Percer du carbone

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molécule
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Re: Percer du carbone

Message non lu par molécule »

Et un scaphandre.........

Du carbone j'en ai scié pas plus tard qu'hier, sans compter les découpes que je fais pour mes bottes motos, trop facile .

Le carbone se perce comme du plastoc :wink:
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Richie
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Re: Percer du carbone

Message non lu par Richie »

molécule a écrit :Et un scaphandre.........

Du carbone j'en ai scié pas plus tard qu'hier, sans compter les découpes que je fais pour mes bottes motos, trop facile .

Le carbone se perce comme du plastoc :wink:

Tu ne crois pas si bien dire dans quelques temps :

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_elem ... 606,0.html


Nanoproduits : le principe de précaution préconisé
LE MONDE | 24.03.10 | 10h04 • Mis à jour le 24.03.10 | 10h31


Les chaussettes antibactériennes aux nanoparticules d'argent; du ciment autonettoyant au dioxyde de titane; une crème solaire au même dioxyde de titane; un antiagglomérant pour sucre de table à la silice… Ce sont les quatre produits passés à la loupe par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), qui a rendu, mercredi 24 mars, un avis très attendu sur les "risques liés aux nanomatériaux pour la population générale et dans l'environnement". Verdict : en l'état actuel des connaissances, "le risque ne peut pas être évalué, il ne peut donc pas être exclu".


Cette formulation a minima laissera sur leur faim ceux – consommateurs, industriels, associations – qui espèrent que soient identifiés des risques précis, avec des seuils de dangerosité. Mais en pointant l'insuffisance des données aujourd'hui disponibles, elle invite clairement à la mise en œuvre du principe de précaution. En 2008, l'Afsset avait déjà préconisé ce principe pour les personnels de l'industrie et de la recherche, en recommandant d'"éviter ou minimiser" leur exposition aux nanoparticules. Elle l'étend cette fois à l'ensemble de la population et du milieu naturel. En se fondant sur des exemples concrets.


"Avec les nanomatériaux, il est impossible d'en rester aux généralités. Il faut les examiner au cas par cas, produit par produit, usage par usage, souligne Martin Guespereau, directeur général de l'Afsset. Selon la formulation et la matrice où il est incorporé, chaque nanomatériau acquiert une réactivité et un comportement différents." Quatre produits ont donc été retenus, parce que largement utilisés et représentatifs des différentes voies d'exposition directe: cutanée, par inhalation ou par ingestion.

- Le cas des chaussettes antibactériennes : Dans certaines chaussettes, des nanoparticules d'argent sont intégrées aux fibres pour éliminer les mauvaises odeurs. L'expertise conclut que, "pour l'homme, l'exposition cutanée est non négligeable", même si "les risques sanitaires ne peuvent pas être estimés".

Le passage de la barrière cutanée pourrait être facilité en cas de peau endommagée. Or ces particules peuvent induire un "stress oxydant" provoquant une altération des cellules.

Quant à l'impact environnemental, l'agence calcule, sur la base d'un Français sur dix converti aux :D chaussettes antitranspiration :D et de 10 paires achetées par an, que leur lavage entraînerait le relarguage annuel de 18 tonnes de nanoargent dans les milieux aquatiques. Une dispersion qui "devrait faire l'objet d'une attention particulière", le caractère biocide de ces particules présentant "un danger avéré chez certaines espèces animales".

:D - Le cas du ciment autonettoyant : :D le ciment, lui, acquiert, grâce à l'adjonction de dioxyde de titane nanométrique, des propriétés autonettoyantes et assainissantes, par décomposition des dépôts organiques. La voie d'exposition est ici l'inhalation. Les experts notent que "les personnes souffrant d'une pathologie respiratoire constituent des populations sensibles".

Des inflammations pulmonaires et des tumeurs ont été déclenchées chez des rats, avec de très fortes doses, il est vrai. L'action sur les écosystèmes, où l'usure des bâtiments entraîne une dissémination du dioxyde de titane, reste très mal connue. Des œdèmes des filaments branchiaux ont été observés chez des poissons.

- Le cas des crèmes solaires : C'est encore du dioxyde de titane nanométrique qui entre dans la composition des crèmes solaires comme agent filtrant les rayons ultraviolets. Les fabricants ont toujours affirmé que ces nanoparticules ne franchissent pas la barrière cutanée. Or, relève l'Afsset, "certaines études récentes montrent qu'elles peuvent se retrouver dans la couche profonde de l'épiderme".

Les peaux lésées (blessées, allergiques ou brûlées), ou celles des enfants sont particulièrement vulnérables. Chez des souris, ces particules peuvent atteindre la rate, le cœur et le foie, et causer des lésions pathologiques. Les rejets dans le milieu naturel sont estimés, pour la France, à 230 tonnes par an, mais l'impact de ces substances, dans leur formulation cosmétique, reste à étudier.

- Le cas du sucre en poudre : Quant au sucre en poudre, le consommateur ignore qu'il peut – comme le sel de table – contenir de la nanosilice évitant l'agglomération des grains.
:shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :sm2:
Les éventuels dangers sanitaires de cet additif sont inconnus. Chez le rat, une administration orale à forte concentration peut avoir des effets toxiques sur le foie. Pour les écosystèmes, il n'existe aucune donnée.

ANALYSER LE RAPPORT BÉNÉFICE-RISQUE

Face à tant d'incertitudes, l'Afsset insiste sur la nécessité de "faire progresser les connaissances sur la caractérisation, l'exposition et la dangerosité potentielle des nanomatériaux". En attendant, elle recommande de mettre en place un "étiquetage compréhensible" informant de la présence de nanomatériaux dans les produits, avec leur toxicité et les risques d'exposition.

Des fiches descriptives fournies par les industriels et rassemblées dans une base de données assureraient "une traçabilité". Ce qui constituerait une première en Europe.

Pour "limiter l'exposition des consommateurs et de l'environnement", les experts préconisent en outre de privilégier, à performances et coût égaux, des produits sans nanoparticules, et de restreindre le recours aux nanoproduits à "faible utilité". A leurs yeux, "une analyse socio-économique du rapport bénéfice-risque" s'impose.

A la société de décider si des chaussettes inodores valent vraiment de répandre des tonnes de substances biocides dans la nature.



Pierre Le Hir
Article paru dans l'édition du 25.03.10
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octave
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Re: Percer du carbone

Message non lu par octave »

OK on connait pas les risques, mais tu cites un rapport sur les nanoparticules...

Là apparement on cause de carbone "simple" à savoir tissu+ résine.

De toutes façons, tout ce qui est poussière est toxique (voir les menuisiers ou ebenistes, ils ont des maladies terribles dues à leurs métiers). :(
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Christian Robin
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Re: Percer du carbone

Message non lu par Christian Robin »

molécule a écrit :ben oui on s'en sert pour faire des gilets par-balles .

En vélo ça sert à rien ,puisque c'est lourd et que ça fragilise les points non kevlar qui prennent trop de contraintes .
Bonjour Molécule
Je te fais :shock: :shock: parce que j'ai utilisé ce truc pour faire des planches à voile. Le tissu est dur à couper parce que si souple qu'il se coince entre les lames . Au cutter, on y arrivait assez bien , mais bref, une fois imprégné de résine, ça se perçait aussi bien que le reste.
Sinon, les mecs utilisaient cela pour faire des kayaks de descente: ça encaissait les caillasses avec une résilience terrible. Je pense que c'est pour cela qu'effectivement c'est utilisé pour les gilets pare balles, employé avec un feutre qu'on appelait P24/24
Pour le reste, tu as aussi raison: les shapers se sont précipités sur le kevlar/carbone avant de se rendre compte que les deux produits avaient des qualités contradictoires: entre autres, le carbone pur va encaisser un choc ou une tentative de déformation sans broncher, jusqu'à un point de rupture, où il va péter net. Le kevlar, c'est le contraire: il va plier, mais revenir en place, comme dit plus haut. des shapers disaient donc que les qualités des produits employés conjointement ne s'additionnaient pas...
Voilà ce que j'ai appris d'expérience. Et l'expérience est la somme de nos échecs :mrgreen:
:wink: Bien
le husky
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El-jibe
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Re: Percer du carbone

Message non lu par El-jibe »

Christian Robin a écrit :
molécule a écrit :ben oui on s'en sert pour faire des gilets par-balles .

En vélo ça sert à rien ,puisque c'est lourd et que ça fragilise les points non kevlar qui prennent trop de contraintes .
Bonjour Molécule
Je te fais :shock: :shock: parce que j'ai utilisé ce truc pour faire des planches à voile. Le tissu est dur à couper parce que si souple qu'il se coince entre les lames . Au cutter, on y arrivait assez bien , mais bref, une fois imprégné de résine, ça se perçait aussi bien que le reste.
Sinon, les mecs utilisaient cela pour faire des kayaks de descente: ça encaissait les caillasses avec une résilience terrible. Je pense que c'est pour cela qu'effectivement c'est utilisé pour les gilets pare balles, employé avec un feutre qu'on appelait P24/24
Pour le reste, tu as aussi raison: les shapers se sont précipités sur le kevlar/carbone avant de se rendre compte que les deux produits avaient des qualités contradictoires: entre autres, le carbone pur va encaisser un choc ou une tentative de déformation sans broncher, jusqu'à un point de rupture, où il va péter net. Le kevlar, c'est le contraire: il va plier, mais revenir en place, comme dit plus haut. des shapers disaient donc que les qualités des produits employés conjointement ne s'additionnaient pas...
Voilà ce que j'ai appris d'expérience. Et l'expérience est la somme de nos échecs :mrgreen:
:wink: Bien
Rôôôôô, c'est bôôôôô…
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damien.b
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Re: Percer du carbone

Message non lu par damien.b »

Possibilité de percer un cintre pour faire passer les gaines dedans, ou ca craint trop niveau sécurité ?
No pain, No gain !!!
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octave
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Re: Percer du carbone

Message non lu par octave »

Prolonguateur ou cintre traditionnel?
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timtri13
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Re: Percer du carbone

Message non lu par timtri13 »

damien.b a écrit :Possibilité de percer un cintre pour faire passer les gaines dedans, ou ca craint trop niveau sécurité ?
ça depend de bcp de choses et surtout d'en avoir des grosses :lol: :lol: :lol: mais oui possible apres je ne le conseil a personne :wink:

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claude
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Re: Percer du carbone

Message non lu par claude »

Si vous vous amusez à faire ça, un conseil, pensez à bordurer les trous avec une araldite fluide ou une cyanoacrylate, car le risque, c'est que vous avez créé en perçant des amorces de délaminages, qui pourraient s'étendre ensuite.
Claude
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timtri13
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Re: Percer du carbone

Message non lu par timtri13 »

claude a écrit :Si vous vous amusez à faire ça, un conseil, pensez à bordurer les trous avec une araldite fluide ou une cyanoacrylate, car le risque, c'est que vous avez créé en perçant des amorces de délaminages, qui pourraient s'étendre ensuite.
si tu limes et ponces bien a l'interieur logiquement pas de soucis de delaminage ce n'est ni pire ni mieux ( je parle du delaminage) que a coupe d'un pivot de fourche
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