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@yoann-51 : tu ne dis pas autre chose que moi : c'est très personnel.
La motivation ne vient que de toi, ce n'est que toi qui décides d'aller au-delà, de "forcer", ou au contraire de lever le pied.
OK, on ne peut pas faire abstraction d'un contexte (ex. si je participe à une course, je peux avoir un surcroît de motivation pour rattraper un gars ou au contraire avoir la motivation qui baisse justement parce que je ne le rattrape pas), mais au final, c'est toujours moi qui décide !...

Vous avez tous les 2 raison ou... tort

: parfois il faut persévérer, d'autres il faut arrêter. Comment savoir à quel moment faire l'un ou l'autre ? Encore une autre manière de poser toujours la même question

Non, Noof, le mental et la motivation se travaillent comme les capacités physiques.
C'est comme si tu écrivais que le physique est propre à chacun. That's true ! Mais les méthodes (= plans) d'entraînement sont identiques à 80%/90%, le reste dépend effectivement de l'individu.

fabraf a écrit :Non, Noof, le mental et la motivation se travaillent comme les capacités physiques.
C'est comme si tu écrivais que le physique est propre à chacun. That's true ! Mais les méthodes (= plans) d'entraînement sont identiques à 80%/90%, le reste dépend effectivement de l'individu.

Pas d'accord, le mental ne se travaille pas beaucoup, c'est inné, y a des vaillants et y a des mecs qui lâchent vite, c'est comme ça. On ne fera pas d'un âne, un cheval de course. Attention je dis cela sans méchanceté, c'est juste un constat. C'est dans la difficulté que l'on voit ce que l'on vaut, pas quand tout va bien.
La motivation c'est différent, quand un truc nous plait, on est forcément plus motivé. Cela n'a rien à voir avec le mental.
Tu peux travailler ta motivation en variant les disciplines, en changeant ta façon de t'entrainer, en prenant un coach..etc.

fabraf a écrit :Indépendamment de mon cas, car on s'en fout au final, tu sous-entends qu'on ne peut pas dégager des principes pour lutter contre la perte de motivation, alors qu'on le fait sur l'entraînement, sur la nutrition, sur le matériel, etc. Je suis en complet désaccord ! Qu'on (= simple forumeur d'OLT) n'ait pas les connaissances suffisantes, je veux bien l'entendre mais que la motivation serait un facteur uniquement personnelle, je n'y crois pas une seconde.

Je veux dire par là que chacun d'entre nous est différent, ce qui fonctionne pour l'un ne fonctionne pas forcément pour l'autre. Il y a de nombreuses solutions pour retrouver la motivation, à toi de trouver la bonne.

Soyons d'accord que nous avons un (gros) désaccord.

Vu l'importance qu'a la préparation mentale, voire le suivi psychologique, au plus haut niveau, je reste surpris que ce sujet reste délaissé chez les triathlètes. On essaie d'optimiser notre entraînement et/ou nos enchaînements et/ou notre alimentation et/ou notre matériel et/ou notre récupération etc, mais pas notre mental. Ok, soit. La bonne nouvelle étant que nous avons tous un gros axe d'amélioration

fabraf a écrit :Soyons d'accord que nous avons un (gros) désaccord.

Vu l'importance qu'a la préparation mentale, voire le suivi psychologique, au plus haut niveau, je reste surpris que ce sujet reste délaissé chez les triathlètes. On essaie d'optimiser notre entraînement et/ou nos enchaînements et/ou notre alimentation et/ou notre matériel et/ou notre récupération etc, mais pas notre mental. Ok, soit. La bonne nouvelle étant que nous avons tous un gros axe d'amélioration

Nous ne sommes que des amateurs, pas des pros. Nous n'avons pas de pression, peu importe notre classement, il ne changera pas radicalement notre vie. Nous n'avons pas de compte à rendre à des sponsors, à un staff, à une fédé, aux français..etc.

fabraf a écrit :Soyons d'accord que nous avons un (gros) désaccord.

Ok, soit. La bonne nouvelle étant que nous avons tous un gros axe

Là nous sommes d'accord

Merci Yoann pour la VA...

Sinon Fayard, je comprends que tu ne perçois pas l'intérêt de travailler le mental et/ou la motivation. Nous ne sommes pas d'accord et nous n'allons pas nous convaincre.
En revanche, ton dernier argument n'a strictement aucun sens

! Ou alors, vu que nous ne pratiquons pas à HN, il ne sert à rien de planifier nos entraînements, d'améliorer notre technique, d'acheter nos montres GPS et autres compteurs de vélo, etc. Que tu n'en éprouves pas le besoin, why not ; que ce soit inutile, non ! Ton cas n'est pas une généralité

fabraf a écrit :Merci Yoann pour la VA...

Sinon Fayard, je comprends que tu ne perçois pas l'intérêt de travailler le mental et/ou la motivation. Nous ne sommes pas d'accord et nous n'allons pas nous convaincre.
En revanche, ton dernier argument n'a strictement aucun sens ! Ou alors, vu que nous ne pratiquons pas à HN, il ne sert à rien de planifier nos entraînements, d'améliorer notre technique, d'acheter nos montres GPS et autres compteurs de vélo, etc. Que tu n'en éprouves pas le besoin, why not ; que ce soit inutile, non ! Ton cas n'est pas une généralité

C'est toi qui mélange tout et interprète mes propos. La motivation est différent du mental. La motivation ça se "travaille" avec les différentes pistes que nous avons évoqués. Le mental, tu l'as ou pas. De mon point de vue, il ne se travaille que trés peu. Que les pros tente de chercher des solutions pour l'améliorer, c'est logique, mais pour des amateurs, il y a bien d'autres choses à faire qui sont bien plus bénéfiques sur le plan chronométrique. Attention, se faire mal en faisant du tri, c'est pas avoir un gros mental. C'est juste une caractéristique de ce sport. Tu as des types pas doués mais qui ont de beaux résultats parce qu'ils ont un mental plus fort que les autres qui leur permet de ne pas lâcher et de travailler encore plus pour y arriver.

Ici sur OT, on a une star, Ericd pour ceux qui connaissent. Lui, il a de la motivation, mais pas de mental. Il cherche des solutions pour améliorer le chrono mais sans faire d'effort, ben ça n'a pas fonctionné.
Regarde ici le nombre de mecs qui viennent se plaindre de leur mauvais niveau en nat mais qui ont lâché l'affaire. Et des fois tu as types qui ont persévèré et qui ont fini par réussir. Ceux là ont un plus gros mental que les autres.

Ok, alors pour résumer :
- le mental selon toi est inné : on l'a ou on ne l'a pas.
- le mental selon moi est acquis : comme tout le reste, il se travaille. Il est vrai que je ne crois pas à l'inné, à ce fameux "talent" qui tomberait du ciel. Tout se travaille, le mental, la vitesse, l'oreille (musicale), le pied (pour sauter), etc. Une prédisposition non entretenue n'a aucun poids face à un besogneux persévérant.

FAYARD a écrit :
il y a bien d'autres choses à faire qui sont bien plus bénéfiques sur le plan chronométrique.

Egalement en complet désaccord. D'une, tout le monde n'a pas un objectif chronométrique. De deux, entretenir son mental et sa motivation permettent de mieux vivre les différentes contraintes de la vie sociale, et donc favorise un meilleur entraînement, qui logiquement amène à de meilleures perfs.

Enfin, perso, je ne fais pas du tri pour me faire mal mais pour prendre du plaisir durant et après la course. N'ayant pas de tendances masochistes, si je devais souffrir, je ferais autre chose (raison pour laquelle un IM ou même un marathon ne m'intéressent absolument pas).

Je m'arrête là, de toute façon, nous ne nous convaincrons pas (aux lecteurs / forumeurs de se faire leur opinion) et te souhaite un bon we !!

fabraf a écrit :Ok, alors pour résumer :
- le mental selon toi est inné : on l'a ou on ne l'a pas.
- le mental selon moi est acquis : comme tout le reste, il se travaille. Il est vrai que je ne crois pas à l'inné, à ce fameux "talent" qui tomberait du ciel. Tout se travaille, le mental, la vitesse, l'oreille (musicale), le pied (pour sauter), etc. Une prédisposition non entretenue n'a aucun poids face à un besogneux persévérant.

FAYARD a écrit :
il y a bien d'autres choses à faire qui sont bien plus bénéfiques sur le plan chronométrique.
Egalement en complet désaccord. D'une, tout le monde n'a pas un objectif chronométrique. De deux, entretenir son mental et sa motivation permettent de mieux vivre les différentes contraintes de la vie sociale, et donc favorise un meilleur entraînement, qui logiquement amène à de meilleures perfs.

Enfin, perso, je ne fais pas du tri pour me faire mal mais pour prendre du plaisir durant et après la course. N'ayant pas de tendances masochistes, si je devais souffrir, je ferais autre chose (raison pour laquelle un IM ou même un marathon ne m'intéressent absolument pas). moi je suis un adepte du "no pain, no gain" et sur du M voir du S y a assez de distance pour se faire la peau !!!

Je m'arrête là, de toute façon, nous ne nous convaincrons pas (aux lecteurs / forumeurs de se faire leur opinion) et te souhaite un bon we !!

Je pense que vous allez finir par vous fatiguer acherhcer comme cela. Bon cest leur de la sieste.

@Eric d : il t'arrive d'apporter des éléments constructifs à un débat ?

@Fayard et tous les autres
Je viens de lire un article sur un blog hébergé par Le Monde, qui correspond tout à fait à notre conversation. Il commence comme ça :
"Sur Vox, le journaliste Brian Resnick revient sur le mythe, oh combien persistant, de la maîtrise de soi. Pourtant, rappelle-t-il, pour les psychologues il est clairement établi que notre volonté n’est pas suffisante pour atteindre les objectifs que l’on se fixe. Cela ne nous empêche pas, depuis Adam et Eve, de baigner dans la culpabilisation de l’échec moral que produit la tentation qui surpasse la volonté."
La suite est ici http://internetactu.blog.lemonde.fr/201 ... e-volonte/
Inutile de rappeler que je souscris totalement à cette thèse. Dommage que l'article/la thèse ne s'attardent pas davantage sur les solutions.

fabraf a écrit :@Eric d : il t'arrive d'apporter des éléments constructifs à un débat ?

@Fayard et tous les autres
Je viens de lire un article sur un blog hébergé par Le Monde, qui correspond tout à fait à notre conversation. Il commence comme ça :
"Sur Vox, le journaliste Brian Resnick revient sur le mythe, oh combien persistant, de la maîtrise de soi. Pourtant, rappelle-t-il, pour les psychologues il est clairement établi que notre volonté n’est pas suffisante pour atteindre les objectifs que l’on se fixe. Cela ne nous empêche pas, depuis Adam et Eve, de baigner dans la culpabilisation de l’échec moral que produit la tentation qui surpasse la volonté."
La suite est ici http://internetactu.blog.lemonde.fr/201 ... e-volonte/
Inutile de rappeler que je souscris totalement à cette thèse. Dommage que l'article/la thèse ne s'attardent pas davantage sur les solutions.

Intéressant, je me retrouve complètement sur l'alimentation. La seule politique qui fonctionne, c'est celle du placard vide !!! Je ne me suis jamais pris la tête avec la culpabilité de ne pas résister à la tentation, je m'en tape. Je mange ce qui me fait plaisir. J'ai de la chance, je mange de tout, et je n'aime pas la mal-bouffe. Aprés je pense que la nourriture est notre première médecine alors j'ai pas l'impression de rater quelque chose parce que je ne mange pas de Mac Do. Ce qui ne m'empêche pas de tomber souvent sur la tablette de chocolat !!!
Pour le sport, je ne partage pas son point de vue, je prends du plaisir à pratiquer les trois disciplines du triathlon, je suis content de ne pas être essouffler au moindre effort, de sentir la vitesse et la glisse en nat, de grimper à bloc en vélo..je ne le fait pas pour ne pas culpabiliser mais parce que je trouve plaisant de pédaler, de courir dans la nature, de voir de beaux paysages, de découvrir de nouveaux endroits, d'apercevoir des animaux en pleine forêt...mais aussi de transpirer...

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