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gus30
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a l'armée je vu des mecs boire de l'eau de cologne alors on les appel comme alcoolos ou coquets :roll:
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Yo L
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FAYARD a écrit : 22 oct. 2021 16:45
Yo L a écrit : 22 oct. 2021 16:03 Il n'y a pas de dopage légal, c'est de la discussion de comptoir tout ça...
Soit c'est un produit dopant inscrit comme tel sur la liste ad'hoc, et alors sont utilisation est considérée comme une conduite dopante soit ça ne l'es pas .. auquel cas, pas de discussion
Sauf que les mecs ont toujours un train d’avance tellement la liste des médicaments est longue. Ils utilisent un traitement pour la sclérose en plaque, aucun d’eux n’en souffrent alors ça devrait être considéré comme du dopage.
Ça n'est pas à nous de dire quels sont les produits dopants
..il y a une commission à l'AMA ? qui actualise la liste chaque année et c'est cette liste et uniquement celle la qui fait référence... Il n'y a pas comme dans un excès de vitesse possibilité d' interprétation
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Yo L a écrit : 22 oct. 2021 17:49
FAYARD a écrit : 22 oct. 2021 16:45
Yo L a écrit : 22 oct. 2021 16:03 Il n'y a pas de dopage légal, c'est de la discussion de comptoir tout ça...
Soit c'est un produit dopant inscrit comme tel sur la liste ad'hoc, et alors sont utilisation est considérée comme une conduite dopante soit ça ne l'es pas .. auquel cas, pas de discussion
Sauf que les mecs ont toujours un train d’avance tellement la liste des médicaments est longue. Ils utilisent un traitement pour la sclérose en plaque, aucun d’eux n’en souffrent alors ça devrait être considéré comme du dopage.
Ça n'est pas à nous de dire quels sont les produits dopants
..il y a une commission à l'AMA ? qui actualise la liste chaque année et c'est cette liste et uniquement celle la qui fait référence... Il n'y a pas comme dans un excès de vitesse possibilité d' interprétation
Tu n'as strictement rien compris :sm10:
Les médicaments n'ont que pour vocation de soigner les gens et à traiter des maladies. Toutes autres utilisations devraient être interdites, c'est un enjeu de santé publique.
le sportif s'il est malade, il s'arrête comme tous les travailleurs et il guérit puis reprend son sport.
Alors je sais, vitamines par ci, compléments par là, etc etc, eh ben, pour moi, c'est déjà du dopage, disons pour être plus précis c'est la porte ouverte au dopage (l'étape suivante c'est le rééquilibrage hormonal). Il faudrait juste savoir calibrer pour le café pour séparer celui qui a bu quelques tasses de café de celui qui a utilisé la caféine pour augmenter artificiellement ses performances. mais c'est un détail, on parle là d'un médicament pour lutter contre la sclérose

petite anecdote, visite chez le médecin sportif qu'on me conseille fortement: sympa le gars, sportif, on discute et je ressorts de chez lui avec une liste de médicaments, une pleine page....! des cures de ceci, des machins à prendre la veille, rien d'interdit mais j'en suis sorti choqué, j'ai déchiré l'ordonnance bien sûr. J'étais jeune et j'ai appris assez rapidement qu'il avait la même réputation que le docteur mabuse, les plus gros dopés allaient chez lui se fournir en produits. Je pense que sa prescription était une sorte de test, tu suis scrupuleusement son protocole (y en avait des produits.. et il m'avait donné rdv pour dans 3 mois) et il aurait compris que j'étais mûr pour passer à l'étape suivante.

Donc non, trouver un médicament qui n'a pas sa raison d'être utilisé, bam, c'est dopage caractérisé et suspension (3 ou 6 mois minimum). Ainsi la prise de somniféres puissants (dont on sait qu'il sont utilisés parce qu'avec tout ce qu'ils prennent ils ne pourraient pas s'endormir) seraient aussi prohibés. Les mecs de la Juve qui prenaient des produits destinés aux malades en psychiatrie (années Deschamps et Zidane...), suspendus!

C'est évident ce que je dis, y a pas photo, mais à l'époque de la performance et de la science omnipotente, je sais que cette évidence sera condamnée (comme d'autres évidences hélas, on vit une époque détestable).
Donc oui, on pourrait rêver d'un déclassement des coureurs de la Barhein qui ont consommé ce produit. c'est clairement du dopage
Atteindre son but... Est-il dans la vie pire désenchantement ?
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Bardamu
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FAYARD a écrit : 22 oct. 2021 16:45
Yo L a écrit : 22 oct. 2021 16:03 Il n'y a pas de dopage légal, c'est de la discussion de comptoir tout ça...
Soit c'est un produit dopant inscrit comme tel sur la liste ad'hoc, et alors sont utilisation est considérée comme une conduite dopante soit ça ne l'es pas .. auquel cas, pas de discussion
Sauf que les mecs ont toujours un train d’avance tellement la liste des médicaments est longue. Ils utilisent un traitement pour la sclérose en plaque, aucun d’eux n’en souffrent alors ça devrait être considéré comme du dopage.
Dans ce cas il faut le prévoir dans les textes... Pour le moment, ce n'est pas du dopage.
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Yo L
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abdo_kassou a écrit : 22 oct. 2021 18:16
Yo L a écrit : 22 oct. 2021 17:49
FAYARD a écrit : 22 oct. 2021 16:45

Sauf que les mecs ont toujours un train d’avance tellement la liste des médicaments est longue. Ils utilisent un traitement pour la sclérose en plaque, aucun d’eux n’en souffrent alors ça devrait être considéré comme du dopage.
Ça n'est pas à nous de dire quels sont les produits dopants
..il y a une commission à l'AMA ? qui actualise la liste chaque année et c'est cette liste et uniquement celle la qui fait référence... Il n'y a pas comme dans un excès de vitesse possibilité d' interprétation
Tu n'as strictement rien compris :sm10:
Les médicaments n'ont que pour vocation de soigner les gens et à traiter des maladies. Toutes autres utilisations devraient être interdites, c'est un enjeu de santé publique.
le sportif s'il est malade, il s'arrête comme tous les travailleurs et il guérit puis reprend son sport.
Alors je sais, vitamines par ci, compléments par là, etc etc, eh ben, pour moi, c'est déjà du dopage, disons pour être plus précis c'est la porte ouverte au dopage (l'étape suivante c'est le rééquilibrage hormonal). Il faudrait juste savoir calibrer pour le café pour séparer celui qui a bu quelques tasses de café de celui qui a utilisé la caféine pour augmenter artificiellement ses performances. mais c'est un détail, on parle là d'un médicament pour lutter contre la sclérose

petite anecdote, visite chez le médecin sportif qu'on me conseille fortement: sympa le gars, sportif, on discute et je ressorts de chez lui avec une liste de médicaments, une pleine page....! des cures de ceci, des machins à prendre la veille, rien d'interdit mais j'en suis sorti choqué, j'ai déchiré l'ordonnance bien sûr. J'étais jeune et j'ai appris assez rapidement qu'il avait la même réputation que le docteur mabuse, les plus gros dopés allaient chez lui se fournir en produits. Je pense que sa prescription était une sorte de test, tu suis scrupuleusement son protocole (y en avait des produits.. et il m'avait donné rdv pour dans 3 mois) et il aurait compris que j'étais mûr pour passer à l'étape suivante.

Donc non, trouver un médicament qui n'a pas sa raison d'être utilisé, bam, c'est dopage caractérisé et suspension (3 ou 6 mois minimum). Ainsi la prise de somniféres puissants (dont on sait qu'il sont utilisés parce qu'avec tout ce qu'ils prennent ils ne pourraient pas s'endormir) seraient aussi prohibés. Les mecs de la Juve qui prenaient des produits destinés aux malades en psychiatrie (années Deschamps et Zidane...), suspendus!

C'est évident ce que je dis, y a pas photo, mais à l'époque de la performance et de la science omnipotente, je sais que cette évidence sera condamnée (comme d'autres évidences hélas, on vit une époque détestable).
Donc oui, on pourrait rêver d'un déclassement des coureurs de la Barhein qui ont consommé ce produit. c'est clairement du dopage
Je n'ai peut être rien compris mais toi non plus.... si tu prends un médoc qui n'est pas sur cette fameuse liste, tu ne te dopes pas... Que ça te plaise, ou non, que t'ai envie de vomir ou pas
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tu peu accroître tes capacités physiques sans être dans l'interdit et pour tan c'est du dopage aussi .
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Bardamu
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abdo_kassou a écrit : 22 oct. 2021 18:16
Yo L a écrit : 22 oct. 2021 17:49
FAYARD a écrit : 22 oct. 2021 16:45

Sauf que les mecs ont toujours un train d’avance tellement la liste des médicaments est longue. Ils utilisent un traitement pour la sclérose en plaque, aucun d’eux n’en souffrent alors ça devrait être considéré comme du dopage.
Ça n'est pas à nous de dire quels sont les produits dopants
..il y a une commission à l'AMA ? qui actualise la liste chaque année et c'est cette liste et uniquement celle la qui fait référence... Il n'y a pas comme dans un excès de vitesse possibilité d' interprétation
Tu n'as strictement rien compris :sm10:
Les médicaments n'ont que pour vocation de soigner les gens et à traiter des maladies. Toutes autres utilisations devraient être interdites, c'est un enjeu de santé publique.
le sportif s'il est malade, il s'arrête comme tous les travailleurs et il guérit puis reprend son sport.
Alors je sais, vitamines par ci, compléments par là, etc etc, eh ben, pour moi, c'est déjà du dopage, disons pour être plus précis c'est la porte ouverte au dopage (l'étape suivante c'est le rééquilibrage hormonal). Il faudrait juste savoir calibrer pour le café pour séparer celui qui a bu quelques tasses de café de celui qui a utilisé la caféine pour augmenter artificiellement ses performances. mais c'est un détail, on parle là d'un médicament pour lutter contre la sclérose

petite anecdote, visite chez le médecin sportif qu'on me conseille fortement: sympa le gars, sportif, on discute et je ressorts de chez lui avec une liste de médicaments, une pleine page....! des cures de ceci, des machins à prendre la veille, rien d'interdit mais j'en suis sorti choqué, j'ai déchiré l'ordonnance bien sûr. J'étais jeune et j'ai appris assez rapidement qu'il avait la même réputation que le docteur mabuse, les plus gros dopés allaient chez lui se fournir en produits. Je pense que sa prescription était une sorte de test, tu suis scrupuleusement son protocole (y en avait des produits.. et il m'avait donné rdv pour dans 3 mois) et il aurait compris que j'étais mûr pour passer à l'étape suivante.

Donc non, trouver un médicament qui n'a pas sa raison d'être utilisé, bam, c'est dopage caractérisé et suspension (3 ou 6 mois minimum). Ainsi la prise de somniféres puissants (dont on sait qu'il sont utilisés parce qu'avec tout ce qu'ils prennent ils ne pourraient pas s'endormir) seraient aussi prohibés. Les mecs de la Juve qui prenaient des produits destinés aux malades en psychiatrie (années Deschamps et Zidane...), suspendus!

C'est évident ce que je dis, y a pas photo, mais à l'époque de la performance et de la science omnipotente, je sais que cette évidence sera condamnée (comme d'autres évidences hélas, on vit une époque détestable).
Donc oui, on pourrait rêver d'un déclassement des coureurs de la Barhein qui ont consommé ce produit. c'est clairement du dopage
On comprend ce que tu dis mais tu confonds ta morale personnelle (d'autres peuvent la partager ou non) et le Droit positif (qui lui s'impose à tous).
Tous les produits permettant d'améliorer la performance sont autorisés, tant qu'ils ne sont pas interdits. Dès qu'ils seront interdits, les utiliser constituera du dopage.
Un peu comme avec Sharapova et cette substance qui était encore autorisée 2 ou 3 mois avant son contrôle.

Si des gens qui pensent le contraire de toi adoptaient ton raisonnement, ils pourraient, comme tu le fais ici, essayer d'absoudre Sharapova, en faisant référence à "l'esprit" du dopage : Elle n'avait pas conscience de faire quelque chose d'illicite puisqu'elle prenait, depuis 10 ans, un produit qui venait d'être interdit, et elle n'en avait pas été informée... Ils pourraient donc, ces gens, avoir le même raisonnement que toi, en miroir. Tu l'accepterais ?
Pour moi, Sharapova était dopée parce qu'au moment où elle a été contrôlée, la substance n'était plus autorisée. Elle est aussi coupable de dopage que les coureurs de la Bahrain ne le sont pas, pour le moment, en prenant une substance autorisée...
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On sait tous que le dopage consiste à prendre des produits (potentiellement dangereux pour la santé) pour accroître artificiellement ses performances.

D'un point de vue juridique, ne sera condamnable que la prise de produits interdits par la Loi (ce qui arrive avec un temps de retard, entre le moment où des "médecins" identifient les potentialités physiologiques d'un usage détourné d'une molécule et le moment ou le législateur identifie la pratique et les dangers qu'elle induit puis écrit le texte de Loi ad hoc).

D'un point de vue éthique et physiologique, c'est du dopage dès l'instant ou un sportif utilise un médicament non pour soigner une pathologie mais pour améliorer ses performances.

Le concept de "dopage légal" n'est donc pas un oxymore, mais renvoie à une pratique considérée comme dopante d'un point de vue éthique et médical, mais pas encore sanctionnée par la Loi.
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gus30 a écrit : 22 oct. 2021 17:39 a l'armée je vu des mecs boire de l'eau de cologne alors on les appel comme alcoolos ou coquets :roll:
Chez les Russes, le MiG-25 utilisait de l'alcool dans certains circuits hydrauliques...
... Eh bien, il paraît que l'avion consommait un max de liquide hydraulique :roll:
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PEB a écrit : 22 oct. 2021 20:35 On sait tous que le dopage consiste à prendre des produits (potentiellement dangereux pour la santé) pour accroître artificiellement ses performances.

D'un point de vue juridique, ne sera condamnable que la prise de produits interdits par la Loi (ce qui arrive avec un temps de retard, entre le moment où des "médecins" identifient les potentialités physiologiques d'un usage détourné d'une molécule et le moment ou le législateur identifie la pratique et les dangers qu'elle induit puis écrit le texte de Loi ad hoc).

D'un point de vue éthique et physiologique, c'est du dopage dès l'instant ou un sportif utilise un médicament non pour soigner une pathologie mais pour améliorer ses performances.

Le concept de "dopage légal" n'est donc pas un oxymore, mais renvoie à une pratique considérée comme dopante d'un point de vue éthique et médical, mais pas encore sanctionnée par la Loi.
Donc quand on utilise non pas un médicament mais une substance ?
Faire du caisson hyperbare c'est du dopage ?
Faire des stages en altitude ?
Courir avec des alphafly ?
Prendre de la vitamine C
Rouler en CLM ?
Avoir un casque aéro ?
Un régime protéiné ?
Où mettre la limite ? La limite, c'est la règle, la Loi qui la fixe. Tout le reste, ce sont des discussions, des avis, des opinions, respectables, certes, mais contestables.
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claude a écrit : 22 oct. 2021 21:19
gus30 a écrit : 22 oct. 2021 17:39 a l'armée je vu des mecs boire de l'eau de cologne alors on les appel comme alcoolos ou coquets :roll:
Chez les Russes, le MiG-25 utilisait de l'alcool dans certains circuits hydrauliques...
... Eh bien, il paraît que l'avion consommait un max de liquide hydraulique :roll:
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
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Bardamu a écrit : 22 oct. 2021 22:34
PEB a écrit : 22 oct. 2021 20:35 On sait tous que le dopage consiste à prendre des produits (potentiellement dangereux pour la santé) pour accroître artificiellement ses performances.

D'un point de vue juridique, ne sera condamnable que la prise de produits interdits par la Loi (ce qui arrive avec un temps de retard, entre le moment où des "médecins" identifient les potentialités physiologiques d'un usage détourné d'une molécule et le moment ou le législateur identifie la pratique et les dangers qu'elle induit puis écrit le texte de Loi ad hoc).

D'un point de vue éthique et physiologique, c'est du dopage dès l'instant ou un sportif utilise un médicament non pour soigner une pathologie mais pour améliorer ses performances.

Le concept de "dopage légal" n'est donc pas un oxymore, mais renvoie à une pratique considérée comme dopante d'un point de vue éthique et médical, mais pas encore sanctionnée par la Loi.
Donc quand on utilise non pas un médicament mais une substance ?
Faire du caisson hyperbare c'est du dopage ?
Faire des stages en altitude ?
Courir avec des alphafly ?
Prendre de la vitamine C
Rouler en CLM ?
Avoir un casque aéro ?
Un régime protéiné ?
Où mettre la limite ? La limite, c'est la règle, la Loi qui la fixe. Tout le reste, ce sont des discussions, des avis, des opinions, respectables, certes, mais contestables.
La Loi avec un grand L..... :lol: lol et lol La loi de Dieu :mrgreen:
La loi c'est l'homme qui l'a fait, souvent en réaction à des jurisprudences, souvent avec des arrières pensées matérialistes, des compromissions, des lachetés (cf en 1942) donc, quand on a que ça pour mode directif, ben, on peut se retrouver en régime Soviétique ou chinois.
donc je ne discuterai pas plus, mais j'ai mis en gras et souligné ce qui a été dit plus haut.
juste pour reflexions:
- les labos ont tout intérêts à vendre du produit, ce sont eux les premiers (et seuls?) gagnants de ce deal où tout ce qui n'est pas interdit est permis
- un médicament a un seul but: soigner, et tout ce qui peut entraver son efficacité doit être combattu pour le bien de l'humanité: surmédicamention entre autre (on voit les effets du tout antibiotique). Mais bon, je pisse dans un violon, si nos gouvernants voulaient notre bien, ça fait un moment que fastfood et aliments ultratransformés auraient été interdits
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Bardamu a écrit : 22 oct. 2021 22:34
PEB a écrit : 22 oct. 2021 20:35 On sait tous que le dopage consiste à prendre des produits (potentiellement dangereux pour la santé) pour accroître artificiellement ses performances.

D'un point de vue juridique, ne sera condamnable que la prise de produits interdits par la Loi (ce qui arrive avec un temps de retard, entre le moment où des "médecins" identifient les potentialités physiologiques d'un usage détourné d'une molécule et le moment ou le législateur identifie la pratique et les dangers qu'elle induit puis écrit le texte de Loi ad hoc).

D'un point de vue éthique et physiologique, c'est du dopage dès l'instant ou un sportif utilise un médicament non pour soigner une pathologie mais pour améliorer ses performances.

Le concept de "dopage légal" n'est donc pas un oxymore, mais renvoie à une pratique considérée comme dopante d'un point de vue éthique et médical, mais pas encore sanctionnée par la Loi.
Donc quand on utilise non pas un médicament mais une substance ?
Faire du caisson hyperbare c'est du dopage ?
Faire des stages en altitude ?
Courir avec des alphafly ?
Prendre de la vitamine C
Rouler en CLM ?
Avoir un casque aéro ?
Un régime protéiné ?
Où mettre la limite ? La limite, c'est la règle, la Loi qui la fixe. Tout le reste, ce sont des discussions, des avis, des opinions, respectables, certes, mais contestables.
Le droit n'est pas la seule source de la sémantique. Co-existent des conceptions juridiques, éthiques, médicales, etc. du "dopage". l'avantage de la conception juridique est qu'elle est binaire (c'est autorisé ou non). Bien évidement, les conceptions éthiques dépendent des perceptions individuelles (voire culturelle, mais c'est un autre débat). Les conceptions médicales sont corrélées à l'état de l'art de la connaissance scientifique. Ce n'est pas parce qu'elle sont plus "floues" qu'elles sont moins légitime.

Le droit n'est qu'une formalisation, à un moment donné, de ce qu'il est acceptable ou non de faire dans une société (généralement un pays). Si le législateur est soucieux de l'intérêt collectif (c'est ce que l'on espère), il va édicter des Lois qui garantissent cet intérêt commun. En matière de dopage, la motivation première d'une législation est d'endiguer une surenchère de pratiques (i.e. prise de substances) qui peuvent mettre en danger la santé des athlètes. Si a, un moment donné, l'usage détourné d'un médicament permettant d'améliorer la performance des athlètes, mais susceptible de mettre danger leur santé n'est pas encore identifiée par le législateur (et donc condamnée par la Loi), cela n'en reste pas moins du dopage d'un point de vue éthique ou médical.

Les solutions "techniques" (moteur électrique, roue lenticulaire, casque profilé...) peuvent permettre une triche si leur accès est inéquitable (si certains cyclistes ont un moteur caché et pas d'autres). Certains parlent alors de "dopage technologique" -et là je suis d'accord, le terme est utilisé abusivement: c'est de la triche, tout simplement-. Mais si tout le monde a un casque aéro et que c'est autorisé par l'organisateur de la course, alors pas de souci.

Pour le cas du caisson hyperbare ou du régime protéiné, ce n'est pas une prise de médicament à usage détourné, donc pas sûr que le terme "dopage" soit approprié... Mais sur le fond, le débat est le même: si l'état de l'art de la connaissance médical parvient à démontrer sans ambiguïté que c'est néfaste à la santé, alors, il appartiendra au législateur de s'emparer du sujet.
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Bardamu
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PEB a écrit : 23 oct. 2021 14:14
Bardamu a écrit : 22 oct. 2021 22:34
PEB a écrit : 22 oct. 2021 20:35 On sait tous que le dopage consiste à prendre des produits (potentiellement dangereux pour la santé) pour accroître artificiellement ses performances.

D'un point de vue juridique, ne sera condamnable que la prise de produits interdits par la Loi (ce qui arrive avec un temps de retard, entre le moment où des "médecins" identifient les potentialités physiologiques d'un usage détourné d'une molécule et le moment ou le législateur identifie la pratique et les dangers qu'elle induit puis écrit le texte de Loi ad hoc).

D'un point de vue éthique et physiologique, c'est du dopage dès l'instant ou un sportif utilise un médicament non pour soigner une pathologie mais pour améliorer ses performances.

Le concept de "dopage légal" n'est donc pas un oxymore, mais renvoie à une pratique considérée comme dopante d'un point de vue éthique et médical, mais pas encore sanctionnée par la Loi.
Donc quand on utilise non pas un médicament mais une substance ?
Faire du caisson hyperbare c'est du dopage ?
Faire des stages en altitude ?
Courir avec des alphafly ?
Prendre de la vitamine C
Rouler en CLM ?
Avoir un casque aéro ?
Un régime protéiné ?
Où mettre la limite ? La limite, c'est la règle, la Loi qui la fixe. Tout le reste, ce sont des discussions, des avis, des opinions, respectables, certes, mais contestables.
Le droit n'est pas la seule source de la sémantique. Co-existent des conceptions juridiques, éthiques, médicales, etc. du "dopage". l'avantage de la conception juridique est qu'elle est binaire (c'est autorisé ou non). Bien évidement, les conceptions éthiques dépendent des perceptions individuelles (voire culturelle, mais c'est un autre débat). Les conceptions médicales sont corrélées à l'état de l'art de la connaissance scientifique. Ce n'est pas parce qu'elle sont plus "floues" qu'elles sont moins légitime.

Le droit n'est qu'une formalisation, à un moment donné, de ce qu'il est acceptable ou non de faire dans une société (généralement un pays). Si le législateur est soucieux de l'intérêt collectif (c'est ce que l'on espère), il va édicter des Lois qui garantissent cet intérêt commun. En matière de dopage, la motivation première d'une législation est d'endiguer une surenchère de pratiques (i.e. prise de substances) qui peuvent mettre en danger la santé des athlètes. Si a, un moment donné, l'usage détourné d'un médicament permettant d'améliorer la performance des athlètes, mais susceptible de mettre danger leur santé n'est pas encore identifiée par le législateur (et donc condamnée par la Loi), cela n'en reste pas moins du dopage d'un point de vue éthique ou médical.

Les solutions "techniques" (moteur électrique, roue lenticulaire, casque profilé...) peuvent permettre une triche si leur accès est inéquitable (si certains cyclistes ont un moteur caché et pas d'autres). Certains parlent alors de "dopage technologique" -et là je suis d'accord, le terme est utilisé abusivement: c'est de la triche, tout simplement-. Mais si tout le monde a un casque aéro et que c'est autorisé par l'organisateur de la course, alors pas de souci.

Pour le cas du caisson hyperbare ou du régime protéiné, ce n'est pas une prise de médicament à usage détourné, donc pas sûr que le terme "dopage" soit approprié... Mais sur le fond, le débat est le même: si l'état de l'art de la connaissance médical parvient à démontrer sans ambiguïté que c'est néfaste à la santé, alors, il appartiendra au législateur de s'emparer du sujet.
Ton avis est intéressant et tes distinctions très fines (parmi les différentes triches, le moteur n'est pas du dopage mais c'est de la triche, comme le dopage). Mais pour la définition du dopage, ça reste ton avis, tout le monde ne le partage pas forcément. D'ailleurs, toi-même tu ouvres une perspective sur le caisson hyperbare ou le régime protéiné. Du coup, on peut partir dans des discussions sans fin.
Tu dis que la conception juridique est binaire. Mais en l'espèce c'est justement tout le principe, c'est le principe même d'un état de droit : Tout ce qui n'est pas interdit est autorisé.

L'intérêt de la Loi, c'est qu'elle est générale et impersonnelle. Dès lors qu'elle est édictée, c'est elle qui dit ce qui est dopage et ce qui ne l'est pas. L'éthique et la morale, c'est personnel et particulier, chacun peut avoir son petit avis, c'est d'ailleurs ce que démontre ce débat...
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Bardamu a écrit : 23 oct. 2021 15:21 L'intérêt de la Loi, c'est qu'elle est générale et impersonnelle. Dès lors qu'elle est édictée, c'est elle qui dit ce qui est dopage et ce qui ne l'est pas. L'éthique et la morale, c'est personnel et particulier, chacun peut avoir son petit avis, c'est d'ailleurs ce que démontre ce débat...
La Loi est générée par des hommes qui édictent des principes génériques fondées sur des principes éthiques qui sont discutables car contextuels (à une époque, à une culture, etc.).

Si l'usage de myorelaxants pour la sclérose sont utilisés par des sportifs pour repousser leur seuil de douleur (donc augmenter leur performance), il est logique que je fasse l'hypothèse que cette pratique est potentiellement dangereuse pour leur santé (la douleur est un signal pour indiquer que l'intégrité de l'organisme est menacée). Il appartient aux chercheurs dans ce domaine de tester cette hypothèse. Si elle est vérifiée, alors je peux légitimement attendre du législateur qu'il interdise cette pratique au nom de l'intérêt général. Dans cette attente, il s'agit d'un dopage légal au sens de l'éthique (qui, on est d'accord, est propre à chacun, donc, de facto, subjective). Mon point est que tout ceux qui partagnte ma définition de l'éthique (indiquée précédemment et soulignée par abdo-kassou) parleront également de "dopage légal". Si le législateur s'en empare et l'interdit ce sera du dopage au sens juridique du terme (du dopage illégal au sens éthique ou médical). En ce sens, l'usage d'hormones de croissance, de stéroïdes, d'amphétamines, etc. on tous connus une phase où ils constituaient un dopage légal avant d'être interdit par la Loi.

Enfin, si le législateur n'interdit pas l'usage détourné d'un médicament alors que la recherche en médecine a établi qu'il était néfaste à la santé, je peux légitimement considérer que le législateur a mal fait son travail, que la Loi est incomplète (du point de vue de mon éthique) et je suis donc fondé à continuer à parler de "dopage légal" (au sens éthique/médical, même si du point de vue du droit c'est un oxymore).
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