NANGATRI a écrit :vic a écrit :eric d a écrit :CE qui nous interesse tout de meme. C'est comment evaluer le potential pour un futur slot et donc entretenir lespoir. Je pense que le mieux est la sortie longue de 3a 4 h mensuel ou on appui un peu plus sans toute fois aller a fond.et qui pourait corespondre a lallure ironman
Allez Eric, tu fais le métier, et c'est une fois par semaine.
Maintenant.
Pendant deux, trois mois.
Jusqu'à ce que tu passes un cap en aérobie pure.
Après, repos un temps sur cette filière, avant d'y revenir.
Entre temps, travail de VMA/PMA.
Tu veux qu'il ait une attaque ou quoi? Et à Sylver, tu y penses à son petit coeur aussi? Vma et Pma sont des gros mots, tabous, chuttttt.
soit dit en passant, il est ben loin le temps où on scindait la saison en : de Octobre à Janvier, tu fais ça, puis de Février à Avril tu fais ci, puis etc...
On croise le plus possible en mettant bien sur l'accent sur les manques, mais les filières se travaillent tout le temps, avec, je suis d'accord + ou - de volume et d'intensité suivant la période.
Bonjour/bonsoir cher Nanga
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Bon, pour l'attaque, j'ai déjà répondu. Je pourrais développer, mais j'ai la flemme...
Sinon, our moi, VMA et PMA ne sont pas des mots tabous, si cela ne leur convient pas, RBK et Silver Ol auront à se charger seuls de s'en faire une raison
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Pour le reste, la méthode Maffetone ce n'est pas "de maintenant à là-bas , tu ne fais que ça, puis que ça de tant à tant". L'idée en gros est la suivante : chaque "étage" de la filière aérobie va mieux se développer si on le travaille seule, surtout l'étage le plus bas, qui doit reposer sur une grosse capacité à oxyder les lipides. On va travailler chaque "étage" tant qu'il s'améliore, donc concrètement il n'y a pas de durée précisément déterminée : le tout est de bien voir à partir de quand on ne s'améliore plus à ce niveau: on passe alors à un autre étage, qui lui a des capacités de développement (il est "frais"), et pendant ce temps les capacités de développement du 1er, épuisées, vont se régénérer.
Ensuite, en fonction de ou l'on se situe dans le planning, on revient ou non à une autre phase de développement de l'allure de base. Si on est à l'orée de la période des compétitions, programme "classique" avec travail de toutes les allures, entretien des niveaux développés, allures de course et phase d'affutage.
La base prend normalement plus de temps à se développer, mais elle reste stable plus longtemps que les autres "étages", qui se développent aussi plus vite.
Bon, en gros c'est ça le principe, après il faut caser ça dans le cadre d'une planification annuelle, avec des objectifs de développement corrélés à la situation personnelle de l'athlète et aux objectifs sportifs.
Et pourquoi pas quelques lignes en cap, en période de développement de la base, mais alors comme toujours pour cet exercice, un objectif biomécanique et neuromusculaire, mais pas de développement ou de sollicitation importante de l'énergétique musculaire de cette "allure".
Dans cette perspective, et en fonction de là ou se trouve l'athlète et des objectifs vers lesquels il veut aller, ça se tient, d'autant que ce n'est donc pas vraiment l'esprit de "de tant à tant je fais du foncier parce que c'est comme ça, puis de tant à tant phase de développement VMA, puis seuil, etc".
C'est à mon avis une option de développement qui se tient, et qui me semble notamment pertinente dans la perspective de la préparation d'un ironman à échéance de 8 à 12 mois, toujours à adapter au profil de l'athlète.
De là à ce que notre Ricoubiquet national s'y colle avec sérieux.....d'autant plus qu'ici pas besoin de capteur de puissance à vélo, sauf pour l'aspect gadget et contrôle des progrès, mais pas de puissance cible à viser, en tout cas pas pour le développement de la base.
Cette méthode ne concerne que la filière énergétique aérobie et les différentes allures qui en développent les différents aspects, en tout cas je crois que ce n'est qu'elle que visait Maffetone, donc quand tu parles de travailler les différentes filières en même temps, je pense que l'on ne se situe pas vraiment dans le même cadre et que la contradiction n 'est peut-etre qu'apparente.
Voilà à la louche ce que je peux rapidement dire, sans oublier d'ajouter que le travail simultané des différentes filières et allures, avec des proportions variables en fonction du moment de la saison, ainsi que tu le disais, se conçoit parfaitement. Il s'agit juste de bien déterminer le cadre dans lequel on travaille, et de viser fin
!
Bon, Nanga, merci de ton passage et de cette intervention pertinente, c'est toujours un plaisir de voir "passer" les "anciens", mais après ce petit morceau de ce qui ici est devenu une prose à classer dans la catégorie hors-sujet, je retourne aux fondamentaux de ce post, à savoir l'ironie gracieuse de temps en temps, le x eme degré parfois, la franche rigolade et l'intense gaudriole souvent !!!
A te lire, cher Nanga,
