Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
Excellente sortie boucherie Aurélie!!
ma grande spécialité boucherie de débile c'est 1000m de D+ sur sentier inroulable à 20% en portage (VTT de 13kg sur mes petites épaules ...) et descente sur route
Prévue au programme ou improvisé pendant la sortie "ch'suis bien j'continue" Quel état à la fin de ce sympatique footing Combien d'heures / de jours pour bien récupérer
"Se trouver des excuses c'est perdre le temps précieux que l'on pourrait utiliser à persévérer"
"Do not fear death, fear an unlived life"
Prévue au programme ou improvisé pendant la sortie "ch'suis bien j'continue" Quel état à la fin de ce sympatique footing Combien d'heures / de jours pour bien récupérer
1h15 de CAP...bon vu comme ça
Parti à 21h après avoir couché les gamins, je précise en décembre et en Savoie dans les terres froides.
J'ai prévu une séance de seuil et comme vers chez moi les routes plates ne sont pas légion je prends la voiture et je grimpe dans la montagne à 10' où une route balcon de 3 km n'est pas trop vallonnée. Je me gare à l'entrée d'un champ et j'attaque, sauf qu'il se met à neiger fort. Pas grave je fais ma séance de 4 x 10' mais avec le vent tourbillonnant je ne vois rien, et la neige recouvre rapidement la route. Bref je suis trempé et surtout la neige a effacé les traces, je ne distingue plus la route des champs, impossible de retrouver la caisse
Les 10' pour la revoir me paraissent longues, et comme j'ai l'onglet, impossible d'ouvrir la portière et encore moins de tourner la clé
Bref il me faudra 1/2h pour rentrer (et je me fais des frayeurs au volant), et autant pour tretrouver la sensibilité des maisn et des pieds...
Boblastar a écrit :1h15 de CAP...bon vu comme ça
Parti à 21h après avoir couché les gamins, je précise en décembre et en Savoie dans les terres froides.
J'ai prévu une séance de seuil et comme vers chez moi les routes plates ne sont pas légion je prends la voiture et je grimpe dans la montagne à 10' où une route balcon de 3 km n'est pas trop vallonnée. Je me gare à l'entrée d'un champ et j'attaque, sauf qu'il se met à neiger fort. Pas grave je fais ma séance de 4 x 10' mais avec le vent tourbillonnant je ne vois rien, et la neige recouvre rapidement la route. Bref je suis trempé et surtout la neige a effacé les traces, je ne distingue plus la route des champs, impossible de retrouver la caisse
Les 10' pour la revoir me paraissent longues, et comme j'ai l'onglet, impossible d'ouvrir la portière et encore moins de tourner la clé
Bref il me faudra 1/2h pour rentrer (et je me fais des frayeurs au volant), et autant pour tretrouver la sensibilité des maisn et des pieds...
C'est dans l'hiver qu'on forge le mental de l'été
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Ride more, Talk less
Boblastar a écrit :1h15 de CAP...bon vu comme ça
Parti à 21h après avoir couché les gamins, je précise en décembre et en Savoie dans les terres froides.
J'ai prévu une séance de seuil et comme vers chez moi les routes plates ne sont pas légion je prends la voiture et je grimpe dans la montagne à 10' où une route balcon de 3 km n'est pas trop vallonnée. Je me gare à l'entrée d'un champ et j'attaque, sauf qu'il se met à neiger fort. Pas grave je fais ma séance de 4 x 10' mais avec le vent tourbillonnant je ne vois rien, et la neige recouvre rapidement la route. Bref je suis trempé et surtout la neige a effacé les traces, je ne distingue plus la route des champs, impossible de retrouver la caisse
Les 10' pour la revoir me paraissent longues, et comme j'ai l'onglet, impossible d'ouvrir la portière et encore moins de tourner la clé
Bref il me faudra 1/2h pour rentrer (et je me fais des frayeurs au volant), et autant pour tretrouver la sensibilité des maisn et des pieds...
C'est dans l'hiver qu'on forge le mental de l'été
Pas faux
C'est vrai qu'en encaissant des séances dures (enfin pour moi tout est relatif je fais des tri sprints ) le jour J on se dit qu'on n'a pas fait ça pour rien !
Je me souviens d'une simple sortie vélo en groupe au mois de février de cette année aux Baléares, mon compteur affichait 480 km depuis le 1er janvier. Durée de la sortie : 6h40 avec à la 5ème heure un chrono individuel d'1h allure entre IM et HIM (heureusement qu'on avait le vent dans le dos). Au final, 181 km avec 2300 de D+, les copains ont enchaîné avec un peu de course à pied derrière, moi j'étais cuit. L'investigateur de cette séance est bien connu ici sur le forum...
Une année où il a plu sans discontinuer de janvier à mars, peut-être en 2000 ou 2001.
Une petite course VTT du côté de Linas Montlérhy, vers mars, par pluie battante, 11°. Sol détrempé depuis trois mois. La région de Linas est argileuse. Je ne le savais pas, je ne l'oublierai pas. Le sol était saturé et l'eau ne pénétrait plus.
Froid, vent. Sur les sentiers ravinés nous roulions en montée et en descente dans des rigoles. On ne voyait pas le pneu au sol. l'eau montait plus haut que la jante. les rayons plongeaient et sortaient de l'eau. Le répit c'était les points hauts, l'eau n'y stagnait pas. Mais en bas de descente, lorsque 'on arrivait dans une cuvette, on voyait une étendue d'eau sans en connaître la profondeur. a deux reprises je me suis retrouvé avec l'eau jusqu'à la taille.
Ici je dépasse le triathlon parce que contrairement à vous tous j'ai pu pédaler et nager en même temps. Trop fort... L'eau était marron et nous heurtions des racines. On chutait et de guerre lasse je me souviens avoir tirer mon vélo à la brasse derrière mois. Teeshirt, petit K-way, cuissard court... L'hiver. Sorti de l'eau [transition?] crevaison! Réparation en 20 minutes avec le corps qui tremble de froid . Obligation de remonter sur le spad et de foncer, pas par plaisir mais juste pour se réchauffer.
Puis j'ai connu mon premier et seul cas de vertige à vélo. Un sentier bombé: plus on progressait plus il y a avait d'eau sur les bas côtés. L'espace sec se rétrécissait. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place que pour l'empreinte du pneu; et là j'ai chuté. Pas parce que j'avais glissé ou heurté quelque chose mais parce qu'à l'idée de manquer d'espace pour assurer mon équilibre m'a fait paniquer alors que tout était plat. C'est là que j'ai compris que le vertige c'est la peur de ne pas avoir la possibilité de se rattraper plutôt qu'une question de hauteur.
Au bout de je ne sais plus combien de temps, arrivée. Comme d'habitude un petit tuyau d'arrosage pour décrotter les vélos. De l'eau froide bien sûr. J'attrape le tuyau et je le tends à un concurrent en lui disant "vas-y". Lui, véxé: "Tu ne veux quand même pas que je lave ton vélo!" - "Non, c'est pour moi". Et là le mec me balance le jet pleine poire et je me dis: "Putain, elle est chaude". Retour en titubant à la voiture que je dégueulasse en m'asseyant. Chauffage à fond et retour vers Paris. Failli crever quatre fois en m'endormant au volant. Hypothermie, hypoglycémie, hyperconnerie.
Je gare la voiture, monte le vélo, rentre habillé avec le vélo sous la douche et j'ouvre le robinet d'eau CHAUDE. Ma mère était certaine que j'étais devenu fou. Je rigolais.
Passé l'après-midi les bras en croix sur le lit sans rien faire. Zallez pas me croire, je suis "presque" nostalgique.