Re: ERIC D
Publié : 23 août 2013, 23:49
NANGATRI a écrit :Silver0l a écrit :Je te parle de vélo et de PMA, et tu me parles de trail et de VMA...NANGATRI a écrit :""""Mais c'est quoi cette obsession de vouloir qu'Eric teste sa PMA alors que c'est un paramètre qui ne sert à rien dans le cadre d'un entraînement pour IM? J'ai d'ailleurs l'impression qu'il n'y a qu'en France où on veut tout mesurer par rapport à la PMA...""""
Peux-tu me dire alors pourquoi les meilleurs ultra-trailers (de 8 à 15h de parcours) qui tournent à 12 km/h de moyenne dans certains cas, font un travail de vma courte, puis moyenne et longue (en amont de la prépa pour le développement et en rappel au long du cycle) que ce soit sur le plat et en montée?
Ces temps de compèt ressemblent pourtant étrangement à des temps IM.
Ce que je dis, c'est que la notion de PMA n'a en vérité pas beaucoup d'importance pour qui prépare un IM.
Ce que je dis aussi, c'est que j'ai l'impression qu'il n'y a qu'en France qu'on se focalise là-dessus. On va donner un travail de puissance à faire en % de PMA, alors qu'ailleurs, on parle de travailler selon une zone (Z1, Z2, Z3, Z4, Z5), et on va donner une consigne de puissance en % de FTP, ce qui me semble bien plus judicieux. Ce qui ne veut pas forcément dire qu'il ne faut pas faire de temps en temps un travail intense: si tu fais du Z4 ou du Z5, c'est du brutal, c'est sûr.
Evidemment, on peut utiliser un % de PMA pour donner une consigne de puissance, mais tout comme on pourrait donner un % de la puissance max instantanée, ou une % de la puissance de Contador à Verbier, ou un % de ta puissance en sieste, ou un % du déficit prévisionnel de la France: c'est possible, mais ça sert à rien.
Le problème de donner un % de PMA, et de tout baser sur la PMA, c'est qu'alors il faut observer, mesurer, tester la PMA. Et l'esprit humain est ainsi fait que l'on a tendance à vouloir prioritairement améliorer ce qui est mesuré et testé, au détriment de ce qui ne l'est pas. Comme l'a bien expliqué Eric, en se focalisant sur la PMA, on va vouloir améliorer cette PMA, ce qui ne peut se faire qu'en améliorant ses capacités anaérobiques, ce qui au mieux ne sert à rien pour le commun des Ironmen, ou au pire, si l'on en croit les travaux de Maffetone ou Thevenet, ne peut se faire qu'en dégradant sa capacité aérobique (travail à FTP et en dessous), qui elle est clé pour le succès sur de longues épreuves. En gros, faire des 30/30 à plus de 100% de PMA est au mieux inutile, au pire contre-productif quand de toute façon on sera (et on devra absolument rester) très loin de cette valeur lors de l'épreuve. Tous les travaux montrent que l'on a intérêt à avoir un AP (average power) aussi proche que possible de son NP (normalized power) pour réussir sa course, c'est à dire éviter les pics de puissance qui vont te fatiguer inutilement, et privilégier la régularité, même si comme je l'ai calculé, on a évidemment intérêt à forcer plus dans les bosses ou contre le vent pour des raisons d'optimisation de l'allocation de puissance.
Je faisais simplement un // entre le temps d'un IM et celui d'un ultra-trail. Pourquoi donc les zigs feraient de la vma et les zags pas du tout. Développer sa vma ou sa pma permet, en amont d'un cycle préparant un objectif, de travailler avec l'optimum de ses capacités sur le cycle proprement dit. Je n'ai jamais dit qu'il fallait sans cesse travailler cette filière (ce que je ne fais pas moi-même d'ailleurs) mais qu'après le dvpt il y a le maintien et pendant le cycle, simplement le rappel.
Après avoir tourné à 19,5 de vma à 37 ans, je reste encore à 63 ans à 17,5 - 18, en étant encore efficace du 5 km au marathon, pourquoi d'après toi? Qu'en sais-tu réellement des besoin sur longue distance? Les Livres? Maffetone? Thévenet?
thevenet explique tres bien les zones de travaille qui vont de 1 a 8 plus la distance est courte et plus il faut aller dans des zones elevé, il explique aussi que aller dans les zones elevés reduise la capacite a etre performants sur des distances plus longues surtout si on en fait tres et que au mieux cest presque inutil une ou deux compete de prepa plus courte suffise.NANGATRI a écrit :Silver0l a écrit :Je te parle de vélo et de PMA, et tu me parles de trail et de VMA...NANGATRI a écrit :""""Mais c'est quoi cette obsession de vouloir qu'Eric teste sa PMA alors que c'est un paramètre qui ne sert à rien dans le cadre d'un entraînement pour IM? J'ai d'ailleurs l'impression qu'il n'y a qu'en France où on veut tout mesurer par rapport à la PMA...""""
Peux-tu me dire alors pourquoi les meilleurs ultra-trailers (de 8 à 15h de parcours) qui tournent à 12 km/h de moyenne dans certains cas, font un travail de vma courte, puis moyenne et longue (en amont de la prépa pour le développement et en rappel au long du cycle) que ce soit sur le plat et en montée?
Ces temps de compèt ressemblent pourtant étrangement à des temps IM.
Ce que je dis, c'est que la notion de PMA n'a en vérité pas beaucoup d'importance pour qui prépare un IM.
Ce que je dis aussi, c'est que j'ai l'impression qu'il n'y a qu'en France qu'on se focalise là-dessus. On va donner un travail de puissance à faire en % de PMA, alors qu'ailleurs, on parle de travailler selon une zone (Z1, Z2, Z3, Z4, Z5), et on va donner une consigne de puissance en % de FTP, ce qui me semble bien plus judicieux. Ce qui ne veut pas forcément dire qu'il ne faut pas faire de temps en temps un travail intense: si tu fais du Z4 ou du Z5, c'est du brutal, c'est sûr.
Evidemment, on peut utiliser un % de PMA pour donner une consigne de puissance, mais tout comme on pourrait donner un % de la puissance max instantanée, ou une % de la puissance de Contador à Verbier, ou un % de ta puissance en sieste, ou un % du déficit prévisionnel de la France: c'est possible, mais ça sert à rien.
Le problème de donner un % de PMA, et de tout baser sur la PMA, c'est qu'alors il faut observer, mesurer, tester la PMA. Et l'esprit humain est ainsi fait que l'on a tendance à vouloir prioritairement améliorer ce qui est mesuré et testé, au détriment de ce qui ne l'est pas. Comme l'a bien expliqué Eric, en se focalisant sur la PMA, on va vouloir améliorer cette PMA, ce qui ne peut se faire qu'en améliorant ses capacités anaérobiques, ce qui au mieux ne sert à rien pour le commun des Ironmen, ou au pire, si l'on en croit les travaux de Maffetone ou Thevenet, ne peut se faire qu'en dégradant sa capacité aérobique (travail à FTP et en dessous), qui elle est clé pour le succès sur de longues épreuves. En gros, faire des 30/30 à plus de 100% de PMA est au mieux inutile, au pire contre-productif quand de toute façon on sera (et on devra absolument rester) très loin de cette valeur lors de l'épreuve. Tous les travaux montrent que l'on a intérêt à avoir un AP (average power) aussi proche que possible de son NP (normalized power) pour réussir sa course, c'est à dire éviter les pics de puissance qui vont te fatiguer inutilement, et privilégier la régularité, même si comme je l'ai calculé, on a évidemment intérêt à forcer plus dans les bosses ou contre le vent pour des raisons d'optimisation de l'allocation de puissance.
Je faisais simplement un // entre le temps d'un IM et celui d'un ultra-trail. Pourquoi donc les zigs feraient de la vma et les zags pas du tout. Développer sa vma ou sa pma permet, en amont d'un cycle préparant un objectif, de travailler avec l'optimum de ses capacités sur le cycle proprement dit. Je n'ai jamais dit qu'il fallait sans cesse travailler cette filière (ce que je ne fais pas moi-même d'ailleurs) mais qu'après le dvpt il y a le maintien et pendant le cycle, simplement le rappel.
Après avoir tourné à 19,5 de vma à 37 ans, je reste encore à 63 ans à 17,5 - 18, en étant encore efficace du 5 km au marathon, pourquoi d'après toi? Qu'en sais-tu réellement des besoin sur longue distance? Les Livres? Maffetone? Thévenet?
lentrainnement devient tres simple cest 80 pour cent dans les zones basses et un peu dans les zones plus elevé, en te conssacrant a cela tu sera plus performant tu poura enchainner des rando de 250 km tout les jours alors que si tu travailles dans les zones hautes tu va avoir du mal au bout de 90 kms parceque tu habitues ton organisme a parer au deficit d'oxygene par de lanaerobie qui te bouffe ta reserve de sucre et qui font des dechet qui saccumule. il explique lui meme qui l a lendurance dun coureur du tour de france mais la ou il se fait largué cest dans des effort court de 30 minutes . dans ton ca comme je tes expliqué, pour embrun , il ya pas deffort court, pas de sprint , cest pendant 3 h tu montes ta pas besoin detre capable denvoyer 400 watt ni meme 300 si deja tarrive 260 watt pendant 3 h ce sera bien et pour cela , le mieux pour y arriver le plus rapidement, est de faire un gros volume dans les zones basses que tu sera incapable de faitre si tu fais des 8 fois 2 minute a 400 watt. commence deja par bien maitriser le travail des zones, conaitre tes frequences cardiaques dans chaque zones, conaitre le temps que tu peu tentrainner dans chaque zones en restant en bonne santé, en maitrisant la perte de poids . en etant capable de gerer integrer les efforts qui son extra a lentrainnement comme le bricolage les traveaux a la maison sans te casser la figure sur le haffaudage parce que tu es epuise ou que sais je et tu veras tu sera bien plus performant tu iras presque aussi vite sur le marathon ironman que sur marathon sec. mais tu ne feras plus 17,5 ou 18 de vma.