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Lance Armstrong présente ses excuses à sa fondation Livestrong


Peu avant d'accorder un entretien très attendu à Oprah Winfrey aux Etats-Unis où un éventuel aveu de dopage sera guetté, le champion déchu du cyclisme a visité le siège de son ancienne fondation.

Des excuses avec certitude, mais peut-être pas encore des aveux. L'ancienne star du cyclisme Lance Armstrong a rendu visite ce lundi aux membres de sa fondation de lutte contre le cancer Livestrong, afin de s'excuser. Mais une porte-parole de l'organisation ne précise pas si l'ancien champion leur avait également avoué s'être dopé.

"Lance est venu au siège de la Fondation Livestrong [ce lundi] pour une entrevue privée avec nos membres et il s'est excusé sincèrement pour les moments pénibles qu'ils ont vécus à cause de lui", a déclaré la porte-parole Rae Bazzarre.


Cette dernière a ajouté que l'ancien champion cycliste, lui-même survivant du cancer et qui a fondé Livestrong en 1997, avait poussé les membres de la fondation "à poursuivre leur excellent travail pour lutter avec les personnes malades du cancer".

Le sportif a effectué cette démarche peu avant d'accorder une interview très attendue à la célèbre présentatrice américaine Oprah Winfrey où il pourrait avouer pour la première fois s'être dopé.

Ce sera la première interview d'Armstrong depuis que l'Union cycliste internationale (UCI) a effacé en octobre dernier l'intégralité de son palmarès depuis 1998, y compris ses sept Tours de France.

Et si l'ancien champion cycliste avoue avoir triché, sa confession pourrait avoir de nombreuses ramifications juridiques. Outre l'argent de ses primes de victoire qu'il pourrait devoir rendre, il pourrait s'exposer à des poursuites pénales qui pourraient le conduire en prison, selon certains juristes.

Nicole Cooke met fin à sa carrière et dénonce le dopage



La cycliste britannique Nicole Cooke a annoncé lundi sa retraite sportive. La championne olympique de Pékin en 2008 et championne du monde la même année a confié à la BBC qu'elle avait été volée au cours de sa carrière. "J'ai couru pendant les jours les plus noirs du sport en terme de corruption par les tricheurs et menteurs."

"J'ai maintenant 29 ans et voilà 17 années de ma vie que j'ai appréciées et que je termine. J'ai gagné plus que je n'aurais jamais rêvé."

Abordant la question du dopage, Cooke n'a pas éludé le problème. "J'ai été volée par les tricheries du dopage, mais j'ai de la chance. J'ai plus dans mon panier que lorsque j'avais douze ans."

La Galloise s'est vu proposer du dopage lors de son premier Tour de France à l'âge de 19 ans alors qu'elle ne répondait pas aux attentes. "J'ai dit que j'allais faire mon possible jusqu'à ce que j'abandonne la course mais je ne prendrais rien. Je résisté à la tentation et suis restée fidèle la fille de 12 ans qui est en moi."

Elle a ensuite ajouté assez pessimiste: "Je crains que le sport ne se nettoiera jamais tant que les récompenses en trichant rapporteront plus qu'en roulant propre. Si cela reste le cas, la tentation de ceux qui n'ont pas de morale sera toujours trop grande."

Quelle stratégie pour Lance Armstrong chez Oprah Winfrey ?

Vous avez aimé la chute de l'icône Armstrong, ses démêlés judiciaires, ses sponsors qui quittent le navire un par un, son silence entrecoupé de provocations tweetées ? Vous adorerez le phénix qui renaît ses cendres. "L'opération renaissance" a commencé lundi 14 janvier : la star du cyclisme a commencé par présenter ses excuses aux membres de sa fondation Livestrong "pour les moments pénibles qu'ils ont vécus à cause de lui", selon une porte-parole de l'organisation de lutte contre le cancer.

Mais le moment clé de cet épisode confession-rédemption doit avoir lieu lors de l'enregistrement de son interview par la star de la télé américaine Oprah Winfrey. L'émission doit être diffusée trois jours plus tard notamment sur OWN, la chaîne de l'animatrice.

Le choix de l'émission d'Oprah, tout sauf un hasard

"On ne va pas chez Oprah pour se confesser, on y va pour être pardonné", a twitté un journaliste d'ESPN, une chaîne de télé spécialisée dans le sport.

Le talk-show le plus influent d'Amérique n'a pas la réputation de mettre ses invités sur le gril. Au contraire. En 2009, la célèbre animatrice recevait Marion Jones, la sprinteuse américaine convaincue de dopage et déchue de ses titres aux JO de Sydney. Une interview tout en douceur, au point qu'Oprah Winfrey aide Marion Jones à se souvenir de sa ligne de défense : "Je ne savais pas qu'il s'agissait d'un produit dopant, avance l'athlète. C'était... euuuh... Comment m'a-t-on dit que ça s'appelait ?" "De l'huile de lin", complète aimablement l'animatrice.



Comme dans le cas de Marion Jones, l'interview du cycliste américain ne doit pas avoir lieu au coin du feu, mais presque : c'est Lance Armstrong qui reçoit Oprah Winfrey, dans sa luxueuse maison vantée par le site Architectural Digest (en anglais). Peu de chance qu'on voie les fameux maillots jaunes tweetés par le champion américain en novembre, ils sont relégués dans une pièce annexe de la maison.

Même si l'animatrice télé assure s'être documentée, les spécialistes craignent un entretien peu fouillé, pour ne pas dérouter l'audience de l'émission, peu versée dans le cyclisme. Le Sunday Times - qui cherche à récupérer 1,5 million de dollars (1,1 million d'euros) de Lance Armstrong - s'est fendu samedi d'une page de publicité dans le Chicago Tribune, sous forme d'une antisèche pour Oprah Winfrey. Avec des questions vraiment pointues.



"Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous"

La teneur des propos de Lance Armstrong est l'objet de toutes les spéculations. Les observateurs s'attendent à une confession succincte suivie d'une litanie d'éléments de langage savamment préparée par le clan du sportif. Le bookmaker Ladbrokes (en anglais) a ouvert les paris sur les mots que va prononcer Lance Armstrong lors de l'émission. La cote de "je n'ai jamais été contrôlé positif" est presque nulle, tant c'est attendu. Figurent en bonne place "chasse aux sorcières" et "complot".

Le champion a-t-il intérêt à reconnaître s'être dopé ? La plupart des faits qui pourraient lui être reprochés sont prescrits et les avocats du coureur américain ont amorcé de discrètes négociations avec les sponsors floués qui réclament leur dû. Le plus grand risque qu'il prend s'il passe aux aveux, c'est d'être accusé de parjure après une déposition sous serment, en 2005. Le New York Times (en anglais), très bien informé sur les développements de l'affaire, émet l'hypothèse qu'il a pris des garanties avec le ministère de la Justice américain pour ne pas être traîné devant les tribunaux.

Ce serait conforme au personnage Armstrong. On parle d'un homme qui a failli obtenir la présence de Barack Obama et de John McCain au gala de sa fondation, en 2008, raconte le site Roopstigo.com. Lance Armstrong a l'oreille de ténors de la politique américaine comme John Kerry, John McCain et s'est attaché les services d'un spécialiste de la communication de crise qui est intime avec Bill Clinton.

Et après ?

Officiellement, Lance Armstrong envisage d'avouer pour réduire sa suspension à vie de toute compétition sportive, y compris le triathlon, ses premières amours. D'autres s'interrogent sur ses motivations. Se confesser lui permettrait de clarifier son image... et de se lancer sereinement en politique. Les électeurs américains ne sont pas toujours très regardants sur le passé des candidats : David Duke, un ancien "grand sorcier du Ku Klux Klan" a été élu représentant de l'Etat de Louisiane à la fin des années 80 quand le lieutenant-colonel Oliver North a frôlé l'élection au Sénat en 1994 quelques années après avoir été accusé de ventes d'armes illégales avec l'Iran, rappelle le site spécialisé Red Kite Prayer (lien en anglais).

"Qu'il avoue ou pas, qu'il le reconnaisse mollement ou pas, je suis sûr à 100% qu'il restera un héros qui a vaincu le cancer pour une majorité d'Américains", estime Jordan Kobritz, spécialiste du management du sport à l'université de Cortland, à New York, cité par Business Insider

L'AMA encourage Armstrong à collaborer avec les autorités antidopage

Lance Armstrong doit passer aux aveux sous serment devant les autorités antidopage et donner des détails qui feront avancer la lutte antidopage s'il veut que sa suspension à vie soit réduite, a indiqué mardi le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) David Howman.

"C'est seulement quand M. Armstrong fera une confession complète sous serment et racontera aux autorités antidopage tout ce qu'il sait qu'il pourra enclencher le processus de révision de sa suspension à vie", a dit M. Howman dans un communiqué, précisant que "l'AMA avait lu avec intérêt les articles des médias parlant d'une +confession+ télévisée faite par Lance Armstrong".
Après des années de dénégations, le Texan de 41 ans -déchu en octobre de ses sept titres au Tour de France et radié à vie du sport de compétition- a, selon une source proche du dossier, avoué s'être dopé lundi au micro de l'animatrice télé Oprah Winfrey dans une émission qui sera diffusée en deux parties jeudi et vendredi.

Le gouvernement américain a jusqu'à jeudi pour poursuivre Armstrong au civil

Le gouvernement américain a jusqu'à jeudi pour se joindre à une plainte au civil, déposée en 2010 contre Lance Armstrong, afin de récupérer l'argent qu'il a versé en sponsor à l'équipe de l'ancien coureur cycliste, selon une source proche du dossier mardi.

Le ministère de la Justice envisage de se joindre à cette plainte, encore sous scellé, déposée par l'ancien coéquipier d'Armstrong, Floyd Landis, a déclaré à l'AFP cette source qui a requis l'anonymat.

Lance Armstrong a admis qu'il s'était dopé, lors d'une interview accordée lundi à la vedette de télévision américaine Oprah Winfrey sur CBS et qui sera diffusée jeudi, a indiqué cette source.

Selon un document judiciaire relatif à cette plainte, dont l'AFP a obtenu une copie, le recours civil de Floyd Landis s'appuie sur la Loi sur les fausses déclarations (False Claims Act) dite "Loi Lincoln" qui autorise un particulier à poursuivre une personne ou une entreprise pour avoir trompé le gouvernement fédéral.

Le texte permet à celui qui dénonce (whistleblower) de toucher entre 15 et 30% de la somme récupérée par le gouvernement.

Le gouvernement aurait versé plus de 30 millions de dollars en sponsors à l'équipe US Postal Service, selon le Wall Street Journal, qui estime que les sommes remboursées pourraient être cependant supérieures.

En vertu de cette loi, Lance Armstrong peut aussi passer un accord à l'amiable avec le gouvernement pour mettre fin à cette action.

"Je ne pense pas qu'aucune déclaration faite à Oprah aura des conséquences au fond, sur une possible plainte", a ajouté cette source proche du dossier.

Le ministère de la Justice a refusé de commenter sur les possibilités de poursuites au civil comme au pénal contre l'ancien coureur, déchu de ses sept victoires au Tour de France.

Sur le plan pénal, le gouvernement pourrait aussi, selon les experts, rouvrir son enquête fédérale pour fraude contre le cycliste, refermée sans explication l'an dernier. Maintenant que Lance Armstrong semble avoir admis s'être dopé, le ministère de la Justice pourrait dans ce cas le poursuivre pour "parjure" après ses dénégations devant un grand jury fédéral. L'accusation de "parjure" est passible de 5 ans de prison.

L'Australie aussi veut être remboursée par Armstrong

Le gouverneur de l'Etat d'Australie du Sud veut réclamer le remboursement des primes octroyées à Lance Armstrong pour sa participation au Tour Down Under.

Le premier ministre de l'Etat australien, Jay Weatherill a expliqué qu'il allait demander que Lance Armstrong rembourse les millions de dollars perçus pour sa participation au Tour Down Under en 2009, 2010 et 2011.

Weatherill veut garder confidentiel le montant payé par le gouvernement australien pour s'assurer la présence du coureur américain à la première épreuve du WorldTour de la saison. Certaines sources parlent de 3 millions de dollars par an. Lance Armstrong avait effectué un come-back en 2009 après deux ans d'inactivité. Il avait repris au Tour Down Under.

Jay Weatherill avait succédé en 2011 à Mike Rann comme premier ministre de la Sud Australie.

USA Today et le New York Times ont rapporté mardi les aveux de dopage de Lance Armstrong à l'animatrice vedette américaine Oprah Winfrey dans une interview qui sera diffusée dans la nuit de jeudi à vendredi.

Lance Armstrong prêt à témoigner contre l'UCI

Lance Armstrong serait prêt à témoigner contre les autorités bien au courant de ses pratiques de dopage ou qui ont même aidé l'Américain en ce sens, dont l'UCI, l'Union cycliste internationale, rapporte le New York Times sur son site internet mardi sur bases de plusieurs témoignages.

Selon USA Today, Lance Armstrong a avoué mardi s'être dopé durant sa carrière lors de l'enregistrement de l'émission qui doit passer sur les ondes dans la nuit de jeudi à vendredi avec l'animatrice vedette américaine Oprah Winfrey.

Le New York Times va plus loin en expliquant que le champion déchu est prêt à témoigner contre plusieurs personnes très influentes dans le monde cycliste bien au courant de son dopage et qui ont pu en faciliter sa pratique.

Armstrong, 41 ans, est ainsi prêt à témoigner contre l'UCI, mais il ne témoignera par contre pas contre d'autres coureurs, selon des personnes proches de son entourage. Seraient ainsi mis en cause l'actuel président de l'UCI, Pat McQuaid et son prédécesseur Hein Verbruggen, président de 1991 à 2005.

L'objectif d'Armstrong est de négocier avec les autorités une réduction de sa suspension à vie. Le coureur américain est en discussion avec l'USADA, l'Agence américaine antidopage et son patron Travis Tygart, mais aussi avec le département américain de la justice.

Son témoignage pourrait aussi mettre en cause les patrons de l'US Postal, sponsor de son équipe cycliste lors de ses premières victoires au Tour de France. Lance Armstrong et son agent, Bill Stapleton, pourrait aussi rembourser les 30 millions de dollars de sponsoring versés par l'US Postal, en signe de coopération, rapporte encore le New York Times.

L'UCI octroie une licence Pro Continentale à Katusha



L'Union cycliste internationale (UCI) a octroyé une licence Pro Continentale à Katusha, a indiqué la formation russe sur son site internet mardi.

"Hier, l'UCI a officiellement confirmé l'enregistrement de l'équipe russe Katusha comme équipe professionnelle continentale", peut-on lire sur le communiqué. "Ayant reçu une licence pour la seconde division, Katusha attend toujours la décision finale du TAS pour obtenir une licence du WorldTour en 2013."

Avec cette licence Pro Continentale (D2), Katusha, dont le leader est l'Espagnol Joaquim Rodriguez, va pouvoir prendre le départ du Tour de San Luis en Argentine dès le 21 janvier. L'UCI avait refusé d'octroyer une licence WorldTour à Katusha en raison de problèmes éthiques liés au dopage.

Par l'intermédiaire de son porte-parole, Enrico Carpani, l'UCI a confirmé avoir délivré cette licence et a ajouté que si le TAS devait donner raison - en appel - à Katusha pour l'obtention d'une licence WorldTour, l'équipe prendrait la place d'une autre équipe actuellement en possession d'une licence WorldTour.

Carpani a expliqué sur le site spécialisé road.cc que si Katusha obtenait gain de cause, 7 ou 8 équipes devraient recommencer une nouvelle procédure de demande de licence WorldTour et que l'une d'entre elles ne l'obtiendrait pas. Le WorldTour se compose de 18 équipes, et pas une de plus.

Aucune date n'a encore été fixée pour l'appel devant le TAS qui avait rejeté en première instance la demande de Katusha.

Le Spécialized (McLaren Venge) de Cavendish pour la saison 2013

Cavendish VS Boonen

http://www.sporza.be/cm/sporza/videozon ... ler_boonen

Kenzo a écrit : L'AMA encourage Armstrong à collaborer avec les autorités antidopage

Lance Armstrong doit passer aux aveux sous serment devant les autorités antidopage et donner des détails qui feront avancer la lutte antidopage s'il veut que sa suspension à vie soit réduite, a indiqué mardi le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) David Howman.

"C'est seulement quand M. Armstrong fera une confession complète sous serment et racontera aux autorités antidopage tout ce qu'il sait qu'il pourra enclencher le processus de révision de sa suspension à vie", a dit M. Howman dans un communiqué, précisant que "l'AMA avait lu avec intérêt les articles des médias parlant d'une +confession+ télévisée faite par Lance Armstrong".

La procedure, c'est la procedure... Mais enfin, quand on voit que les declarations sous serment a la justice americaine ne l'ont pas vraiment empeche de continuer a nier en bloc. Pourtant, les consequences d'une deposition sous serment aupres de la justice Americaine sont autrement plus importantes qu'une declaration sous serment a l'AMA. D'autant qu'il est deja suspendu a vie, et qu'on lui a retirer la quasi-totalite de ses titres.. Qu'est ce qu'ils risque de plus, sportivement parlant?

Prudhomme: "Nul n'aurait imaginé des aveux publics"



"Nul n'aurait imaginé des aveux publics", a estimé jeudi le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, à propos de la confession télévisée jeudi soir de Lance Armstrong, l'ex-septuple vainqueur du Tour déchu de ses titres pour dopage en octobre.

"Je ne vais pas faire de scénario-fiction, je ne sais pas plus que vous ce qu'il va dire", a déclaré Christian Prudhomme à l'occasion de la présentation à Paris du Grand départ du Tour 2014 dans le Yorkshire (Royaume-Uni), au sujet de la confession télévisée de Lance Armstrong à l'animatrice de télévision américaine Oprah Winfrey.

"Nul n'aurait imaginé il y a seulement quelques semaines que Lance Armstrong passerait aux aveux publiquement, qu'il avouerait publiquement s'être dopé. Ca va être évidemment quelque chose de très marquant, mais je ne peux pas en dire plus, je n'en sais pas plus que vous", a ajouté le directeur du Tour.

"Pour nous, Lance Armstrong c'est déjà du passé", a toutefois estimé Christian Prudhomme, qui avait pris position l'an dernier sur le "blanchiment" du palmarès du Tour à l'époque Armstrong, de 1999 à 2005, avant la décision allant en ce sens de l'Union cycliste internationale (UCI).

Le directeur du Tour a insisté sur le travail à faire pour l'avenir. En ajoutant: "Ce qui est certain, c'est qu'il faut aller au bout."

Cavendish s'emporte contre un journaliste: "Fuck off!"

Lors de la présentation de l'équipe Omega Pharma - Quick Step pour la saison 2013 au vélodrome de Gand (Belgique), Mark Cavendish a accepté de réagir une bonne fois pour toutes aux aveux de Lance Armstrong.

Quand après, un journaliste revient à la charge sur le sujet, là, Cavendish pète un plomb et demande que l'on fasse sortir le "coupable".

Alors que les aveux de Lance Armstrong seront diffusés cette nuit aux US, une parodie circule déjà sur le web. Un groupe de médias taïwanais, habitué des vidéos parodiques a encore frappé. Après s’être attaqué, entre autres, à l‘affaire DSK, Next Media vient de réaliser un clip sarcastique dans laquelle Lance Armstrong avance de « bonnes excuses » pour expliquer son dopage, face à la Oprah Winfrey.

Le petit film d’animation diffusé sur YouTube montre Armstrong chez lui, à Austin, habillé en vampire. On y voit aux murs des formes blanches à la place des maillots du Tour de France, Armstrong dans une ascension, dépassant ses concurrents sur un vélo aux roues incandescentes, Armstrong dans un laboratoire dont les employés font des injections à des cobayes, etc.

une sympa aussi mais du team Garmin (stage hivernal l'année dernière)

Super !

BMC distribue les rôles


Comment gérer un effectif où évoluent quatre des cinq derniers champions du monde ? C’est le problème de riche auquel est confronté BMC. Après une année 2012 décevante, l’équipe américaine tente d’y voir plus clair dans la répartition des objectifs de chacun. Mais les télescopages semblent, malgré tout, inévitables…

Gilbert, un arc-en-ciel en Australie

Ce mardi, le Tour Down Under va lancer la saison cycliste pour de bon. Avec une guest star : Philippe Gilbert. Le champion du monde en personne a fait le déplacement en Australie pour démarrer l’année 2013. Bien sûr, le coureur de BMC n’est pas forcément venu pour jouer la gagne : quand un cador se déplace jusqu’aux antipodes, c’est plus souvent pour tourner les jambes et reprendre le rythme de la compétition que pour jouer le général. « Mais il y a des portes ouvertes sur ces courses généralement dédiées aux sprinteurs, prévient pourtant le manager général de l’équipe étasunienne, John Lelangue. Regardez l’arrivée à Willunga : Philippe peut faire la sélection dans le groupe. Ou encore celle de Stirling. Sur cette première épreuve, il pourra se tester. » Dont acte.

Regardez l’arrivée à Willunga : Philippe peut faire la sélection dans le groupe. Ou encore celle de Stirling. Sur cette première épreuve, il pourra se tester. (Lelangue)Car si Philippe Gilbert ne devait retenir qu’une seule chose de sa saison 2012, c’est sans doute qu’il n’est jamais trop tôt pour bien marcher. À force de courir après sa forme pendant des semaines, entre pépins de santé, retard dans la préparation et, forcément, quelques doutes, le Belge n’a pas réussi à gagner avant le mois d’août. Cette fois, il sort d’un hiver « très tranquille ». « C’est important, car c’est à ce moment là que tu construis les bases de ta saison », note-t-il en connaissance de cause. Comme pour vraiment être sûr de ne pas revivre le même début de saison que l’an passé, le voilà donc sur le Down Under, où il n’avait plus mis les pieds depuis 2008. « Il faut déjà s’acclimater au décalage horaire, mais aussi à la chaleur excessive qui y règne en ce moment. Ensuite, on verra comment je vais me sentir. Mais je préférais reprendre la compétition plutôt que d’aller en stage. »

Ce sera d’ailleurs le leitmotiv de son début de saison : Tour d’Oman, Paris-Nice, peut-être le Het Nieuwsblad, puis toute la campagne de classiques de Milan-Sanremo à Liège-Bastogne-Liège, Gilbert sera comme d’habitude sur tous les fronts jusqu’à fin avril. Avec l’assurance de leader indiscutable que lui confère, plus que jamais, son maillot arc-en-ciel. « J’aimerais remporter la Doyenne avec ce maillot sur les épaules, rêve-t-il tout haut. Mais avant, il y a déjà Milan-Sanremo. Sur la Classicissima, tout le monde n’arrive pas en forme optimale. On manque de kilomètres, on a encore un ou deux kilos en trop. » Sous-entendu : ce ne sera pas mon cas, pas cette fois. Et c’est sans doute le meilleur moyen d’accrocher ce monument, qui manque encore à son palmarès, ou alors le Tour des Flandres, deux semaines plus tard, l’autre grand rendez-vous de son printemps.

Van Garderen – Evans, la cohabitation impossible ?

Tous les champions du monde ne bénéficient pas du même traitement de faveur chez BMC. Soit parce qu’ils manquent cruellement de repères, soit parce que la roue tourne. Sacré à Melbourne, en 2010, mais auteur d’une saison 2012 blanche, Thor Hushovd est le seul à savoir ce qu’il a vraiment dans le ventre au moment de démarrer cette nouvelle saison. Et si, à part éventuellement Taylor Phinney, personne ne peut vraiment lui contester le leadership sur la course de ses rêves, Paris-Roubaix – Alessandro Ballan étant en convalescence de longue durée – il va déjà falloir prouver qu’il est redevenu un vrai coureur. « L’année 2012 a été frustrante, souffle le Norvégien. Vous faites tout pour être à votre niveau, vous cherchez ce qui ne va pas, et cela ne marche pas. Alors, à un moment, il faut s’arrêter, se ressourcer et repartir de zéro. » Depuis octobre, il ne pense plus qu’à 2013. Et maintenant que la nouvelle année est là, il affiche sa confiance. « L’ambition est toujours intacte. J’ai faim ! » Mais à 35 ans, ses chances de gagner l’Enfer du Nord deviennent minces. « Je ne désespère pas. Gilbert Duclos-Lassalle l’a remporté à 38 ou 39 ans, non ? » 37, même.

Il me paraît évident qu’il faudra un seul leader. Les résultats et l’expérience parlent pour moi. (Evans)Un âge où, pour le coup, personne n’a jamais gagné le Tour de France. En 2011, Cadel Evans – champion du monde en 2009, lui – était déjà le plus vieux vainqueur d’après-guerre, à 34 ans. Mais un an plus tard, il s’est écroulé au moment de défendre son titre, laissant même son jeune coéquipier Tejay van Garderen le supplanter. La cohabitation de ces deux-là, que onze années séparent, s’annonce délicate. « Les ambitions de l’équipe sont claires, donc il me paraît évident qu’il faudra un seul leader. Les résultats et l’expérience parlent pour moi, juge l’Australien. Je peux encore gagner le Tour. » Réponse de l’Américain, quand même cinquième et maillot blanc du Tour 2012 : « Si le leader est bien Cadel, cela ne signifie pas pour autant que je ne mérite pas un rôle un peu plus libre pour aller chercher des résultats. »

La gestion de cette rivalité latente a déjà commencé chez BMC. Les deux hommes devraient soigneusement s’éviter une bonne partie de l’année : Tirreno-Adriatico, Romandie et Dauphiné pour Evans ; Paris-Nice, Pays basque et Californie pour TVG. Et la diplomatie façon John Lelangue marche à plein tube : « Chacun d’entre eux veut faire de bons résultats dans les courses World Tour d’une semaine, et il est bon de les séparer afin qu’ils aient chacun leurs propres chances. C’est important pour eux et pour l’équipe. Ils seront soutenus du mieux possible sur ces épreuves. » Et si l’un d’entre eux pouvait naturellement prendre le dessus en vue du Tour, tant qu’à faire…