous

souhaitant "faire le métier" correctement, j'ai décidé de rouler tout l'hiver, et les 1500 premiers kms en pignon fixe.

ma question concerne la longueur des sorties : samedi j'ai fait 120kms avec le 42/16 et un bon vieux velo acier des années 1980, je dois dire que mes genouds semblent ne pas apprécier...avec notamment des inflammations tout autour des rotules, qui semblent partir au bout de 2/3 jours.

quelle est votre expérience du pignon fixe et la durée max des sorties ? comme les jambes tournent non-stop, je suppose que c'est plus sollicitant.

merci

lévrier94 a écrit : j'ai décidé de rouler tout l'hiver, et les 1500 premiers kms en pignon fixe.

800-1000 km, c'est le maximum "conseillé" en matière de pignon fixe en hiver.
T'as du t'amuser dis donc ?
Je comprends que tes articulations n'aient pas apprécié. 120 bornes de pignon fixe, ça confine à la torture !
Sur pignon fixe, en hiver, des sorties de 50-60 km suffisent pour bosser convenablement. Au-delà, faut être spécialiste ou avoir plusieurs saisons de cyclisme dans les jambes pour bien digérer et assimiler le w.

ça confirme...

comme je ne peux rouler que le weekend, je fais des sorties longues, sinon pour atteindre 1000kms il va me falloir 6 mois !

alors c'est pour ça que je suis parti qd meme avec le pignon fixe, mais je vois bien que les rotules ne vont pas tenir à ce régime...

Perso, j'ai tenté l'expérience une fois, environ un mois, ça m'a fait 800 bornes environ, sur les bons conseils "d'anciens", j'ai pu éviter de faire trop d'erreurs. J'avais 41 x 17, 42 x 16, c'est déjà gros pour du pignon fixe !
En clair, tu commences ton hiver sur un vélo "normal" et en relative bonne condition physique, tu passes au pignon fixe et tu y vas progressivement, sortie après sortie.
L'idéal, c'est de commencer à tourner une heure sur un vélodrome ou une piste cyclable, pour assimiler le coup de pédale et éviter de passer par dessus le vélo à un feu rouge .
Ensuite, tu peux aller sur la route, 40, 50, 60 km, tu montes les distances. Mais pas au-delà de deux heures, c'est hyper-hyper sollicitant à tout niveau, cardiaquement, musculairement et d'un point de vue psychomotricité aussi.
Le retour que j'en ai : quand je suis repassé sur le velo "normal", j'ai mis un temps fou - deux mois - à retrouver de la "force" et à tirer du braquet.
Véloce, je l'étais, mais laborieusement inefficace pour les premières courses Elite (cyclisme, pas triathlon ), avec l'impression d'avoir les grosses cuisses et de m'asphyxier quand ça roulait fort.
Du coup, je n'ai jamais plus fait...
A mon humble avis, tu peux faire le même boulot en gardant K7 et dérailleur arr., tu restes sur 42 x 16 ou 17 et même 19 ou 21 quand çà monte un peu et ce, pendant tout un mois, sans les contraintes du pignon fixe.
Fais-nous un retour d'expérience dans la saison, ça m'intéresse !

ok,

merci pour ton avis . c'est marrant car en cherchant, on trouve tellement d'avis divers et varié sur cette pratique !
je pense que je vais mixer pignon fixe et velo classique pour profiter des avantages sans les inconveignants...

je posterais mes impressions dans quelques semaines

ciao

le pignon fixe c'est une valeur sure pour un entrainmt de qualité,
mais en janvier fevrier.
debut mars, tu arrives tres(trop) tard pour t'y mettre.
là ou les autres commencent à envoyer, tu ne pourras suivre

mais en contre-partie tu seras encore performant en fin de saison

Euh, désolé de mon ignorance, mais c'est quoi un pignon fixe ?
Mercu

en fait tu n'as qu'un plateau et derrière qu'une vitesse !

ensuite quand tu te laisses aller dans les descentes tu n'es pas obligé de pédaler grace à la roue libre(qui fait du bruit plus ou moins selon le type de roue de plus

Et bien sur un vélo pignon fixe il n'y a pas de corps de roue libre , ce qui oblige à avoir un bon coup de pédale pour suivre l'allure du vélo en fait !

koukoukouk a écrit :en fait tu n'as qu'un plateau et derrière qu'une vitesse !

ensuite quand tu te laisses aller dans les descentes tu n'es pas obligé de pédaler grace à la roue libre(qui fait du bruit plus ou moins selon le type de roue de plus

Et bien sur un vélo pignon fixe il n'y a pas de corps de roue libre , ce qui oblige à avoir un bon coup de pédale pour suivre l'allure du vélo en fait !

je suis sidéré de ta ''gentillesse'' face à cette question pignon fixe,ca dit bien ce que ca veut dire non?

il est quelquefois des personnes simples qui posent des questions leur ressemblant..................il est faut ètre doux avec ces personnes fragiles

Merci Kouk pour ta réponse. J'apprécie moins le "perdonne simple" mais je savais à quoi je m'exposais en posant la question.

Allez, je vais me coucher moins ... ignorant.

Greg

Pour ma part je n'ai pas de pignon fixe mais j'ai fait un gros travail de vélocité depuis décembre sur un développement de 39x15 ou 16, de plus je roule en 650. Bref, entre 95 et 100tr/mn, rarement en dessous mais à coté de cela je fais aussi un travail de développement PMA sur HT.
Maintenant sur mes sorties longues je commence à mettre le grand plateau sur quelques bornes n'hésitant pas à rouler entre 40 et 45km/h pour retrouver des sensations à l'effort intense tout en conservant beaucoup de vélocité.
Je suis plutôt satisfait des sensations globales.

PS: Il ne faut pas hésiter à tourner les jambes en descente, c'est une bonne habitude à prendre car cela facilite la circulation sanguine, et donc la ré oxygénation et l'apport nutritif aux muscles après un effort en cote ou sur une longue ascension.

Perso, en Janvier/Février, je pratique le braquet fixe.
Je choisis environ un 39x18 pour commencer et je finis en 39x16 voir 15.
Cela permet de bosser à 100tr/min sur le plat, de travailler en puissance dans les bosses et en "survélocoté" dans les descentes.

Ajoutez à cela quelques sprints au panneau pour l'explosivité et vous avez une prépa hivernale on the bike (du moins la mienne).

pour kouk je conseillerai de faire du pignon fixe avec plateau ovale