Dopage dans les sports majeurs

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alecbrac
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Re: Dopage dans les sports majeurs

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BART26 a écrit :Petits objectifs , grosses primes , ils ne vont pas se fusiller pour nous , c'est sur ! :mrgreen:
:shock:
Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.
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BART26
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par BART26 »

alecbrac a écrit :
BART26 a écrit :Petits objectifs , grosses primes , ils ne vont pas se fusiller pour nous , c'est sur ! :mrgreen:
:shock:
Et en développant ça donne quoi ? :D
Avec l'âge ... on fait moins le malin en sport ... quand on l'a fait étant jeune !
débutant
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Re: Dopage dans les sports majeurs

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braziou a écrit :oui , tu peux me citer un autre joueur avec les symptomes de Ronaldo ?
Oui, le défenseur portugais de la Juventus Turin, Jorge Andrade, victime lui aussi d’une rupture du tendon rotulien du genou gauche, lors d’un match contre l’AS Rome, en septembre 2007.

Vous noterez l'expert extrêmement pointu que je suis en foot :oops: :wink:
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Kenzo
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par Kenzo »

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FAYARD
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par FAYARD »

Les chinois auraient mis plusieurs décennies à faire des champions, on se poserait beaucoup moins de question mais quand on regarde le tableau des médailles à Atlanta en 1996, ils sont au niveau de la France et 12 ans plus tard, ils sont en tête avec des valises de médailles d'or !!!! Fabriquer des champions demande du temps, de l'investissement, une politique de développement....ou alors des produits dopants...ce marcheur français a raison, il faut appeler un chat, un chat...
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
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Richie
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par Richie »

http://www.chronofoot.com/adrian-mutu/a ... 33836.html

AC Ajaccio : Adrian Mutu, 6 points pour comprendre ce Maradona à la sauce balkanique
.

C'est officiel, à 33 ans, Adrian Mutu va s'engager avec l'AC Ajaccio pour les deux prochaines saisons. Considéré comme le meilleur joueur roumain depuis le grand Gheorghe Hagi, Adrian Mutu était promis à une fantastique carrière. Pourtant, du début à la fin, Adrian aura pratiquement tout foiré. Car parler de Mutu, c’est évoquer drogue, amendes, coups de gueules, suspensions et caleçons autant que le football. Résumé de ce qu'il faut savoir sur sa carrière pour connaître et comprendre le nouvel attaquant star en Corse, ce personnage aux deux visages.

Le "Maradona des Balkans" ...

Adrian Mutu grandit dans la province Roumaine de Pitesti, à quelques centaines de kilomètres de de la capitale Bucarest. Et comme Maradona, il a le foot dans les gênes : il tape ses premiers ballons en famille, avec déjà l’intention d’en faire sa vie. "J’ai commencé le foot avec mes parents. Ils ont tous les deux joué au foot, tous les deux au poste de gardien. Ils voulaient tous deux que je prenne le relais dans les buts, mais à 6 ans j’ai jeté les gants et décidé que je serai attaquant", se remémore-t-il. Depuis, Adrian Mutu c'est 94 buts en 232 matches de Serie A, et 50 millions d'euros de transferts cumulés. Incontestablement, le Roumain est un petit génie du ballon rond, aussi à l'aise en n°10 qu'en pointe. Il Fenomeno, son surnom en Italie (le même qu'un certain Ronaldo) où il a passé la majorité de sa carrière, tire l'essence de son football d’une technicité au-dessus de la moyenne, d’une frappe de balle chirurgicale et de la roublardise commune aux grands attaquants. De par ses qualités particulières et la manière dont il a marqué la Serie A, les comparaisons avec le génie argentin ont vite abondé ...

Une ascension fulgurante

Ce génial potentiel, Adrian Mutu l'a démontré dès ses premiers pas, en Roumanie comme en Italie. A 18 ans, Adi signe son premier contrat professionnel au FC Arges, mais rêve déjà des lumières des clubs de la capitale. Il opte en 1999 pour le Dinamo Bucarest, à l’époque loin devant les Steaua ou Rapid, mais le génie roumain y brille tellement que le Dinamo ne peut le conserver plus d'un an, pendant lequel il aura fait trembler 22 fois les filets de l'élite roumaine. Débarqué en Serie au Hellas Verona, Adrian continue sur sa lancée. Des buts (9 pour sa première saison), du charisme et une belle gueule, le championnat italien adhère immédiatement. Et le Parma FC aussi, qui le recrute l'été suivant. Un an et 22 buts plus tard, le talent de Mutu se consacre sur la scène européenne, puisque le Chelsea de José Mourinho en fait sa priorité estivale, et débourse 16 millions pour l'intégrer dans son équipe A. C'est alors que le Maradona des Balkans va révéler son second visage ...

Un caractère équivalent

Car si "Adi" a hérité du talent del Pibe de Oro, il partage beaucoup d'autres points communs exogènes au football. Et notamment son égo et son côté "grande-gueule". Il est "trop arrogant pour s'entendre avec quelqu'un comme José Mourinho", admet-il lui même en se remémorant son passage difficile à Chelsea. Tout comme Maradona, Mutu aime l'attention, et, provocateur sur le terrain et dans les médias, il peut aller loin pour en avoir. Ainsi, Mutu à la cote quand il débarque en Grande Bretagne, qui l'aime pour son talent et son sens du spectacle. Petit Mutu devient star et s’affiche aux bras de belles playmates, régalant les célèbres tabloïds britanniques. Ils ne tardent pas à révéler son attitude de fêtard ou quelques anecdotes croustillantes, comme le fait que Mutu porte ses sous-vêtements à l’envers quand il joue, pour palier à un mauvais sort lancé par une ex…

Dopé à son insu ... :wink:

Cornel Dinu, son entraîneur au Dinamo Bucarest lors de la saison 99/2000 se souvient d’un excellent joueur, mais aussi d’un mec déjà drogué. "L’entraîneur du FC Arges, Silaghi, distribuait des pilules à Adrian, a-t-il raconté il y a quelques années, provoquant un nouveau scandale dans la carrière de son ancien protégé. C’est ce qu’on a remarqué à son arrivée à Bucarest. Il lui avait dit que c’étaient des vitamines, or c’étaient des médicaments. Adi est devenu dépendant. On s’en est aperçu très vite, mais la direction du Dinamo me suppliait de le faire jouer quand même. C’était notre meilleur joueur. Vous êtes plus performant avec ces pilules là, mais vous devenez dépendant", poursuit-il, complétant son discours sur la nature des pilules en question: "J’en avais pris moi aussi quand j’étais joueur. C’était de la benzidrina, on en donnait aux pilotes pendant la seconde guerre mondiale. C’était en 1967, elles ont été interdites par la suite, mais je me souviens avoir frôlé la crise cardiaque avec ça. Je n’arrêtais pas de vomir et je ne dormais plus". Drogué à son insu dès le début de sa jeune carrière, Adrian Mutu va attraper une addiction qu'il va traîner comme un boulet tout au long de sa carrière...

Addict depuis

Tout comme Diego Maradona, Adrian Mutu a donc connu des problèmes avec la drogue. Mais le roumain en a pâtit dès le commencement de sa carrière. En effet, Adrian Mutu restera en partie dans l'histoire du football pour ses déboires avec la FIFA en rapport à de sombres histoires de drogue et de dopage.

Tout a commencé dans son premier club mais le mode de vie d'une star Londonienne a fait plus qu'empirer sa situation. Pendant son année à Chelsea, Adrian Mutu ne fait rien pour occulter son caractère fêtard. Même si ses performances sur le terrain ne s'en ressentent pas, le subterfuge ne dure qu'un an : contrôlé positif à la cocaïne, Mutu est licencié par Chelsea le 29 octobre 2004, et écope d’une suspension de 7 mois. Mourinho lui fait clairement comprendre qu’il ne compte plus sur lui, alors Il Fenomeno choisit s'exiler, paria, à la Juventus Turin.

Et cet épisode n'est que la première de nombreuses frasques relatives à des substances illicites de la part du Roumain. Celui-ci d'ailleurs est rentré dans l'Histoire du dopage sportif, avec l'une des excuses les plus loufoques jamais donnée par un sportif accusé de dopage. Apparemment, on peut être un athlète accompli, mais ne pas satisfaire sa partenaire dans l’intimité. Dans cette situation, la seule solution qu'aurait trouvé Adrian Mutu selon ses déclarations à la FIFA : la cocaïne ...

Les années florentines comme une mise en abyme de sa carrière

Après une saison à la Juventus de Turin, la Fiorentina décide de tenter le pari Mutu, qui doit encore se remettre de son échec londonien. En juillet 2006, l'enfant terrible du football roumain rejoint la Viola, pour ce qui demeure alors son 7ème club en 8 saisons en pro. Dans le mille pour la Fio : retrouvant son mentor Cesare Prandelli qui l’avait déjà dirigé à Parme, Adi s’éclate. Des buts à la pelle, des associations abouties avec Toni ou Gilardino, un soutien inconditionnel des tifosi de la Viola, et revoilà le grand Mutu. Il participe activement à redorer le blason de ce club ancestral, qui a son image, a galéré dans les bas-fonds pendant un certain temps.

Mais malgré ses performances sportives éblouissantes, le petit génie n'a toujours pas réglé ses problèmes extra-sportifs, et retombe vite dans ses travers. En janvier 2010, à l’issue d’un match contre Bari, le voilà contrôlé positif à la subitramine, un "produit qui m’aidait à maigrir, du moins à conserver ma forme, pas à améliorer mes performances sur le terrain". Pas du goût de la FIFA, qui lui remet une suspension de 9 mois sur le dos. Pendant ce temps, Mutu boit des coups, et en arrive même à casser la gueule de deux serveurs dans une boîte de nuit alors même que son expulsion s'achevait deux semaines plus tard. C’en est trop pour la Fiorentina, qui le "refile" au modeste club de Cesena avec lesquels il évoluait depuis. Ajaccio a récupéré le bébé qui jure de donner le maximum au club corse. Trentenaire, le bad boy roumain va découvrir un nouveau championnat. Il n'a décidément pas fini de nous surprendre.
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:lol:

http://www.rmcsport.fr/editorial/297342 ... armstrong/

Errani reconnait avoir collaboré avec l'un des médecins d'Armstrong...

E.S à New-York | rmcsport.fr | 06/09/2012

Sara Errani, qui va défier Serena Williams en demi-finale de l'US Open, a été interrogée hier sur le fait d’avoir collaboré avec le docteur Garcia del Moral, lequel vient d’être suspendu à vie par l’Agence anti-dopage américaine dans l’affaire Lance Armstrong. Cet Espagnol a été le médecin de 1999 à 2003 de l’équipe US Postal.
L'Italienne s'est défendue : « C’était le meilleur médecin à Valence et il était normal que je travaille avec lui, a précisé Sara Errani. Mais comme il est impliqué dans cette affaire, je ne vais plus travailler avec lui. Mais la Fédération Internationale ne m’a pas interdit quoi que ce soit. »
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http://www.acrimed.org/article3896.html

Romancer pour enquêter ?
Entretien avec Ludo Sterman, ancien journaliste de L’Équipe et romancier

le 25 septembre 2012

Sans nous prononcer sur ses qualités littéraires, nous avions proposé, une fois n’est pas coutume, de lire un roman : Dernier shoot pour l’enfer, de Ludo Sterman [1]. Et nous avions annoncé que nous poserions à l’auteur quelques questions sur ce détour par la fiction d’une enquête journalistique. C’est chose faite.

- Vous avez publié votre roman Dernier Shoot pour l’Enfer, sous pseudo, était-ce une volonté, voire une nécessité, pour vous journaliste sportif en activité, d’avancer masqué pour publier un ouvrage mettant en cause à la fois le sport et les médias qui le traitent ?

La question s’est posée mais je dois être honnête, j’ai choisi un pseudo pour faire une distinction symbolique (y compris pour moi) entre mon activité de journaliste de sport et celle, nouvelle, de romancier. Pas pour me cacher. D’ailleurs, Fayard, mon éditeur, et certains médias ont publié ma photo. J’assume entièrement le contenu de ce livre et toutes ses insinuations.

- Pourquoi, dans ce cas, avoir choisi la forme de la fiction et pas celle de l’enquête journalistique ?

L’enquête, sur ces sujets en particulier, n’est pas simple. Il faut amasser des preuves matérielles infaillibles pour étayer les accusations et se prémunir en cas de procès, recueillir des témoignages, percer l’omerta, prendre le risque de déranger avec ce que cela comporte comme menaces. Les situations que rencontre mon personnage, des confrères les ont quasiment toutes vécues. Le tout peut prendre des années, il faut des moyens considérables. Je n’étais pas armé. À tout point de vue. Et même si je l’avais été, j’avais avant tout, et depuis longtemps, l’envie de m’essayer au roman noir. Une conjonction de facteurs m’y a poussé, quand je me suis lancé en 2008 : l’envie insistante d’écrire, le temps pour le faire, le besoin d’évoquer les travers du milieu dans lequel j’évoluais professionnellement. Le polar ou le roman noir sont presque toujours basés sur une certaine lecture de la société et traquent les zones d’ombre par l’entremise des enquêteurs qu’ils mettent en scène. Ma connaissance des nombreuses facettes du sport spectacle, celle des médias (sportifs) et la certitude que ces médias parlaient trop peu de certains travers, du moins s’attardaient rarement sur des problématiques forcément moins « sexy », constituaient pour moi le terreau idéal. La fiction me donnait entière liberté pour utiliser tout ce qui existe sur le sujet (d’où l’avertissement en début de livre [2] et les nombreux faits cités dans l’ouvrage), pour réécrire l’histoire telle que je la pressentais et y insérer tous les aspects souhaités.

- Votre livre est un polar bâti autour d’une enquête sur le dopage dans le football. Pourquoi les journalistes enquêtent-ils si peu sur une pratique dont tout le monde s’accorde pour dire qu’elle est très répandue ?

Les médias dominants, les institutions qui gèrent ce sport s’accordent pour dire que le dopage est répandu dans le monde du football ? Hors micro peut-être, mais autrement vous n’en entendez jamais parler. Jamais. Le dopage, fléau d’envergure dans de nombreux autres sports, n’existe pas dans le football… N’est-ce pas merveilleux ? Il faudrait donc que les journalistes, appelés à couvrir cette discipline tout au long de l’année, nagent à contre-courant pour tenter de prouver le contraire. C’est se tirer une balle dans le pied. Au niveau individuel, c’est un mauvais plan de carrière. Pour un titre, une radio ou une chaine de télévision, c’est un mauvais calcul économique. Et quand bien même certains journalistes, la plupart du temps indépendants et rarement publiés dans les médias spécialisés ou les cases dévolues au sport, décideraient de se lancer dans cette entreprise périlleuse – heureusement, il y en a ; peu, c’est vrai –, ils se heurteraient à ce que je disais précédemment sur les moyens requis, les difficultés rencontrées et les risques encourus pour mener à bien une telle enquête… Quel média impliqué dans le sport aurait intérêt à consacrer tant de moyens et prendre autant le risque de se couper de ce qui le fait vivre ?

- Autrement dit, l’obstacle principal, c’est la « complicité mercantile » des médias dont vous parlez dans le livre, parmi les dérives du sport business que vous décrivez. Dans quelle mesure, selon vous, les journalistes sportifs eux-mêmes sont-ils des complices de ces dérives ? Complices involontaires ou acteurs consentants, d’ailleurs ?

Traiter en profondeur certaines problématiques - le dopage, les flux financiers, les mœurs -, c’est remettre en question le sport spectacle qu’on promeut à longueur de temps. Or les médias sportifs sont liés au monde sportif. C’est certainement vrai dans d’autres domaines, la politique notamment où l’on retrouve la même connivence entre le microcosme des journalistes spécialisés et les hommes politiques. Mais dans le sport, en arrière-plan, vous retrouvez les intérêts économiques. Le Tour de France, les Coupes d’Europe de football, par exemple, ont été créés à l’initiative des journaux sportifs pour assurer leurs ventes sur des périodes habituellement creuses. Le foot est un produit d’appel pour les chaines de télé à péage. Les grandes compétitions sportives engendrent des audiences élevées et les recettes publicitaires qui vont avec, ou si les recettes de pub ne suivent pas comme ce fut le cas cet été pour France Télévision lors des Jeux Olympiques, c’est de toute façon un gain en termes d’image. Ce contexte crée un climat peu propice à l’investigation qui dérange. Au niveau individuel, il faut interroger les motivations de chacun. Mais on peut vite comprendre qu’il est plus intéressant – pour sa carrière, pour le journal ou la chaine, voire pour son ego – de pouvoir obtenir une interview avec une grande star parce qu’on est dans ses petits papiers plutôt que de taper dans un mur à vouloir démontrer que, derrière la façade brillante, l’envers du décor recèle aussi sa part d’ombre.

- Le principal acteur de votre roman est journaliste au journal Le Sport. Vous décrivez des scènes imaginaires de la vie de ce journal et vous tracez les portraits imaginaires de personnages qui le sont aussi. Mais quoi qu’on en dise, toute ressemblance n’est pas purement fortuite, puisque votre roman est nourri de votre expérience de journaliste à L’Équipe. Que peut nous dire de ce journal, non le romancier, mais l’ancien journaliste ?

Je précise que j’ai choisi un journal de presse écrite puisque, comme vous le dites, je me suis inspiré de ma propre expérience et je préférais vraiment parler de ce que je connaissais, pour la description de la vie de la rédaction notamment. J’ai également choisi un journal ressemblant à L’Équipe pour interroger sa situation de monopole, qui mérite d’être questionnée. Mais le journal Le Sport, dans mon livre, cristallise les comportements des médias sportifs en général et notamment ceux des médias audiovisuels bien plus complices à mon sens, aujourd’hui, que la presse papier. Le journal L’Équipe appartient au groupe Amaury, par ailleurs propriétaire du Tour de France, d’un certain nombre d’autres courses cyclistes et du rallye Dakar. On peut déjà y voir une forme de conflit d’intérêt. Outre le fait que ce quotidien vit une crise majeure depuis dix ans avec l’explosion d’Internet et des chaînes de sport et donc de la diffusion tous azimuts des images sportives qui entraine une vraie remise en question de son positionnement (que dire quand tout a déjà été vu et revu ?), il symbolise la schizophrénie du journalisme sportif, pris entre ses intérêts économiques et ses ambitions journalistiques. D’ailleurs, les dix meilleures ventes de L’Équipe correspondent toutes à des hauts faits d’armes footballistiques qui alimentent la légende sportive : neuf d’entre elles concernent l’équipe de France de football. Ce journal aurait la force de frappe nécessaire pour dénoncer massivement les dérives du sport business et, qui sait, pousser même à de vrais changements. Sa situation de monopole assez exceptionnelle (en Italie, en Espagne, les quotidiens sportifs sont plusieurs, au Royaume-Uni, tous les grands quotidiens consacrent de nombreuses pages au sport) pourrait lui conférer ce pouvoir, mais la direction du journal, depuis toujours je crois, a préféré l’utiliser comme l’occasion d’asseoir un rôle de promoteur du sport, en lien fort avec le monde sportif (cf. La Face cachée de L’Équipe, de David Garcia). L’Équipe TV a ainsi été choisie pour occuper le canal TNT dévolu au sport, à partir de décembre prochain, grâce notamment au soutien du Comité national olympique et sportif français. Autre exemple : au lendemain du fameux coup de boule de Zinedine Zidane, en 2006, qui, au-delà du commentaire primaire « ça l’a rendu plus humain » entendu dans toutes les bouches, appelait de légitimes interrogations. L’édito de L’Équipe, justement, posa ces questions. Quitte à froisser la star planétaire. Et le surlendemain ? Virage à 180 degrés. Dans l’édito du mardi, le directeur de la rédaction s’excusait ! Zidane était l’emblème de plusieurs annonceurs de poids, le téléphone du directeur de la rédac avait dû beaucoup sonner après la parution du premier édito. L’Équipe traite tous les sujets mais donne une priorité écrasante au grand barnum de l’actualité, le flux. C’est un peu comme en télévision avec les émissions dites de flux, le show, le direct, en opposition aux programmes de stock, les documentaires. Et sur le front du dopage, dans une rédaction de près de trois cents journalistes, un seul est spécialisé sur l’un des fléaux majeurs du sport spectacle ! Cela révèle un certain choix de ligne éditoriale. Pourtant, L’Équipe est l’un des médias sportifs en France qui traite le plus le dopage, loin devant les télévisions. C’est un journal reconnu mondialement, par la profession, pour les moyens qu’il consacre au reportage de terrain. Après, qu’attendent exactement les lecteurs... ?

- Justement. Au cours d’un dialogue houleux entre le directeur de la rédaction du Sport et votre journaliste, vous employez la figure du coiffeur de Mazamet, qui symbolise le lecteur de base à L’Équipe. Le directeur du Sport semble bien connaître ses attentes…

Il affirme que le sport n’est pas un secteur de la société comme les autres. Pour lui, il reste un divertissement que le lecteur souhaite voir couvrir comme tel. Il a forcément raison pour une partie de son lectorat. Quelle part représente-elle ? La majorité ? Les médias existent avant tout en tant qu’entreprises soucieuses de leurs bénéfices. Adoptent-ils les comportements que je décris avec la certitude que leur production éditoriale est celle qui générera le plus d’audience, donc le plus de revenus ? Avec la certitude, par conséquent, que le public se désintéresse de ces problématiques qui éloignent le sport de sa vocation première, le divertissement ? Ou le font-ils, de manière plus sournoise et intéressée, pour façonner le goût du public et créer à la longue un environnement propice à leur business et à celui du milieu qu’ils couvrent ? Je crains malheureusement qu’à force, on déshabitue totalement le public de l’utilisation de son sens critique. Alors si ce roman, que j’ai écrit avant tout pour tenter d’en faire un bon polar et qui dénonce ce qui est fait du sport mais pas le sport en lui-même, que j’aime et pratique intensément depuis toujours, peut (r)éveiller ce sens critique chez certains lecteurs, j’en serais ravi.

Entretien réalisé par Henri Maler
Notes

[1] Fayard, avril 2012, 365 pages, 19 €.

[2] « Bien qu’inspirée de faits bien réels et fondée sur de nombreux témoignages et documents, cette histoire est une fiction. »
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Re: Dopage dans les sports majeurs

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Il faut laisser les sports co "tranquilles" pendant les vacances.. :mrgreen:

http://www.rmcsport.fr/editorial/308850 ... -la-faute/

Dopage-Localisation : l’Afld mise à la faute

L.C. | rmcsport.fr | 12/10/2012

© RMC Sport
Bruno Genevois, patron de l'Afld
Dans une décision rendue le 10 octobre, le Conseil d’Etat a épinglé l’Agence française de lutte contre le dopage (Afld) pour sa désignation des sportifs appartenant au groupe cible. S’appuyant sur l’ordonnance d’avril 2010, relative au Code du sport, la plus haute juridiction administrative affirme que seul le collège et non le directeur des contrôles de l’Agence est compétent pour constituer ce groupe de quelques centaines d’athlètes de haut niveau astreints au devoir de géolocalisation. Une victoire pour la Fédération nationale des associations et des syndicats de sportifs (Fnass) qui avait saisi le Conseil d’Etat. Un nouvel épisode dans la guerre qui oppose les sports co à l’Afld sur la géolocalisation. « Nous voulons nous assoir autour d’une table avec le ministère et l’Afld pour assouplir les contraintes imposées aux sportifs », explique Romuald Palao, avocat de la FNASS. Les sports co réclament notamment que les sportifs ne soient pas contrôlés pendant les vacances d’été.


a+a-imprimerRSS
Le 12/10/2012 à 13:54:00 | Mis à jour le 12/10/2012 13:57:46
Tous sports :
La FNASS gagne contre l'AFLD

Le Conseil d'Etat a donné raison vendredi à La Fédération nationale des associations et syndicats de sportifs (FNASS) dans un contentieux qui l'opposait à l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). La FNASS avait engagé un recours en compagnie de huit sportifs (cinq basketteurs, deux handballeurs, un rugbyman) qui «avaient été intégrés sans leur consentement dans le groupe cible de l'AFLD. Ils avaient demandé à en être retirés, ce que l'Agence Française de Lutte contre le Dopage avait refusé.» Selon la FNASS,«cet acte fort va dans le sens de la reconnaissance des droits des sportifs, tant sur le plan national qu'international. Il donne raison à la FNASS, qui, dès le départ, avait dénoncé la localisation comme étant contraire aux libertés fondamentales, que la CNIL ne pourra désormais plus oublier.»

Chaque sportif du groupe cible est en effet contraint de donner très régulièrement ses localisations, sous peine d'être sanctionné. C'est ce qui était par exemple arrivé à Yoann Huget juste avant la Coupe du monde de rugby l'année dernière.
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Richie
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par Richie »

http://www.rmcsport.fr/blogs/moscato-sh ... a-semaine-!

Le vendredi 12 octobre 2012, 17:03 par Xav

PAV à Vincent Moscato pour ses propos contre Vincent Lavenu!!!

Un français de 26 ans (pas tout jeune non plu), sans résultats depuis son arrivé chez AG2R fin 2010 est contrôlé positif. Le mec arrivait en fin de contrat, n'était pas renouvelé et Vincent jette la faute au manageur parce que le jeune s'est forcément dopé à cause de sa fin de contrat...

Parce que au foot et au rugby les mecs n'arrivent jamais en fin de contrat??? Va voir en fédéral et en CFA si il n'y a pas d'anciens joueurs qui ont été pro à m'en donné et qui n'ont pas été conservés. Regarde le nombre de footballeurs professionnels sans club actuellement. C'est pareil.

Il y a des tricheurs dans le vélo? Oui. Il y en a ailleurs. On a été bien indulgent avec la juve de zizou et Deschamps, les images que Canavarro en pleine perfusion. Le contrôle positif de Dugarry.
Quand Huget manque 3 contrôles inopinés en 2011, c'est de la négligeance, quand c'est Offredo (grand espoir du cyclisme français), c'est parce qu'il est dopé!
Quand Sebastien Joly (cycliste) a une tumeur c'est à cause du dopage. Quand c'est Abidal, c'est pas de chance, et il devient un héro. Et quand Foé, Di Tomaso ou Feher meurent sur un terrain, on parle peu du dopage...
Je ne dis pas qu'ils étaient forcément dopés, mais soit on le dit pour tous le monde, soit pour personne. Et pas uniquement quand c'est Pantani.

Oui le vélo a connu des heures très sombre, mais je suis convaincu que désormais, c'est un des seuls sport où la lutte contre le dopage est efficace ou du moins sincère (même si le triplé des 3 espagnols à la vuelta et l’éclosion inattendu de Froome me semblent très suspect).
Vous ne me ferez pas croire que les armoires à glace du récent four nations, les footballeurs américains et tous les nageurs couronnés au JO sont propres.

Tous ça pour dire que lincher V. Lavenu, un mec que j'espère de bonne fois en ce qui concerne la lutte antidopage, c'est scandaleux. Après, je suis d'accord, tout ne tourne pas rond, voir des mecs comme Bruneyl, Riis et maintenant Vinokourov être manageur sportif, c'est inadmissible, mais ça, c'est un autre débat.
débutant
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par débutant »

Richie a écrit :et l’éclosion inattendu de Froome me semblent très suspect
Pas de surprise à cela. Tu ne le connaissais pas car il ne pratiquait probablement pas encore le cyclisme il y a deux ans. Il a du découvrir ce sport l'année dernière en 2011.
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par braziou »

c'est qui PAV , c'est toi ? :D
toujours la meme défense du milieu du vélo : on se dope mais les autres aussi !
ben non , désolé , Agnel , Muffat , TP , Riner ne se chargent pas la gueule comme les cyclistes ou alors ça reste à démontrer !
c'est CULTUREL dans le vélo , ça fait 100 ans que ça dure et jamais pers n'a eu les cojones de sy attaquer vraiment
il faut arreter de payer tout ce milieu pendant 1 an , tout arreter , peut-etre qu'il comprendra
et qu'on ne me fasse pas croire que Wiggins , Contador , Voeckler sont cleans , rendez-vous dans 5 ans ou avant !

en Foot , en Boxe ( v Stade 2 ) , le principal fléau , c'est pas le dopage mais la corruption , bcp plus efficace sur le résultat !
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Richie
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par Richie »

Les médec ins / préparateurs du cyclisme ne s'occupent pas seulemnt de vélo...circulez...l'omerta règne encore :


http://www.7sur7.be/7s7/fr/1513/tennis/ ... rong.dhtml

David Ferrer cité dans l'affaire Armstrong
SAUVEGARDER
ARTICLE
3 RÉACTIONS
Par: Michaël Bouche
15/10/12 - 15h39
Le tennisman espagnol David Ferrer. © ap.
Le scandale de dopage qui éclabousse Lance Armstrong et la formation US Postal toucherait également le monde du tennis. Luis Garcia del Moral, le médecin espagnol de l'équipe américaine de 1999 à 2003 suspendu à vie par l'USADA, aurait suivi médicalement plusieurs joueurs de l'académie de tennis "TennisVal", basée à Valence, selon le quotidien australien The Australian.

Les soupçons se cristalliseraient autour de Sara Errani, finaliste à Roland Garros cette année et demi-finaliste à l'US Open, mais surtout David Ferrer, bien installé dans le top 10 mondial depuis cinq ans. Même s'il n'y a, pour l'instant, aucune preuve de dopage, la proximité avec le docteur soulève beaucoup d'interrogations.

Selon les preuves recueillies, del Moral aidait les coureurs à faire des transfusions sanguines afin d'augmenter leur capacité d'endurance. Les coureurs se faisaient ainsi prélever du sang dans sa clinique du sport à Valence (Espagne). Il les aidait aussi via des injections de préparations salines à manipuler leurs valeurs sanguines afin d'échapper aux contrôles antidopage.
:idea: Il leur fournissait et administrait aussi de l'EPO, de la testostérone, des corticostéroïdes, de l'hormone de croissance et autres substances dopantes. :sm11:

"Del Moral a été beaucoup plus agressif que le médecin Pedro Celaya dans la fourniture de dopage", a déclaré l'actuel directeur sportif de Garmin Jonathan Vaughters.

Quant à Errani, elle reconnaît avoir eu recours aux services du sulfureux del Moral: :D "C'était le meilleur médecin à Valence et il était normal que je travaille avec lui" a-t-elle précisé :D . "Mais comme il est impliqué dans cette affaire, je ne vais plus travailler avec lui. Mais la Fédération Internationale ne m'a pas interdit quoi que ce soit", a-t-elle commenté.

Malgré les recommandations de la Fédération internationale de tennis de ne pas collaborer avec del Moral, certains joueurs et joueuses n'ont pas hésité à avoir recours à ses services. Au détriment de l'éthique anti-dopage. :sm11:
braziou
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par braziou »

sur que Ferrer, Nadal qui courent de partout sont plus suspects que Federer ou Tsonga mais on en est là pour l'instant , à suivre...
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Richie
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Re: Dopage dans les sports majeurs

Message non lu par Richie »

:D Un footballeur lucide...enfin...plutôt définitivement "dingo", la langue de bois, il ne connait pas... :D

http://www.rue89.com/rue89-sport/2012/1 ... -il-suffit

Barton, joueur de l’OM : « Les produits dopants dans le foot ? Il y en a, suffit de regarder »

* Signalé par
Clément Guillou
Les footballeurs ont l’habitude d’être aussi discrets que possible sur le thème du dopage. :D

Mais Joey Barton, joueur anglais de l’Olympique de Marseille, n’est pas un footballeur comme les autres. Il le prouve encore dans sa note de blog qui :shock: vise d’abord à défendre Lance Armstrong :shock: – « Armstrong est un vrai compétiteur, produits ou non » – puis évoque le dopage dans son sport. Extraits :

« Quid de l’usage de produits dopants dans le football ? (...) Il y en a, il suffit de regarder. :idea: :idea: :idea: :idea:

Par exemple, vous êtes-vous déjà demandé comment certains des meilleurs joueurs du championnat italien avaient pu jouer à si haut niveau pendant si longtemps ? C’est un tas de joueurs au sommet qui approchent (ou approchaient lorsqu’ils jouaient encore) les 40 ans et courent encore comme de jeunes trentenaires, jouant jusqu’à 80 matches par saison. Personne, moi le premier, peut dire que le club ou les joueurs utilisent des produits dopants interdits, mais cela pose question, vous ne pensez pas ? Après tout, c’est en Italie aussi qu’il y a eu, outre (les contrôles positifs de Jaap) Stam et (Edgar) Davids, les actes présumés de Fernando Couto, Frank de Boer et Pep Guardiola, bien que ce dernier ait été innocenté : tous ont été contrôlés positifs à la nandrolone, un stéroïde.

Nous savons que certains des meilleurs clubs européens ont utilisé ou utilisent encore des injections de “vitamines” – et il y a des organisations (comme l’USADA) qui s’y attaquent depuis dix ans en vain, suggérant que ces “vitamines” dissimulent de façon sophistiquée des produits dopants, mais ils n’arrivent pas à le prouver.

Un international anglais m’a parlé des injections de “vitamines” qu’on administrait à l’équipe d’Angleterre durant le Coupe du monde 1998. Il en a pris une avant le match (de huitièmes de finale) contre l’Argentine et dit avoir eu l’impression qu’il ne serait jamais fatigué. De la vitamine C, peut-être ? :lol: :lol: :lol: Je ne dis pas qu’il y a eu de la triche, mais je pense vraiment qu’il est important de poser la question. Là où il y a beaucoup d’argent, les gens vont tordre les règles, les manipuler ou simplement les violer par pure avidité. (...)

Dans mon expérience personnelle des contrôles antidopage, en tant que sportif professionnel, on ne m’a jamais pris que des échantillons d’urine. Que de l’urine, dans les multiples tests subis durant mes plus de dix ans de carrière à haut niveau. Ca me semble bizarre après avoir lu les procédures en cours dans le cyclisme. Où ils prennent fréquemment le sang des athlètes. :idea: Parfois, ils le conservent pendant des années. On ne m’a jamais pris de sang durant toute ma carrière ! Bien que j’imagine que mon urine et celle de beaucoup d’autres footballeurs sont conservés quelque part.

Enfin, je n’ai jamais subi de contrôle capillaire. Je ne connaissais même pas cette procédure avant d’écrire ce texte, et, excusez-moi si je me trompe, mais est-ce que les cheveux ne gardent pas la trace des substances bien plus longtemps que l’urine et le sang ? »
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