Natureman: lac de Ste Croix 2012 !!!

[braziou]

le Coca-Cola serait devenu indispensable en sport , on croit rever
pourquoi pas du Red Bull aussi bientot ?
dingue...et des frites avec des hamburgers aussi au ravito d'arrivée
je déconne mais ça aurait du succès !

à l'IM Nice on a du Cola , le Coca-Cola coute trop cher...

[Pakinator]

j'ai décidé de ne plus rien prendre en ravitos perso , juste un bidon pour débuter le vélo...l'organisation est censé nous fournir ce qu'il faut !!!! sur le vélo je n'ai pu avoir que des gels car il n'y avait plus de barre quand je suis passé.

Je suis d'accord avec Braziou, chacun est libre de ses choix de ravito en fonction de ses propres préférences.
Perso j'avais oublié mon bidon de départ dans la voiture garée à 2 km, je m'en aperçois trop tard pour me taper un sprint de 4 km et arriver alors que le parc vélo aurait ét fermé et les premiers mecs en train de se mettre à l'eau, donc je me suis dit "tant pis, on verra bien..." et j'ai bien vu, après 1 km de vélo, un super ravito "de départ", j'y prends un bidon "energie", il était presque plein, donc 2 points positifs pour l'organisation, en revanche, j'ai un peu regretté l'absence de cette boisson aux 50 km, il n'y avait que de l'eau, mais bon au final ça a été.
Je te rejoins quand tu pointes qu'il n'y avait plus de barre quand tu es passé, ça peut faire mal si tu comptais dessus.
Que dire ? Fallait passer plus tôt ! bon...je

[Alexey Stakhanov]

pas de coca mais de la bière à l’arrivée ça c'est top

[lopapy]

Evidemment qu'il est possible de critiquer lorsque l'on fait une course, mais si le manque n'est pas mentionné sur la plaquette, CAD si le coca cola, pour l'exemple, n'est pas mis comme présent au ravitaillement, la critique personnel ne peut se transformer en reproche.

Dès le départ le Coca Cola n'était pas prévu (si j'en crois les retours, je peux me tromper).
Dans ce cas il faut savoir se tourner vers la boisson énergétique qui, dans la théorie, est plus efficace, sauf si les erreurs d'hydratation sont trop nombreuses.
Mais là, l'organisation n'y est pour rien, c'est au coureur de se prémunir et d'être le plus lucide possible.

Par contre, si est prévu des barres énergétiques et qu'une fois sur le vélo, on arrive au ravito et rien, c'est une erreur qu'il faut savoir remonter pour que l'organisateur se prémunisse l'année suivante, contre ces erreurs logistiques.

Dans tous les cas je vais me régaler des photos et vidéos de cette course.

A moi une question, ou a été mis le point de retour de Baudinard ??? Dans le village, avant ou après ? Merci !

L'Papy

[yobail17]

le Coca-Cola serait devenu indispensable en sport , on croit rever
pourquoi pas du Red Bull aussi bientot ?
dingue...et des frites avec des hamburgers aussi au ravito d'arrivée
je déconne mais ça aurait du succès !

à l'IM Nice on a du Cola , le Coca-Cola coute trop cher...

A Zurich, il proposait du red bull ...
Je n'ai pas essayé mais c'était présent pour les potentiels intéressés !

Pour ma part, cola ou coca-cola. j'aurais été preneur !

[yobail17]

Evidemment qu'il est possible de critiquer lorsque l'on fait une course, mais si le manque n'est pas mentionné sur la plaquette, CAD si le coca cola, pour l'exemple, n'est pas mis comme présent au ravitaillement, la critique personnel ne peut se transformer en reproche.

Dès le départ le Coca Cola n'était pas prévu (si j'en crois les retours, je peux me tromper).
Dans ce cas il faut savoir se tourner vers la boisson énergétique qui, dans la théorie, est plus efficace, sauf si les erreurs d'hydratation sont trop nombreuses.
Mais là, l'organisation n'y est pour rien, c'est au coureur de se prémunir et d'être le plus lucide possible.

Par contre, si est prévu des barres énergétiques et qu'une fois sur le vélo, on arrive au ravito et rien, c'est une erreur qu'il faut savoir remonter pour que l'organisateur se prémunisse l'année suivante, contre ces erreurs logistiques.

Je suis d'accord avec toi Lopapy ! pas de critique possible sur le coca, il n'était pas prévu. par contre au 50ème km vélo, pas de barre ni de gel qui eux étaient bien mentionnés dans le briefing ! heureusement qu'une âme généreuse m'a donné un gel dans la montée de Baudinard !

Dans tous les cas je vais me régaler des photos et vidéos de cette course.

A moi une question, ou a été mis le point de retour de Baudinard ??? Dans le village, avant ou après ? Merci !

le point de retour était à l'entrée du village.

L'Papy

[Pogo]

Pour venir enrichir le topic d'après course en commençant par les points négatifs dont l'organisateur si il passe dans le coin fera ce qu'il voudra.

-Natureman= feu d'artifice (poudre et papier explosif recyclés?), plaquette dans le parc à vélo à usage unique (déchet non réutilisable qui finira sur une étagère mais tôt ou tard dans la poubelle), une fourgonnette blanche est passée pendant la CAP dans les chemins, j'espère qu'elle ne servait pas à ravitailler les ravitos, elle polluait comme 4 bus des années 80. Avant de provoquer une levée d'arme, je dis pas ça pour descendre l'organisation mais le concept de Nature est bon et ces quelques points peuvent permettre de l'améliorer encore.

-Ravitaillement 50km= Ce serait peut être plus approprié de placer le ravitaillement à la fin de la montée à 16% ça permettrait de ne pas avoir une différence de vitesse trop importante avec les bénévoles qui tendent les bidons. Je suis pas un expert de la prise de bidon à 40km/h et moi plus d'autres avons loupé un bidon à cet endroit.

-Route= pour la prochaine édition ce serait vraiment sympa de balayer le tas de sable qui se trouve dans la cuvette après le départ. Avant de rejoindre la belle route, il me semble qu'il y avait pas mal de gravier aussi.

Les points positifs pour ma part, tout le reste. C'était vraiment génial, le parcours ne favorisait pas un type de vélo plus qu'un autre. Je fais le vélo avec un gars qui me passera dans toutes les montées et que je repasserai dans toutes les descentes et faux plats. Pour 2-3 potes la configuration a été identique. Faut juste arriver bien en forme parce que la cap ne fait pas semblant, j'en ai chié plus que de raison.

C'est vraiment un évènement sympathique et super bien géré pour une première édition. Merci à l'orga et aux bénévoles, vous êtes au top!

PS: au km 50 j'ai eu de la boisson iso. A ce propos, j'ai trouvé la boisson très variablement dosée, sur 3 bidons, 2 avait vraiment le goût de la flotte.

[Pakinator]

au km 50 j'ai eu de la boisson iso. A ce propos, j'ai trouvé la boisson très variablement dosée, sur 3 bidons, 2 avait vraiment le goût de la flotte.

J'ai du arriver trop tard, car pour avoir demandé, on m'a répondu "que de l'eau", peut être étaient-ils en train d'en préparer ? à cet endroit, j'ai dû passer +/- en 500ème position, alors les 300 autres après, je ne sais pas s'ils en ont eu !
Le dosage m'a paru bon, mais j'ai remarqué deux saveurs différentes...
@lopapy, le demi-tour se fait autour du rond-point à l'entrée de Baudinard

[CHRISTOPHE192]

la plus grosse remontée du triathlon ( près de 500 places ) après une nat et une transition catastrophiques , c'est mon triste destin .
handicapé aussi par mes 9h30 de route la veille , je me suis tout de même largemement éclaté dans un cadre de rève avec des " allez Paris " de circonstance le jour d'un Psg-OM à tous les parisiens , et mes encouragements à toutes les triathlètes .
une floppée de critiques constructives pour les organisateurs , et un immense remerciement aux bénévoles fort sympathiques .
- le drafting tue le triathon !!! je redis comme toujours que l'organisateur doit donner des consignes fermes aux arbitres .
- les sacs avec nos affaires perso doivent être gardés en sécurité et récupérés avec nos bracelets .
- les emplacements dans le parc étaient trop serrés .
- très difficile de marcher pieds nus sur les cailloux . il fallait un tapis pour accéder au lac et faire un départ dans l'eau .
- je n'avais rien emporté , il manquait des barres et des bidons énergétiques à vélo .
- le croisements des concurrents sur un col était dangeureux surtout à cause de ceux qui ne tiennent pas la droite et que je devais doubler.
- très mauvaise surprise ce trail pour moi . une chute au km 8 , j'ai fini avec la main en sang et mal à la hanche avec toujours pas mal de difficulté pour doubler sur les single tracks ou devant sortir des plots . c'est usant nerveusement et souvent dérangeant pour les doublés malgré mes précautions .
- pas de douche à l'arrivée !!! heureusement , une fontaine dans les pavillons qui a fait office de baignoire .

bref , le gros truc , c'est que cette cap de X-Terra n'a pas sa place sur un tri . je veux bien quelques passages , mais pas que ça .
mais début Octobre , il y a tout pour que ça devienne le rendez-vous incontournable de notre calendrier LD .

[jey350]

Aller, mon p'tit CR

Avant course

Après un premier tri CD en septembre je décide de m’attaquer à la marche supérieure, le Natureman un semi Iron Man dans le Verdon. Si sur un CD, avec un minimum d’entrainement on peut être sûr de finir, sur un half, pour un débutant ce n’est pas gagné…

Surtout que deux jours avant la course pendant la nuit, je me réveille avec un mal de chien au bras : une élongation, la bonne blague ! Impossible de faire le moindre mouvement, alors nager… Le médecin me prescrit des antis inflammatoires et des antidouleurs, mais les jours suivant j’ai des difficultés à tendre le bras et je ne serais pas sûr de pouvoir participer jusqu’au matin de la course. Idéal pour se mettre en confiance face à une telle épreuve.
Je me prends un dernier antidouleur en déposant le vélo, je mets la combi pour m’échauffer un peu et surtout pour savoir si je vais pouvoir prendre le départ. Ça va à peu près, c’est pas génial, mais je ne suis pas trop mauvais nageur donc même diminué je devrais pouvoir finir.

La course

On se place sur la ligne de départ, on fait un petit coucou au drone (qui plus tard ira s’écraser dans l’eau) et le départ retenti. Et là Ô miracle, plus de douleur, je suis à 100%, je ne me prends que très peu de coups et je prends réellement plaisir à nager pour ces 2km de nat dans le lac de St Croix. Je sors de l’eau, regarde mon Garmin 310 et là je vois 35mn ! Trop cool, un temps que j’osais à peine imaginer avant la blessure !
J’arrive au parc à vélo et là comble du bonheur il est pratiquement plein… Le plaisir n’est que de courte durée car je m’aperçois que j’ai perdu ma puce dans la bagarre (qui n’a même pas eu lieu pourtant ), et que le temps que je me change le parc est à moitié vide Pas de stress, je fais la course pour moi et sans temps officiel s’il le faut.
Je monte sur le vélo avec une petite appréhension, c’est mon point faible et après ma sortie d’entrainement la plus longue (65km) j’étais au bord du gaz. Tout se passe bien pourtant, je m’hydrate régulièrement à la potion magique de Lopapy et je me fait doubler par de nombreux gars mais ça, je savais que ça allait arriver. Dans une descente, en passant sur le grand plateau je déraille, un signe du destin car j’avais envie d’une petite vidange. Je fais donc les deux mais dans le mauvais ordre, heureusement que la graisse n’est pas rouge, sinon ma femme se serait posée des questions… Au premier ravito du km 21, on nous annonce plus d’énergétique, argghhh, je prends donc un gel et de l’eau en priant le dieu du tri qu’au prochain ravito il y aura tout ce qu’il faut. Car entre les deux se trouve « la terrible » une côte de 2km à 10% de moyenne avec des passages à 16%, j’y étais passé la veille en voiture, elle fait un peu flipper. Mais mon btwin de merde possède un plateau à 30 dents, ce qui fait que la côte fut passée sans trop de problème. Les deux ravitos suivant ont de la boisson énergétique mais plus de barres, je prendrais des gels à la place. La fin du vélo arrive et je me sens bien, certains diront heureusement à 25km/h de moyenne !
De retour au parc à vélo, comble du bonheur il est pratiquement plein… ah non… en fait pour la nat c’est super pour le vélo c’est l’inverse… Je mets les runnings et c’est parti pour l’inconnu, vais-je tenir ?
J’ai quelques douleurs légères à l’estomac et là j’entends la voix du seinseï qui résonne dans ma tête « Mal au ventre tu as, hydratation tu feras ». Au premier ravito je me force à prendre de l’eau et un gel et ça passe bien, très bien même. Je ne cours pas vite mais je me sens en super forme, et là je ne peux pas m’empêcher, faut que je sorte une blague à tous ceux que je croise… ceux qui marchent, les grands balaises, ceux qui gémissent comme des gonzesses, les collègues niçois, les bénévoles, les mecs de Dijon, Manosque, Toulon etc… Généralement c’est pris avec le sourire sauf ceux qui marchent et qui ont très mal qui m’ignorent. Je continue à carburer à eau + gel même si parfois ça a du mal à passer et malgré de petites douleurs passagères, le parcours me plait, je suis heureux de courir et je sais rapidement que j’aurais les jambes pour finir… La ligne d’arrivée approche, le public applaudit, je suis en top forme et je fais un tour sur moi-même pour saluer le public et un mini sprint final pour griller un dernier concurrent sur la ligne.

Je n’en reviens pas, j’ai réussi mon premier half en 6h11, je termine avec le sourire et les jambes en bon état sur un parcours magnifique, je suis heureux.

Bilan

Approximatif vu l’absence de puce et le manque de lucidité pour appuyer au bon moment sur la touche lap du Garmin.
Nat : 35min - trace Garmin
Vélo : 3h35 - trace Garmin
CAP : 2h - trace Garmin un peu buggée

Après course

Malgré la perte de la puce je suis quand même inscrit au classement grâce à la photo finish de mon ami derrière la ligne d’arrivée, sympa.
L’après course est moins sympathique, je n’ai pas envie de manger, l’odeur des pizzas me donne la gerbe, j’ai quelques vertiges… Je me force à boire, à manger quelques fruits et ça va un peu mieux. Je rentre dans ma loc un peu plus tard, je suis sur le point de partir et là à nouveau des vertiges, je décide de faire une sieste de 2h et au réveil je pisse 3 fois d’affilé en 5mn
Je prends finalement la route et j’arrive chez moi tard le soir après deux arrêts pipi, heureux mais avec un mal de bide et je vais me coucher sans manger.
Le lendemain je monte sur la balance, j’ai perdu 3kg dans le week end…
Déshydratation ? Alors que j’ai l’impression d’avoir bien bu et que n’ai pas arrêté de pisser ?

Anectode

Lorsque je décide d’aller rechercher mon vélo, comble de stupeur au parc: je m’allume une clope ! « Ouhh c’est pas bien », « ça sent mauvais », « c’est pas bon pour la santé » etc… etc…
Penser la prochaine fois, ne pas faire de provoc en s’en grillant une petite au parc, même si c’était un régal de voir les regards des gens.

Orga
Mis à part quelques détails sur les ravitos et le site web en-joomla-tu-crois-que-tu-peux-tout-faire-toi-même-mais-en-fait-ça-a-un-rendu-fouilli-bof-bof, tout était présent pour que l'on passe une excellente journée. Un grand merci aux bénévoles, nombreux, souriants, toujours prêt à nous encourager et qui ont accompli un boulot de malade avant, pendant et après la course. Un gros big up également aux habitants des Salles sur Verdon avec leur maire dossard triple zéros


Pour ceux que ça intéresse, mon premier CR sur le CD de Nice avec une présentation de mon parcours viewtopic.php?p=813027#p813027

[lefloch]

Super CR, très vivfiant et plein d'humour. Belle course, bravo...

[davidvallet]

dingue...et des frites avec des hamburgers aussi au ravito d'arrivée
je déconne mais ça aurait du succès !

d'accord pour les frites
m'en suis tapé une grande assiette dans un petit bistrot face au podium: TERRIBLE
Bon, des frites BIO bien sûr, issues du commerce local et équitable
comme la bière, mais j'ai pas osé !

[pierrot12]

Bonjour,

Mille excuses de ne pas avoir pu te répondre à temps Triathlonnature, mais je n'avais pas accès à ma messagerie au moment opportum (car justement en train de repérer les lieux 2 jours avant le départ de l'épreuve), mais chiche pour un échange de nos dossarts après la course si l'occasion fait le larron

[alan]

pas de coca mais de la bière à l’arrivée ça c'est top

C'est Vendome pour la bière à l'arrivée !

[Augustin]

De retour sur le forum apres de loongues années d'inactivité, j'en profite pour poster mon CR

Triathlon LD du Verdon – NatureMan

Dimanche 7 octobre

Objectif impromptu de la saison (en plein milieu de ma prépa spécifique marathon) mais opportunité inratable car mon employeur sponsorise cet évènement et les trois sports ravivent la nostalgie de l’ancien triathlète que je suis, pardon que j’étais ! Initialement j’étais inscrit au semi-marathon Provence Lubéron mais devant ce dilemme mon cœur a vite opté pour le triathlon…

Inscription (et hébergement) trouvés via sponsor et employeur, en plein centre du village et à 100 m de l’arche d’arrivée, absolument idéal.

Renseignement pris, malgré le fait que ce soit une première édition, l’organisateur (Eric Amatteis) a mis les petits plats dans les grands en concoctant un parcours canon, réputé difficile (parcours vélo avec 1 352m de D+ et course à pied à 90% sur chemins et 10% sur routes), et positionnement nature revendiqué : véhicules électriques, recyclage et récupération des déchets, etc…

L’organisation a bien géré sa barque, de nombreuses infos étant ajoutées au fil du temps sur le site internet avec notamment le briefing archi-complet qui sera quand même oralement répété le samedi.
Ledit samedi, l’organisation propose aussi un triathlon découverte (500 m natation / 20 km vélo / 5 km course à pied)
Pour les candidats au Longue Distance du lendemain, c’est marquage au bras et mollet avec pour moi la surprise de découvrir mon dossard : 777 !
Briefing de l’organisateur avec la présence de Rob Barel et de Marcel Zamora, et une coorganisatrice capable de passer du français à l’anglais puis à l’allemand et à l’espagnol avec une facilité déconcertante.

Dimanche matin dès le réveil le petit Gatosport comme de coutume vite avalé, puis montage du vélo, prépa des sacs de transition et je me dirige vers le parc à vélo peu après 8h.

Dépose des vélos au parc entre 7 et 9h, comme le nombre de participants a atteint la limite autorisée (800 personnes) le parc est bien rempli mais mon emplacement, à l’extrême limite de la sortie, me permet de prendre un peu plus d’aise.

Départ tardif (9h30), juste le temps d’avaler un gel rapidos sous une météo qui s’annonce radieuse, l’eau du lac est à 19° et déjà les 800 camarades sont au départ prêts à en découdre.
Le parcours consiste en une boucle de 2 km dans le lac de Sainte Croix en U inversé, encadrés par les kayaks de l’organisation et suivant les bouées comme expliqué.
Je vise les 30 minutes sur cette partie, partant du principe que sur IM je passais en 58-59 minutes. Mais des erreurs de trajectoire et mon non-entrainement depuis le début de l’année (17 km de natation en 9 mois…) me font sortir de l’eau en 34 minutes (186ème temps !)…Aie !

Transition en 2’47 puis on répète les gestes autrefois familiers : casque, lunettes de soleil, chaussures vélo, j’avale un gel en vitesse puis direction la sortie en courant à côté du vélo.
Parcours vélo 90 km (très) vallonné (1 352 m de D+) principalement autour du lac de Sainte Croix, j’avais effectué une reconnaissance en voiture la semaine précédente pour prendre quelques repères.

Départ des Salles sur Verdon, puis rapidement montée vers le village d’Aiguines, les 5 premiers kilomètres sont relativement plats puis direction la première fameuse montée (400 m de D+ en 5 km) avant de redescendre tout schuss à proximité du départ. Cette première partie, de 25 km, nous amène au point de départ et je retrouve à cet endroit ma femme et mes enfants venus m’encourager, ça fait toujours du bien au moral. Je m’efforce de respecter la règle des gorgées de boisson iso toutes les 10 minutes et toutes les 45 minutes d’avaler un gel pour alimenter le moteur.
En haut de la côte je suis tombé à 28,5 km/h de moyenne  pour un objectif global souhaité de 30 km/h. Je vais tâcher de me refaire sur la suite du parcours.
Au 40ème kilomètre le vrai mur arrive, la côte des Batus, localement appelée « l’enfer du sud », 2 km très raides avec des passages à 16% ! Là c’est tout à gauche et on serre les dents (l’organisation conseillait le 39*27…). Mon gabarit (grand et très sec) me permet de beaucoup doubler dans les montées et je suis toujours effaré de voir certains concurrents en jante haute avec vélo de CLM et casque profilé….sur un parcours avec autant de dénivelé !

On redescend ensuite vers Sainte Croix sur Verdon, Baudinard, demi-tour (62ème km) et pour finir une dernière montée avant de redescendre vers les Salles. Les derniers kilomètres du vélo sont douloureux,
la position aéro mains campées sur le prolongateur n’ayant pas été assez prolongée me concernant lors des entraînements !
Ma moyenne est remontée à près de 31 km/h et je boucle cette partie vélo en un peu moins de 3h (149ème temps vélo).

Transition en un peu moins de 2 minutes, je chausse mes fidèles New Balance, visse la casquette sur la tête et c’est parti pour la partie course à pied.
La météo est toujours impeccable, il doit faire 23° et désormais j’aborde cette partie avec appréhension car parcours mêlant route (10%) et surtout chemins (90%), en 2 boucles.
Ce sera mon 1er trail finalement, étant habitué aux courses sur route !
Le rythme s’installe progressivement entre 4’30 et 5’ au kilo, je double régulièrement des concurrents, bien que n’allant pas très vite (!) et essaie d’être régulier.
Au 3ème kilomètre –nous étions prévenus…- c’est un mur en face de nous, on marche sur les cailloux avant de reprendre notre bonhomme de chemin.
Les kilomètres s’enchaînent avec des ravitaillements proposés à de multiples endroits, toujours avec un mot gentil de la part des bénévoles. Au 14ème km passage dans le centre-ville, piéton, je croise femme et enfants, courage il reste 6 km, bon l’objectif de 5h sera compromis mais tant pis cette épreuve n’est qu’une étape dans ma prépa marathon, et pas une fin en soi.
Les derniers kilomètres défilent puis avant la ligne d’arrivée je récupère ma fille dans les bras pour franchir l’arche salvatrice en 5h13 minutes, heureux d’en découdre et pas « dans le rouge ».

Ravitaillement d’arrivée plantureux, impression des diplômes de finishers sitôt la ligne franchie (chapeau !), le classement le soir même m’annoncera 108ème au général sur les 660 finishers (800 inscrits). Merci à ce dossard 777 synonyme de chance !
Puis tentative de rejoindre la tente des ostéopathes mais ai renoncé devant le nombre de candidats attendant leur tour.
Merci à l’organisation sympa, complète, aux volontaires efficaces et bravo à tous !