COVID-19, de l'espoir?

Que faire quand ça va pas?
claude
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par claude »

eric d a écrit : 24 avr. 2020 11:44 Ca donne quoi pour les rassemblements de 5000 personnes au niveau des dates ?
Toi, t'as pas renoncé à tes projets… :roll:
Claude
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eric d
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par eric d »

j'essaye d'optimiser l'entrainnement en fonction des competitions qui porraient avoir lieu et qui demandent des facultés différentes. entre un half ironman(sept 2020 ...2021?) et le 500 m a l'ergo indoor pour essayer de decrocher une medaille (fevrier 2021)c'est pas exactement pareil
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Dave a écrit : 24 avr. 2020 11:36
Z_orglub a écrit : 24 avr. 2020 11:18
triplette a écrit : 24 avr. 2020 10:17

Ca meriterait pas une étude randomisée en double aveugle ça ?
Trump était aussi un grand partisan de la chloroquine. Les américains ne connaissent pas Raoult, mais la question de la chloroquine a aussi pris une tournure politique à cause des positions de Trump.
En France, il me semble qu'il rallie tous les GJ également..
Les GJ, mais beaucoup d'autres gens, même dans des classes plus aisées. Le populisme est quelque chose d'assez universel. Je prends garde de pas critiquer trop vite les américains, on pourrait très bien avoir un Trump en France.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par triplette »

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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Fab74ch »

FAYARD a écrit : 23 avr. 2020 15:40 Au temps pour moi, Bruno Lemaire fait machine arrière, pas d’aide pour les entreprises ayant des sièges ou des filiales basés dans des paradis fiscaux. Malheureusement pas trop détails pour l’instant concernant cette mesure, on jugera une fois qu’on en saura un peu plus.
https://www.leparisien.fr/societe/coron ... 304228.php

Véran est toujours aussi imbuvable, polémique interdite concernant les respirateurs non adaptés aux malades du covid, circulez y a rien à voir. Vivement qu’il fasse ses cartons lui, c’est l’un de ceux qui aura le plus menti.
Ne jamais crier victoire trop tôt :sm1: :evil:

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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Pelvoux »

Dépistage du coronavirus : les raisons du fiasco français sur les tests
Difficultés d’approvisionnement, atermoiements du gouvernement, corporatismes et blocages réglementaires ont fait perdre de précieuses semaines au pays.

Par Stéphane Foucart et Stéphane Horel Publié aujourd’hui à 11h57, mis à jour à 12h25

« Testez, testez, testez ! » Aucun conseil de lutte contre le Covid-19 n’a été moins suivi, en France, que celui énoncé le 16 mars par Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’idée est pourtant simple. Dépister les personnes suspectées d’être porteuses du virus, même faiblement symptomatiques, permet de les isoler et de rompre la chaîne de transmission de la maladie.

Les chiffres sont cruels. Dans un état des lieux des politiques menées par ses Etats membres, l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) signale qu’en date du 15 avril, le nombre de personnes dépistées en France était de 5,1 pour 1 000 habitants, derrière la Turquie (5,3 pour 1 000) et devant le Chili (4,8 pour 1 000). C’est près de trois fois moins que la moyenne des pays de l’OCDE, deux fois moins qu’aux Etats-Unis (9,3 pour 1 000), et loin derrière l’Allemagne (17 pour 1 000). Selon les autorités sanitaires, les chiffres français sous-estiment la réalité, en ne tenant compte que d’une part des actes réalisés sur le territoire national.

Signe d’une certaine confusion sur le sujet, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, assurait jeudi 23 avril, devant la mission parlementaire sur la pandémie de Covid-19, que 165 000 personnes étaient désormais dépistées chaque semaine en France, l’Allemagne se situant à un peu moins du double. Le lendemain, au micro de France Inter, le ministre de la santé, Olivier Véran, affirmait : « On va être à environ 300 000 tests réalisés dans la semaine, ce qui veut dire qu’on est montés en puissance. » Une « montée en puissance » qui vient après un important retard pris par la France, par rapport à d’autres pays.

Outre les difficultés d’approvisionnement en machines et en kits de détection sur un marché international tendu, les atermoiements du gouvernement sur le sujet, les corporatismes, la complexité de l’écheveau administratif et une série de blocages réglementaires ont fait perdre de précieuses semaines à la France dans la course au dépistage.

Un mois d’inertie et de blocages
L’une des clés du retard tient à la sous-utilisation des laboratoires publics. Comme l’a révélé l’hebdomadaire Le Point le 3 avril, les laboratoires vétérinaires départementaux ont proposé, dès le 15 mars, leurs services d’analyse aux préfectures et aux agences régionales de santé (ARS). Leurs capacités sont considérables : l’Association française des directeurs et cadres des laboratoires vétérinaires publics d’analyses (Adilva) les évalue à environ 100 000 tests par semaine. Mais pendant plus de quinze jours, aucune réponse n’a été apportée par les autorités sanitaires à cette proposition.

Il a fallu attendre le 5 avril pour qu’un décret et un arrêté lèvent le verrou réglementaire : dans le contexte de la crise, les laboratoires vétérinaires et les laboratoires publics de recherche pourront être réquisitionnés par la préfecture pour rechercher le SARS-CoV-2, sous la supervision d’un laboratoire de biologie ou d’un centre hospitalier. « Il a encore fallu attendre l’agrément, par l’Institut Pasteur, des kits de détection utilisés dans ce type de laboratoires, explique Jean-Louis Hunault, président du Syndicat de l’industrie du médicament et réactif vétérinaires (SIMV). Trois sociétés ont été agréées. La dernière l’a été le 21 avril. »

« On sent que les choses bougent, plusieurs conventions sont signées ou en cours de signature. Mais il y a vraiment eu du retard à l’allumage », Aurèle Valogne, présidente de l’Adilva

« La semaine dernière, seuls deux des quarante-neuf laboratoires vétérinaires départementaux avaient signé une convention avec un établissement de santé ou un laboratoire de biologie, pour tester des échantillons humains, dit Aurèle Valognes, présidente de l’Adilva. On sent maintenant que les choses sont en train de bouger et plusieurs conventions sont signées ou en cours de signature. Mais il y a vraiment eu du retard à l’allumage. » Au 20 avril, dix-sept laboratoires vétérinaires avaient signé des conventions.

Les laboratoires publics de l’enseignement supérieur et de la recherche se heurtent, depuis près d’un mois, aux mêmes blocages, à la même inertie. Mi-mars, les patrons des cinq principaux organismes de recherche publics (CNRS, Inserm, Inrae, CEA et Inria) offrent, eux aussi, leurs services à l’effort national. Le 22 mars, dans un courrier adressé à leurs personnels, ils appellent à une évaluation des capacités de tests de toutes les unités de recherche. « Nous avons identifié une cinquantaine de labos capables de conduire ce type d’analyses et nous estimons leur capacité cumulée à environ 100 000 tests par jour », précise-t-on au CNRS. Interrogé par Le Monde, le Cirad estime pour sa part sa capacité, pour son seul site de Montpellier, entre 1 000 et 2000 tests par jour.

Le 21 avril, selon nos informations, sur la cinquantaine de laboratoires de recherche publics identifiés, moins de cinq participaient effectivement à l’effort national de dépistage du Covid-19. « Il y a deux à trois semaines, nous avons reçu une demande de fiche de synthèse de la part de la préfecture, pour que nous estimions notre capacité de tests, explique le responsable de l’un de ces laboratoires, qui a requis l’anonymat. Depuis, nous attendons d’être contactés par l’agence régionale de santé mais il ne se passe rien. »

Mal vécu par les chercheurs académiques
Certaines unités, toutefois, poursuivent des travaux de recherche sur de nouvelles méthodes de détection du virus. Mais de manière générale, les chercheurs académiques interrogés par Le Monde vivent mal la mise à l’arrêt de leurs laboratoires, et aussi l’inutilité de leurs machines et de leur savoir-faire, en pleine crise sanitaire. Au Cirad, la colère est rendue plus aiguë encore par les directives strictes adressées début avril aux chercheurs : elles leur intiment de ne pas s’exprimer dans les médias sur la gestion de la crise par le gouvernement.

« De toute ma carrière, je n’ai jamais été confronté à une épreuve bureaucratique aussi complexe et stressante », Philippe Froguel, généticien

« Mon labo est l’un des seuls à avoir réussi à surmonter tous les obstacles administratifs pour se rendre utile dans cette crise, explique le généticien Philippe Froguel (CNRS), directeur de la plateforme de génomique Ligan, à Lille (Hauts-de-France). De toute ma carrière, je n’ai jamais été confronté à une épreuve bureaucratique aussi complexe et stressante. » Le chercheur lillois s’est manifesté dès le 12 mars, dit-il, auprès du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Lille. « Je me suis fait engueuler comme un gosse, raconte-t-il. On m’a clairement demandé de rester à ma place et de continuer à faire mes petites recherches. »

Piqué au vif, le chercheur adresse à Matignon une note explicitant la nécessité de modifier la réglementation, pour permettre aux laboratoires publics, des services vétérinaires ou de l’enseignement supérieur et la recherche, de participer au dépistage. C’est cette note qui est à l’origine des décrets et arrêté du 5 avril ouvrant le dépistage du Covid-19 aux labos publics.
Au total, il faudra au généticien lillois plus d’un mois de démarches pour que la préfecture réquisitionne son laboratoire et qu’une convention soit signée avec un laboratoire privé de la région, Synlab :

« J’agis un peu comme un sous-traitant pour Synlab, en analysant les échantillons qu’ils m’envoient. Et si j’ai fini par travailler avec le privé, c’est que la convention qu’a fini par me proposer le CHU de Lille était inacceptable : aucune clause pour prendre en charge les frais engagés par mon laboratoire, refus de fournir des masques nécessaires lors de la manipulation des échantillons, etc. »

Le CHU de Lille n’était pas en mesure, jeudi 23 avril, de répondre à nos sollicitations.

Pour M. Froguel, le blocage tient, en partie, au fait que la réquisition des laboratoires publics est une prérogative préfectorale, alors que le pilotage du système de soin est celle des ARS. « Or ce sont deux administrations qui ne se connaissent pas », dit le chercheur. D’autres scientifiques contournent le contrôle de l’administration faute d’avoir pu signer de convention avec des hôpitaux ou des laboratoires. Avec son équipe de l’Institut du cerveau (ICM), Marie-Claude Potier, directrice de recherche au CNRS, a développé sa propre méthodologie d’échantillonnage et d’analyse : avec une capacité d’une centaine de tests par jour, l’objectif est surtout de conduire un dépistage citoyen, à petite échelle, qui commence à être mené sur les personnels de son institution. Ailleurs, ce sont des machines qui ont été transférées, depuis des labos de recherche académiques vers des centres hospitaliers.

Remboursement tardif
Mais le temps perdu n’est pas seulement celui de la jachère prolongée des laboratoires publics. « Le remboursement du test Covid-19 a été mis en place tardivement, le 8 mars, rappelle ainsi François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes. On a démarré avec retard et chez nos fournisseurs, on s’est retrouvé donc dans la file d’attente. » Ce n’est pas tout. Dans certaines régions, les laboratoires de biologie n’ont pu conduire de tests pendant plusieurs semaines.

« En mars, certaines ARS ont interdit à de nombreux laboratoires de biologie médicale privés, en capacité de faire les tests Covid, de les réaliser, confie Lionel Barrand, président du Syndicat des jeunes biologistes médicaux. Finalement, ça s’est réglé grâce à nos avocats mais dans certains territoires, nous avons parfois perdu un mois avec ces histoires. Or ce temps perdu a été crucial. En arrivant plus tard sur le marché, on a plus de mal à obtenir tous les consommables dont nous avons besoin. » Les « consommables », c’est-à-dire les longs cotons-tiges (ou « écouvillons ») destinés aux prélèvements des échantillons dans le nasopharynx, les « kits » de détection nécessaires pour faire tourner les machines, etc.

« Le gouvernement se décide enfin à sortir d’une vision hospitalocentrée et à nous mettre en première ligne », le responsable d’un laboratoire d’analyses privé

Pour faire face à ces difficultés d’approvisionnement, le gouvernement a rassemblé, mi-avril, tous les acteurs publics et privés au sein d’une « Cellule tests », dont la dernière réunion s’est tenue le 21 avril. Cette cellule rassemble les besoins des laboratoires médicaux en matériel et, c’est ensuite l’Etat qui passe les commandes ainsi groupées. « Face à des acteurs qui pèsent très lourd sur les marchés, il est important que nous puissions bénéficier d’une telle force de frappe, détaille le responsable d’un laboratoire d’analyses biologiques privé. Le gouvernement se décide enfin à sortir d’une vision hospitalocentrée et à nous mettre en première ligne. » Tous les professionnels interrogés se félicitent de l’initiative du gouvernement.

Les hôpitaux ne sont cependant pas en reste : depuis fin mars, une vingtaine de machines d’analyse ont été acquises par la France à la firme chinoise MGI et sont progressivement réparties en région, dans les principaux centres hospitaliers. Elles sont théoriquement capables de réaliser quelque 2 400 tests par jour. Cependant, selon nos informations, l’installation de ces robots est souvent délicate et nécessite une main-d’œuvre importante.

Une part des laboratoires d’analyse et du monde hospitalier disposent d’automates fonctionnant en système « fermé » : ils sont captifs des kits de détection commercialisés par les fabricants de machine, principalement Roche et Abbott, à la manière des cartouches d’encre de certaines imprimantes. A l’inverse, les laboratoires vétérinaires conduisent des analyses en masse - souvent pratiquées à l’échelle d’un troupeau ou d’une exploitation - sur des systèmes « ouverts », moins vulnérables aux effets de pénuries. Les enjeux sanitaires même les plus cruciaux sont aussi soumis à des choix économiques.


ce n''est pas qu'une question de moyen.
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Message non lu par Silver0l »

Article qui illustre à merveille le mal français. On met un "pognon de dingue" (largement plus que la moyene de l'OCDE) dans la santé, mais ça ne produit pas de résultat à la hauteur à cause de l'empilement des couches administratives, des différents organismes publics aux compétences qui se chevauchent et qui se contredisent, de la bureaucratie administrative, de l’obsession du contrôle et de la régulation, des réglementations ubuesques, de la vision complètement hospitalo-centrée de la santé, de l'absence totale de foi dans les capacités du secteur privé à apporter des réponses rapides et flexibles... en fait, on a trop de moyen pour être efficace. Trop de personnes sur le sujet qui se contrôlent et se contredisent les unes les autres en voulant défendre leur pré carré, au lieu de faire et laisser faire. Il faut faire beaucoup mieux avec moins. Réformer drastiquement tout ça, simplifier.
Dernière modification par Silver0l le 24 avr. 2020 13:35, modifié 1 fois.
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Il se passe aussi quelque chose qui est qu'il y a de plus en plus de plaintes qui sont déposées contre les membres du GVT et cela semble paralyser fortement l'exécutif ....
J'en ai eu la confirmation perso par un ami/client qui est préfet et on commence à en parler dans les médias

https://www.lopinion.fr/edition/politiq ... ues-215806

https://fl24.net/2020/04/03/un-grand-pr ... se-macron/

https://www.nouvelobs.com/coronavirus-d ... cuses.html

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Message non lu par Silver0l »

Joel a écrit : 24 avr. 2020 13:34 Il se passe aussi quelque chose qui est qu'il y a de plus en plus de plaintes qui sont déposées contre les membres du GVT et cela semble paralyser fortement l'exécutif ....
J'en ai eu la confirmation perso par un ami/client qui est préfet et on commence à en parler dans les médias

https://www.lopinion.fr/edition/politiq ... ues-215806

https://fl24.net/2020/04/03/un-grand-pr ... se-macron/

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Et ainsi de suite .....
Du grand n'importe quoi. Alors que partout dans le monde les peuples resserrent les rangs et font l'union nationale, il n'y a qu'en France que les rageux de tous bords cherchent avant tout des coupables pour expier le coronavirus, et entravent les mesures nécessaires... il faudra qu'un jour ils payent leur inconscience.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Pelvoux »

Silver0l a écrit : 24 avr. 2020 13:31 Article qui illustre à merveille le mal français. On met un "pognon de dingue" (largement plus que la moyene de l'OCDE) dans la santé, mais ça ne produit pas de résultat à la hauteur à cause de l'empilement des couches administratives, des différents organismes publics aux compétences qui se chevauchent et qui se contredisent, de la bureaucratie administrative, de l’obsession du contrôle et de la régulation, des réglementations ubuesques, de la vision complètement hospitalo-centrée de la santé, de l'absence totale de foi dans les capacités du secteur privé à apporter des réponses rapides et flexibles... en fait, on a trop de moyen pour être efficace. Trop de personnes sur le sujet qui se contrôlent et se contredisent les unes les autres en voulant défendre leur pré carré, au lieu de faire et laisser faire. Il faut faire beaucoup mieux avec moins. Réformer drastiquement tout ça, simplifier.
Bref, d'une très grande défiance, en particulier du haut vers le bas.
Reformer ( on entend que ça dans le secteur public ) ne suffit pas. Tout ceci est ancré de longues dates dans la technostructure de l'état français, dans la fabrication de ses élites.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par geraud »

Silver0l a écrit : 24 avr. 2020 13:39
Joel a écrit : 24 avr. 2020 13:34 Il se passe aussi quelque chose qui est qu'il y a de plus en plus de plaintes qui sont déposées contre les membres du GVT et cela semble paralyser fortement l'exécutif ....
J'en ai eu la confirmation perso par un ami/client qui est préfet et on commence à en parler dans les médias

https://www.lopinion.fr/edition/politiq ... ues-215806

https://fl24.net/2020/04/03/un-grand-pr ... se-macron/

https://www.nouvelobs.com/coronavirus-d ... cuses.html

Et ainsi de suite .....
Du grand n'importe quoi. Alors que partout dans le monde les peuples resserrent les rangs et font l'union nationale, il n'y a qu'en France que les rageux de tous bords cherchent avant tout des coupables pour expier le coronavirus, et entravent les mesures nécessaires... il faudra qu'un jour ils payent leur inconscience.
C est ce que j ecrivais ici il y a 2 ou 3 semaines. Dans toute crise, la logique voudrait que:
1- on mobilise toute son énergie sur la gestion de crise
2- on fait un vrai retour d experience pour trouver ce qui n a pas marché ou aurait pu marcher mieux, et éventuellement les responsabilités.
Toute autre façon de faire est improductive.
Sauf que... certaines personnes veulent en tirer un profit personnel en termes de médiatisation, donc sont des maintenant dans les plaintes et les procédures. Parce que forcément, quand la crise sera passée et qu il sera temps de l analyser, l actualité aura repris son court et ça aura moins d echo.

Quand il y a eu le bataclan, on s est posé des questions après l attaque sur l adequation des moyens policiers. Quand il y a eu l'incendie a Notre Dame, il y a eu des questions sur les moyens, le temps d intervention... mais est ce que quelqu un aurait eu l idee de demander des comptes PENDANT ces crises?
Des questions, on devrait parfois s en poser plus avant les problemes; il faut s en poser une fois réglés. Mais en ce moment, demander des comptes aux responsables sur les raisons du manque de masque, c est contre productif. Ca n en fera pas venir plus.

Donc laissons les responsables consacrer leur temps à la gestion de la crise, demandons leur des comptes sur les décisions prises maintenant si on pense qu elles sont mauvaises, mais on ne reviendra pas en arrière. Donc les règlements de compte et les bilans, ce n est pas le moment.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par geraud »

https://www.cyclismactu.net/news-route- ... 90675.html

Ils sont un peu perchés quand meme les dirigeants sportifs.
Oui la reprise du sport est importante, et plus du sport pour tous que du sport pro d ailleurs si on parle de santé publique.
Mais évidemment qu il n est pas prioritaire ! Il n y a plus d ecole, des systèmes de santé qui ont été sur-sollicites et vont encore l etre, la sécurité a gérer autour du deconfinement, une économie chancelante... et on n en parle pas mais je doute que dans ce contexte notre protection anti terroriste soit à son maximum.
Donc évidemment que la reprise du sport business n est pas la priorité.

En plus, c est faire preuve de mauvaise foi je trouve que de parler du business et des équipementiers. Car bien sur que le Tour est une vitrine; mais qu il demande à Lapierre ce qui serait plus grave pour eux. Pas de Tour cette année, mais les français qui peuvent reprendre le velo le 11 mai? Ou le Tour en septembre mais 2 mois de déplacements limités en plus, empêchant les cyclistes de retourner rouler?
Le sport pro c est une vitrine. Mais le vrai problème n est pas la aujourd hui. Ce qui fait mal aux fabricants de velo, ce n est pas le décalage du Tour, c est que personne n achete plus de velo.
(Sans compter que dans les équipementiers dont il parle, il y a aussi les fabricants de Home Trainer qui, eux, ne doivent pas se plaindre de l impact)
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Joel
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Joel »

Nouvelles plaintes, cette fois des Inspecteurs du travail contre Penicaud :

https://revolutionpermanente.fr/Des-ins ... Qy4zeyBjTw

Sinon, suite à une vidéo virale, l'armée reconnait avoir acheté 70 kg de sulfate de Chloroquine (je ne sais pas combien ça peut faire de traitement ça !).
A titre préventif au cas ou le traitement serait validé :

https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... tSUwwUhXho
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par geraud »

claude a écrit : 24 avr. 2020 11:44
geraud a écrit : 24 avr. 2020 11:25 https://www.20minutes.fr/sante/2766727- ... or=RSS-176

Et ni l Agence Européenne ni les résultats américains ne vont dans ce sens.

...
Oui, mais, comme m'avait expliqué un jour mon Toubib, tous les médicaments sont quelque part des poisons (puisqu'on attend d'eux qu'ils détruisent quelque chose) et tout est dans le dosage et la façon dont on les administre...

Dans ce cas, il me semble que Raoult avait expliqué que son médoc favori était utile à un stade de la maladie mais plus au stade suivant ?

(allez expliquer ça au Donald…)
Regarde l interview postée par Fayard il y a 2 pages. Raoult parle de "médicament le moins dangereux du monde".
Ce que décrit l agence européenne, ce ne sont pas les précautions standard liées à la mauvaise utilisation d un médicament.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par geraud »

Joel a écrit : 24 avr. 2020 15:01 Nouvelles plaintes, cette fois des Inspecteurs du travail contre Penicaud :

https://revolutionpermanente.fr/Des-ins ... Qy4zeyBjTw
On ne sera plus jamais dans le monde d avant... j ai bien peur que ce soit vrai, mais pas dans le sens ou on l entend.
Judiciarisation à tout va, le MEDEF qui cherche discrètement à mettre de côté les contraintes écologiques, les municipales françaises et les présidentielles américaines qui s annoncent...

Notre pays va mieux... que l annee prochaine...
https://www.paroles.net/coluche/paroles ... isent-long
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