Choix vélo CLM

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Richie
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Re: Choix vélo CLM

Message non lu par Richie »

jeanguigui a écrit :oui en Suisse, c'est pour cela que j'ai pris un vélo léger j'ai pu planquer des liasses de billets dans le cadre ni vu ni connu :D :D
Richie a écrit :
schmitou a écrit :salut,
il y à aussi l'argon 18 E114 qui est vraiment pas mal en cadre chrono
Il a acheté le Look 596 et à priori en est très content.
D'après des sources confidentielles, il aurait :D l'IM de Suisse :D dernièrement.

Pas un IM en France, en Allemagne, En BG...en SUISSE :idea:
Va falloir changer de pays : Ironmans au Japon ou en Chine, pays qui aiment les euros... :idea:
En plus, une affaire célèbre montre qu'au Japon, les banques sont très discrètes.
Le Suisse, c'est fini : scandale US avec les révélations d'un chercheur de dollars et là les "3 000" :D


Le fisc s'en prend à 3.000 Français détenant des comptes en Suisse
[ 31/08/09 ]

Après les Etats-Unis l'an dernier, c'est au tour de la France de ­mettre la pression sur ceux de ses résidents qui détiennent des comptes en Suisse, sans en avoir informé l'administration fiscale. Si les deux affaires se ressemblent, la procédure n'est pas identique : par un accord signé le 19 août dernier, les Etats-Unis ont négocié l'obtention d'un fichier de 4.450 noms après avoir fait pression sur la banque UBS.

Le gouvernement français, lui, a mené des contrôles fiscaux et exploité des informations transmises spontanément par deux banques françaises, à la suite de transferts d'argent de leurs clients dans des pays « à fiscalité privilégiée ». Sur cette base, il a établi une liste de 3.000 contribuables, détenant près de 3 milliards d'euros sur des comptes suisses et qui, pour la plupart, n'auraient pas déclaré leurs avoirs à l'administration fiscale. « C'est la première fois que nous avons ce type d'informations précises, avec les noms, les numéros de compte et les montants en dépôt. C'est exceptionnel », se réjouit Eric Woerth dans une interview au « Journal du dimanche ».

Cinq mois après le G20 de Londres et les déclarations de guerre au secret bancaire, le ministre du Budget et des Comptes publics donne ainsi la première traduction concrète de la lutte qu'il entend mener contre les paradis fiscaux. L'accord de double imposition signé, la semaine dernière, avec l'administration helvétique devrait lui faciliter la tâche à compter du 1 janvier prochain, une fois ratifié par les Parlements des deux pays. Si le secret bancaire peut être levé en cas de fraude avérée, la France ne peut toutefois pas collecter ses informations auprès des banques helvétiques. « Nous demanderons des compléments d'information aux autorités suisses. Cela n'était pas possible jusqu'alors », explique l'entourage du ministre.

Jusqu'au 31 décembre :idea:
Pour l'heure, celui-ci veut surtout convaincre les fraudeurs de régulariser leur situation spontanément auprès du fisc. Il ne leur reste plus que quatre mois pour le faire : la cellule de :shock: « dégrisement » :D , proposée depuis le printemps à Bercy, fermera ses guichets le 31 décembre. Au-delà, ce sont les procédures classiques de contrôle fiscal qui s'appliqueront, avec saisie éventuelle de la justice. Les résultats sont, pour l'instant, modestes : les 20 dossiers ayant fait l'objet d'une régularisation ont permis de collecter un demi-million d'euros d'impôt. 80 autres dossiers sont en cours de traitement. La pression pèse aussi sur les banques : convoquées à Bercy dans les prochains jours, celles-ci vont devoir communiquer l'identité des personnes ayant transféré des avoirs dans les paradis fiscaux, indique Eric Woerth. A défaut, elles se verront infliger des pénalités, pouvant atteindre jusqu'à la moitié des sommes transférées.


L. R., Les Echos
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Richie
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Re: Choix vélo CLM

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Les vélos à 10 000 euros vont trouver preneur et Porsche va sortir du rouge :D

Les traders retrouvent les bonus géants d'avant-crise

LE MONDE | 13.01.10 | 14h39 • Mis à jour le 13.01.10 | 16h14

L'histoire se répète : en ce début d'année 2010, renouant avec les excès d'avant la crise financière, les grandes banques, aux Etats-Unis et en Europe, s'apprêtent à verser des milliards de dollars, de livres ou d'euros de bonus à leurs traders.
Si l'on en croit la tendance observée à Wall Street, les appels à la modération des dirigeants du G20 ne seront pas suivis des effets espérés. Pas plus que les projets de taxation exceptionnelle conçus par certains Etats, comme le Royaume-Uni et la France, pour l'année 2010, qui pourraient, surtout à Londres, manquer leur objectif dissuasif.

Ainsi, outre-Atlantique, les bonus devraient atteindre les niveaux de 2007, avant le choc financier. Les cinq plus gros établissements - Citigroup, Bank of America, Goldman Sachs, JP Morgan Chase et Morgan Stanley - avaient déjà, fin septembre 2009, mis de côté 90 milliards de dollars (62 milliards d'euros), pour rémunérer leurs équipes au titre de l'année écoulée. Selon le New York Times, les bonus pourraient représenter la moitié de cette somme. Dans la toute-puissante banque d'affaires Goldman Sachs, dix traders stars pourraient percevoir plus de 10 millions de dollars chacun !
A Londres, le Trésor doit déjà constater l'échec de la "super-taxe" sur les bonus. A quelques exceptions près - dont HSBC et Barclays, qui promettent la modération -, les banques préfèrent payer plutôt que de réduire ou différer les primes de fin d'année. Les bonus garantis, pourtant interdits par le G20, font discrètement leur retour.
Pis, des mesures de contournement sont à l'étude, pour éluder la nouvelle taxe. Certains établissements envisagent ainsi de scinder en deux l'enveloppe de primes, avec un premier versement en mars et le second en janvier 2011... Lorsque la taxe aura disparu.
Retours aux dérives passées
Dans ce paysage, la France occupe une place à part. Si les meilleurs traders peuvent s'attendre à de belles primes, le montant global des bonus devrait reculer d'environ 16 %, selon la ministre de l'économie, Christine Lagarde, par rapport aux sommes distribuées en 2008 au titre des résultats 2007. Cette estimation se fonde sur les données fournies mi-décembre 2009. En outre, d'une manière générale, en France, les sommes en jeu sont loin d'atteindre les dizaines de millions de dollars versés aux vedettes de Wall Street et de la City.

Partout dans le monde, d'une banque à l'autre, le discours est le même. L'année écoulée a été excellente. Les traders ont fait gagner beaucoup d'argent à leurs entreprises. Ils doivent être récompensés comme le prévoient leurs contrats de travail. C'est oublier, toutefois, que les profits réalisés par les banques en 2009 l'ont été grâce aux aides d'Etat, à l'argent à taux zéro que leur ont prêté les banques centrales pour passer la crise. Le retour aux dérives passées devrait accentuer un divorce déjà consommé entre les banques et l'opinion publique.

"La saison des grosses primes (...) va scandaliser le peuple américain", a averti la conseillère économique en chef du président Barack Obama, Cristina Romer. "La colère est immense partout aux Etats-Unis, même si on n'en prend pas toujours la mesure à New York", souligne de son côté l'économiste Thomas Philippon, professeur à l'université de New York et à l'Ecole d'économie de Paris (PSE).
Au Royaume-Uni, le ressentiment est d'autant plus vif que les contribuables redoutent de ne jamais revoir la couleur de l'argent public alloué au sauvetage du secteur bancaire.
Il reste que l'intervention des Etats pour discipliner les pratiques n'a pas été totalement vaine. Si, en valeur absolue, les sommes prévues restent colossales, le montant des primes des professionnels des marchés rapporté au chiffre d'affaires qu'ils réalisent semble diminuer. Selon de premières estimations, ce "taux de bonus" pourrait passer de 50 % à 40 % dans les grandes banques américaines. En France, où ce taux a toujours été plus bas, il pourrait être encore réduit, à moins de 20 % cette année contre près de 25 % auparavant.
De surcroît, la composition des bonus devrait évoluer sensiblement. Dans la lignée des recommandations du G20, soucieux de décourager les gains rapides et porteurs de risques à long terme, les banques distribueront une part plus importante en actions plutôt qu'en "cash". Selon le cabinet de chasseurs de têtes Humblot Grant Alexander, la proportion de titres devrait augmenter de 25 % à 50 % aux Etats-Unis. A Londres et à Paris, deux tiers des bonus seront des actions, contre un tiers auparavant. Présentée comme une avancée, la mesure est qualifiée par certains économistes, comme M. Philippon, "d'habillage pour ne pas choquer davantage l'opinion".
Dans le même registre, pour afficher des bonus moins importants tout en préservant les rémunérations de leurs traders, certains établissements, en Europe comme aux Etats-Unis, ont augmenté leurs salaires.
Claire Gatinois et Anne Michel, avec Marc Roche (à Londres)

Une récompense liée à la performance
Bonus. Il s'agit de primes prévues par les contrats de travail, ou, pour les plus importantes, attribuées de manière discrétionnaires et versées aux opérateurs de salles de marchés. Elles sont fonction des performances réalisées à titre individuel par les traders, les équipes et la banque.
Taxes. Pour mettre fin aux excès, le Royaume-Uni a mis en place une taxe de 50 % sur les bonus de plus de 25 000 livres. Aux Etats-Unis, l'administration Obama réfléchit à un impôt supplémentaire sur les banques.

Article paru dans l'édition du 14.01.10
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Christian Robin
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Re: Choix vélo CLM

Message non lu par Christian Robin »

On serait banquiers, que ferait-on ?
Il n'y a pas de vice particulier lié à leur nature profonde, mais lié à leur statut social.
Par ailleurs, c'est une constante politique qu'une classe dominante, dans une démocratie, élit le gouvernement qui défend ses intérêts. Dès lors, lorsque ce gouvernement ne répond pas à ses attentes, cette classe se considère à juste titre trahie .
De ce point de vue, Obama à été élu pour ses excellentes relations avec le monde bancaire: il a tout fait pour le sauver, ce qui est logique dans une économie capitaliste impérialiste ( impérialisme = prise en main par le système bancaire de l'ensemble de l'industrie et du commerce. C'est la définition qu'en donne Lénine en 1914)
Après avoir fait le gros dos pendant quelques mois, pour sauvegarder une apparence de morale, les banques considèrent que la pénitence a assez duré...
le husky
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Re: Choix vélo CLM

Message non lu par Richie »

Christian Robin a écrit :On serait banquiers, que ferait-on ?
Il n'y a pas de vice particulier lié à leur nature profonde, mais lié à leur statut social.
Par ailleurs, c'est une constante politique qu'une classe dominante, dans une démocratie, élit le gouvernement qui défend ses intérêts. Dès lors, lorsque ce gouvernement ne répond pas à ses attentes, cette classe se considère à juste titre trahie .
De ce point de vue, Obama à été élu pour ses excellentes relations avec le monde bancaire: il a tout fait pour le sauver, ce qui est logique dans une économie capitaliste impérialiste ( impérialisme = prise en main par le système bancaire de l'ensemble de l'industrie et du commerce. C'est la définition qu'en donne Lénine en 1914)
Après avoir fait le gros dos pendant quelques mois, pour sauvegarder une apparence de morale, les banques considèrent que la pénitence a assez duré...
La réponse de la bergère au berger :D :


Le président américain Barack Obama le 12 janvier 2010 à Washington, DC
© AFP/Archives Nicholas Kamm
Le président Barack Obama va dévoiler jeudi un projet de taxation d'une cinquantaine de grandes banques destiné à récupérer les fonds publics dépensés dans le cadre du plan de stabilisation du système financier, a annoncé un haut responsable américain.
Le président des Etats-Unis, qui s'en était pris en décembre aux :D :D "banquiers gras de Wall Street" :D :D et fait face au mécontentement d'une majorité de ses compatriotes sur son bilan économique près d?un an après sa prise de fonctions, va s'exprimer peu avant midi (17H00 GMT) sur cette mesure, à l'orée d'une "saison des bonus" annoncée comme exceptionnelle.
Cette mesure est intitulée sans ambiguïté "taxe sur la responsabilité de la crise financière", montrant que l'administration américaine estime que les pratiques risquées des banques ont joué un rôle déterminant dans la tourmente qui a failli mettre l'ensemble du système à genoux et continue à résonner dans le marché de l'emploi.

La taxe censée s'appliquer pendant dix exercices budgétaires, ou aussi longtemps que nécessaire pour un remboursement intégral de l'argent public engagé, devrait permettre de récupérer quelque 90 milliards de dollars.
Elle va être incluse dans le projet, attendu pour le début du mois de février, de budget fédéral pour l'exercice 2010-2011 qui commencera en octobre, et devra obtenir l'aval du Congrès.
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