Récits d'IRONMAN

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
Laurence Bag tri
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Message non lu par Laurence Bag tri »

Il est super ton reçit d'Iron Man ,je n'avais pas oser le lire avant d'avoir fait le mien ,tu decris tres bien la fin ,c'est geant quand on passe la ligne d'arrivee.
Comme toi ,je ne suis pas trop cassee la recup a l'air de bien se passer ,et l'envie de reprendre l'entrainement est là.Est ce que ça va durer?
A bientot
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mythoman
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NEIRYNCK Cyril a écrit : Que serions nous sans nos femmes ?
Peinards ! :D
La vérité, c'est le tout.
matth59
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Message non lu par matth59 »

vraiment top toutes ces histoires! ca donne envie!!!
debcyr
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Message non lu par debcyr »

Mon CR de l'IM Lanzarote 2006...

http://tri-training.over-blog.com

Keep training !
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nico35
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Message non lu par nico35 »

moi c'est pas un ironman mais simplement un LD A, si ça peut aider à donner envie à certains de s'orienter vers un très long...

http://nicolas.verdes.free.fr/site/phot ... d-2006.pdf

Bonne lecture

(Marçon - mai 2006)
http://nicolas-verdes.onlinetri.com" onclick="window.open(this.href);return false;
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J
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Message non lu par J »

nico35 a écrit :moi c'est pas un ironman mais simplement un LD A, si ça peut aider à donner envie à certains de s'orienter vers un très long...

http://nicolas.verdes.free.fr/site/phot ... d-2006.pdf

Bonne lecture

(Marçon - mai 2006)
très sympa ton CR :!: :wink:
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain)
Augustin
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récits d'IM

Message non lu par Augustin »

Mon compte-rendu de Roth 2006 est juste dispo!
Bonne lecture et bon courage, c'est -un peu- long :shock:
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Triathlon Ironman - Quelle Challenge de Roth, le 2 juillet 2006


Nous y voilà. Enfin. Après 8 mois de préparation spécifique centrés sur cet objectif, enfin nous y sommes. Le fameux triathlon Ironman de Roth, mon objectif principal en cette saison 2006.

C’est celui qui est susceptible de me faire tomber la barrière mythique des 10 h (les miracles existent !) et qui constituera ma troisième expérience sur la distance: le Quelle Challenge de Roth, 5ème édition.
Ce triathlon n’a plus le label Ironman depuis quelques années mais peu importe, il a su se démarquer pour attirer sur la même distance des athlètes privilégiant l’ambiance aux qualifications pour Hawaii.
Il est vrai que la réputation de ce triathlon le précède: une ambiance incroyable (les germanophones sont les gens les plus enthousiasmés par le triathlon) avec un public connaisseur, une organisation parfaitement rodée (où il y a plus de bénévoles que d’athlètes!) et un coût d’inscription modéré.

J’y avais pensé dès la fin de la saison dernière après avoir participé en 2005 aux IM d’Autriche et de Hongrie. J’étais parti à la pêche aux infos via Internet (récits de courses, forum Onlinetri, etc.…) et mon choix s’est rapidement orienté vers Roth : la date, l’ambiance, les départs natation par vague, l’assistance Mavic en course et le prix m’ont persuadé de tenter l’aventure.
Dès lors inscription tôt (dès octobre) et lobbying pour convaincre mes potes de se joindre à moi dans cette douce et grande folie.

Cette année, j’ai décidé de me préparer –un peu- plus sérieusement qu’en 2005.
En 2005 les gens souriaient gentiment quand je leur annonçais que j’allais faire un Ironman avec 7 h d’entraînement hebdomadaires en moyenne, et surtout avec « seulement » 1100 km de vélo.
Cette année, gonflé à bloc, je suis arrivé avec une motivation intacte et le désir de bien faire.

On verra bien si ça passera, de toute façon pour moi c’est du bonus, je rêvais de participer un jour à un Ironman, or aujourd’hui c’est mon 3ème alors je savoure !

Ma prépa sera donc de 8 mois (au lieu de 6 l’an dernier) et j’attaque donc dès le mois de novembre. Mais pour comparer avec 2005 je ne garde que les 6 premiers mois de 2006, et cela donne :
Natation: 120 km (85 en 2005)
Vélo: 1191 km (1100 en 2005)
Home-trainer: 102h (55h en 2005)
Course à pied : 503 km (804 en 2005)
Au total cela représente 224 heures (contre 177 heures en 2005) c’est à dire presque 30% de plus !!!

Oui je sais ça fait sourire car pour beaucoup c’est peu (cela représente 9 heures par semaine en moyenne), mais pour moi c’est déjà beaucoup comme volume!

Je me réjouis de retrouver beaucoup de français là bas (surtout ceux du forum afin de mettre des visages sur des noms) car l’épreuve est celle qui attire le plus de « frenchies » : 524 cette année parmi les 4200 compétiteurs inscrits!


Le vendredi:

Départ en voiture de Budapest le vendredi matin avec le monospace maison que mon gentil employeur (et sponsor) a mis à ma disposition et arrivée à Roth 8h après (c’est loin la Bavière!).
Sitôt arrivé sur place, ma femme et moi retrouvons mon compagnon de galère, mon ex-collègue de club, Yvon. Il devait faire avec moi l’an dernier l’Ironman de Klagenfurt mais, blessure oblige, avait dû tout repousser d’une année. Il m’a d’ailleurs presque refait le coup en contractant une mononucléose l’hiver dernier !
Nous filons gaiement au retrait des dossards et des puces puis réceptionnons le sac a dos de l’épreuve. On erre dans le village des exposants puis à 19h nous avons rendez-vous au stand « France » avec les forumeurs d’Onlinetri afin de faire connaissance autrement que « virtuellement » : eh bien c’est le bide, nous ne serons que deux…
Tant pis, nous nous dirigeons gaiement vers la pasta party qui a lieu de 19 à 21h et qui est très bien ficelée (il ne manque que la projection du dvd de l’édition précédente pour faire vibrer le public).
Et pour finir retour pas tard afin de récupérer de cette longue route, nous allons prendre possession de nos chambres d’hôtel à une dizaine de km à l’ouest de Roth et installons tout notre bazar.
D’ailleurs la recherche de logement, même en s’y prenant 7 mois à l’avance, n’a pas été de tout repos, car la plupart des hôtels à Roth et dans les alentours étaient déjà complets (succès de l’épreuve et coupe du monde de foot en Allemagne à ce moment là…)

Le samedi :
Après une bonne nuit réparatrice, nous remontons les vélos, bricolage divers et variés puis s’ensuit un petit tour de vélo histoire d’aller tourner les jambes pendant ¾ d’heure.
En somme, la météo est idéale, il fait beau mais avec pas mal de nuages et la température est de 25°. Pourvu que l’on ait la même chose demain !
A 11h a lieu le briefing en français, la tente est presque pleine car nous sommes plus de 500 français inscrits cette année! RAS si ce n’est que les gens commencent à s’agiter en mesurant qu’ils sont bien dans « l’usine à rêves » et de songer à ce qui les attends.
L’après midi nous filons déposer nos vélos au parc, on dégonfle les boyaux, on bâche nos spads et préparons nos braquets pour le lendemain. Nous laissons aussi sur place nos sacs de transition course à pied que l’organisation ira disposer dans le deuxième parc de transition.
Dans la foulée nous partons pour une reconnaissance du parcours en voiture : c’est long une boucle finalement (86 km) ! et casse-pattes avec ça….
En cette veille de course, la seule pression… est celle que nous buvons tranquillement tous les trois en terrasse avant le D-day, c’est cool on est contents d’être là.





Dimanche matin :
Lever 4h, on engloutit chacun une moitié du gateausport réglementaire et commençons à boire régulièrement. Toujours pas de stress mais une certaine hâte d’être au départ natation, depuis le temps que l’on attend ce moment !
Une fois sur place on abandonne ma femme sur le pont où déjà pas mal de spectateurs se placent pour profiter du spectacle à venir alors qu’il n’est même pas encore 6h du matin.
Au briefing la veille ils avaient dit que le public attendu était d’environ 150 000 personnes (et ce malgré la coupe du monde de football), on a peine à s’imaginer ce que cela représente.

Arrivée au parc, il est à peine 6h, on regonfle les boyaux, on dépose les barres énergétiques, bidons et consorts sur le vélo et faisons une petite prière pour tout que se passe comme prévu, et si possible mieux que prévu !
On se fait marquer notre numéro sur le bras et notre catégorie d’âge sur le mollet puis on enfile nos combinaisons et direction le sas de départ pour un petit échauffement.


La course :
Le départ natation a lieu à une dizaine de km de Roth dans le canal Main-Danube (et qui dit canal dit pas de courant) qui fait environ 40m de large.
A 6h20 le départ des élites (avec les féminines, les « Sub 9h » et les plus de 65 ans) est donné, il y a déjà un monde fou amassé sur les berges et sur le pont pour voir passer ces torpilles (qui d’ailleurs ont l’air de nager tout en force et non en glisse mais ça c’est une autre histoire).
Pour le commun des mortels, la natation se déroule en 6 vagues de 350/400 personnes chacune (avec un départ toutes les 5 minutes) puis 2 vagues de concurrents « relais » qui prennent la suite.

La mienne est celle de 7h pile (ayant déclaré un temps d’engagement de 9h50)….et mon objectif natation du jour est d’ 1h pile mais surtout pas plus ! Donc j’arbore un bonnet bleu pour l’occasion et partirai dans la 3ème vague.
L’eau est déjà chaude (22,5°) et les combis sont autorisées. Par contre il n’y aucun nuage dans le ciel et cela me fait craindre la canicule pour le reste de la journée…Petit échauffement rapide car notre départ a lieu à peine 5 minutes après celui de la vague précédente (qui regroupait notamment les inscrits au championnat d’Allemagne ainsi que les pompiers) et la mise a l’eau a lieu 70 mètres avant la ligne de départ.

Que dire de ces derniers moments de calme avant la tempête…chacun est concentré et la tension est palpable dans les rangs, ce sont des moments magiques que nous sommes en train de vivre et nous en sommes bien conscients…
Nous sommes déjà dans l’eau et attendons fébrilement le coup de pistolet libérateur. Je me place en deuxième ligne, paré à bondir et concentré au possible, la main prête à déclencher le chrono.

A pile 7h c’est à nous, les 400 fauves avec des bonnets bleus sont lâchés, le début bastonne un peu puis on se positionne mais rapidement nous formons un groupe de 5/6 nageurs et commençons à reprendre les bonnets de la vague précédente (jaunes, partis 5 min avant) et même des bonnets (roses) des femmes parties…40 minutes avant nous.
Cool pas de problème d’orientation, avec des bouées orange pour s’orienter et des bouées bleues pour faire demi-tour, mais il faut slalomer entre les bonnets jaunes sans arrêt, ce n’est pas idéal.
La prochaine fois je m’arrangerai pour être dans la 1ère vague, juste derrière les pros !

Je me concentre sur ma technique et donc sur la glisse, respiration en deux temps au début puis en trois temps dès que je peux. Au premier demi tour sous le pont (1440m ont-ils dit au briefing) j’en oublie même de regarder mon chrono et m’applique pour la longue partie du retour.
Sous le pont un peu avant le deuxième et dernier demi-tour je passe en 47’. On aperçoit la foule amassée au dessus de nous et on les entend, c’est vrai qu’ils sont nombreux à être amassés au dessus et sur les rives du canal.
Dernière ligne droite vers l’arrivée, il reste 300 m, j’accélère pour m’extirper d’un petit groupe et je sors de l’eau en 58’56. Yes ! Premier objectif rempli, moi qui rêvais de casser la barre des 1h en natation, c’est bon pour le moral !

Première transition en vitesse, je cherche le sac « 844 », l’attrape et file sous la tente pour adopter une tenue cycliste complète. Je me change seul et 3’33 plus tard me précipite en trottinant vers la sortie avec mon fidèle Orca, prêt à en découdre. Deuxième objectif rempli car je voulais réaliser moins de 5 minutes dans cette première transition et c’est fait. Jusqu’ici tout va bien !

C’est parti pour le plat principal, qui n’est pas vraiment ma tasse de thé mais que j’apprends à aimer progressivement : la partie vélo. Le parcours est composé de deux boucles de 84 km puis d’une ligne droite pour rejoindre Roth. Le dénivelé total est d’environ 1385 m (mais personne n’a les mêmes infos) donc pas facile !
Comme prévu, ma modeste expérience sur la distance me dit que le danger est de partir sur des bases trop élevées. Du coup, je me cale bien, mouline comme il faut les jambes à 35 km/h sur le 39 et garde en tête mon objectif de 5h28 (soit 33 km/h de moyenne). C’est déjà ambitieux pour moi et je serai super content si je pouvais le réaliser.
Je surveille mon compteur mais il a dû délirer un peu car il m’annonce une vitesse maxi de 133 km/h…J’ai comme l’impression que l’enclenchement dans le parc ne lui a pas trop réussi !
Je jette un coup d’œil à ma montre, il est à peine 8h du matin et la journée ne fait que commencer….Pas besoin de se soucier du cardio, je ne l’ai pas emmené car ça me saoûle rapidement et je préfère tout faire au feeling. Roulez jeunesse !
Le départ est en faux plat, on passe sur le pont mais je ne vois pas ma femme (je suis arrivé trop vite me dira t’elle après, c’est bien la première fois que ça m’arrive)
J’avale un Gel vite fait pour reprendre des forces (j’avais déjà faim pendant la natation) et essaie de rester concentré au milieu de ces nombreux spectateurs enthousiastes.
Même à bonne allure (enfin, pour moi !) à 35 de moyenne sur le plat, je me fais allumer non stop par des mecs qui sont déjà à tirer des braquets de folie à plus de 40 km/h…
Bon l’an dernier en Autriche c’était pareil donc je ne m’en fais pas, moi mon but sera de gérer cette journée et de rattraper tout ce petit monde sur le marathon.

La qualité de la route incroyable, le revêtement est un vrai billard (ça change de la Hongrie !) et le public, connaisseur, est très enthousiaste et nous encourage bruyamment avec leurs « Hop hop hop » et « szuper ! ».
Dans le premier village nous passons à un endroit appelé le « Beer Mile » car les gens sont attablés le long de la route, sous les parasols et trinquent à notre santé avec une bière à la main et une crécelle dans l’autre. Bonne entrée en matière !
Arrive la première difficulté avec une bosse à 10% au 16ème km, assez raide mais ça passe bien. Sur les portions de faux-plat suivantes le vent de face est déjà présent et ce n’est pas de bonne augure pour la suite (normalement le vent se lève dans le deuxième tour, donc s’il se renforce ça va pas être triste).
Puis au 38ème km nous entrons dans le village de Greding, synonyme de la principale côte (à 12% pendant 400m) et qui constitue la plus grosse difficulté du parcours. Beaucoup de monde, un speaker au taquet qui nous nomme mais comme je parle pas allemand je capte presque rien et on monte ça tout sourire sous les encouragements des spectateurs. D’ailleurs je suis surpris car en fait les côtes difficiles j’aime bien, sûrement parce que mon gabarit me permet de doubler beaucoup dans les montées (bon, après en descente je me fais allumer aussitôt…)…hum…peut être Embrun à noter dans un coin de la tête ?

Rebelote une fois en haut les faux-plats sont exposés face au vent, la tuile normalement c’est sur ce genre de portions que l’on peut augmenter sa moyenne mais là c’est une autre paire de manches. Au 71ème km apparaît alors le –célèbre- village d’Hippolstein avec sa fameuse ascension en forme d’entonnoir : le Solarerberg !!! (400 m à 9-10%) avec 20.000 spectateurs, oui 20.000 !!!
Cette montée est un goulot d’étranglement, il y a des barrières au début mais après plus rien, les spectateurs se poussent au dernier moment pour nous laisser passer en file indienne (pas la place de doubler !) et le tout dans une ambiance de feu, avec crécelles, mains en cartons et sono bien fort, brrr ça donne la chair de poule! On se retrouve porté par cette foule et nous voilà déjà en haut. Ce passage est à proprement parler hallucinant, rien que pour ce moment là cela vaut le coup de participer à ce triathlon.
Puis longue et sinueuse descente où même à plus de 60 km/h je me fais doubler (il faut vraiment que j’apprenne à descendre proprement) et passage à côté du point de départ. De là on attaque la deuxième boucle et au 91ème km, à Eckersmühlen, ma femme et fidèle supportrice me tend mon ravito perso (2 sandwiches salés auxquels je ne toucherai finalement pas).
On commence alors le deuxième tour et je me méfie encore plus du vent, qui redouble d’habitude à ce moment de la course.
Sauf que cette année l’ayant eu dès le début j’espère qu’il ne va pas encore se renforcer…Pas de bol il sera bel et bien présent et s’obstinera à faire baisser notre moyenne, sur le plat avec la plaque et rivé sur le prolongateur je lutte pour maintenir mes 32 km/h de moyenne! Pour un parcours « roulant » je m’attendais à plus simple, en fait il est assez usant et même plutôt plus difficile que son homologue Autrichien (sauf peut être pour les cyclistes puissants qui passeront en force).
Je double beaucoup de concurrentes et encourage par leurs prénoms (les prénoms sont inscrits sur nos dossards) celles qui arborent un petit drapeau français sur leur vélo mais par contre chez les hommes français qui me doublent (et ils sont nombreux), pas un regard, pas un encouragement, c’est dommage ! Ok les gens sont peut être pas aussi bavards que moi mais quand même !
Il y a toujours énormément de monde (trop à mon avis) et inévitablement des groupes se forment, respectant surtout moins que plus la règle qui limite le drafting. Et les motos des arbitres n’y changent pas grand-chose, ils doivent avoir des consignes « souples » car je ne les ais jamais vus sortir de cartons alors qu’il y avait des situations litigieuses à plusieurs reprises. C’est dommage mais bon moi je fais ma course pour moi et puis comme je suis pas un fortiche à vélo, je me fais souvent doubler et c’est chacun son niveau !

Par contre c’est étrange d’habitude j’ai un coup de « moins bien » vers le 120ème km, sensation de raz le bol du vélo et du sucré par la même occasion, eh bien là rien du tout, pas de lassitude ni de la distance, ni de tout ce que l’on ingurgite de sucré.
Devant moi je vois à plusieurs reprises des concurrents balancer leurs bidons vides ou leurs emballages de barres énergétiques dans les bas côtés quand ce n’est pas directement sur la route, en dehors des zones des ravitos. Ca me sidère, non seulement ce n’est pas très sioux comme raisonnement (merci pour ceux de derrière) car qu’on ne me dise pas que c’est un surplus de poids (surtout quand on a un porte bidon vide) ou qu’on n’a pas de place dans une poche du maillot pour caser un emballage vide! Mais c’est carrément se foutre du monde et des gentils organisateurs qui devront quand même passer derrière nettoyer ces merdes ! Heureusement ce n’est que ponctuel, mais quand même, ça m’énerve.
Passage dans le village de Greding au 124ème km pour la deuxième bosse qui fait bien mal aux jambes à ce moment là puis au 140ème kilomètre je passe en 4h30 alors que mon plan de course prévoyait d’être au 150ème à ce moment là…ben dommage pour moi!
Je passe le Solarberg pour la deuxième fois mais comme prévu beaucoup de gens ont déserté pour aller rejoindre le site de l’arrivée, peu importe l’émotion reste forte et en deux temps trois mouvements je me retrouve en haut de la bosse. Magique.
Je fais un rapide bilan énergétique: j’ai ingurgité un bidon de boisson énergétique, 4 bidons d’eau, presque 2 PowerBars et 2 PowerGels. Avec le recul ce sera insuffisant ! (pas de pause pipi à vélo = mauvaise hydratation !)
On repasse pour la troisième et dernière fois devant le « Beer Mile » et peu avant l’arrivée, je fais attention à bien faire tourner les jambes en vue de la transition, déchausse rapidement et pose les pieds sur les chaussures peu avant l’entrée dans le parc. Comme un pro, quoi !
Arrivée dans le parc après 5h41 de selle, je confie le vélo à un bénévole, puis pars en courant vers la tente de changement.
Organisation vraiment impeccable (à noter, il y a plus de bénévoles que de concurrents !) où à mon arrivée un bénévole crie à un autre mon numéro de dossard, du coup avant de rentrer sous la tente j’attrape à la volée mon sac de transition que ce dernier bénévole me lance.
Là je me change et adopte la tenue « club » avec singlet et shorty, une nouvelle paire de chaussettes, chausse mes fidèles New Balance pendant qu’un bénévole me tartine ce qu’il peut de crème solaire, attrape ma casquette au vol et me précipite vers la sortie du parc.
Machinalement je regarde mon temps passé à la transition (2’32), sachant que je visais 4 minutes. Cool 3ème objectif rempli dans la journée  (l’essentiel c’est de se fixer des objectifs modestes comme ça c’est bon pour le moral !)

C’est parti pour les quelques 42,195 km qui me séparent du but, le parcours est réputé difficile et n’est pas tout plat (environ 150m de D+). Même pas peur, c’est une distance que j’aime et d’ailleurs ce sera mon 10ème marathon. Yeah !
Bon je m’élance avec pour objectif de courir ce marathon en 3h10/15 (l’essentiel c’est d’y croire !) c'est-à-dire en restant régulier à 4’30 au kilo. Tendu comme objectif, mais ça se tente.

Le parcours est constitué d’une ligne droite de 7km (en aller et retour) le long du canal après être sorti de la ville de Roth (4 km en légère montée) puis de 2 looooongs aller et retour.
Les panneaux le long de la route indiquent chaque kilomètre, je prends garde à rester dans le tempo prévu et compte sur la régularité pour réaliser mon rêve (c’était ma tactique au marathon de Florence en 2005, je n’ai jamais dévié de la fourchette 4’34 - 4’42 au kilo pour un temps final de 3h18 alors que j’y allais sans entraînement adapté).
A l’inverse lors de mes deux précédents Ironman j’étais parti sur des bases trop élevées (3h au marathon) et avais décliné ensuite: que ça me serve de leçon !

Le 1er kilo est passé en pile 4 minutes, bon comme d’habitude je m’enflamme et j’en profite pour faire un arrêt pipi rapide afin de me retrouver au 2ème kilo en 9 minutes.
Je discute avec un allemand qui court à mes côtés depuis la tente de transition mais rapidement je dois m’arrêter aux premiers ravitaillements, j’ai une pointe de côté qui m’agace et je veux me ravitailler convenablement (signe qu’à vélo je ne me suis pas alimenté suffisamment).
Peu avant le 4ème km j’aperçois ma femme qui m’encourage et prends des photos, ça me fait plaisir et je la trouve bien courageuse d’être là car la journée doit lui paraître sacrément longue !
Puis, patatras: gros coup de barre, mes jambes sont lourdes et ne répondent pas comme elles le font d’habitude, j’ai les symptômes du 30ème km alors que je n’en suis qu’au 4ème ….et il me reste la bagatelle de 38,195 km à parcourir.
En plus je me rends vite compte qu’avec ma forme et les températures caniculaires (toujours pas de nuages, il fait désormais entre 30 et 32° selon les riverains) je suis KO pour mon objectif de « Sub 10h ».
Quand je regarde au loin devant moi je vois une longue ligne droite le long du canal en plein soleil qui ne me motive guère mais…je n’ai pas vraiment le choix.
Coup au moral donc, tant pis j’ai ce que je mérite et manifestement j’ai voulu être trop ambitieux. D’habitude la course à pied est ma spécialité et c’est là où je prends le plus de plaisir, et bien aujourd’hui ce sera mon chemin de croix. En 6 mois je n’ai couru que 500 km en entraînement, eh bien il semblerait que c’ait été insuffisant et que j’en paie le prix aujourd’hui.
Je ferais donc ce marathon sans plaisir en alternant les parties ou je courre et celles où je marche.
Ce sera un marathon cata, tant pis, mais au point où j’en suis je ne veux pas me mettre dans le rouge pour grappiller quelques minutes. Foutu pour foutu autant ne pas être cramé à l’arrivée !
Il y a beaucoup de ravitos (ils sont disposés tous les 2 km), et ils sont très bien fournis (eau, coca, fruits, etc.) et aussi beaucoup d’éponges car en plein soleil on cuit, surtout après le vélo où l’on a pris de bonnes couleurs. Je me gave de pastèques, eau et coca à chaque ravito mais tarderai à retrouver une meilleure forme.

Le 10ème km est passé en 52 minutes (contre 45’ comme objectif) et je lutte pour avancer.
Le premier demi-tour a lieu au bout du canal dans un village appelé Schwand, là où se trouve l’écluse, et nous ne sommes qu’au 12ème km…Heureusement il y a beaucoup de gens qui nous encouragent alors on ne peut pas se permettre de les décevoir, du coup, je cours . Pas vite, mais je cours.
La suite est identique, je suis devenu un robot qui avance difficilement (au 20ème je dois passer en 2h…). Un petit passage dans les bois, en descente à l’aller et surtout à l’ombre (bonheur !), mais qui sera en montée au retour (forcément !) puis c’est le demi tour au km 29. Ca sent la fin mais que c’est long ! Avec cette chaleur on croise des ambulances le long du parcours pour intervenir sur ce que j’imagine être des insolations ou des cas de déshydratation, pas cool.
A noter quand même un petit coup de mieux entre les 34 et 36ème kilomètres ou je courre sans m’arrêter mais ce sera un bonheur de courte durée car les jambes abdiquent de nouveau. La fin se profile, je passe laborieusement en ville au 40ème km en 4h puis arrive dans le stade et franchis le portique après 4h14 au marathon, sans avoir profité du tout de ce marathon.

Je franchis cette ligne en 11h00’40. Bon le temps affiché sur le portique ne veut pas dire grand-chose vu que nous sommes tous partis par vague mais permet au public, nombreux, de s’y retrouver.
Je ne profite pas de ce finish car je suis déçu de ma prestation. Dommage j’aurai aimé qu’il en soit autrement mais c’est la règle sur Ironman : une course n’est jamais gagnée, il faut rester humble jusqu’au bout !
Je récupère médaille et polo de Finisher au passage. C’est cool je ne suis pas mort, certes j’ai les jambes dures mais ça va, je me dirige vers la tente qui accueille les massages et le banquet pour reprendre des forces, l’organisation a pensé à tout et c’est fait avec le sourire.
Un massage pendant un bon quart d’heure et près d’1,5 l de coca plus tard (signe que ma gestion des ravitaillements est perfectible…) me permettent de repartir du bon pied.
Je souris en pensant à l’adage « jamais 2 sans 3 » car il s’est encore vérifié, moi qui l’an dernier déclarait que je ferai un Ironman, juste un, « pour voir »… 

Le lendemain matin a lieu le petit déjeuner pour les français et francophones (524 français inscrits cette année !) avec animation par les organisateurs et la présence de quelques pros (Gaël Mainard, Cyrille Neveu, Christophe Bastié, Damien Favre-Félix). J’ai notamment l’occasion de discuter avec Gaël (que j’avais rencontré l’an dernier à l’Ironman d’Autriche) et qui pour un pro sait rester simple et accessible pour les amateurs que nous sommes. Vraiment sympa.


Conclusion :
Malgré tout ce que l’on peut lire ou entendre, l’ambiance est encore un cran au dessus, et tout bonnement HALLUCINANTE (rien que la montée du Solarberg vaut le détour).
C’est un évènement national et même international mené de main de maître par les organisateurs et rien n’est laissé au hasard : l’organisation y est impeccable, les bénévoles, les ravitos, le public est bruyant, connaisseur et enthousiaste bref tout est bien ficelé et c’est un régal à vivre.
Mais attention les parcours vélo et course à pieds sont difficiles (et ce d’autant plus si les conditions météo sont défavorables), et le niveau y est incroyablement élevé.

C’est vraiment une distance extra que j’adore même si je suis passé complètement à côté de cette course. Tant pis je veux positiver et non me morfondre, ce n’est que du sport après tout, et c’est un hobby qui doit donc rester un plaisir !

Merci à tous pour vos encouragements et vos conseils avisés. Et surtout merci à ma première supportrice, la femme de ma vie, pour m’avoir soutenu et supporté dans ce challenge.
Je dis ce que je pense et je fais ce que je dis: L'IM une fois que l'on y a goûté...
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Copste
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Re: récits d'IM

Message non lu par Copste »

Augustin a écrit :Mon compte-rendu de Roth 2006 est juste dispo!
Bonne lecture et bon courage, c'est -un peu- long :shock:
Long mais bon !! :sm28:

Merci de m'avoir fait revivre cette course !! :wink:
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Fironman
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Message non lu par Fironman »

:sm28: :sm28: :sm28: :wink: :sm9:
Nice 01, 02 IM France 02, 07 IM Germany 02 IM Lanzarote 03, 05, 08
Chall. Roth 04, 06, 08, 09 IM Austria 03 Tri Almere 03 IM Florida 03
IM Switzerland 04 IM UK 05 IM Arizona 05, 06 IM Wisconsin 08 Chall. Barcelona 10 IM Hawaii 2006
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récit ROTH

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Une belle tranche de vie :sm21: un bô récit :sm28:
On erre dans le village des exposants puis à 19h nous avons rendez-vous au stand « France » avec les forumeurs d’Onlinetri afin de faire connaissance autrement que « virtuellement » : eh bien c’est le bide, nous ne serons que deux…
:? On a été mauvais sur ce coup c vrai :oops:

Tcho
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Philip
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IronMan Switzerland

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Dimanche 2 juillet, 5h. Réveil. Ca y est, c'est le jour J.

Six mois que je m'entraîne avec cette date à l'esprit après une saison 2005 à ranger aux oubliettes avec son lot de diverses blessures et maladies. Depuis janvier, 110 kils de natation, 3800km de vélo et 630 bornes à pied à m'entraîner pour cet event, l'objectif de ma saison. Niveau perf' j'espère pouvoir tourner en 10h15, tout en essayant de chatouiller la barre des 10h.

Après une dernière semaine à base presque exclusivement de repos et d'hydrates de carbone, je me sens en grande forme. L'adrénaline monte très vite en ce dimanche matin. Un bol de céréales et un puis j'enfourche un vtt pour descendre de chez Chauncey (merci pour
l'accueil!) jusqu'au départ. Derniers préparatifs dans la zone de transition et puis direction la bandrole "Start". C'est noir de monde. 1880 triathlètes prennent part à cette véritable fête du Tri! Pour me placer devant je me met à l'eau 100m en aval et atteind la banderole par les eaux.

C'est parti! De la folie! Sur près de 200m, impossible de nager. J'ose à peine mettre la tête sous l'eau, et intérieurement cela m'énerve de gaspiller autant d'énergie pour rien. Face au soleil qui se lève, impossible de s'orienter. De toute manière, à voir comme je suis serré à gauche comme à droite, ça ne change pas grand-chose! A mon grand étonnement, je vois pour la première fois la bouée, 10m devant moi. Dès ce moment là, ça se gâte un peu. Un goulet se forme, et presque impossible d'avancer. Je reçois un coup qui fait gicler mes goggles. Pas très pratique de les remettre avec tout ce monde! La fin de la première boucle se passe bien; je suis dans un groupe d'une vingtaine de gars qui s'orientent bien et qui nage vite! Tourner autour de la petite île (bonjour les bouchons à nouveau!) et puis c'est reparti pour un tour. A un moment donné je me retouve serré d'un peu trop près, je bois une tasse et me fait arracher mon bonnet de bain! Qui a dit que les gens partent peinards sur les longues distances? Je sors de l'eau en 1h02 (377ème), pile ce que je comptais faire! Transition bien effectuée et départ pour une longue ballade à vélo!

Tout de suite en position tri, pour les premiers 25km à plat le long du lac. Pas de vent. Le compteur oscille entre 42 et 45. Je me sens bien. Vient la grosse montée du parcours, environ 5km. J'ai le sentiment de voler. Je monte en souplesse et je passe tout le monde bien que je n'ai vraiment pas l'impression de forcer. Petite descente et faux plat montant sur Forch. Redescente sur les bords du Zürisee et après 15km de plat arrive la montée du "Heart Break Hill", petit bequet de 1.5 km qui vaut le détour! Une foule dense est massée sur les bords et il faut se frayer un chemin dans cette marée humaine. On se croirait sur les pentes du Galibier en plein Tour de France. Fantastique! Je termine la première des trois boucles en 38km/h de moyenne (43ème). Vu que j'escomptais faire 5h (1h40 au tour), c'est un peu rapide. Je me force à aller plus tranquillement sur le plat et la montée du second tour. Un petit coup de barre néanmoins dans le faux plat de Forch après 100km. La deuxième montée du "Heart Break Hill" est terrible, j'ai les jambes qui brûlent! 1h45 pour ce tour, c'est plus réaliste et me dis que je tournerai le 3ème tour dans le même rythme. Après un plat rondement mené, dans la longue montée sur Egg mes jambes refusent de tourner. Je ne peux littéralement plus en avant! Je met en danseuse sur le 39x27 et même là, je n'arrive pas. J'ai déjà connu bien des défaillances, mais comme celle-là: jamais! Une bonne centaine de triathlètes me passe à côté. J'ai bien envie d'abandonner et ne vois pas comment je parviendrai au sommet de la côte. Je serre les dents, envie de chialer sur mon guidon et, à 9km/h, j'arrive tant bien que mal en haut. Le long faux plat du 1er tour se transforme en col lors du dernier tour et le vent contraire qui forcit n'aide pas! J'essaie de bien tourner les jambes et de faire abstraction des gens qui me passent vitesse grand V. 175ème kilomètre, le "Heart Break Hill" pour la troisième fois, c'est inhumain! Quelques minutes avant la fin du vélo, Anton me passe à côté malgré le fait qu'il soit sorti de l'eau loin derrière moi. Visiblement il a mieux géré! 5h16 pour le vélo (251ème). J'essaie (pas facile!) de me persuader que c'est bien et calcule que dois courir le marathon en 3h40 pour tourner en 10h. Seul problème: je suis à plat. Allez, c'est dans la tête que ça se joue! Transition super-express (4ème temps!) que même en mini-série je n'arrive pas à effectuer si vite et départ pour un marathon.

Premier constat: les jambes acceptent de courir! Je passe le panneau des 10km en 47min, je met dis que c'est pas si mal. Mon principal soucis c'est la chaleur et le soleil; près de 30 degrès et, pour ne rien aider, on court à 100% sur de l'asphalte et les pieds commencent à brûler! Au 14ème kil, je marche un peu après le ravito. C'est dur de repartir et j'avance plus très vite (6min au kil). C'est décidé, je m'accorde le droit de marcher dans les montées sèchent (sous-voies, petit escalier, etc), C'est horrible et ça casse le rythme. Au 24ème kil, Anton me passe. Je n'essaie même pas de le suivre. 28ème kil: j'en peux plus. Je n'arrive plus à manger et marche 50m après tous les ravitaillement. Je me fixe plein de petits buts stupides pour me forcer à aller de l'avant mais au km 34, je commence à voir trouble. Pas bon! je marche durant presque 2 km. Je suis dans mon monde. Je regarde le chrono. C'est pas vrai, si je continue comme ça, je vais même pas descendre sous les 11h, ça me degoûte! C'est decidé, je ne m'arrête plus jusqu'à l'arrivée. Pas d'excuse, pas de ravito. Allez! Il reste 6km. C'est donc comme un zombie que je termine cet IronMan en 10h35 (305ème). Je ne pense plus à grand chose sinon que "voilà, c'est fait!". Le temps du marathon restera anecdotique (4h13, 501ème) et jamais au grand jamais je ne ferai plus de 4h en càp!

En ce moment, je me dis: plus jamais un ironMan...
Augustin
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Re: IronMan Switzerland

Message non lu par Augustin »

Philip a écrit :Dimanche 2 juillet, 5h. Réveil. Ca y est, c'est le jour J.

En ce moment, je me dis: plus jamais un ironMan...
T'en fais pas, ça va pas durer!
un petit coup de blues...et ça repart de plus belle!
La barre des 10h...

Chouette récit en tout cas :wink:
Je dis ce que je pense et je fais ce que je dis: L'IM une fois que l'on y a goûté...
Laurence Bag tri
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recit Ironman

Message non lu par Laurence Bag tri »

bonjour a tous, apres tous ces beaux recits ,
a mon tour de vous raconter mon tri sapin.
C'était mon 2° Iron Man donc autant dire que je savais ce qui m'attendais.
Quand je me suis reveillée je me suis bien doutée que le soleil allait nous accompagner tout au long de la journée.
Les derniers preparatifs avant le départ ,l'odeur des pommades,la pression se fait sentir,maintenant impossible de faire marche arrière.
Je suis en place sur la ligne de départ,moment emouvant avec une pensée pour nos amis disparus et puis pour mon Papy parti 3 semaines plus tot.J'ai la gorge nouée et des larmes plein les lunettes.
Ensuite c'est le depart,que cette premier boucle est longue,au 1° trour j'ai 6 mn de retard sur ce que j'avais prevu,vite je repars pour la 2).
Transition au parc Christophe est là,il me dit de prendre mon temps.
On avait reperé le parcours velo,le revetement n'est pas terrible,ça monte et puis il fait de plus en plus chaud.Je me sens bien a la fin du 2° tour et 10 km plus loin c'est la feuille ;un bout de banane viendra a mon secours,c'est fou comme un bout de banane peut(un peu) ameliorer les choses.Il me tarde de finir le velo,ça y est derniere descente vers Cublize.Maintenant il faut penser au marathon,il fait chaud.Et Christophe ou en est il?
Je me change ,chausse les baskets ,casquette et c'est parti.A ma grande surprise j'arrive a courrir,je ne sais pour combien de temps,je croise Christophe ,il va finir.Je fais mon premier tour en courant,et a partir du 25°km le calvaire commence,je marche ,je cours.C'est dur,ce qui me rassure c'est que je ne suis pas la seule.Impressionnée par les gens qui abandonnent,c'est long je me dis que c'est loin d'etre gagné.Pourquoi le prochain abandon ce ne serait pas moi?Non!je pense a mes enfants(Laure et Julien).Les benevoles sont gentils.Une arbitre m'accompagne pendant un bout de temps je ne saurai qu'a la fin que c'est Lucky Flo ,c'est une chouette fille .Et puis je remarche,Christophe est la au pied de la monstress il va m'attendre a l'arrivée.dernier passage par le gymnase desert et puis la ligne ,ça y est j'ai fini.Christophe est là ,mes enfants me manquent;je pense a mon Papa ,si aujourd'hui je fais des IronMan c'est un peu a cause de lui.
je recupere le tee shirt,qu'est ce qu'il est loin mon velo ,je suis obligée de faire une pause a mi parc,je suis allée au bout de moi meme.
Retour a la voiture je ne suis pas d'une grande efficacite.
Quelques coups de fil ,on me felicite ,je suis heureuse....
Je reviendrai l'année prochaine.
Laurence
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we à RO..TH

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Un Trino à l'Ironman de Roth !

Acte I) Tout seul tout seul tout seul …

Tout commença après le XL de Gérardmer en Juin 2005. Sitôt la ligne franchis je me projetais sur la prochaine épreuve LD que j'allais pouvoir faire en 2006 …. Après la frustration de n'avoir pu participer à Embrun en 2004 il me fallait mon Ironman en 2006.

Le choix de Roth était évident …participer à la plus grosse épreuve Ironman en Europe et être au plus près de la copa del mondo, ma seconde passion le foochtboll (prononcé à la brésilienne) …. bon là je rigole …. un retour aux sources .....

Bon arrive fin 2005 …. Avec une mutation en RP (oh oh), un nouveau taf (hé hé), une nouvelle vie associative avec une fille (ha ha ), un nouveau club de tri (hi hi), et tout seul pour aller à Roth (aie aie) … mes potes mon lâchés les uns après les autres pour d'obscures raisons familiales et/ou professionnelles …. Les lâches …. Arrrrggggghhhh

J'arrive donc dans le 78 en Octobre … et là je me prépare sérieusement un plan d'entrainement pour cet IM …. Une reprise en douceur jusqu'en décembre et début du programme sérieux en Janvier …..6 mois de prépa ça devrait le faire …mais c'est sans compter sur un quotidien qui prend rapidement le pas sur l'objectif …. Le temps passe et malgré la motivation je ne commence réellement ma préparation qu'en février/mars … j'ai 250 kms de ski de fond dans les jambes et rien ou quasi rien quand je commence ma prépa IM. Je rejoins enfin le bassin des Mureaux en Mars ou je fais enfin connaissance avec mon nouveau club ….LES TRINOSAURES ... Mars à donf … et hop blessure … contracture puis déchirure au mollet début avril … 4 semaines sans vélo ni cap … Je décide de ne plus aller à Roth … c'est impossible d'envisager de terminer sans entrainement sérieux …. J'écris à l'organisation qui accepte ma décision … mais c'est sans compter sur les félés du forum ONLINE TRI qui me poussent à ne pas bacher … alors j'y crois de nouveau et je recontacte Le Quelle Challenge ROTH pour annuler mon annulation (vous suivez ?) … bref je suis de retour … je reprends l'entrainement, le trail d'Issou le 1er mai me rassure sur mon mollet et mon état de forme … il me reste un plus de 2 mois avant l'échéance … je prends conseils auprès des forummeurs (merci FanchM) pour la prépa … et j'applique …. J'en chies … les semaines sont dures … entre le taf, la vie de couple (grosses bizes à ma douce qui a supporté tout ça), les zamis, et l'entrainement … le rythme est d'enfer …. Et c'est avec à la louche :

natation : 67 kms / 28h
vélo : 1700 kms / 67h (compris HT)
cap : 295 kms / 33 h
ski de fond : 250 kms

que je vais aller à Roth ….. 2 triathlons de préparation : le CD de Metz avec mes poteaux du TCM POWER TEAM et le MD de Troyes avec Ben la Locomotive des trinos et le TCM …. Tout passe tranquille oooouuupppsss .. la motiv est là !

Acte II) Roth me voilà

Eh non je n'irais finalement pas à Roth tout seul …. Gilles fait son apparition aux Trinos … en provenance de Vitry le François il va à Roth avec ses potes de club … on fera le voyage ensemble … Très bonne nouvelle !!!!
On fait connaissance, 2/3 entrainements natation ensemble, on partage les expériences, tout ça rassure …. Cet IM s'annonce bien finalement ….


Le voyage

Vendredi 30 Juin … rv chez moi … départ 6h15 … pour 10h/11H de voiture …. Vive l'autobahn … une galère … les teutons y savent pas rouler … travaux et 38t ... bref arrivée en fin d'am à mon hotel à Nurnberg, 30 kms de Roth : top classe, 4 étoiles, sourire de l'hotesse d'accueil zehr schön ….
On lache mes affaires dans la chambre immense pour moi et le softride ! Chacun son lit !!!!!

Direction un petit village au sud de Roth pour retrouver les potes de Gilles … on galère un peu … mon GPS portable (Gilles) est HS !! mais on y arrive … on croise Vitry en ballade … y sont oufs … bref une ptite bière vite fait, on récupère 2 gars de Sézannes (Yo patrice) et on repart vers Roth pour les dossards …..

Le village nous attends … pleins de triathlètes plus affutés les uns que les autres, du matos à gogo (ding ding la CB) … les dossards … une ligne pour les frenchies … c cool … on passe tous entre les mains d'une charmante blonde à l'accent de Toulouse …ça y est on est marqué … le bracelet jaune au poignet … On repart avec un beau sac jaune, des pdts divers …. Sympa ! Roth commence là …. Retour dans les stands .. premiers achats pour certains … moi je fais juste regarder … on verra demain si il me manque qlqch.

19h … je jette un coup d'oeil au stand ETC ... pas de rassemblement visible des forumers (loupé Yvon et Augustin dsl) ... je rejoins la pasta … grand moment où on découvre un diner gargantuesque … pour 4500 personnes (plus de 2000 individuels et 2500 relais) … ya de tout … énorme …

21h … retour à l'hotel … la nuit est importante 2 jours avant … la tension monte … elle est physiquement là … je suis tendu …. Je sens que je vais passer du temps aux toilettes … Aller zou au lit … la nuit se passe plutot bien …. C cool … levé, toilette matinale … et hop je me rallonge en attendant l'heure du départ vers le briefing de 11h pour les français … et là AIE AIE … une contracture apparaît dans le bas du cou … p…ain ça fait mal … comment je vais faire pour respirer à droite … j'ai les boules … jsuis hyper tendu … je me fais une seance d'électrostimulateur et un massage rapide … je prépare mon spad et le matos pour les parcs avec cette douleurs … pas cool …
Allez j'y vais … je retrouve la bande sur les stands et 11h le briefing … les regards, la tension, les rires, une ambiance énorme …. Ça c'est l'IM et j'adore ça … je rencontre des gars du forum … et je décide d'investir dans une nouvelle paire de chaussures de route … une folie (de plus) … elles sont belles assorties à mon vélo … hyper confortable … je veux les mettre pour la course … je tente … est ce une bonne idée … on verra demain !

Je repars à l'hotel … je mange un peu … c'est dur … pas faim … l'estomac est noué …. Je prépare mes nouvelles chaussures et je pars rouler un peu … bonnes sensations, les cales sont a régler … retour à l'hotel … massage du cou, derniers préparatifs et je décide de partir poser le spad et mes affaires de courses au parc pour 17h …

Beaucoup de monde… il fait super beau … je me mets dans la queue … un doute s'installe … ais je mis les bonnes affaires dans les bons sacs … je me rassure avec les français derrière moi … merci !!! contrôle d'usage à l'entrée … mon dieu les vélos de folies … je bave … mon softride est chouette mais y a du matos à pleurer … et les roues mes zamis les roooouuuues !!! trop bô !!!! ARRGGGHHH si la poste n'avait pas paumé mes roues !!! dossard 737, tout près de la sortie du parc .... je suis avec des mastards allemands .... je tchatche 2' avec un frenchie étonnée comme moi d'être dans ces n° ....

Bon je mate un peu le parc et me décide à rentrer tranquillou … besoin de me décontracter … et de soufler un peu … direction l'hotel … après une bonne platrée de pâte …. Dodo … nuit courte et agitée … levé 3h dimanche matin … petit dej dans la chambre … j'emmene tout le matos à la voiture … je redéjeune à l'hotel … Faris AL SULTAN est en face de moi … concentré … il savoure son bretzel et son lait … Faut y aller … arrivée sur place à 5h … tranquille … je rejoins le parc … mon softride est là … un peu moins de 2h avant le départ … le cou me fais moins mal … Il règne cette atmosphère particulière d'avant course sur IM … la concentration, l'angoisse, l'excitation ….
Tout ça donne un goût particulier à l'IM … et c'est nul part ailleurs …. Ben, Gael et Christophe des trino vont y gouter à Embrun … les heureux hommes !
Je retrouve Gilles et ses potes … on s'encourage, on va au marquage … je mets la combi et je rejoins le départ natation …. 6h50 dans l'eau … je m'échauffe … 6h55 le départ de ma vague est donnée …. Une longue journée commence

La Course

Il y a déjà un monde fou … sur les ponts et les berges … l'eau est bonne … pas de bousculade … on frotte un peu mais léger … je pose rapidement ma natation, les sensations sont bonnes … je prévois de regarder ma montre au premier pont soit 1400m … je nage tranquille trop car je passe en 27' … faut que je me bouge pour les 1h10' … le retour est moins cool … un gars nage dans mes pieds et donc me chatouille … j'ai horreur de ça … je bats des pieds .. je m'énnerve un peu … il me passe, s'arrête et se remet dans mes pieds … je stoppe le laisse passer et il recommence … je me décale …. La vague suivante me rattrape … ça fuse … je sors en 1h12' à ma montre 1h13' chrono …en dedans … en fait on a l'impression de nager dans une piscine de 40m de large et 1500 m de long …. Je chope mon sac … affaires vélo … T1 en 4' … j'enfourche le spad et c'est parti … pour 180 kms

S'alimenter et boire sont mes premières pensées sur le vélo alors que déjà les vélos me passent à donf et je suis à plus de 35 km/h …. J'ai prévu un 30km/h de moyenne donc je lève le pieds et je m'alimente : power bar … j'y laisse une couronne … elle tombe au sol …je ne m'arrête pas … connerie au prix du dentiste … je vais passer 180 kms à me faire doubler par des avions … premier tour à près de 30 de moyenne avec les bosses et le vent ça va … je vais essayer de tenir … 2ème tour moins bien …le vent est plus fort et mes jambes ne sont pas assez puissantes pour maintenir le rythme alors je gère …mais qui a dis que Roth est plat ?! Bon d'accord avec mes cuisses de grenouille je fais pas le poids …. Le monde est partout … c'est incroyable … la montée de Solarberg est monstrueuse digne du tour de France … on est littéralement porté par le public … je fais mon show ...

….ça drafte un peu … forcément avec le nombre … les relais vélos me passent à plus de 40 … c'est impressionnant …. je pose le vélo en 6h30 loin des 6h00 prévu … pas grave … mes jambes ne sont pas trop lourdes … transition T2 en 2' …

et hop c'est parti pour le marathon …. Il fait chaud chaud chaud…. Là aussi va falloir boire boire boire … 2kms je croise Cyrille Neveu dans le dur …. Mais lui il termine …. Et comme d'hab je me fais aussi doubler en cap … j'ai prévu un marathon en 4h … ma fc est à 75-80% de la fcm donc ça roule … les jambes répondent …. Maintenant il faut juste rallier l'arrivée … 5h pour être à 13h l'objectif maxi … entre 12h et 12h30 ça serait le pieds … tout va bien jusqu'au 15ème …. Le paysage et le revêtement sont variés … pas monotone … une côte avant le 18 …. Je marche … et reprends en haut … ça commence à bacher autour de moi … c dur pour tout le monde …. 21ème ça commence à faire mal …. Le rythme baisse je commence à m'arrêter aux ravitos … tous les 2kms … eh oui … on peut boire et manger tous les 2 kms vous y croyez vous ? jusqu'au 28ème je tiens le coup à peu près … le rythme à baissé je dois être à 9km/h … mais qu'est ce que je fout là …. Ou est le plaisir …. ? plus jamais non plus jamais … trop dur …. Je marche du 29 au 30 … je recours du 30 au 31 et là je n'en peux plus … j'ai envie de bâcher … mais c'est pas le jour … je pense à DD mon pote du TCM qui est parti trop tot et qui m'a donné le virus du long, je pense à ma moitié et aux sacricifes que je lui impose, je pense aux potes pour qui je veux être finisher … pleins de choses passe dans ma tête … et je peux encore être en 13h … j'hésite entre marcher qlqs kms et alterner course et marche … y a des oufs… un gars fait le marathon déguiser en spiderman …. finalement je marche avec un compagnon de galère … a l'approche du 35 on décide de recourir … je repars mais seul … les jambes sont là … il reste 7 kms … si je me sors les doigts du c.l c'est possible d'être en 13h …. Je suis à 5 au mille …. J'y crois pas … je maintiens le rythme jusqu'au 40 … la dernière bosse je marche … en haut je remets la sauce … c dur mais la tête est là … j'entends le brouhaha de l'arrivée … j'entre sur le tapis d'arrivée je double 3 gars et enfin dans l'arêne … j'exhulte je fais mon show …. C'est fini dans 50m … je passe la ligne en levant la tête : le temps 13h42 … je me dis merde qu'est ce que j'ai foutu … mais pas grave … je suis IM finisher pour la seconde fois …. Je récupère mon chouette maillot de finisher et la médaille … Je retrouve Gilles (un peu plus de 12h) et ses potes … depuis longtemps arrivés tous ont galérés sur le marathon …je félicite tout le monde et je vais chercher ma fiche de temps … 13h07 …. Je souris, j'ai failli remplir mon contrat à 7mn près… mais je relativise très vite … le temps est acceptable avec le peu d'entrainement … je suis heureux …. Et fier de moi …. Un profond sentiment de bonheur …. Et je pense déjà à 2007 …. Oui il y aura un IM en 2007 …ma tête est dèjà ailleurs … mais où ….

On prend le temps de se restaurer …. Le buffet est une fois de plus énorme … pas de massage … trop de monde … on se retouve dans l'herbe on savoure … silence regards on est heureux d'être allé au bout … de la course … de nous même … de l'aventure …

Acte III) After show

On se regroupe, se change …. Faut récuperer les vélos et les sacs …. Un peu galère … le système des 2 parcs impose un AR au départ natation pour récupérer la voiture … puis retour au parc arrivée vélo pour le matos … bref on s'organise au mieux et vers 22h on a tous notre vélo …. On se quitte pour la soirée… fourbus, les visages tirés et marqués par le soleil et la fatigue… la nuit va être bonne … on se donne rv à 9h au pdj avec les français …
Retour à l'hotel … je croise des visages de finishers et je papote avec un gars qui à baché au 21ème à pieds … un cador pourtant … comme quoi quelque soit le niveau et l'expérience il faut rester humble devant l'IM … un IM ça se mérite (bon là je me la pête un peu j'avoue !!) ….. bonne nuit les petits … pas besoin d'un suppo ce soir ….
Reveil vers 7h00 … je fais rapidos les bagages, mal partout … un 38t m'a roulé dessus ou quoi ??? AIE AIE AIE ….Pdj à l'hotel …. Objectif récuperation …. Protéines glucides vitamines …. Pas d'écart … enfin presque … Arrivée sur le stand français … tout le monde marche avec difficulté … trop rigolo …. 2ème pdj avec croissants chez les frenchies …. Les pros sont là : neveu, bastie, et respect pour DFF … on participe à la tombola et au concours pour un voyage pour l'IM de Queenstone en NZ en Janvier 2007 … ben voilà ou je vais aller en 2007 … si je gagne … ou alors ce sera Lanzarotte en Mai … Gilles et ses potes sont partants ….. on repasse par la tente bouffe de l'organisation : 3ème pdj et provisions pour la route …. 11h Gilles et moi reprenons la voiture pour 9h de route …. Back to France ….

Epilogue

La semaine suivante a été difficile … courbatures jusqu'à Mercredi mais le plus dur est la sensation d'être vidé … et beaucoup de mal de redescendre de ce petit nuage et de retourner à la réalité métro/boulot/dodo …. Ma saison de triathlon est terminée (je me tate qd même pour le XL de gérardmer)… maintenant je vais passer du temps avec ma douce … et faire d'autres activités … raids, trails, trek sont au programmes pour le second semestre avant de se remettre dans le bain d'une nouvelle aventure IM ….

Roth est le bon plan pour débuter sur IM .... y aller avec des potes c'est l'assurance d'un super we .... bières&saucisses .... un peu de sport .... superbe organisation .... les français sont super bien accueillis ...

Merci à celle qui partage ma folie triathlon
Merci à GILLOU pour m'avoir supporté et accompagné (et bravo pour ton résultat) ....

Voilà c tout .... Tchusssss

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Fironman
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CR en ligne... :D
Pas trop motivé au départ :? Mon + long CR à l'arrivée :roll:
A bientôt,
Chris :wink:
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