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slt a tous
c est parti pour mon cr// marphanoir //2365//m45
arrivé au parc , mp3 en place carl cox ,preparation cool ,pas de stress,content d etre la ,premier ironman.
bisous a ma cherie rdv se soir.je me place dans les 55mn , derriere seul a 3m,juste a coté des pros,je penses mettre 1.09
alors pk la ,ben je crois que c etait la bonne solution ,jai nagé les250 premeirs metres seul,apres moins facile certes ,mais c etait tchernobyl.je sors comme prevu en 1h09 bien dans les pieds , avec le sourire,je crois vers les 750 places.
changement 5mn , je pars en velo tout va bien.je trouve que sa roule tres vite d entrée ,je reste en 52x18 ,facile jusqu'au premier ravito.je trouve le produit infinit...infame ,acide hyper concentré,premiere c est quoi ce truc.va falloir penser a couper tout ca avec de l'eau.j arrive au pieds du col en 1h25 et c est parti.je trouve qu'il fait chaud ,je grimpe assez facile ,et apres gourdon au niveau du ravito ,voile sur les yeux ,tete qui tourne ,je tombe dans l'herbe,,a moité dans les vaps,comme si javais pris une bonne peche au menton.....wouah c est quoi ca .je reste ainsi 2 a 3mn , jessaie de comprendre ,je repars ,mal a la tete ,aux tempes,envie de vomir ,je continue a 6 a lheure en me disant sa va passer .
jarrive au sommet apres 2h50 de velo .je m'arrete encore ,mais la 10 mn la tete tourne ,et la sa ne vas pas du tout ,je commence a comprendre, coup de chaleur mon gars et serieux.je repars tres doucement jusqu'a la prochaine bosse,et le ravito .ben la arret 15mn a l'ombre du camion , les larmes arrivent , je penses a toutes ces heures passées en bretagne sous la flotte a rouler, rouler pour etre pret.les secouristes sont a coté ,veulent que jarrete ,les benevoles aussi,foutez moi la paix,je suis en colere apres moi , comment j ai pu faire une erreur pareille,oublier de m'hydrater........
je repars dans la descente jusque greoliere, pas un coup de pedale , jai bu ,mangé ,rebu et remangé.je ne vais pas bien vite
mais je continu. jai géré le retour sur nice comme ca .temps du velo 6h38.
je veux finir cette course ,,comment mes jambes vont reagir ,le mal a la tete est tjrs la ,mais je pars comme prevu a 5mn au kilos ,24.55 au 5kms ,les jambes ont l'air d'etre la,je baisses un peu de regime et passes au 20 kms en 1h56.
et a partir du 21eme retrou noir , allonge sur l'herbe je recupere,je ne peux plus rien boire sans vomir ,juste sucer des quartiers d'orange avec un peu d eau ,et rester sous la douche. jai mis 3h30 pour les 22 derniers kms.marathon en 5h30
je finis en 13h29 ce premier ironman.avec 2 sentiments ,content d etre un finischer.mais hyper frustré et en colere apres moi meme pour avoir géré mon alimentation et mon hydratation comme un cadet( j ai 46 ans)
apres 6 mois d'entrainement sous la flotte et le froid, premiere grosse chaleur a nice ////le soleil a aussi été un facteur important.a reflechir pour le prochain.
ha oui j ai oublié de vous dire je m'etais fixé une estimation autour de 10h45 d ou ma déception***** apprendre et revenir
les++++ l ambiance ,le parcours(sisi) les benevoles,le vieux nice ,le partage.
les------ la boisson infinit indigne d une telle course.le prix d inscription.
voila c etait quand meme une belle rencontre avec moi meme, gerer des moments difficiles, garder de la lucidité pour pouvoir finr,merci aux autres concurrents pour les encouragements .a l'année prochaine .

marphanoir a écrit :je pars en velo tout va bien.je trouve que sa roule tres vite d entrée ,je reste en 52x18 ,facile jusqu'au premier ravito.je trouve le produit infinit...infame ,acide hyper concentré,premiere c est quoi ce truc.va falloir penser a couper tout ca avec de l'eau.j arrive au pieds du col en 1h25 et c est parti.je trouve qu'il fait chaud ,je grimpe assez facile ,et apres gourdon au niveau du ravito ,voile sur les yeux ,tete qui tourne ,je tombe dans l'herbe,,a moité dans les vaps,comme si javais pris une bonne peche au menton.....wouah c est quoi ca .je reste ainsi 2 a 3mn , jessaie de comprendre ,je repars ,mal a la tete ,aux tempes,envie de vomir ,je continue a 6 a lheure en me disant sa va passer .

Je sais pas si c'est que la déshydratation qui t'a fait ça.
Même sensation que toi, mais en moins sévère.
Cette boisson m'a filé la gerbe et un dégoût pas possible, j'avais l'impression d'avoir la tête lourde, cerveau au ralenti. A partir de Caussols, je me demandais ce qui arrivait, pas d'entrain, la montée de St pons un calvaire, l'aller retour col de Vence à l'arrêt, et super dur de s'alimenter, pas envie du tout, la barre à la tête.
La fin du vélo interminable et obligé de se mettre des bouts de barres dans la bouche pour s'alimenter, en espérant ne pas gerber. Fallait même pas que j'imagine prendre un gel.
Je suis sûr que c'est la boisson, une vraie merde, soit disant tout en un, mes fesses. Perso, chaque orgée m'a laissé un arrière goût dégueu à chaque fois, et j'avais 2 fois plus soif après avoir bu (et j'ai passé qques bidons). D'ailleurs, à partir de Coursegoules, j'ai pris de la flotte pour me rincer la bouche parce que j'en pouvais plus de la boisson.
Mais c'est pas possible de tourner uniquement à la flotte sans rien dedans.
En tous cas, ça a été mieux quand j'ai commencé à prendre coca et eau sur course à pied, et surtout pas d'infinit (une fois je me suis trompé de verre, beurk!!!), mais c'était toujours pas possible d'avaler quoi que ce soit jusque 8 bornes.

J'espère qu'on ne retrouvera pas ce truc sur une course quelconque, parce que ça craint. En discutant avec d'autres, pas grand monde n'a apprécié. Quand même con qu'on ne puisse pas tester avant un échantillon ce qu'on va nous donner (sauf à acheter les produits..... )

OS a écrit :J'espère qu'on ne retrouvera pas ce truc sur une course quelconque, parce que ça craint. En discutant avec d'autres, pas grand monde n'a apprécié. Quand même con qu'on ne puisse pas tester avant un échantillon ce qu'on va nous donner (sauf à acheter les produits..... )

moi, je l'avais goûté la veille de la course au village, il faisait des dégustations sur leur stand
ma première impression :
du coup le jour j, j'ai pris ma propre boisson sur le premier bidon, puis eau et gels pour la suite

Sans vouloir être désagréable les enfants, une des "règles" évidentes, est de ne pas expérimenter le jour de la course.
C'est encore plus vrai sur IM, et surtout pour l'alimentation qui même avec de l'entrainement est certainement le point le plus délicat à bien gérer.
Avec mon NDM, l'an dernier j'ai essayé toute la gamme powerbar quelques mois avant la course pour ne pas être surpris le d-day. Je pense qu'un mauvaise surprise et c'est l'abandon à coup sur.
Autre risque, les problèmes de dosages, remember l'isostar sponsor de la fédé il y a quelques années à Nice.

sympa d'avoir tous vos CR

Ben boost a écrit :Sans vouloir être désagréable les enfants, une des "règles" évidentes, est de ne pas expérimenter le jour de la course.
C'est encore plus vrai sur IM, et surtout pour l'alimentation qui même avec de l'entrainement est certainement le point le plus délicat à bien gérer.
Avec mon NDM, l'an dernier j'ai essayé toute la gamme powerbar quelques mois avant la course pour ne pas être surpris le d-day. Je pense qu'un mauvaise surprise et c'est l'abandon à coup sur.
Autre risque, les problèmes de dosages, remember l'isostar sponsor de la fédé il y a quelques années à Nice.

Certes.
Maintenant, si ça convient pas, tu fais quoi?
Tu pars avec le sac à dos?
Impossible de faire le truc à l'eau, le premier bidon, le tien, il résiste jusqu'au 2ème ravito au mieux (40 bornes), et ensuite, avec la chaleur, faut que tu prennes une boisson.
Te reste 130 bornes, avec les endroits les plus chauds. Tu es sur un bidon tous les 45' (d'ailleurs, entre Tourettes et mi pente Ecre, c'était juste juste juste, commencé à paniquer parce que soif soif soif).
A 30 et quelques de moyennes, ça en fait encore qques-uns.
Alors, au moins, sur un malentendu, ça passe (j'ai perso la chance de pas être trop sensible, clair ça m'a foutu un peu en vrac, mais au final, m'a sûrement préservé d'aller trop vite à vélo), alors que si tu sais que ça passe pas, bonjour le stress avant, et pendant.

Ya d'autres solutions : c'est qui le gars qui prépare ses petits sachets de poudre et qui donne l'impression d'etre un dealer de coke pendant ses IM?

Pour moi à Embrun je sais que je ne supporte pas l'isostar, alors ca serajuste flotte et coca !

OS a écrit : Certes.
Maintenant, si ça convient pas, tu fais quoi?
Tu pars avec le sac à dos?

Perso, l'an dernier, ça a été 1 bidon aéro sur le prolongateur que je re-remplissait aux ravitos, plus un bidon sur le cadre en réserve.
J'avais une petite fiole, pour refaire mes dosages et ne pas trop diluer à chaque ravito.

Au ravito perso, 1,5l de boisson, ce qui m'a permis de refaire tous les pleins, et d'en avoir de reste (je l'ai refilé à un autre concurrent qui n'avait rien).

Au fait, mon produit, c'était de la menthe à l'eau, et je n'ai roulé qu'à 31km/h (5h45) donc j'ai fait durer le plaisir par rapport à certains

Bon d'accord, j'ai mis un peu moins de 5h sur le marathon, mais c'est la chaleur plus qu'autre chose.

alors pour ma pomme, niveau ravito liquide :

deux bidons au départ sur mon vélo avec ma boisson (sirop grenadine !!!)
a chaque ravito un coup de flotte de l'organisation plus éventuellement un peu de leur boisson bizar au citron

au ravito perso: Changement de bidons, j'avais pris deux nouveaux bidons avec ma super boisson habituelle

du coup, ça fait deja 3litres de boisson dont j'ai l'habitude...

OS a écrit :...Certes.
Maintenant, si ça convient pas, tu fais quoi?
Tu pars avec le sac à dos?
Impossible de faire le truc à l'eau, le premier bidon, le tien, il résiste jusqu'au 2ème ravito au mieux (40 bornes), et ensuite, avec la chaleur, faut que tu prennes une boisson.
Te reste 130 bornes, avec les endroits les plus chauds. Tu es sur un bidon tous les 45' (d'ailleurs, entre Tourettes et mi pente Ecre, c'était juste juste juste, commencé à paniquer parce que soif soif soif).
A 30 et quelques de moyennes, ça en fait encore qques-uns.
Alors, au moins, sur un malentendu, ça passe (j'ai perso la chance de pas être trop sensible, clair ça m'a foutu un peu en vrac, mais au final, m'a sûrement préservé d'aller trop vite à vélo), alors que si tu sais que ça passe pas, bonjour le stress avant, et pendant.

On est d'accord qu'il n'y a pas LA solution évidente, mais :
- tu peux partir avec plus de bidon, genre 3 avec ta boisson indispensable, ce qui fait déjà une base certaine, et les changer au ravito perso (soit 6 bidons en cas d'un seul ravito, 9 pour 2),
- tu peux prendre des sachets de poudre à verser au fur et à mesure dans l'aérodrink,
- tu peux ne boire que de l'eau et tourner aux gels et autres barres (ce que certains aux perfs pas dégeu font),
- tu peux t'"habituer" à la boisson de l'orga à l'avance.

Toutes ces réponses restent celles d'un gars qui roule en 6h10 et ne s'appliquent peut être pas aux sures vitesses que tu pratiques , mais peut être aux ndm comme moi qui se posent la question.

Sinon, poser la question aux 20 premiers.

A mon tour de me lancer dans l'exercice périlleux du CR

Pour mon premier Ironman j'ai choisir la "facilité" habitant Nice de faire celui de ma ville. Du coup je connais le parcours par coeur, je peux dormir chez moi la veille de la course et j'ai ainsi l'impression d'être plus serein. L'inconnue reste tout de même la gestion d'un effort aussi long, n'ayant pour l'instant fait comme triathlons longs que deux halfs (Monaco et le tri du sud). Mais la préparation s'est bien passée et je pense être prêt même si une chute de vélo deux semaines avant a un peu perturbé les deux dernières semaines.

Réveil à 3h30, j'ai pas trop mal dormi et vais prendre un bon petit déjeuner. Arrivée au parc à 5h, j'aime bien avoir du temps devant moi pour me préparer. J'entre donc dans les premiers dans le parc, regonfle mes pneux, prépare soigneusement ma nourriture (powerbars + gels), un dernier petit pipi, on pose le sac streetwear et c'est parti pour la plage.

Pas le temps de m'échauffer, c'est pas bien grave, vu la distance à parcourir, à mon niveau ça ne me sert pas à grand chose. Je décide de me placer tout à gauche, espérant éviter les coups dans l'eau et nager le plus tranquillement possible. Bizarrement je ne ressens pas de stress, je me sens bien, j'attends le départ avec impatience. Et pourtant la natation n'est pas mon fort, ça ne fait qu'un an et demi que je nage régulièrement. Mais les trois scéances hebdomadaires m'ont suffisamment fait progresser, non pour faire pêter un temps mais pour être à l'aise dans l'eau. J'espère tout de même sortir en 1h15.

Et voilà c'est parti ! L'idée de se mettre à gauche semble porter ses fruits, je pose ma nage tranquillement sans prendre de coups (j'avais un peu peur en lisant les CR des autres années), ça m'a même l'air plus calme que sur un CD. J'atteinds déjà la première bouée, cool pour l'instant tout va bien, l'eau est bonne, pas de méduses en vue, il commence quand même à y avoir beaucoup plus de monde autour de moi. Ca va se gâter un peu à partir de là, je passe trop au large de la seconde bouée et encore bien trop de la troisième. Et pour le retour je n'arrive pas à me diriger correctemment (une ou deux bouées intermédiaires en plus n'auraient pas été du luxe) et passe mon temps à zigzager. Ouf la plage enfin, je regarde ma montre et ça fait déjà 52' que je suis parti. Logique j'ai perdu beaucoup de temps avec mes trajectoires foireuses, tant pis pour l'objectif. Allez on se motive il reste la petite boucle. Celle là passe beaucoup mieux, je nage enfin droit et sors de l'eau en 01:17:31, ça va j'ai limité les dégats.

Hop hop on se dépêche, faut se changer. La transition me semble rapide, j'ai l'impression de bien optimiser mes gestes et de ne pas traîner. Je passe vite uriner un petit coup, je prends mon vélo, sors de la zone de transition, regarde ma montre et stupéfaction, il m'a fallu 9'40 !!! Je crois qu'il va falloir que je bosse ça, j'ai fait une des pires T1 de la course (le pire c'est que je vois pas trop comment aller plus vite ^^). Bon c'est pas grave la course est encore longue et mon objectif de 12h toujours largement réalisable.

Je connais bien le parcours vélo pour l'avoir souvent pratiqué (en partie ou en entier). Il y a un mois en entraînement, je l'avais fait en 6h30 sans être à fond, j'espère donc gagner une vingtaine de minutes en course. Je me sens bien sur le vélo, commence dès la promenade à doubler pas mal de concurrents (l'avantage de sortir loin en nat dira-t-on). Premier ravito, je prends juste une bouteille pour me mouiller, mes bidons persos sont encore suffisants. La côte de la condamine passe bien, merci les plateaux compacts (je monte tranquille en 34/25) et continue ma remontée (bon y a toujours quelques avions qui me doublent et qui empêchent mon égo de trop s'enflammer). Second ravito, petite deception il n'y a pas de coca. Je prends donc la boisson énergétique fournie et je me souviens vite que j'en suis pas un grand fan (je l'avais déjà expérimentée en course l'année dernière à Monaco). Pas grave on fera avec jusqu'au prochain ravito, parceque même si j'aime pas trop le goût je la supporte assez bien. Je ferai le reste de la course en ne prenant que des bouteilles d'eau et en me nourrissant de gels et de powerbars. J'ai craint un peu au début que ça ne suffise pas, ayant l'habitude de toujours rouler avec un mélange malto+hydrixir, mais finalement ça passera très bien (l'eau permettant en plus de pas garder le goût du sucre en bouche).
Le reste du parcours passera bien, le fait de rouler avec du monde tout le long casse la monotonie, je continue à doubler pas mal ce qui donne un moral d'enfer et je finis bien mieux que ce que j'espérais en 05:57:55. Pas eu de soucis particulier (juste déraillé deux fois en passant du gros plateau au petit grrrrrrrrrrrrrrrrrrr) et un peu dégouté par les pelotons croisés sur l'aller retour du col de Vence et encore plus par celui d'une vingtaine de mecs m'ayant repris au bout de la Baronne (tant pis je laisse passer et finis en tournant bien les jambes pour le marathon).

Seconde transition bien plus rapide et donc après 5 minutes je peux commencer ce que je redoute le plus, c'est à dire le marathon. Je n'en ai qu'un sec à mon actif (Nice Cannes en 3h27 en ayant totalement foiré ma fin de course) et ne sais vraiment pas à quoi m'attendre sur un marathon d'Ironman. Ca fait 7h30 que je suis parti donc l'objectif de 12h me semble jouable, il faut que "j'assure" un marathon en 4h30 max, à priori je devrais en être capable. Ma stratégie sur la cap est de courir de ravitaillement en ravitaillement et de marcher à chaque ravitaillement sans exception pour boire et me rafraichir. Je débute donc avec comme objectif de rejoindre le premier ravito et surprise les jambes répondent vraiment bien, j'essaie quand même de ne pas m'emballer mais je suis très agréblement surpris de mon état de fraîcheur. J'arrive d'ailleurs au demi tour de l'aéroport en 24' ce qui est quand même plutôt rapide. J'arrive heureusement à me caler dès le retour sur un rythme de 30' par 5,5 km que je garderai jusqu'au bout pour finir en 03:52:34 et ce sans souffrir, juste en trouvant le temps un peu long par moment (ah la troisième boucle ...). Je pense que le fait de marcher à chaque ravitaillement (même le dernier) m'a permis de conserver une certaine fraîcheur physique et mentalement le fait de fractionner la course en plein de petits morceaux m'a rendu les choses plus faciles. Sans compter tout les encouragements des amis, des bénévoles, des spectateurs (vive le prénom sur le dossard) et l'ambiance extraordinaire qui régnait près de l'arrivée et qui me mettait les larmes aux yeux à chaque demi tour.

Je finis donc en 11:23:20 à la 680ème place en prenant le temps de bien profiter de ces derniers mètres magiques, en ayant des frissons sur tout le corps. Ca y est j'ai fini mon premier Ironman et j'ai fait bien mieux que ce que j'espérais. En plus tout c'est très bien passé (la chance du débutant ?) du début à la fin et je finis sans avoir souffert mais en ayant profité un maximum de ma première fois.
Je suis heureux, j'ai déjà envie de recommencer (peut-être la Nouvelle Zélande et Embrun en 2010 ?).

Fabien (dossard 962, ONN)

Yees! encore de beaux C.R, merci à tous pour les récits et Bravo les gars!

Super belle gestion de l'effort Fab, presque serein...
Bravo pour cette expérience partagée de ton premier IM et Bravo pour le chrono finish.


ps:
En ce qui concerne le petit souci rencontré par certain avec la boisson énergisante à ...
c'est clair que "tester" un produit qu'on ne connait pas en cours d'épreuve c'est pas l'idéal, comme le note ben boost, après oui la meilleure des solutions serait pochettes de poudre in the pocket...

Bonjour,

il existe, pour les adeptes des boissons Overstim, des sachets-doses en individuels. Sinon, la solution est dans les pochettes plastiques pré remplies.

AMHA, deux bidons de 1 litres, avec trois ou quatre recharges (suivant le temps prévu de passer à vélo) doivent suffire pour 5 ou 6 heures d'effort ...

Réponse le 18 juillet.

Nice, Délice, Supplice et goût d'inachevé...
Voilà, ça, c'est fait.
Mais que dire, les sentiments restent, pour le moment, mitigés...
Retour sur ce WE Niçois, cela a commencé le jeudi 25 juin, où on s'est retrouvé à 7 du club du TCAndresy à partir tôt le matin (6h00), pour commencer le long périple de plus de 1000 kms.
Premier arrêt sur Autoroute et rencontre avec 2 personnes du club. Nous finirons le voyage ensemble.
Ce dernier se passa sans encombre, dans une très bonne ambiance et nous arrivames à bon port aux alentours de 18h00.
Nous verrons également arriver au fur et à mesure tous les autres membres du club. Nous étions 18 partants et un DNS pour cause de gastro la veille de la course.
Déchargement des véhicules et départ vers la prom', pour un petit décrassage de 20' et une petite baignade dans la grand blue, puis resto avec double plat principal pour la majorité.
Le lendemain, Vendredi, petite sortie vélo d'une trentaine de kms et début des petits ennuis qui vont m'accompagner durant ce WE et qui finiront par avoir une incidence sur la suite de ma course. En effet, je suis victime d'une crevaison lors de la séance de gonflage (Chambre à air toute neuve petée).
On répare avec Laurent et on effectue la sortie dans la bonne humeur. Les cannes sont bonnes.
Ensuite retour à l'auberge, prise du déjeuner et départ l'après-midi vers le village pour effectuer l'enregistrement et récupérer les sacs.
J'en profite pour me faire masser, moyennant 20€. Oui, c'est cela, aussi, l'esprit IM
Le Vendredi soir et le Samedi matin, nous les passons à trainer et à poursuivre la préparation des différents sacs.
Nous mangeons tous ensemble, puis ce sont des séances de massages qui font énormément de bien.
Me concernant, je fus bien gâté, avec 2 massages: le vendredi soir, un massage du dos, et le samedi soir, un massage des 2 gambettes.
Dimanche 3h45:
Réveil matinal, c'est le jour J. Tout le monde est concentré et les derniers préparatifs s'effectuent dans le calme. Puis nous prenons les véhicules, direction le départ.
Nous entrons dans le parc à vélo, récupérons les sacs Bike et commençons la préparation, et là, pour moi, les malheurs continuent: 2 chambres à Air éclatées pendant la séance de gonflage.
Merci à Laurent pour son aide, qui calmement, me change mes chambres à Air, malgré l'heure de départ qui approche. Et je me retrouve, donc, sans chambre de secours pour la suite de la course.
Mais à ce moment, Alain me rassure et se charge de demander à Christine d'aller en chercher une dans sa voiture (Merci à vous 2).
Juste avant le départ NAT, Christine me passe la chambre à Air que je glisse sous la combinaison.
Le départ est donné et je me place à côté d'Yves dans le SAS des 1h25' et complètement à l'arrière. Au passage, à une minute du départ, Yves m'aide à fermer ma combi.
La NAT se déroule sans encombre en 1h22 pour moi. Je prends tout mon temps pour me changer complètement en 10'46.
Puis je sors du PARC en même temps qu'Yves qui lui effectue une transition éclaire, j'en profites au passage pour lui pincer les fesses. Ce sera la seule fois.
Le départ à vélo se fait bien, j'ai de bonnes sensations, et au bout de 20 kms, arrive la côte de la Condamine, et 200m avant le début de la montée, ma roue arrière est à plat.
Je m'arrête, donc, pour utiliser ma dernière chambre, celle que Christine m'a passée. Malheureusement, cette dernière possède une valve courte, et je n'arrive, donc, pas à gonfler, malgré mon acharnement, et l'aide de cyclos, qui regardaient passer le flot de Triathlètes. Je commence à paniquer et à voir mon rêve de finir mon premier IM s'écrouler, quant un accompagnateur me rassure en me disant qu'il dispose d'une chambre à air, qu'il s'empresse d'aller chercher dans sa voiture.
Je recommence la même opération: démontage du pneu, mise en place de la nouvelle chambre à air, et obtiens les mêmes resultats, impossible de gonfler, encore une fois, la valve est trop courte. Le flot de triathlètes continue à défiler et moi à broyer du noir. A cet instant, une moto de la course, me propose de monter la côte à pieds en me disant qu'il y a une assistance mécanique 500m après le sommet de cette dernière.
Ce que je m'empresse de faire. En montant la côte, vélo sur l'épaule droite et roue arrière dans la main gauche, je suis submergé par l'émotion et la peur de devoir arrêter ma course, et les larmes se mettent à couler toutes seules sur mes joues et les sanglots m'envahissent.
En haut de la côte, du monde partout qui me demande ce qui m'arrive, et moi qui leur demande s'ils savent où se trouve l'assistance. La réponse est sans équivoque, personne n'a vu de camion d'assistance nulle part.
Je continue à marcher, et au bout de quelques centaines de mètres, un cyclo, me propose son aide. Je lui explique, et là, par magie, il sort une une chambre à air à valve longue.
Il m'aide à réparer, je lui demande son nom, il me répond Bernard, je lui promets alors d'aller au bout et de lui dédier mon premier IM. Merci à Bernard, le destin a voulu que cet inconnu soit mon Sauveur.
La suite du vélo, se passa bien, je n'ai fait que remonter du monde tout au long du parcours. Je fais un vélo, dans les temps que j'avais prévue 6h39' (7h24'-45' de galères).
J'arrive au PARC vers 15h30, 9 heures après être parti. Je m'octroi une dizaine de minutes en T2, en procédant à un change complet comme lors de la T1.
Et me lance sur le marathon, le début se passe bien, je cours à une allure acceptable et les sensations sont bonnes.
Je décide de m'arrêter à chaque ravito et de passer systématiquement sous les douches disposées là. Erreur, car l'eau s'incruste dans mes baskets et les frottement commencent à m'user la peau des pieds. Inexpérimenté, je décide alors d'enlever mes chaussettes. 2ème erreur, les frottements s'accélèrent, et la CAP devient de plus en plus impraticable.
A partir de ce moment, mon long calvaire ne fera qu'empirer, malgré quelques moments où j'arrivait à surmonter la douleur et à courrir un peu, ce qui fut le cas, un peu avec Coralie ou Matthieu et ensuite avec Alain, qui m'a accompagné, pendant une 10aines de minutes, alors qu'il arrivait au bout de sa course et que mon périple ne faisait que commencer, puisque j'entamais mon 2ème Semi, et que la course était entamée depuis 11h35'.
Le 2ème semi est effectué en 3h26, et a été accompli pratiquement en marchant, et au passage, j'ai vomis à 2 reprises. Merci au poste de secours, qui m'a secouru avec un peu d'eau sucrée.
Un grand merci à tout les membres du TCA et à nos supportrices/supporters qui donnaient de la voix à chacun de nos passages.
Merci à Alain, qui a trouvé les mots justes durant les quelques minutes passées en sa campagnie. Je me rappelle surtout du "Tu n'abondonnes pas, trouves au fonds de toi les raisons qui vont faire que tu iras au bout".
Merci à Laurent, Sandrine pour leurs encouragements. Merci à Nicholas qui m' a secoué, et merci à Cédric qui, à chaque croisement, me disait "tu vas le chercher ce finisher".
Un ENORME MERCI à Seb, qui m'a accompagné sur ses rollers durant le dernier tour et qui trouvait les mots justes pour m'aider à aller chercher au fonds de moi des forces que je ne soupçonnais pas.
Je passe la ligne d'arrivée accompagné de plein de monde, je ne me souviens plus de tous ceux qui m'entouraient, mais je revois Christine, Fanny, Steve...

Bravo à tous les finishers du club (Le club fini 5ème au Challenge Club) et les autres.
Bravo également à ceux qui n'ont pas fini. Ce n'est que partie remise.
Pensée pour Yann, qui, j'en suis sûr, goutera à cette joie prochainement.

Toufik, des vraies preuves de persévérance et de courage , c'est sûr que cela te servira dans la vie....tu as forgé ton corps et ton mental à la résistance....Bravo....tout simplement !