Re: L'ACTUALITE DU CYCLISME
Publié : 14 févr. 2013, 10:19
Evans: “Je peux encore gagner le Tour”
Cadel Evans est impatient. L’Australien a repris lundi au Tour d’Oman, heureux de retrouver la compétition après près de six mois passés en dehors des pelotons.
Celui qui fêtera son 36e anniversaire sous le soleil du Sultanat ce jeudi, le jour de la Saint-Valentin, est en mode préparation. Mais Evans aborde 2013 très revanchard.
“Avec ce virus qui m’a diminué en 2012, je sors d’une saison décevante et frustrante”, explique-t-il. “Mais je suis persuadé que je vais récupérer la santé et que je serai de retour en tête des pelotons cette année. C’est mon principal but: retrouver la santé. Et donc mon niveau. Ce virus m’a beaucoup diminué l’an passé. Et comme on a mis du temps à le diagnostiquer, cela n’a pas été facile à vivre. À force de ne pas être en possession de mes moyens, j’en perdais la motivation. Cela m’énervait. Je me demandais : mais qu’est-ce qui m’arrive ? C’est dur de vivre dans l’inconnu. Après coup, c’est facile de se dire qu’on a eu un virus, qu’on aurait dû s’arrêter. Or, là, j’ai mis du temps à récupérer. Mais je tiens encore à remercier l’équipe, qui ne m’a jamais mis la pression l’an passé, malgré mes soucis.”
Il se dit désormais pleinement rétabli. Et prêt à prouver qu’il n’est pas fini. “Tout le monde parle de mon âge”, enchaîne Evans. “J’ai bien conscience que je ne suis plus le plus jeune du peloton, mais j’adore toujours autant ce que je fais, même si j’ai 19 saisons derrière moi. Et je veux continuer à gagner. Je ne me sens pas vieux ! Je me souviens que mentalement, c’était dur après les saisons 2003 et 2004, quand cela n’avait pas trop marché pour moi, mais j’ai su me relancer. J’espère que ce sera le cas après cette année 2012 (NdlR : lors de laquelle il a néanmoins gagné une étape du Dauphiné ainsi que le chrono et le général du Critérium International, en Corse, d’où sera donné le départ de la Grande Boucle cette année). En 2011, on m’avait dit, par exemple, que j’étais trop vieux pour gagner le Tour. Or, je l’ai gagné cette année-là. Donc je ne crois plus ces questions sur l’âge. Et je sens que je peux encore gagner le Tour. Le tracé 2013 est intéressant. Ce sera plus ouvert que l’an passé, j’ai l’impression.”
Mais place d’abord à sa reprise. “Comme j’ai arrêté plus vite l’an passé, dès septembre, je voulais aussi reprendre assez vite ma saison”, termine Evans. “J’ai passé un bon hiver. Je suis notamment retourné en Australie, où j’ai pu constater qu’il y a toujours autant d’attention me concernant, par rapport à ma victoire au Tour de France 2011. Mais là, il est temps de retrouver le rythme des courses. J’ai choisi de débuter au Tour d’Oman, car j’ai eu de nombreux bons échos et l’épreuve se déroule sous un bon climat. En fonction de cette reprise, j’établirai la suite de mon programme.”
Qui devrait passer par une ou deux épreuves d’un jour (“du genre Camaiore ou Lugano”, détaille-t-il), avant Tirreno-Adriatico, le Critérium International et les Ardennaises.
Cadel Evans est impatient. L’Australien a repris lundi au Tour d’Oman, heureux de retrouver la compétition après près de six mois passés en dehors des pelotons.
Celui qui fêtera son 36e anniversaire sous le soleil du Sultanat ce jeudi, le jour de la Saint-Valentin, est en mode préparation. Mais Evans aborde 2013 très revanchard.
“Avec ce virus qui m’a diminué en 2012, je sors d’une saison décevante et frustrante”, explique-t-il. “Mais je suis persuadé que je vais récupérer la santé et que je serai de retour en tête des pelotons cette année. C’est mon principal but: retrouver la santé. Et donc mon niveau. Ce virus m’a beaucoup diminué l’an passé. Et comme on a mis du temps à le diagnostiquer, cela n’a pas été facile à vivre. À force de ne pas être en possession de mes moyens, j’en perdais la motivation. Cela m’énervait. Je me demandais : mais qu’est-ce qui m’arrive ? C’est dur de vivre dans l’inconnu. Après coup, c’est facile de se dire qu’on a eu un virus, qu’on aurait dû s’arrêter. Or, là, j’ai mis du temps à récupérer. Mais je tiens encore à remercier l’équipe, qui ne m’a jamais mis la pression l’an passé, malgré mes soucis.”
Il se dit désormais pleinement rétabli. Et prêt à prouver qu’il n’est pas fini. “Tout le monde parle de mon âge”, enchaîne Evans. “J’ai bien conscience que je ne suis plus le plus jeune du peloton, mais j’adore toujours autant ce que je fais, même si j’ai 19 saisons derrière moi. Et je veux continuer à gagner. Je ne me sens pas vieux ! Je me souviens que mentalement, c’était dur après les saisons 2003 et 2004, quand cela n’avait pas trop marché pour moi, mais j’ai su me relancer. J’espère que ce sera le cas après cette année 2012 (NdlR : lors de laquelle il a néanmoins gagné une étape du Dauphiné ainsi que le chrono et le général du Critérium International, en Corse, d’où sera donné le départ de la Grande Boucle cette année). En 2011, on m’avait dit, par exemple, que j’étais trop vieux pour gagner le Tour. Or, je l’ai gagné cette année-là. Donc je ne crois plus ces questions sur l’âge. Et je sens que je peux encore gagner le Tour. Le tracé 2013 est intéressant. Ce sera plus ouvert que l’an passé, j’ai l’impression.”
Mais place d’abord à sa reprise. “Comme j’ai arrêté plus vite l’an passé, dès septembre, je voulais aussi reprendre assez vite ma saison”, termine Evans. “J’ai passé un bon hiver. Je suis notamment retourné en Australie, où j’ai pu constater qu’il y a toujours autant d’attention me concernant, par rapport à ma victoire au Tour de France 2011. Mais là, il est temps de retrouver le rythme des courses. J’ai choisi de débuter au Tour d’Oman, car j’ai eu de nombreux bons échos et l’épreuve se déroule sous un bon climat. En fonction de cette reprise, j’établirai la suite de mon programme.”
Qui devrait passer par une ou deux épreuves d’un jour (“du genre Camaiore ou Lugano”, détaille-t-il), avant Tirreno-Adriatico, le Critérium International et les Ardennaises.