volume d'entraînement de MAINARD

[gafy]

J'ai pas bcp de temps ce matin pour repondre aux derniers posts, je le ferai un peu mieux plus tard.
Mais moi, je pense comme toi Rodolphe.
Bon allez je vais à l'entrainement de suite avant qu'il ne fasse trop chaud
Déprimez pas trop en france avec le temps pourri (merci météo.fr) que vous avez, pensez que dans 3 mois .... c'est l'été

[coyote - yo]

J'ai dû mal m'expliqué, je n'enleve rien aux triathlètes amateur que nous sommes qui travaillons et s'entrainons après notre journée ...
Ce que je voulais dire, m^si le triathlète de H Nv n'a que ça à faire il faut le faire et le refaire...
nous ne somme que des Hommes (ou des Femmes ) et le mental doit etre (tjrs) au top je crois ...
il faut du morale pour tjrs y aller... qu'en pense les Pro

YO

[gafy]

Bon, je suis prêt à répondre.
Tout d’abord, c’est vrai j’aimerai bien gagner plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois, çà ferait du bien à mon compte en banque. Mais même si je gagne environ la même que si je travaillais vraiment, je suis content de ce que j’ai , je ne bosse pas 8h par jour et j’ai la possibilité de faire ce que j’aime en tant que « pro ».C’est déjà mal !!!
Pour en revenir à ces fameux 9 jours, je te tiens encore à préciser que je ne le fais que une fois avant chaque gros objectif donc peut-être 1,2 ou 3 fois par an. A chaque fois, je ressens un réel gain de forme après avoir ce mini stage. Je sais que je fais parti des gars qui peuvent se permettre de telles doses d’entraînement, faites la même chose avec Yohann Vincent et il n’aura plus assez de 24h par jour pour récupérer(euh dormir hein yoyo) .Je l’ai bien assimilé parce que j’ai tjs autant d’appétit, je n’ai pas d’insomnie, je suis pas irritable( je commence même gonfler Antony avec mes blagues à 2 francs ) et mes perfs physiques en nat et vélo continuent de s’améliorer donc tous les feux étaient au vert sauf le mollet. Et puis si mon corps n’avait pas suivi, j’aurai allégé les charges.
Et ne croyaient pas que j’inflige les mêmes supplices aux athlètes que j’entraîne. Où alors je ne m’en rends pas compte, et là c’est pas bien les gars, il faut faire un compte rendu sans mentir si on veut une bonne relation entraineur-entrainé. (Ils doivent traîner sur le forum).

Pour répondre à Jamel par rapport à ma blessure, j’avais correspondu par mail avec un doc et j’ai certainement mal décrit la blessure qu’on avait traduit par une déchirure donc 3 semaines sans courir au moins et pas de massages dessus. En effet, j’ai peut-être été négligeant sur ce point. Ici en australie, je n’ai pas la cellule médicale mise en place par la fédé sur le pôle de Montpellier, c’est le seul point négatif du voyage en australie.
Mon entraînement n’est pas basé uniquement que sur le volume, l’hiver je m’entraîne comme si je faisais du courte distance pour avoir une vitesse de base et quand elle est là, j’allonge mon entraînement pour le long dans les 5 dernières semaines en diminuant le nombre de séances d’intensité. A Montpellier, je suis entraîné par Philipe Fattori, il me donne la base et moi j’ajuste en fonction de mon emploi du temps, il est aussi là pour me conseiller même si cette tâche est la plus difficile pour lui vu que nos principes d’entraînement sont un peu différents.
Petite anecdote par rapport à Gérardmer 1998 où j’avais terminé 2ème. C’était mon 1er long, je m’étais bien entraîné avec un stage en altitude à l’Alpes d’huez. 3 semaines avant les frances, je fais un sprint à plouay que je gagne, mais ce jour-là après la course je me coupe le pied et on me pose 3 points de sutures sous le talon. Bilans : 10 jours sans nager, rouler et courir . N’étant pas encore un pro de la programmation de l’entraînement, j’ai ensuite enchaîné 10 jours en nageant 5 fois, roulant et courant tous les jours jusqu’à la course pour rattraper le temps perdu(ah ces jeunes). Maintenant, je me dis que c’était du n’importe quoi, mais étant tellement en forme à ce moment-là, je pouvais encaisser n’importe quoi !!! Pas très rassurants et déstabilisants pour les pros de la physio et de la programmation. Alors en ce qui me concerne, je sais que j’ai des capacités physiologiques pour supporter les charges d’entraînements et maintenant que j’ai toutes les cartes en main (au niveau des diplômes d’entraîneurs nat et tri + tronc commun 2ème degré+expérience d'entrainement à l'étranger) il me reste plus qu’à bien programmer mon entraînement. Et les résultats devraient suivre.

Ou sinon, en ce qui concerne Coyotte, l’envie d’aller m’entraîner est pratiquement toujours là quand je me fixe un objectif, je ne pense plus qu’à lui et à tout mettre en œuvre pour le réussir. Mon seul point faible est que maintenant que j’habite dans le sud de la France depuis 5 ans , je perds un peu le moral quand il pleut ou qu’il fait froid alors que je suis originaire d’auvergne et que j’avais l’habitude de rouler avec la neige quand j’étais junior. Du coup, je fuis même l’hiver méditerranéen depuis 3 ans pour venir ici en australie.

PS : par rapport à l’entraînement et à la vie en générale, avec Antony on s’est fait une petite devise : NO RISK, NO FUN

[jb de lunel 34]

petit témoignage pour avoir fait la même chose il y a qq années lorsque j'avais du tps...bcp de tps!
dans ce cas, on a largement le temps de récupérer si on ne fait pas trop de bétises...
tu as raison Rodolphe: faire 10-12h quand tu as un boulot prenant, une famille avec enfant, c'est mission trés difficile....elle était belle l'époque des 25-30h par semaine! on ne peut que réver en face des pro qui s'entrainent quand on doit trimer pour gagner sa croute...
en tout cas merci Gafy pour tes entrainements qui me vont comme un gant....même pas fatigué! il s'occupe bien de ses athlètes lui!
sinon pour ton mollet, tu avais le feu vert pour la nat et le vélo...mais aussi et surtout le kiné!!! déchirure ou contracture, c'était déjà cicatrisé....faut écouter le doc !!et relis bien mon email...
en tout cas, je suis à fond avec toi et continue, ma devise n'est pas trop différente de la tienne: quand on veut on peut!

a+

[jeannot]

Il ne suffit pas que de vouloir, encore faut il pouvoir.
C'est facile de dire "moi si j'avais du temps pour m'entraîner, pour récupérer, ...etc."
Tout le monde n'a pas la capacité d'encaisser et d'assimiler de Gafy. En plus son palmarès parle pour lui.
Il faut connaître ses limites et savoir lorsqu'on passe de l'entraînement au surentraînement. Difficile à se l'avouer à soi même, je sais mais dans notre sport un peu bourrin, combien savent lever le pied et combien en rajoutent toujours une couche en douce.
Si l'athlète ne le fait pas, c'est un peu aussi à l'entraîneur de le dire sur la base du retour d'info. A condition de jouer la transparence dans les rapports.
Merci en tous cas à Gafy pour ses plans et son suivi. A moi aussi de jouer le jeu et de me reconnaître fatigué. Et je confirme que ses programmes sont tout à fait adaptés à mes contraintes, mes objectifs et à mon niveau moyen : pas de trop grosse semaine, rien que je ne puisse supporter, des semaines de récupération et tout ce qui va bien. Les progrès viennent, vivement les compets pour confirmer.
Jeannot

[jb de lunel 34]

salut jeannot!

tu as raison sur le fait qu'il faut pouvoir assimiler la charge de travail en plus d'avoir le temps....
j'ai seulement donné un témoignage de mon expérience perso.
c'est vrai qu'à 25h par semaine, j'encaissais bien les charges d'entrainement, mais de là à dire que j'étais performant .....je débutais en tri!!!!(j'avais un vécu de coursier cycliste...)
ceci dit, je suis plus crevé maintenant que j'en fait 10-12h par semaine avec un boulot de toubib à plein temps!!!! c'était ça ma réflexion.
a+