nice / controle anti-dopage

Des infos pas des ragots!
bedez
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Message non lu par bedez »

"D'ailleurs tous les athlètes ne s'étant pas renseigné sur le "contrabilité" ne devraient-ils pas être reprimandés et pas uniquement celui qui a été tiré au sort qui n'a finalement pas agit différement des autres? "

je suis d'accord pour dire qu'un reglement doit être appliqué à tout le monde, du premier aux derniers...et dans ce cas precis de controle il est effectivement difficile d'être sûr que 1833ème se soit assuré de ne pas être controlable avant de rentrer chez lui...mais d'un autre coté je pense que vu le prix d'un controle epo la féde ou l'instance qui demande le controle ne va pas s'amuser à controler le 1803ème...donc ce genre de "mésaventure" ne peut arriver qu'à une minorité d'athlètes qui sont normalement désireux d'apporter la preuve qu'ils sont clean donc sont vigilant par rapport à ce genre d'abandon express (retour maison oublié lait sur le feu...).....
ne pas appliquer de reglement stricte sur ce point en considérant qu'il n'est pas applicable à tout le monde....alors que de toute facon un controle epo ne s'adresse effectivement pas à tout le monde me parait être digne de la politique de l'autruche...mais la politique de l'autruche caractérise finalement bien la politique de la fédé et de certain "grd club et dirigeant"...on préfère s'extasier sur les performances ahurissantes des qq formule 1 qui vont prendre le départ à hawaï...et oublier les qq histoires sombre qui touchent certain ...tjs les mêmes d'ailleur !
la mémoire et le problème du Francais....alors je ne parle pas de la mémoire du "triathlete Francais...." en ecrivant cela je comprend mieux certains articles de presse non spécialisé concernant le tri...difficile de l'extérieur de comprendre le fonctionnement de ce microcosme dirigé par qq types pas assez con pour scier la branche sur laquelle ils ont construit leurs maisons...

bref, en septembre prochain, on recomencera pour la Xième fois... mais d'ici là, le bon triathlète aura oublié....

et vroum....!!! les chaudrons repartiront...pied au plancher....
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TriTeam
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Message non lu par TriTeam »

Plusieurs points méritent d'être éclaircis. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le "chaperonnage" d'un athlète n'est nullement dans les textes. Chacun est libre d'aller et venir à sa guise une fois la notification faite. Deuxièmement, où qu'il abandonne un athlète doit forcément repasser par l'aire de transition pour récupérer ses affaires, il peut aller se renseigner auprès de l'organisateur afin de savoir si un contrôle anti-dopage le concerne, si l'organisateur en personne ne peut lui répondre, le délégué fédéral ou le médecin préleveur le pourront.
Voici ci-dessous la procédure de contrôle anti-dopage telle qu'elle est formulée par notre ministère des sports



Déroulement d'un contrôle anti-dopage

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Tout sportif (qu’il soit licencié ou non) participant à une compétition agréée par une fédération ou à un entraînement peut être contrôlé. Le but de ces contrôles, demandés par le Ministère des Sports, les fédérations agréées ou le Conseil de Prévention et de Lutte contre le Dopage, et diligentés par le Ministère des Sports est de rechercher les produits figurant sur la liste des substances interdites par la loi et le règlement sportif. Ce sont des médecins spécialement formés et officiellement agréés qui procèdent aux prélèvements. Le médecin responsable du contrôle est muni d'un ordre de mission émanant du Ministère des Sports. Il s'assure la collaboration d'un délégué fédéral.

Le contrôle s'effectue toujours dans un endroit spécialement aménagé à cet effet. Les organisateurs doivent prévoir des boissons individuelles scellées pour favoriser la rapidité des prélèvements. Le matériel de prélèvement est fourni scellé au médecin préleveur.

En fonction des règlements des fédérations ou selon l'ordre de mission, le sportif contrôlé est choisi par tirage au sort, en fonction des résultats d'une compétition ou sur libre choix du médecin préleveur. Il reçoit personnellement une notification individuelle à contresigner. A partir de ce moment, il dispose d'une heure pour se présenter à la salle de contrôle (muni d'une pièce d'identité ; seul ou accompagné d'un membre de son entourage). En cas de refus ou d'abstention, le sportif sera sanctionné de la même façon que s'il était convaincu de dopage.

Afin de prévenir toute tentative de tricherie, la procédure de recueil d'urine se déroule toujours sous l’œil du médecin. C'est cependant le sportif lui-même qui se charge de fermer le gobelet de recueil. Il doit le garder sous sa garde jusqu'à son retour dans le bureau de travail ; là, il répartira les 75 ml (minimum) d'urine dans deux flacons fermés, codé et scellés (45 ml dans le flacon A et 30 dans le flacon B).

Un contrôle antidopage peut être accompagné d'un entretien avec le médecin préleveur. Le sportif doit lui indiquer tous les renseignements concernant des prises récentes de médicament ou de traitements. En cas de suspicion de dopage, ces indications seront importantes pour l'instruction de son dossier, notamment pour faire valoir une éventuelle justification thérapeutique pour des substances soumises à restriction. Ces faits doivent être mentionnés dans le procès-verbal du contrôle.

Un procès-verbal récapitulatif est en effet rédigé par le médecin en plusieurs exemplaires à la fin de la procédure. Il comprend les numéros de code des deux flacons d'urine ainsi que tous les renseignements fournis par le sportif. Celui-ci doit relire le procès-verbal avant de le signer (ce que font également le médecin et le délégué fédéral). A ce stade, le sportif repart avec un exemplaire du procès-verbal : pour lui, la procédure est terminée.

Les échantillons d'urine sont transmis au laboratoire national de dépistage du dopage. La recherche des substances interdites se fait sur le flacon A, le flacon B étant stocké en vue d'une éventuelle contre-expertise. Les résultats sont envoyés confidentiellement au président de la fédération concernée, qui doit en informer le sportif licencié, et au Conseil de Prévention et de Lutte contre le Dopage, qui en informe le sportif non licencié.

Lorsque le recours à des substances ou des procédés prohibés est révélé par l’analyse, le sportif peut demander une contre-expertise dans un délai de 5 jours à compter de la réception de la lettre, lui énonçant les griefs retenus contre lui (ou 10 jours en cas de domiciliation hors de la métropole). Il doit fournir son éventuelle justification à l’organe disciplinaire de première instance de la fédération.

Une instruction est ouverte par l’instance fédérale concernée qui procède à l’audition du sportif.

L’organe disciplinaire fédéral prononce les sanctions sportives et disciplinaires prévues en cas de dopage, dans un délai de 10 semaines en première instance, dans un délai de 4 mois en appel, à compter du jour où le procès-verbal de constat d’infraction établi est transmis à la fédération.

Le CPLD peut réviser les sanctions décidées par les fédérations dans les 3 mois et sanctionner les sportifs non licenciés.

Les décisions du CPLD peuvent faire l’objet d’un recours non suspensif en conseil d’Etat.

Les trafiquants, prescripteurs, pourvoyeurs et incitateurs, relèvent eux, de procédures pénales.
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TriTeam
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Message non lu par TriTeam »

Pour en savoir plus sur les médicaments et produits dopants, veuillez vous référer au site du ministère des sports

http://www.santesport.gouv.fr/contenu/d ... opants.asp

Le dopage est une réelle saloperie apparentée à la drogue, outre le fait de tricher, c'est votre santé que vous mettez en péril et est-ce que le Triathlon vaut ce sacrifice :?: :?: :?: :?:
Bill
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Message non lu par Bill »

Bon, on cause, on cause, mais on ne sait toujours pas quel texte dit que l'athlète doit se renseigner sur son éventuel contrôle lorsqu'il abandonne :evil: .
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TriTeam
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Message non lu par TriTeam »

Bill a écrit :Bon, on cause, on cause, mais on ne sait toujours pas quel texte dit que l'athlète doit se renseigner sur son éventuel contrôle lorsqu'il abandonne :evil: .
Bill je te prie de te reférer au message de TriTeam figurant en page 2 du sujet, qui reprend mot à mot l'article figurant dans la Règlementation Générale de la Fédération Française de Triathlon actuellement en vigueur :!: :!:
Bill
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Message non lu par Bill »

Vu, merci ! Je n'étais pas remonté si loin :wink: .
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Raplapla
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Message non lu par Raplapla »

Tout ces textes et ces lois c'est bien. Ca permet au sportif de haut niveau (ou au soigneur) completement debile de se faire gauler...

Maintenant, comme dans beaucoup de systèmes, il existe des failles... et la, le sportif de haut niveau un peu moins con se jete dessus pour se tirer d'affaire.

Combien de cas de dopage, scientifiquement prouvé (contre expertise y compris), ont été désavoué par le celebre "vice de forme" ??

Dans la procédure d'un controle antidopage, il existe des dizaines et des dizaines de vice de forme possible. A une époque pas si lointaine, des avocats italiens ont même été payé pour trouver en trouver le maximum...

Avant qu'un controle antidopage soit réalisé exactement dans les formes, je pense que l'on peut voir venir. C'est malheureusement une autre porte ouverte au vrai-faux ou faux-vrai athletes clean.

Bref, en s'appuyant la dessus on continue a s'engager dans un processus cyclique... plus vulgairement, on tourne en rond et le temps ne joue ni en la faveur des athlètes propres, ni en faveur du triathlon (et de beaucoup d'autres sports)
Heureusement, que des gens proposent des solutions... bonnes ou mauvaises, peu importe, mais c'est bien d'essayer.

Actuellement, il n'y a pas trente six mille methodes qui marchent. Il n'y a qu'a voir comment Hamilton est actuellement en train de tranquillement se sortir des "griffes" des instances internationales afin de pouvoir garder son titre olympique et pour continuer a courir la saison prochaine... et a l'inverse de constater comment Museeuw et Planckaert se sont fait attraper et n'auront plus l'occasion de bouger (même dans leur projet de reconversion) sans la douane et la police anti trafiquant aux fesses...

A l'echelle du triathlon, on se retrouve plus souvent sur le premier exemple que sur le second.
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TriTeam
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Message non lu par TriTeam »

Il est clair que celui qui veut tricher trouvera toujours une faille, mais le débat qui a été lancé vient de la course de Nice où aucun label ne figurait, donc pas de titre de champion du monde ou autre, seulement une bonne poignée d'Euros à la gagne. Qui de plus n'ont été empochés par l'athlète incriminé vu que celui-ci a abandonné :!:
Nous avons même vu lors des championnats du monde 2002 un athlète étranger se présenter devant le jury d'appel pour contester un carton rouge mis suite à une boucle de carton noir non effectuée... vous voyez, nous serons de plus en plus confrontés à ce genre de pratique alors, je peux vous dire que les instances dirigeantes essayent de plus en plus d'appliquer les règlements afin que l'on puisse le moins possible trouver des vices de procédures.
Seulement personne n'est parfait et n'oublions pas que nos instances fonctionnent grâce à la bonne volonté de bénévoles qui n'ont pas forcément toujours toutes les connaissances dans tous les domaines.
C'est parce que je me suis personnellement renseignée sur les procédures des prélèvements anti-dopage que je peux répondre à certaines questions, mais sachez qu'il y a encore beaucoup de zones d'ombres à mes yeux.
Bill
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Re: abandon et contrôle anti dopage

Message non lu par Bill »

Mais si je relis bien les textes (excuse TriTeam si je m'égare) :

Le chapître "dopage" de 2001 dit : Tout concurrent est tenu de s'assurer à l'issue de l'épreuve qu'il n'a pas été désigné pour subir un contrôle.

Là, on ne parle pas des abandons (sauf à considérer qu'un abandon est "l'issue de l'épreuve"). En revanche, tous ceux qui franchissent la ligne doivent donc se renseigner :shock: :shock: :shock: ?

En revanche, dans la réglementation sportive 2004, où on parle spécifiquement des abandons, pas de mention de cette affaire (juste obligation de rendre son dossard).

Effectivement, il y a des zones d'ombre...
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TriTeam
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Message non lu par TriTeam »

Non Bill tu ne t'égares pas, tout ce qui n'est pas interdit est supposé autorisé, d'où flou artistique.
Comme on dit que : Tout concurrent est tenu de s'assurer à l'issue de l'épreuve qu'il n'a pas été désigné pour subir un contrôle mais rien n'est précisé s'il ne le fait pas...

Par contre tout athlète est considéré comme concurrent dès lors qu'il a retiré son dossard et ce jusqu'à la proclamation des résultats.
Bill
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Message non lu par Bill »

:? C'est donc la notion d'"issue de l'épreuve" qui est floue :

Proclamation des résultats ? Moment de l'abandon ? Franchissement de la ligne d'arrivée ?
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MarcoTri
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Message non lu par MarcoTri »

article 6 de la réglementation fédérale contre le dopage :

"Tout concurrent est tenu de s’assurer à l’issue de l'épreuve qu’il n'a pas été désigné pour subir un contrôle.
.../... je passe un alinéa .../...
Au cas où l'un des sportifs désignés se blesserait gravement et serait évacué, un autre sportif serait tiré au sort à la fin de la compétition. Les preuves médicales authentifiant la gravité de la blessure devront être fournies au Président de la Commission Médicale de la Fédération."

Donc vous voyez que tout (ou presque) est prévu.

M :roll:
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Joel
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Message non lu par Joel »

Si tout le monde est censé se renseigner je t'explique pas le binz quand 1600 finishers Niçois vont essayer de savoir s'il faut qu'ils aillent pisser dans le bocal. Tu veux contrôler quelqu'un tu le chope à l'arrivée et tu le lache pas. Dans le cas d'un abandon c'est un peu moins simple sauf si le tirage au sort a déjà été fait auxquel cas tu mets un gars à surveiller ses affaires dans le parc et tu le chope quand il vient chercher ses affaires. Si c'est une tierce personne qui vient à sa place je sais plus...
Bill
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Message non lu par Bill »

:sm28: Voilà ! En un post tu es plus efficace que toute cette réglementation approximative et innapplicable.

PS : normalement, une tierce personne ne peux pas rentrer dans le parc à vélos pour retirer les affaires de l'athlète
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TriTeam
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Message non lu par TriTeam »

Dans le cas de notre "contrôlé mystère" de Nice, dès que la nouvelle de son abandon a été connue dans l'aire d'arrivée, un cadre de la Direction Technique Nationale (la lutte contre le dopage étant une des missions ministérielle de la Direction Technique Nationale) s'est rendu, accompagné d'un arbitre, dans l'aire de transition afin de signifier à l'athlète qu'il était sous le coup d'un contrôle anti-dopage, mais ses affaires n'y étaient déjà plus.... vérification faite, c'est bien l'athlète lui-même qui a retiré ses affaires du parc.
Maintenant à nous de ne pas faire de conclusions hatives sur cette affaire et misons sur la présomption d'innoncence :!:
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