onlinetri.com

On n'en a pas encore parlé ici mais tu peux essayer de prendre l'habitude de mesurer ta fréquence cardiaque de repos, par exemple le matin dès le réveil, au lit, et en faire une moyenne sur plusieurs jours. Une sensation de fatigue et d'augmentation de ta fréquence de repos serait un indicateur fiable de surentrainement.

Plus précisément, tu peux essayer de connaitre la variabilité de ta fréquence cardiaque ou de mesurer le RMSSD, c'est à dire la variation de temps entre les intervalles des battements cardiaques. Cela nécessite des outils technologiques (montres ou moniteurs cardio relativement sophistiqués). Je ne suis pas un spécialiste. C'est sur ce lien (le site de Diet Sport Coach est connu sur le forum, il me semble) que j'ai trouvé l'explication la plus détaillée sur ce sujet: http://www.diet-sport-coach.com/pages/c ... ml#fatigue.
Est-ce que quelqu'un se sert de cette méthode ?

Je mesure ma FC au reveil 2 à 3 fois par semaine (ça dépend des semaines). J'ai des variations de 2-3 pulsations au max. Si je monte plus, alors je prend ma FC le lendemain pour voir l'évolution et si ca ne redescend pas à la "normale" en 3-4 jours je fais une coupure.

Je fais un peu la même chose. J'essaye de prendre ma fréquence cardiaque au repos tout les matins. D'après mes lectures, au hasard du net, une augmentation de 10 % de la valeur de cette FC de repos chez une personne entrainée doit inciter à la prudence. Je ne connais pas la légitimité médicale de cette affirmation mais cela me parait être une sage suggestion. En tenant compte de cela, il m'est arrivé de renoncer à un entrainement que j'avais prévu de faire ce jour là, mais je précise que je ne fais pas de compétition.

Autre signe de fatigue, une fréquence cardiaque qui ne monte pas à l'effort. Ce n'est pas forcément un signe d'un bon entrainement.

La question n'est pas comment identifier la fatigue mais bien de l'anticiper. Comment conserver la motivation ? Comment allier vie perso (travail, famille, amis, temps libre) avec activité sportive ? En parcourant le post bilan 2016, j'ai remarqué que beaucoup avaient lâché à un moment ou à un autre par manque de motivation. Comment donc l'entretenir ?
La planification est une première "idée" : en avez-vous d'autres ?
S'entraîner avant / après le lever du jour joue-t-il sur le capital motivation ? En bien ou en mal ?

Je sais que ça fait beaucoup de questions mais je crois que c'était le sens de ce post (en espérant ne pas l'avoir détourné).

fabraf a écrit :La question n'est pas comment identifier la fatigue mais bien de l'anticiper. Comment conserver la motivation ? Comment allier vie perso (travail, famille, amis, temps libre) avec activité sportive ? En parcourant le post bilan 2016, j'ai remarqué que beaucoup avaient lâché à un moment ou à un autre par manque de motivation. Comment donc l'entretenir ?
La planification est une première "idée" : en avez-vous d'autres ?
S'entraîner avant / après le lever du jour joue-t-il sur le capital motivation ? En bien ou en mal ?

Je sais que ça fait beaucoup de questions mais je crois que c'était le sens de ce post (en espérant ne pas l'avoir détourné).

Tu viens exactement de résumer mes pensées

Parce que la question m'intéresse également !
Back to 2016... J'ai trouvé la motivation pour m'entraîner (quasiment tous les jours) et conserver une vie sociale sur janvier et février. Génial, n'est-ce pas ? Sauf qu'en mars, je n'avais plus goût à grand chose : ni à sortir, ni à m'entraîner, ni à voir du monde, etc alors même que les jours rallongeaient. J'étais sûrement en sur-entrainement.

Nous savons que "qui veut aller loin ménage sa monture", mais concrètement comment fait-on ? Faut-il hiberner et attendre le retour des beaux jours ? etc.

fabraf a écrit :Parce que la question m'intéresse également !
Back to 2016... J'ai trouvé la motivation pour m'entraîner (quasiment tous les jours) et conserver une vie sociale sur janvier et février. Génial, n'est-ce pas ? Sauf qu'en mars, je n'avais plus goût à grand chose : ni à sortir, ni à m'entraîner, ni à voir du monde, etc alors même que les jours rallongeaient. J'étais sûrement en sur-entrainement.

Nous savons que "qui veut aller loin ménage sa monture", mais concrètement comment fait-on ? Faut-il hiberner et attendre le retour des beaux jours ? etc.

La motivation c'est assez personnelle, cela ne veut pas forcément dire que tu es en sur-entrainement du point de vue physiologique mais que tu lâches moralement. À toi de voir les ou la cause.

Indépendamment de mon cas, car on s'en fout au final, tu sous-entends qu'on ne peut pas dégager des principes pour lutter contre la perte de motivation, alors qu'on le fait sur l'entraînement, sur la nutrition, sur le matériel, etc. Je suis en complet désaccord ! Qu'on (= simple forumeur d'OLT) n'ait pas les connaissances suffisantes, je veux bien l'entendre mais que la motivation serait un facteur uniquement personnelle, je n'y crois pas une seconde.

fabraf a écrit :Parce que la question m'intéresse également !
Back to 2016... J'ai trouvé la motivation pour m'entraîner (quasiment tous les jours) et conserver une vie sociale sur janvier et février. Génial, n'est-ce pas ? Sauf qu'en mars, je n'avais plus goût à grand chose : ni à sortir, ni à m'entraîner, ni à voir du monde, etc alors même que les jours rallongeaient. J'étais sûrement en sur-entrainement.

Nous savons que "qui veut aller loin ménage sa monture", mais concrètement comment fait-on ? Faut-il hiberner et attendre le retour des beaux jours ? etc.

A mon sens c'est normal. Tu ne peux pas être à 100% toute la saison, saison après saison.
Généralement tout tourne autour de 1, 2 voire 3 objectifs majeurs, la charge augmente sur les 3 ou 4 mois avant ces objectifs, et ensuite il y a une relache qui est NECESSAIRE.

fabraf a écrit :Indépendamment de mon cas, car on s'en fout au final, tu sous-entends qu'on ne peut pas dégager des principes pour lutter contre la perte de motivation, alors qu'on le fait sur l'entraînement, sur la nutrition, sur le matériel, etc. Je suis en complet désaccord ! Qu'on (= simple forumeur d'OLT) n'ait pas les connaissances suffisantes, je veux bien l'entendre mais que la motivation serait un facteur uniquement personnelle, je n'y crois pas une seconde.

Ça rejoint tout à fait un autre poste. ..... pour moi il n y a pas de secret, pour être compétitif il faut confier la gestion de ton entrainement à un tiers. Tu définis tes objectifs, tes possibilites d'entrainementvt charge à lui de t ammener en forme le jour J. Tu verras tu te poseras moins de question, tu decouvriras aussi que c'est plus motivant de s'entraîner quand tu as un plan, ça te force a être assidu. Après tu connaitras forcément des moments de fatigue, mais si tu es bien suivi tu auras de la récup derrière @
Après si la motivation n'est vraiment plus là, que l'entraînent te pèse, ben raccroche @!!!!@

Yoann a tout dit, après faut pas venir pleurer parce qu'on est faiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiible

Je comprends que pour être "compétitif", on confie la gestion de son entraînement à un tiers. Un oeil extérieur et avisé peut faire progresser.
En revanche, je suis beaucoup plus réservé quand je lis que la motivation n'est pas un facteur uniquement personnel.
Qu'est-ce qui est plus personnel que la motivation ?
Avoir un coach, suivre un programme, se fixer un objectif, s'entraîner en groupe constituent un environnement qui peut aider et "porter" le triathlète un temps, mais sans la motivation ça donne quoi ?

Si je ne suis pas motivé, ce n'est pas parce que mes potes vont me remuer et que mon coach va me botter les fesses que ça va avancer.
On ne donne pas à boire à un âne qui n'a pas soif !
Si je suis fatigué au sens physique du terme, je me repose ou fais une séance cool et plus ludique (pas forcément utile, mais ça donne bonne conscience ! ).
Si je suis fatigué mentalement, qu'il y a un phénomène d'usure (et ce, quelle qu'en soit la raison), je fais une pause !

Selon moi, dans chaque aspect (entraînement, nutrition, récupération, motivation) il y a une petite part propre à chacun et une grande part généralisable. Et pas l'inverse.
Après c'est mon opinion toute personnelle voire philosophique, nous ne sommes donc pas obligés d'être d'accord Noof.

noof a écrit :Je comprends que pour être "compétitif", on confie la gestion de son entraînement à un tiers. Un oeil extérieur et avisé peut faire progresser.
En revanche, je suis beaucoup plus réservé quand je lis que la motivation n'est pas un facteur uniquement personnel.
Qu'est-ce qui est plus personnel que la motivation ?
Avoir un coach, suivre un programme, se fixer un objectif, s'entraîner en groupe constituent un environnement qui peut aider et "porter" le triathlète un temps, mais sans la motivation ça donne quoi ?

Si je ne suis pas motivé, ce n'est pas parce que mes potes vont me remuer et que mon coach va me botter les fesses que ça va avancer.
On ne donne pas à boire à un âne qui n'a pas soif !
Si je suis fatigué au sens physique du terme, je me repose ou fais une séance cool et plus ludique (pas forcément utile, mais ça donne bonne conscience ! ).
Si je suis fatigué mentalement, qu'il y a un phénomène d'usure (et ce, quelle qu'en soit la raison), je fais une pause !

Et justement non.... parfois tu es fatigué, rincè même mais tu charges encore ! Derrière tu surcompenses et tu progresses. Si à chaque fois que c est dure tu ralentis, comment tu vas progresser ? Comment tu vas accepter de te faire mal en course ???? C est là ou la motivation et le mental font la différence!