J'attend encore de verifier les temps officiels, mais a priori objectif rempli: 9h45. Pourtant ca partait pas super vu que je me suis vautré dans le sable 3m après le départ!
Challenge Barcelone 2012
Re: Challenge Barcelone 2012
Effectivement, un peu (beaucoup) de vent sur la 2ème boucle vélo.
J'attend encore de verifier les temps officiels, mais a priori objectif rempli: 9h45. Pourtant ca partait pas super vu que je me suis vautré dans le sable 3m après le départ!
J'attend encore de verifier les temps officiels, mais a priori objectif rempli: 9h45. Pourtant ca partait pas super vu que je me suis vautré dans le sable 3m après le départ!
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kamikaze liquide
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- Localisation : A la recherche de ses jambes !
Re: Challenge Barcelone 2012
@ Sguigui, si si, il y avait moi en 18/24ans 
Premier IM terminé avec le sourire en 10h22min
par contre, j'avais pas faim a l'arrivée, j'ai pas pu me gaver des centaines de donuts qui nous attendaient
Premier IM terminé avec le sourire en 10h22min
par contre, j'avais pas faim a l'arrivée, j'ai pas pu me gaver des centaines de donuts qui nous attendaient
Re: Challenge Barcelone 2012
Le vent sur la 2ème boucle de vélo m'a scié les jambes !! C'est là que j'ai compris pourquoi j'allais aussi vite sur le retour de la 1ère boucle.. La boisson "isotonique" m'a aussi explosé l'estomac.. j'ai essayé au 1er ravito, puis je suis passé à l'eau mais je crois que ça a laissé des traces.
A part ça, la natation est excellente (on voit le fond, c'est comme à la piscine !), le vélo est super roulant et avec vue sur la mer c'est plutôt chouette. Quant au marathon j'ai pas trop fait attention au parcours, trop occupé à tenter de survivre. Chouette ambiance en tous cas !
Fini en un modeste 10h44 (largement suffisant pour me satisfaire, car bien mieux qu'espéré).
A part ça, la natation est excellente (on voit le fond, c'est comme à la piscine !), le vélo est super roulant et avec vue sur la mer c'est plutôt chouette. Quant au marathon j'ai pas trop fait attention au parcours, trop occupé à tenter de survivre. Chouette ambiance en tous cas !
Fini en un modeste 10h44 (largement suffisant pour me satisfaire, car bien mieux qu'espéré).
Re: Challenge Barcelone 2012
Bravos pour les temps, les gars...Quelques CR quand vous aurez le temps, please... 
un tout petit blog : http://lefloch.over-blog.com/#
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kamikaze liquide
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Re: Challenge Barcelone 2012
personne n'est en vrac ?
j'ai pas du digérer leur putain de coca a la taurine, j'ai pas dormi de la nuit, j'ai vomi 2/3 fois et ce matin bah je suis vraiment pas au top
seul dans ce cas là ou certains sont mal aujourd'hui ?
j'ai pas du digérer leur putain de coca a la taurine, j'ai pas dormi de la nuit, j'ai vomi 2/3 fois et ce matin bah je suis vraiment pas au top
seul dans ce cas là ou certains sont mal aujourd'hui ?
Re: Challenge Barcelone 2012
Pas de soucis avec l'estomac pour moi! J'ai bu leur isotonic (1 bouteille sur le velo et tout le long du marathon, ainsi que leurs gels que j'ai préféré aux miens car plus facile a avaler...) J'ai bien aimé leur iso car il avait bon gout.
Le coca, et autres fantaisies, j'évite car ca ne me réussit vraiment pas.
Après plusieurs Iron a galerer au niveau crampes d'estomac, j'ai enfin la formule qui marche pour moi!
2 sandwich salés (pain au lait avec beurre et jambon de poulet), un après chaque demis tour sur les boucles vélo. Des gels evidemment, ma boisson iso et 3 barres de pate d'amande. L'important étant de pas trop forcer sur les jambes, de manger régulièrement et de boire de petites gorgées en permanence.
Sur le marathon, ca a été 1 bouteille d'eau + gel en alternance avec 2 verres d'iso. J'ai fait comme ca a chaque relais. Et ca a ete nickel.
Le coca, et autres fantaisies, j'évite car ca ne me réussit vraiment pas.
Après plusieurs Iron a galerer au niveau crampes d'estomac, j'ai enfin la formule qui marche pour moi!
2 sandwich salés (pain au lait avec beurre et jambon de poulet), un après chaque demis tour sur les boucles vélo. Des gels evidemment, ma boisson iso et 3 barres de pate d'amande. L'important étant de pas trop forcer sur les jambes, de manger régulièrement et de boire de petites gorgées en permanence.
Sur le marathon, ca a été 1 bouteille d'eau + gel en alternance avec 2 verres d'iso. J'ai fait comme ca a chaque relais. Et ca a ete nickel.
Re: Challenge Barcelone 2012
Je ne dors plus depuis longtemps, alors pour passer le temps j'écris un CR de ce week-end.
Un peu de background pour commencer, vu que je suis un illustre inconnu.. En janvier, une petite blessure m'a empêché de faire de la course à pied pendant 3 mois, je me suis rabattu sur vélo et natation pour compenser. Avant ça, je faisais surtout de la course à pied (à niveau modeste voire médiocre) et j'allais de temps en temps à la piscine (1 fois tous les 15 jours environ) mais je n'avais pas de vélo. J'avais fait un triathlon découverte en 2011 avec le vélo d'un pote, et ça m'avait vraiment donné envie. J'ai donc franchi le pas, avec pour objectif Vichy fin août. Finalement, les conditions météo de Vichy ne m'ayant pas permis de valider mon objectif, me voilà à Calella ce week-end.
Vendredi
Mon épouse et mois arrivons à Calella en voiture vers 18h. A première vue, la bourgade semble sans grand intérêt à part ses immenses plages.. On ne traîne pas, direction l'hotel pour déposer le vélo et les bagages, puis on va récupérer les dossards & sacs de transition au village. Les bénévoles sont sympas, tout se passe bien. Dehors c'est pas la tempête mais presque, le vent a même fait tomber certains racks dans le parc à vélo qui est pour l'instant vide.. J'espère que ça va se calmer, parce que là c'est injouable..
Samedi
Programme light pour samedi : à part le briefing à midi et le dépot du vélo prévu l'après-midi, j'ai surtout prévu d'éviter de piétiner. Première nouvelle inquiétante ce matin : il pleut.. énormément ! En fait il a même plu toute la nuit, les rues sont saturées d'eau. Aux infos on voit des images du sud du pays où il y a des inondations très violentes, c'est impressionnant... on n'est pas à ce niveau là heureusement. La bonne nouvelle c'est que le vent est en train de se calmer, c'est déjà ça ! Au briefing on nous explique que le dépôt des vélos se fera dimanche matin avant la course, au lieu de samedi après-midi, en raison du vent qui peut souffler encore. Dans l'après midi je vais déposer mes sacs, les bénévoles sont nombreux et vraiment cools. Samedi soir, repas et repos.
Dimanche
Après une assez bonne nuit, je me réveille à 5h30 (et oui, grasse mat car mon départ est à 8h45). J'ouvre la fenêtre : génial, il fait beau, et je ne sais pas comment c'est possible mais les rues sont sèches. Une belle journée s'annonce.. et le stress commence déjà à monter. Petit dej (un peu de jambon, un petit café et miam-miam le gatosport), douche et c'est parti ! Arrivé au parc à vélos, il n'y a pas encore de queue, je dépose mon vélo et repère la circulation dans le parc pour les transitions. Il y a de beaux vélos dans le parc, j'en prends plein les yeux ! Je discute un peu avec mes voisins du parc à vélo, des Espagnols, Français, Irlandais, Norvégiens.. l'ambiance est internationale et tout le monde est assez cool.
Tout le matériel est prêt, il me reste ma combi, mon bonnet et mes lunettes. Direction la plage. Je fais quelques brassées, l'eau est bonne, transparente et relativement calme. Ma combi est ajustée, je m'assieds sur la plage en attendant le départ.. Plusieurs sas sont prévus, avec d'abord les élites H (bonnet rouge), élites F (rose), GA F (vert), GA M+45 (gris), OPEN (jaune), puis mon groupe : GA M18-34 (blanc). D'autres groupes suivront mais je n'ai retenu que ceux-là.. Tout le monde commence à se rassembler dans les sas de départ, la musique monte et le stress aussi... coup de canon (une véritable déflagration qui a fait sursauter tout le monde) et c'est parti pour les élites, puis les départs s'enchaînent très vite, les bonnets roses, verts, gris, jaunes sont à l'eau (avec une déflagration à chaque fois). A mon tour de rentrer dans le sas, j'embrasse mon épouse et me voilà sur la ligne de départ. Je n'en mène pas large, j'ai les jambes qui flagellent mais que je suis content d'être là ! Les premiers départs se sont enchaînés très vite et maintenant on a quelques minutes d'attente. On est environ 270 sur la ligne de départ. J'essaie de me détendre.. sans vraiment y arriver. "1 minute to go"... PAN ! Enfin on est dans l'eau, c'est un peu la cohue, sans plus, mais tout de suite je suis plus détendu. Je suis dans le milieu du groupe, tranquille. Suite à un coup au visage un verre de mes lunettes s'est rempli d'eau, c'est pas le moment de régler ça tout de suite car c'est encore un peu la baston. Première bouée, puis ça s'éclaircit, j'en profite pour vider mes lunettes.. J'ai l'impression qu'un groupe de rapides s'est déjà détaché, et du coup je n'ai plus grand monde devant moi. Je me cale derrière 2 gars, à mon rythme, en essayant de ne pas forcer et glisser du mieux que je peux. C'est top, j'ai de très bonnes sensations. Au bout de quelques centaines de mètres j'ai perdu mes compagnons, je sais pas où ils sont passés et je me retrouve tout seul. C'est pas plus mal, je suis plus à l'aise comme ça. Je vise la bouée jaune pour m'orienter, mais c'est rapidement assez compliqué car je rejoins une forêt de bonnets jaunes (la vague précédente) qui sont assez difficiles à distinguer des bouées ! Pas très grave, je commence à doubler, la circulation n'est pas très dense donc c'est vraiment agréable.. Et avec cette mer transparente, c'est facile. On arrive au 1/2 tour, je remonte pas mal de bonnets jaunes, gris et verts et ça va continuer jusqu'à l'arrivée. Sur le retour je me fais doubler par des nageurs à bonnet bleu (de la vague suivante), j'essaie de prendre l'aspi mais ils vont vraiment trop vite, je laisse tomber. Le retour se fait sans encombre, encore plus agréable qu'à l'aller car on voit mieux le fond de l'eau ce qui permet même d'ajuster la trajectoire en se calant sur les rides du sable. Je sors en 1h01 et trottine jusqu'à l'aire de transition.
Après avoir enfilé mon maillot, mon casque, mes chaussettes et mes chaussures, je retrouve mon vélo et c'est parti ! Les 3 premiers km permettent de sortir de Calella et rejoindre la nationale. J'y vais tranquille afin de retrouver mes jambes. Il y a déjà du monde sur le bord de la route, c'est chouette. Il fait beau, pas de vent, je sens que ça va le faire. Mon objectif est de ne pas trop m'entamer, je sais qu'il y a un marathon derrière et que ma résistance musculaire n'est pas mon point fort.. Mais c'est dur, mes jambes tournent toutes seules, le revêtement est digne d'une autoroute, il y a de grandes lignes droites et j'ai du mal à ne pas aller trop vite sur le premier aller (35km). Sur le premier retour c'est encore pire, j'ai vraiment peur d'aller trop vite mais j'ai l'impression de ne pas forcer, alors je me cale à bon rythme. Je suis dans un groupe de 4, on se tient à distance règlementaire et les arbitres sont bien présents. Je m'hydrate, je m'alimente.. Je chope un bidon, boisson isotonique... beurk c'est immonde j'ai l'impression de boire du jus de sueur au citron.. Etait-ce mal dosé ? Je décide en tous cas de tourner à l'eau pour les prochains ravitos. Les 60 premiers km sont bouclés à presque 36km/h de moyenne... c'était probablement trop rapide pour mon niveau de débutant mais j'ai une excuse : on avait certainement le vent dans le dos au retour. Je ne m'en suis rendu compte que lors du 1er 1/2 tour au km75, là ça m'a un peu coupé les jambes !! Ce vent de face m'a mis un grop coup au moral, d'autant que des douleurs inquiétantes en haut des cuisses sont apparues vers le km80.. Là je me dis "je suis mal, il me reste 100 bornes de vélo et un marathon et je commence déjà à avoir des douleurs". Sale coup pour le moral.. Je décide de laisser passer l'orage, petit plateau, je me cale entre 28 et 30km/h et je laisse filer... La douleur s'installe, puis s'estompe. Ouf ! Le vent se calme aussi. C'est enfin le 1/2 tour, ça va nettement mieux, je déroule. A un ravito je prends un bidon d'eau.. qui était en fait de la boisson isotonique.. merde c'est encore ce truc dégueu (au passage je remarque que ce n'était donc pas un problème de dosage). Ca me met un peu voire franchement la nausée, mais je n'ai rien d'autre à boire à ce moment là. Erreur, j'ai rien pu avaler pendant 1h après cet épisode. J'ai ensuite échangé ce bidon contre de l'eau mais le mal était fait. On arrive au dernier 1/2 tour, km 147, la 2ème boucle est faite à 32 de moyenne. Ca commence à tirer dans les jambes, j'essaie de m'économiser autant que possible. Je m'arrête pour arroser un peu le bas-côté (ça commençait à urger), je vais certainement mieux monter les côtes après ça ! Je fais la fin du parcours vélo en mode cyclotouriste dans l'espoir de retrouver de la fraîcheur dans les jambes pour le marathon. J'arrive au parc à vélo après 5h24 de route, beaucoup plus vite que prévu. Je me demande si je ne vais pas le payer..
La transition se fait sans encombre et c'est parti pour 4 tours de 10.5km, le moment de vérité... Mes jambes ne sont pas particulièrement fraiches, je décide de me caler à un rythme très cool autour de 10-11km/h, pour viser un marathon autour des 4h. Je sais très bien que je ne pourrai pas faire mieux aujourd'hui. Je me fais doubler par beaucoup de gars, ça va très vite, mais je me force à garder mon rythme de papy car je sais que si je tente d'aller plus vite je vais dans le mur. Je m'hydrate à chaque ravito (water only) et m'alimente en gels régulièrement, c'est pénible car j'ai toujours la nausée. Je fais le 1er tour en 1h, tout va bien je dans les temps, je suis assez optimiste, ça devrait passer. Mais à la fin du 2ème tour, vers le km18 j'ai un gros coup de mou, mes jambes sont sciées, et niveau nausée c'est de pire en pire.. Je marche un peu après le ravito et j'ai des vertiges, je ne me sens pas bien du tout. Merde, ça ne sent pas bon... je viens de perdre d'un coup mon optimiste, je me dis que les 2 derniers tours vont être une grosse galère et que je risque de mettre 4h pour les faire si ça continue. Un scooter me passe, c'est l'assistance médicale de la course, le gars me regarde en me demandant si tout va bien, je lui fais un grand sourire en levant le pouce mais en fait je suis un peu dans les vappes. Je décide alors de modifier ma stratégie de course, car il est clair que si j'essaie de conserver mon rythme de 10.5km/h je n'y arriverai pas. Je décide d'alterner marche & course, en marchant après les ravitos pour essayer de faire passer cette satanée nausée. C'est reparti, je reprends la course et passe le km21.1 en un peu plus de 2h, pour l'instant je n'ai pas perdu trop de temps. Arrive le ravito, je laisse tomber mes gels et je prends orange, banane et une barre nutrisport (pas mal !). Je marche pendant 1km, je ne me sens pas bien du tout. Puis je me force à courir 1.5km, une vraie galère.. Le ravito suivant arrive, même régime. Je marche 800m, j'ai l'impression que ça commence à aller mieux, je me remets à courir. Le 3ème tour sera bouclé comme ça, avec des alternances marche / course autour des ravitos. J'ai perdu du temps (1h13 sur le 3ème tour) mais l'excellente nouvelle c'est que ma stratégie s'est avérée payante : ça va nettement mieux, j'ai retrouvé mon estomac, mes jambes et le sourire. C'est maintenant le dernier tour, je vais finir sur mes 2 jambes, je suis optimiste. Evidemment j'ai mal partout mais franchement plus rien ne peut m'arrêter. Je continue à faire des stops aux ravitos et marcher un peu, mais je garde le rythme. Les kilomètres s'enchaînent, 35, 36, 37... dernier 1/2 tour. Allez, encore un effort, je ne m'arrête plus jusqu'à l'arrivée. J'arrive au km41, je regarde ma montre, c'est pas possible je vais finir en moins de 11h.. je suis tellement ému que j'en ai la gorge serrée et j'ai du mal à respirer (c'est con..!). Je suis inarrêtable, km42, j'arrive dans l'aire d'arrivée, je profite, un bisou à mon épouse qui a eu la patience de m'attendre, puis c'est la délivrance, l'horloge affiche 10h59 mais j'ai un peu plus de marge, étant parti 15 minutes après les premiers.. 10h44'15s, c'est bien en-dessous de ce que j'espérais (je visais surtout la ligne d'arrivée, et si possible un peu moins de 12h) donc malgré un marathon laborieux je suis ravi.
Après la ligne d'arrivée, je ne peux rien avaler... mon estomac va mettre un peu de temps à se remettre. Aujourd'hui j'ai un peu mal partout, des brulures dans le cou et sous les bras (la combi.. je le saurai pour la prochaine fois !), quelques ampoules, des ongles douloureux et une courbature à chaque muscle. J'ai rien mangé depuis hier soir, j'ai mal dormi... mais bon sang ça valait le coup ! L'organisation était super pendant le week-end, les bénévoles ont été vraiment extra, pas grand chose à redire. Aujourd'hui je reprends la route, retour au boulot demain (ouch).
Bonne récup à tous !
Un peu de background pour commencer, vu que je suis un illustre inconnu.. En janvier, une petite blessure m'a empêché de faire de la course à pied pendant 3 mois, je me suis rabattu sur vélo et natation pour compenser. Avant ça, je faisais surtout de la course à pied (à niveau modeste voire médiocre) et j'allais de temps en temps à la piscine (1 fois tous les 15 jours environ) mais je n'avais pas de vélo. J'avais fait un triathlon découverte en 2011 avec le vélo d'un pote, et ça m'avait vraiment donné envie. J'ai donc franchi le pas, avec pour objectif Vichy fin août. Finalement, les conditions météo de Vichy ne m'ayant pas permis de valider mon objectif, me voilà à Calella ce week-end.
Vendredi
Mon épouse et mois arrivons à Calella en voiture vers 18h. A première vue, la bourgade semble sans grand intérêt à part ses immenses plages.. On ne traîne pas, direction l'hotel pour déposer le vélo et les bagages, puis on va récupérer les dossards & sacs de transition au village. Les bénévoles sont sympas, tout se passe bien. Dehors c'est pas la tempête mais presque, le vent a même fait tomber certains racks dans le parc à vélo qui est pour l'instant vide.. J'espère que ça va se calmer, parce que là c'est injouable..
Samedi
Programme light pour samedi : à part le briefing à midi et le dépot du vélo prévu l'après-midi, j'ai surtout prévu d'éviter de piétiner. Première nouvelle inquiétante ce matin : il pleut.. énormément ! En fait il a même plu toute la nuit, les rues sont saturées d'eau. Aux infos on voit des images du sud du pays où il y a des inondations très violentes, c'est impressionnant... on n'est pas à ce niveau là heureusement. La bonne nouvelle c'est que le vent est en train de se calmer, c'est déjà ça ! Au briefing on nous explique que le dépôt des vélos se fera dimanche matin avant la course, au lieu de samedi après-midi, en raison du vent qui peut souffler encore. Dans l'après midi je vais déposer mes sacs, les bénévoles sont nombreux et vraiment cools. Samedi soir, repas et repos.
Dimanche
Après une assez bonne nuit, je me réveille à 5h30 (et oui, grasse mat car mon départ est à 8h45). J'ouvre la fenêtre : génial, il fait beau, et je ne sais pas comment c'est possible mais les rues sont sèches. Une belle journée s'annonce.. et le stress commence déjà à monter. Petit dej (un peu de jambon, un petit café et miam-miam le gatosport), douche et c'est parti ! Arrivé au parc à vélos, il n'y a pas encore de queue, je dépose mon vélo et repère la circulation dans le parc pour les transitions. Il y a de beaux vélos dans le parc, j'en prends plein les yeux ! Je discute un peu avec mes voisins du parc à vélo, des Espagnols, Français, Irlandais, Norvégiens.. l'ambiance est internationale et tout le monde est assez cool.
Tout le matériel est prêt, il me reste ma combi, mon bonnet et mes lunettes. Direction la plage. Je fais quelques brassées, l'eau est bonne, transparente et relativement calme. Ma combi est ajustée, je m'assieds sur la plage en attendant le départ.. Plusieurs sas sont prévus, avec d'abord les élites H (bonnet rouge), élites F (rose), GA F (vert), GA M+45 (gris), OPEN (jaune), puis mon groupe : GA M18-34 (blanc). D'autres groupes suivront mais je n'ai retenu que ceux-là.. Tout le monde commence à se rassembler dans les sas de départ, la musique monte et le stress aussi... coup de canon (une véritable déflagration qui a fait sursauter tout le monde) et c'est parti pour les élites, puis les départs s'enchaînent très vite, les bonnets roses, verts, gris, jaunes sont à l'eau (avec une déflagration à chaque fois). A mon tour de rentrer dans le sas, j'embrasse mon épouse et me voilà sur la ligne de départ. Je n'en mène pas large, j'ai les jambes qui flagellent mais que je suis content d'être là ! Les premiers départs se sont enchaînés très vite et maintenant on a quelques minutes d'attente. On est environ 270 sur la ligne de départ. J'essaie de me détendre.. sans vraiment y arriver. "1 minute to go"... PAN ! Enfin on est dans l'eau, c'est un peu la cohue, sans plus, mais tout de suite je suis plus détendu. Je suis dans le milieu du groupe, tranquille. Suite à un coup au visage un verre de mes lunettes s'est rempli d'eau, c'est pas le moment de régler ça tout de suite car c'est encore un peu la baston. Première bouée, puis ça s'éclaircit, j'en profite pour vider mes lunettes.. J'ai l'impression qu'un groupe de rapides s'est déjà détaché, et du coup je n'ai plus grand monde devant moi. Je me cale derrière 2 gars, à mon rythme, en essayant de ne pas forcer et glisser du mieux que je peux. C'est top, j'ai de très bonnes sensations. Au bout de quelques centaines de mètres j'ai perdu mes compagnons, je sais pas où ils sont passés et je me retrouve tout seul. C'est pas plus mal, je suis plus à l'aise comme ça. Je vise la bouée jaune pour m'orienter, mais c'est rapidement assez compliqué car je rejoins une forêt de bonnets jaunes (la vague précédente) qui sont assez difficiles à distinguer des bouées ! Pas très grave, je commence à doubler, la circulation n'est pas très dense donc c'est vraiment agréable.. Et avec cette mer transparente, c'est facile. On arrive au 1/2 tour, je remonte pas mal de bonnets jaunes, gris et verts et ça va continuer jusqu'à l'arrivée. Sur le retour je me fais doubler par des nageurs à bonnet bleu (de la vague suivante), j'essaie de prendre l'aspi mais ils vont vraiment trop vite, je laisse tomber. Le retour se fait sans encombre, encore plus agréable qu'à l'aller car on voit mieux le fond de l'eau ce qui permet même d'ajuster la trajectoire en se calant sur les rides du sable. Je sors en 1h01 et trottine jusqu'à l'aire de transition.
Après avoir enfilé mon maillot, mon casque, mes chaussettes et mes chaussures, je retrouve mon vélo et c'est parti ! Les 3 premiers km permettent de sortir de Calella et rejoindre la nationale. J'y vais tranquille afin de retrouver mes jambes. Il y a déjà du monde sur le bord de la route, c'est chouette. Il fait beau, pas de vent, je sens que ça va le faire. Mon objectif est de ne pas trop m'entamer, je sais qu'il y a un marathon derrière et que ma résistance musculaire n'est pas mon point fort.. Mais c'est dur, mes jambes tournent toutes seules, le revêtement est digne d'une autoroute, il y a de grandes lignes droites et j'ai du mal à ne pas aller trop vite sur le premier aller (35km). Sur le premier retour c'est encore pire, j'ai vraiment peur d'aller trop vite mais j'ai l'impression de ne pas forcer, alors je me cale à bon rythme. Je suis dans un groupe de 4, on se tient à distance règlementaire et les arbitres sont bien présents. Je m'hydrate, je m'alimente.. Je chope un bidon, boisson isotonique... beurk c'est immonde j'ai l'impression de boire du jus de sueur au citron.. Etait-ce mal dosé ? Je décide en tous cas de tourner à l'eau pour les prochains ravitos. Les 60 premiers km sont bouclés à presque 36km/h de moyenne... c'était probablement trop rapide pour mon niveau de débutant mais j'ai une excuse : on avait certainement le vent dans le dos au retour. Je ne m'en suis rendu compte que lors du 1er 1/2 tour au km75, là ça m'a un peu coupé les jambes !! Ce vent de face m'a mis un grop coup au moral, d'autant que des douleurs inquiétantes en haut des cuisses sont apparues vers le km80.. Là je me dis "je suis mal, il me reste 100 bornes de vélo et un marathon et je commence déjà à avoir des douleurs". Sale coup pour le moral.. Je décide de laisser passer l'orage, petit plateau, je me cale entre 28 et 30km/h et je laisse filer... La douleur s'installe, puis s'estompe. Ouf ! Le vent se calme aussi. C'est enfin le 1/2 tour, ça va nettement mieux, je déroule. A un ravito je prends un bidon d'eau.. qui était en fait de la boisson isotonique.. merde c'est encore ce truc dégueu (au passage je remarque que ce n'était donc pas un problème de dosage). Ca me met un peu voire franchement la nausée, mais je n'ai rien d'autre à boire à ce moment là. Erreur, j'ai rien pu avaler pendant 1h après cet épisode. J'ai ensuite échangé ce bidon contre de l'eau mais le mal était fait. On arrive au dernier 1/2 tour, km 147, la 2ème boucle est faite à 32 de moyenne. Ca commence à tirer dans les jambes, j'essaie de m'économiser autant que possible. Je m'arrête pour arroser un peu le bas-côté (ça commençait à urger), je vais certainement mieux monter les côtes après ça ! Je fais la fin du parcours vélo en mode cyclotouriste dans l'espoir de retrouver de la fraîcheur dans les jambes pour le marathon. J'arrive au parc à vélo après 5h24 de route, beaucoup plus vite que prévu. Je me demande si je ne vais pas le payer..
La transition se fait sans encombre et c'est parti pour 4 tours de 10.5km, le moment de vérité... Mes jambes ne sont pas particulièrement fraiches, je décide de me caler à un rythme très cool autour de 10-11km/h, pour viser un marathon autour des 4h. Je sais très bien que je ne pourrai pas faire mieux aujourd'hui. Je me fais doubler par beaucoup de gars, ça va très vite, mais je me force à garder mon rythme de papy car je sais que si je tente d'aller plus vite je vais dans le mur. Je m'hydrate à chaque ravito (water only) et m'alimente en gels régulièrement, c'est pénible car j'ai toujours la nausée. Je fais le 1er tour en 1h, tout va bien je dans les temps, je suis assez optimiste, ça devrait passer. Mais à la fin du 2ème tour, vers le km18 j'ai un gros coup de mou, mes jambes sont sciées, et niveau nausée c'est de pire en pire.. Je marche un peu après le ravito et j'ai des vertiges, je ne me sens pas bien du tout. Merde, ça ne sent pas bon... je viens de perdre d'un coup mon optimiste, je me dis que les 2 derniers tours vont être une grosse galère et que je risque de mettre 4h pour les faire si ça continue. Un scooter me passe, c'est l'assistance médicale de la course, le gars me regarde en me demandant si tout va bien, je lui fais un grand sourire en levant le pouce mais en fait je suis un peu dans les vappes. Je décide alors de modifier ma stratégie de course, car il est clair que si j'essaie de conserver mon rythme de 10.5km/h je n'y arriverai pas. Je décide d'alterner marche & course, en marchant après les ravitos pour essayer de faire passer cette satanée nausée. C'est reparti, je reprends la course et passe le km21.1 en un peu plus de 2h, pour l'instant je n'ai pas perdu trop de temps. Arrive le ravito, je laisse tomber mes gels et je prends orange, banane et une barre nutrisport (pas mal !). Je marche pendant 1km, je ne me sens pas bien du tout. Puis je me force à courir 1.5km, une vraie galère.. Le ravito suivant arrive, même régime. Je marche 800m, j'ai l'impression que ça commence à aller mieux, je me remets à courir. Le 3ème tour sera bouclé comme ça, avec des alternances marche / course autour des ravitos. J'ai perdu du temps (1h13 sur le 3ème tour) mais l'excellente nouvelle c'est que ma stratégie s'est avérée payante : ça va nettement mieux, j'ai retrouvé mon estomac, mes jambes et le sourire. C'est maintenant le dernier tour, je vais finir sur mes 2 jambes, je suis optimiste. Evidemment j'ai mal partout mais franchement plus rien ne peut m'arrêter. Je continue à faire des stops aux ravitos et marcher un peu, mais je garde le rythme. Les kilomètres s'enchaînent, 35, 36, 37... dernier 1/2 tour. Allez, encore un effort, je ne m'arrête plus jusqu'à l'arrivée. J'arrive au km41, je regarde ma montre, c'est pas possible je vais finir en moins de 11h.. je suis tellement ému que j'en ai la gorge serrée et j'ai du mal à respirer (c'est con..!). Je suis inarrêtable, km42, j'arrive dans l'aire d'arrivée, je profite, un bisou à mon épouse qui a eu la patience de m'attendre, puis c'est la délivrance, l'horloge affiche 10h59 mais j'ai un peu plus de marge, étant parti 15 minutes après les premiers.. 10h44'15s, c'est bien en-dessous de ce que j'espérais (je visais surtout la ligne d'arrivée, et si possible un peu moins de 12h) donc malgré un marathon laborieux je suis ravi.
Après la ligne d'arrivée, je ne peux rien avaler... mon estomac va mettre un peu de temps à se remettre. Aujourd'hui j'ai un peu mal partout, des brulures dans le cou et sous les bras (la combi.. je le saurai pour la prochaine fois !), quelques ampoules, des ongles douloureux et une courbature à chaque muscle. J'ai rien mangé depuis hier soir, j'ai mal dormi... mais bon sang ça valait le coup ! L'organisation était super pendant le week-end, les bénévoles ont été vraiment extra, pas grand chose à redire. Aujourd'hui je reprends la route, retour au boulot demain (ouch).
Bonne récup à tous !
-
Rattlesnake
- Messages : 142
- Inscription : 05 août 2007 17:02
Re: Challenge Barcelone 2012
C'était ma seconde participation, et c'était encore trés bien au niveau de l'organisation.
le plus, les départs natation par vague . Le moins, le départ à 8H30 de la première vague des pros qui condamne les moins rapides ( j'en connais ! ) à finir à la nuit ! ( et quand il faut reprendre la route aprés la course pour s'envoyer 650 bornes because of job, c'est moyen au niveau de la récup... )
au niveau des ravitos, je suis étonné d'en voir certains partir en autonomie car les ravitos sont complets ( et qu'au prix de l'inscription, c'est dommage de ne pas profiter de ce qui nous est offert !).
Pour moi c'est, bidon perso ( fenioux marathon ) au départ vélo, et "rien dans les poches" et ensuite je prends ce que l'organisateur propose... s'il est respectueux des athlètes s'entend... ( ce qui n'est pas le cas de l'embrunman où, au niveau des ravitos vélo, c'est une honte au vu du prix de l'inscription ).
Pour répondre à la question de l'un de vous, depuis que je pratique l'ironman, pour le marathon c'est cola à chaque ravito alterné avec banane + eau tous les 3 ravitos.
Pour conclure sur le propos, et pour ceux qui ont envie de se lancer sur la distance, c'est résolument Barcelone qu'il faut choisir, ne serait-ce que pour le départ par vagues en natation qui évite le stress du pugilat des premières bouées...
autres atouts, cadre agréable, convivialité, capacité d'accueil sans avoir à réserver longtemps à l'avance, parcours vélo et càp sans difficultés .
Pour conclure, je vais me risquer à une comparaison, Barcelone, c'est trés ressemblant au triat long côte de beauté à bien des niveaux... exception faite du speaker qui a moins de talent que celui de Royan !
le plus, les départs natation par vague . Le moins, le départ à 8H30 de la première vague des pros qui condamne les moins rapides ( j'en connais ! ) à finir à la nuit ! ( et quand il faut reprendre la route aprés la course pour s'envoyer 650 bornes because of job, c'est moyen au niveau de la récup... )
au niveau des ravitos, je suis étonné d'en voir certains partir en autonomie car les ravitos sont complets ( et qu'au prix de l'inscription, c'est dommage de ne pas profiter de ce qui nous est offert !).
Pour moi c'est, bidon perso ( fenioux marathon ) au départ vélo, et "rien dans les poches" et ensuite je prends ce que l'organisateur propose... s'il est respectueux des athlètes s'entend... ( ce qui n'est pas le cas de l'embrunman où, au niveau des ravitos vélo, c'est une honte au vu du prix de l'inscription ).
Pour répondre à la question de l'un de vous, depuis que je pratique l'ironman, pour le marathon c'est cola à chaque ravito alterné avec banane + eau tous les 3 ravitos.
Pour conclure sur le propos, et pour ceux qui ont envie de se lancer sur la distance, c'est résolument Barcelone qu'il faut choisir, ne serait-ce que pour le départ par vagues en natation qui évite le stress du pugilat des premières bouées...
autres atouts, cadre agréable, convivialité, capacité d'accueil sans avoir à réserver longtemps à l'avance, parcours vélo et càp sans difficultés .
Pour conclure, je vais me risquer à une comparaison, Barcelone, c'est trés ressemblant au triat long côte de beauté à bien des niveaux... exception faite du speaker qui a moins de talent que celui de Royan !
Re: Challenge Barcelone 2012
Super CR, super perf, bravo...
un tout petit blog : http://lefloch.over-blog.com/#
Re: Challenge Barcelone 2012
Pour l'ami peewai je ne saurais trop rappeler "Mal au Ventre tu as, hydratation tu feras".
Et si jamais la boisson dégoute, il faut encore moins attendre et prendre de multiples rasades, souvent.
Soit on gerbe et la, on peut se réhydrater, soit cela se débloque ET... Dans la grande majorité des cas, cela se débloque malgré le dégout.
Pour éviter celui ci, sitôt bu la boisson glucosée, faites un bain de bouche consciencieux avec une eau pétillante et recrachez.
En attendant de la biblio sur l'absorption sublinguale, cela vous rafraichira SANS alourdir et faire chuter l'osmolarité de la boisson prise.
N'ATTENDEZ PAS pour faire cela, sinon, il sera trop tard et la déshydratation qui rend malade de l'estomac peewai s'aggravera au fur et à mesure du temps.
N'écrivez pas "la nausée m'empèche de boire", forcez vous RAPIDEMENT avec de la boisson glucosée, voire du Coca et faites comme écrit au dessus.
Des fois, à quelques minutes près, vous rétablissez la situation rapidement, ou vous mettez presque la flèche...
Dans le cas de peewai, sa prise d'orange et banane lui a permis de réhausser l'osmolarité, mais pour être plus précis, rester sur la boisson en CAP !
L'Papy
Et si jamais la boisson dégoute, il faut encore moins attendre et prendre de multiples rasades, souvent.
Soit on gerbe et la, on peut se réhydrater, soit cela se débloque ET... Dans la grande majorité des cas, cela se débloque malgré le dégout.
Pour éviter celui ci, sitôt bu la boisson glucosée, faites un bain de bouche consciencieux avec une eau pétillante et recrachez.
En attendant de la biblio sur l'absorption sublinguale, cela vous rafraichira SANS alourdir et faire chuter l'osmolarité de la boisson prise.
N'ATTENDEZ PAS pour faire cela, sinon, il sera trop tard et la déshydratation qui rend malade de l'estomac peewai s'aggravera au fur et à mesure du temps.
N'écrivez pas "la nausée m'empèche de boire", forcez vous RAPIDEMENT avec de la boisson glucosée, voire du Coca et faites comme écrit au dessus.
Des fois, à quelques minutes près, vous rétablissez la situation rapidement, ou vous mettez presque la flèche...
Dans le cas de peewai, sa prise d'orange et banane lui a permis de réhausser l'osmolarité, mais pour être plus précis, rester sur la boisson en CAP !
L'Papy
Re: Challenge Barcelone 2012
Voici mon compte rendu du we (désolé, ca va être long!)
Arrivé à l’hôtel à Lloret de mar le jeudi. On commence a s'installer tranquillement. Le vendredi je vais chercher le dossard, en rentrant je vérifie le vélo. Pas mal de vent mais c'est roulant. Je roule à peine 30km, mais les sensations sont bonnes. Il pleut sur le retour, la météo commence à m’inquiéter...
Le samedi, je voulais faire un peu de nat pour tester la combi en mer, mais vu le temps, je renonce. Ca m'embête car j'avais eu des soucis lors des dernières courses, et je voulais tout rêgler... Tant pis. Pas question de nager seul en mer avec la pluie et le vent. Pas envie, pas de footing non plus. Repos et sieste. Après je prépare vite les sacs et le vélo pour aller tout poser. Je suis surpris de croiser un cycliste en position aréo en allant à Callela. Je me dis qu'il devrait être en train de poser son vélo, pas de rouler dans ce sens... Je comprends une fois sur place. Je remballe donc le vélo après avoir posé les sacs bike et run.
Le soir se passe tranquillement, jusqu’à la panne de courant dans la chambre. Je vais prévenir la réception, et on couche la petite et on attend que le courant revienne. 1h après, vers 22h, toujours rien donc je retourne à la réception. Un électricien est passé, faut changer une pièce et se sera pas avant lundi. Donc faut changer d'appartement. J'aide ma femme a déménager tout notre fourbi et je prépare mes affaire pour la course...
Le dimanche matin, je pars un peu plus tôt pour être sûr de trouver une place pour me garer, et avoir le temps de poser le vélo tranquille. Une fois arrivé au parc, je me rend compte que j'ai oublié la puce dans mon autre veste, à l’hôtel. Du coup, gros coup de stress et c'est parti pour un aller retour rapide. Enfin pas si rapide que ca puisqu'il y a 20min dans chaque sens. Heureusement, tout se passe bien et je rentre à temps, avant la fermeture du parc. J'ai le temps de m'installer et de me préparer. Je me change, envoie un petit sms à ma douce, et je commence a décompresser un peu. J'enfile la combi, pose mon sac, et c'est parti pour l'air de départ.
Il fait beau, le moral va bien. 200m de nat pour prendre les repaires et je vais rejoindre mon groupe d'age. On part les derniers, juste avant les relais, du coup, j'ai le temps de profiter de l'ambiance. Une fois dans la zone de départ, je m'installe devant la ligne et j'attend le coup de canon avec impatience.
Le départ me prend un peu par surprise, je commence à courir et je tombe dans le sable au bout de 3m. J'ai peur de me faire marcher dessus mais tout se passe bien heureusement. Au bout de quelques longueurs, j'ai de l'eau plein les lunettes et je n'y vois plus rien. Je suis en plein dans le paquet donc pas question de m'arrêter maintenant. J’accélère histoire de me dégager un peu d'espace, j’enlève l'eau des lunettes et je repars de plus belle.
Je revient rapidement sur les bonnets bleus. Je double pas mal de monde. Je nage propre, sans trop forcer et les sensations sont bonnes. Au demi tour, je commence a revenir sur quelques bonnets blancs. Je vois aussi un autre bonnet rouge pas très loin qui semble nager au même rythme que moi. Les dépassements continuent, avec maintenant des bonnets jaunes et des gris, aussi quelques verts sur la fin. Je finis enfin la nage. L’horloge indique 1h27, j'ai donc mis un peu plus d'1h. Je suis un peu déçu mais pas fatigué. Je me change rapidement et pars à vélo.
Départ tranquille pour rejoindre la route, et j’accélère progressivement. Il n'y a pas de vent, ça roule fort! Je continue a doubler pas mal de monde. Je reste sérieux: s'alimenter un peu, prendre des gels régulièrement et boire de ma boisson iso. Je prend des bouteilles d'eau aux ravito pour remplir ma gourde aéro. Passé Matao, le rythme des depassements se calme un peu, et je commence à prendre mes repaires sur d'autres concurrents qui roulent au même rythme. Peu avant le demi tour, je double une premiere pro feminine. Avec 20min d'eccart je pensais bien en doubler, mais pas aussi tôt! Le retour se passe bien, je mange un premier sandwich puis continue ma routine: ne pas pédaler trop fort, s'installer confortablement sur les barres, prendre mes gels, boire de l'eau souvent, quelques gorgés d'iso régulièrement... Je pense avoir un bon rythme mais je me force a ne pas vérifier la moyenne sur le compteur. Arrivé au début du deuxième tour, gros coup de mous! Un peu trop donné sur la fin du tour, et gros vent de face. Je ralenti donc un peu, récupère, prend un gel "coup de fouet" et essaye de reprendre le rythme. La vitesse a quand même bien chuté: 33km/h au lieu de 38-39. De plus, à cause du vent, des paquets se forment. Difficile de pas drafter vu le monde. On se retrouve rapidement a être un petit groupe d'une dizaine. Nous restons en position aéro, avec un peu d'écart, mais pas moyen de rouler seul. Notre "groupe" grandit jusqu’à une vingtaine de coureur au demi-tour. Là, avec le vent dans le dos, il est possible de s’échapper. 2ème sandwich puis j’accélère un peu. Je me retrouve seul, et je commence à remonter des petits groupes de concurrents. La moyenne est bonne, je continue, toujours sans trop forcer jusqu'à la fin du tour. Au début du deuxième tour, je suis agréablement surpris de dépasser 2 pros hommes. La fin du vélo, avec la petite boucle, se poursuit sans histoire. J'ai un peu mal partout, mais rien de bien méchant, la moyenne est dans l'objectif: avec un peu plus de 37km/h, je pense être sous les 5h. Je baisse le rythme une fois arrivé en ville pour pas risquer la chute et faire tourner les jambes. Je met le petit plateau pour la première fois depuis le départ. J'arrive au parc, vois qu'il n'y a pas trop de vélos: c'est bon signe. Ma partie du parc est complètement vide. Je me change rapidement à la tente et je pars pour la course à pied.
Les premières minutes sont la phase d'observation, je lève bien les jambes et cherche mon rythme. Je suis agréablement surpris par mon état général: pas mal au ventre ni aux jambes. Je me sens plutôt frais. Quelques concurrents me double, mais c'est plutôt moi qui dépasse. Je tente de ne pas m'emballer et essaye de courir propre. Je met en place mon plan d'alimentation: 1 bouteille d'eau et 1 gel à chaque demi tour, des boissons iso sur les ravitos intermédiaires. Je pense boucler le premier tour un peu en dessous des 12km/h. Difficile de juger sans montre, mais je préfère courir au feeling que de me forcer a suivre une cadence avec la montre. Le 2ème tour est plus rapide, je me sens très bien. Mais je sais que la fin sera plus difficile. La troisième boucle se passe bien, mais la fatigue se fais plus présente. Je commence à ralentir. Chaque fin de tour, le passage devant le public, la petite vue sur le chrono qui confirme la bonne perf, et surtout l'arrivée qui se rapproche boost le moral. Le dernier tour est difficile, la douleur et les jambes lourdes sont là. Tenir jusqu'au demi tour, comparer la distance restante par rapport aux parcours d'entrainement, calculer la distance restante en fractions... Tous les trucs sont bons pour occuper l'esprit et continuer l'effort. Au demi tour final, j'essaye d'accélérer un peu, d'allonger la foulée en attendant le panneau des 40km. Une fois celui-ci passé, je profite du soulagement moral pour accélérer franchement. Maintenant, faut tout donner et serrer les dents. Le bonheur d'en finir masque la douleur...
L'arrivée approche, plus que quelques virages, je vois l'horloge qui indique 10h09:40. Je passe la ligne quelques 30s plus tard. Donc en 9h45 et quelques secondes. Contrat rempli! Enfin, sous les 10h. Le bonheur est intense, mais les jambes sont carbonisées...
Petit arrêt ravito pour manger du salé et boire un coup, et je me précipite hors du parc pour aller rejoindre au plus vite ma famille restée à l’hôtel. Très très content de ma journée. Une bonne revanche sur la tentative avortée de Vichy.
Arrivé à l’hôtel à Lloret de mar le jeudi. On commence a s'installer tranquillement. Le vendredi je vais chercher le dossard, en rentrant je vérifie le vélo. Pas mal de vent mais c'est roulant. Je roule à peine 30km, mais les sensations sont bonnes. Il pleut sur le retour, la météo commence à m’inquiéter...
Le samedi, je voulais faire un peu de nat pour tester la combi en mer, mais vu le temps, je renonce. Ca m'embête car j'avais eu des soucis lors des dernières courses, et je voulais tout rêgler... Tant pis. Pas question de nager seul en mer avec la pluie et le vent. Pas envie, pas de footing non plus. Repos et sieste. Après je prépare vite les sacs et le vélo pour aller tout poser. Je suis surpris de croiser un cycliste en position aréo en allant à Callela. Je me dis qu'il devrait être en train de poser son vélo, pas de rouler dans ce sens... Je comprends une fois sur place. Je remballe donc le vélo après avoir posé les sacs bike et run.
Le soir se passe tranquillement, jusqu’à la panne de courant dans la chambre. Je vais prévenir la réception, et on couche la petite et on attend que le courant revienne. 1h après, vers 22h, toujours rien donc je retourne à la réception. Un électricien est passé, faut changer une pièce et se sera pas avant lundi. Donc faut changer d'appartement. J'aide ma femme a déménager tout notre fourbi et je prépare mes affaire pour la course...
Le dimanche matin, je pars un peu plus tôt pour être sûr de trouver une place pour me garer, et avoir le temps de poser le vélo tranquille. Une fois arrivé au parc, je me rend compte que j'ai oublié la puce dans mon autre veste, à l’hôtel. Du coup, gros coup de stress et c'est parti pour un aller retour rapide. Enfin pas si rapide que ca puisqu'il y a 20min dans chaque sens. Heureusement, tout se passe bien et je rentre à temps, avant la fermeture du parc. J'ai le temps de m'installer et de me préparer. Je me change, envoie un petit sms à ma douce, et je commence a décompresser un peu. J'enfile la combi, pose mon sac, et c'est parti pour l'air de départ.
Il fait beau, le moral va bien. 200m de nat pour prendre les repaires et je vais rejoindre mon groupe d'age. On part les derniers, juste avant les relais, du coup, j'ai le temps de profiter de l'ambiance. Une fois dans la zone de départ, je m'installe devant la ligne et j'attend le coup de canon avec impatience.
Le départ me prend un peu par surprise, je commence à courir et je tombe dans le sable au bout de 3m. J'ai peur de me faire marcher dessus mais tout se passe bien heureusement. Au bout de quelques longueurs, j'ai de l'eau plein les lunettes et je n'y vois plus rien. Je suis en plein dans le paquet donc pas question de m'arrêter maintenant. J’accélère histoire de me dégager un peu d'espace, j’enlève l'eau des lunettes et je repars de plus belle.
Je revient rapidement sur les bonnets bleus. Je double pas mal de monde. Je nage propre, sans trop forcer et les sensations sont bonnes. Au demi tour, je commence a revenir sur quelques bonnets blancs. Je vois aussi un autre bonnet rouge pas très loin qui semble nager au même rythme que moi. Les dépassements continuent, avec maintenant des bonnets jaunes et des gris, aussi quelques verts sur la fin. Je finis enfin la nage. L’horloge indique 1h27, j'ai donc mis un peu plus d'1h. Je suis un peu déçu mais pas fatigué. Je me change rapidement et pars à vélo.
Départ tranquille pour rejoindre la route, et j’accélère progressivement. Il n'y a pas de vent, ça roule fort! Je continue a doubler pas mal de monde. Je reste sérieux: s'alimenter un peu, prendre des gels régulièrement et boire de ma boisson iso. Je prend des bouteilles d'eau aux ravito pour remplir ma gourde aéro. Passé Matao, le rythme des depassements se calme un peu, et je commence à prendre mes repaires sur d'autres concurrents qui roulent au même rythme. Peu avant le demi tour, je double une premiere pro feminine. Avec 20min d'eccart je pensais bien en doubler, mais pas aussi tôt! Le retour se passe bien, je mange un premier sandwich puis continue ma routine: ne pas pédaler trop fort, s'installer confortablement sur les barres, prendre mes gels, boire de l'eau souvent, quelques gorgés d'iso régulièrement... Je pense avoir un bon rythme mais je me force a ne pas vérifier la moyenne sur le compteur. Arrivé au début du deuxième tour, gros coup de mous! Un peu trop donné sur la fin du tour, et gros vent de face. Je ralenti donc un peu, récupère, prend un gel "coup de fouet" et essaye de reprendre le rythme. La vitesse a quand même bien chuté: 33km/h au lieu de 38-39. De plus, à cause du vent, des paquets se forment. Difficile de pas drafter vu le monde. On se retrouve rapidement a être un petit groupe d'une dizaine. Nous restons en position aéro, avec un peu d'écart, mais pas moyen de rouler seul. Notre "groupe" grandit jusqu’à une vingtaine de coureur au demi-tour. Là, avec le vent dans le dos, il est possible de s’échapper. 2ème sandwich puis j’accélère un peu. Je me retrouve seul, et je commence à remonter des petits groupes de concurrents. La moyenne est bonne, je continue, toujours sans trop forcer jusqu'à la fin du tour. Au début du deuxième tour, je suis agréablement surpris de dépasser 2 pros hommes. La fin du vélo, avec la petite boucle, se poursuit sans histoire. J'ai un peu mal partout, mais rien de bien méchant, la moyenne est dans l'objectif: avec un peu plus de 37km/h, je pense être sous les 5h. Je baisse le rythme une fois arrivé en ville pour pas risquer la chute et faire tourner les jambes. Je met le petit plateau pour la première fois depuis le départ. J'arrive au parc, vois qu'il n'y a pas trop de vélos: c'est bon signe. Ma partie du parc est complètement vide. Je me change rapidement à la tente et je pars pour la course à pied.
Les premières minutes sont la phase d'observation, je lève bien les jambes et cherche mon rythme. Je suis agréablement surpris par mon état général: pas mal au ventre ni aux jambes. Je me sens plutôt frais. Quelques concurrents me double, mais c'est plutôt moi qui dépasse. Je tente de ne pas m'emballer et essaye de courir propre. Je met en place mon plan d'alimentation: 1 bouteille d'eau et 1 gel à chaque demi tour, des boissons iso sur les ravitos intermédiaires. Je pense boucler le premier tour un peu en dessous des 12km/h. Difficile de juger sans montre, mais je préfère courir au feeling que de me forcer a suivre une cadence avec la montre. Le 2ème tour est plus rapide, je me sens très bien. Mais je sais que la fin sera plus difficile. La troisième boucle se passe bien, mais la fatigue se fais plus présente. Je commence à ralentir. Chaque fin de tour, le passage devant le public, la petite vue sur le chrono qui confirme la bonne perf, et surtout l'arrivée qui se rapproche boost le moral. Le dernier tour est difficile, la douleur et les jambes lourdes sont là. Tenir jusqu'au demi tour, comparer la distance restante par rapport aux parcours d'entrainement, calculer la distance restante en fractions... Tous les trucs sont bons pour occuper l'esprit et continuer l'effort. Au demi tour final, j'essaye d'accélérer un peu, d'allonger la foulée en attendant le panneau des 40km. Une fois celui-ci passé, je profite du soulagement moral pour accélérer franchement. Maintenant, faut tout donner et serrer les dents. Le bonheur d'en finir masque la douleur...
L'arrivée approche, plus que quelques virages, je vois l'horloge qui indique 10h09:40. Je passe la ligne quelques 30s plus tard. Donc en 9h45 et quelques secondes. Contrat rempli! Enfin, sous les 10h. Le bonheur est intense, mais les jambes sont carbonisées...
Petit arrêt ravito pour manger du salé et boire un coup, et je me précipite hors du parc pour aller rejoindre au plus vite ma famille restée à l’hôtel. Très très content de ma journée. Une bonne revanche sur la tentative avortée de Vichy.
Re: Challenge Barcelone 2012
hello; je n'ai pas trouvé le classement en ligne
savez vous où il peut etre consulté ?
merci
savez vous où il peut etre consulté ?
merci
Re: Challenge Barcelone 2012
Bravo Badjuju, il te faudra bientôt aller chercher un slot pour Hawaii...
un tout petit blog : http://lefloch.over-blog.com/#
Re: Challenge Barcelone 2012
J'aimerai bien mais y a encore du chemin.lefloch a écrit :Bravo Badjuju, il te faudra bientôt aller chercher un slot pour Hawaii...
10min en vélo et encore 10min en course à pied. Mais je progresse encore donc il est permis de réver!
Sinon, pour finir mon compte rendu, je trouve la course vraiment super! Belle organisation, les ravitos étaient certes espacés, mais suffisant et bien organisés. Le public très sympa, et les conditions pas loin d'idéales (aussi bien la météo que les sites!)
Le seul bémol serait l'informatique. Le site était sans arrêt en rade, D'ailleurs pas moyen d'aller dessus aujourd'hui, et toujours pas de signe des résultats... Mais bon, c'est vraiment pas le plus important.
Très belle course de fin de saison donc!
Re: Challenge Barcelone 2012
Complètement d'accord avec cä. J'ai appris sur le tas, pendant les Iron, l'importance d'une bonne alimentation et hydratation. Il faut manger sur le vélo, du salé et du sucré même si on a pas faim, et bien boire régulièrement. Sinon, sur la cap, ça devient vite la galère avec maux d'estomac et gros coup de mous. Et sur la cap, ne pas hesiter a beaucoup boire. Le corps à besoin d'eau et de sucre pour bien fonctionner, donc faut faire le plein régulièrement, par petites doses.lopapy a écrit :Pour l'ami peewai je ne saurais trop rappeler "Mal au Ventre tu as, hydratation tu feras".
Et si jamais la boisson dégoute, il faut encore moins attendre et prendre de multiples rasades, souvent.