Thierry *OnlineTri* a écrit :Un club qui grossit un peu et emploi du monde n'est pas si différent d'une entreprise. C'est vrai que cela en complique un peu la gestion (le président doit avoir un minimum de connaissance sur le plan légal, en compta, en droit du travail, etc...).
La marche est un peu raide entre bénévole (ou semi bénévoles payés "au black") et salarié "régulier". On est d'accord qu'avoir un salarié a un coût et oblige au respect de pas mal d'obligations (droit du travail, convention collective). Mais est ce complètement un mal? Il existe de nombreux dispositifs d'aide à l'emploi, nos associations sont souvent largement subventionnées. Ces charges sont aussi un bien pour l'entraineur, cela lui offre un peu de protection (sociale, statut et convention collective maintenant). Il faut peut-etre voir le salariat comme quelque chose de structurant pour nos clubs, une "crise" de croissance nécessaire.
L'une des difficultés propre au triathlon face à ce challenge de la professionnalisation est que nos clubs sont relativement "petit", les plus gros clubs de tri accueille aux alentours de 200 adhérents avec une moyenne aux alentours de 50 (hors section intégré dans un club omnisport). C'est 4 ou 5 fois moins que les clubs de natation (je n'ai pas les chiffres exactes si qq les a je suis preneur). Nos clubs restent de "petite" structure, il est donc pas évident d'avoir à gèrer les mêmes problèmes que les "gros" clubs sans en avoir les ressources (humaine ou financiere).
T.
En théorie, je te rejoins, en pratique, pas du tout
désolé, mais pour nous qui nous nous battons pour gagner un peu de sous, quand tu n'as pas des élites pour faire venir des mécènes, (et encore, dans le triathlon et en cette période

) nous ne pouvons réellement pas payer facilement un entraineur, et que nous soyons 60 ou 150, le problème sera quasiment identique, ou alors il te faut augmenter les cotisations, mais là, tu perds des adhérents, bref, c'est le serpent qui se mord la queue
l'amateurisme, mêlé au professionnalisme, ce n'est pas simple, j'en prends pour preuve le Club d'escrime qui employait un maitre d'arme. Comme tout salarié, il demande une augmentation pour maintenir son niveau de vie ce qui est normal, sauf que les clubs verraient plutôt, eux, leurs subventions suivre la courbe inverse, donc, problèmes et conflits, alors se prendre le chou pour la rémunération d'un salarié, alors que toi, bénévole, tu le fais déjà très souvent au taf, que toi tu es là pour rendre service, non merci
