VICHY 2020

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Rocky Rider
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Re: VICHY 2020

Message non lu par Rocky Rider »

C'est quoi Instagram ?
Le triathlon c'est bien...mais les pizzas c'est bon : https://www.tmnt-pizza.com/fr/
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gus30
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Re: VICHY 2020

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peewai a écrit : 26 août 2021 20:30 Bah si, mets-le ici :P sur instagram tout le monde est trop occupé à regarder les derniers conseils de Nabila... alors qu'ici c'est un forum de tri :D
alors quoi , Nabilla fait du tri !!!! :mrgreen:
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gus30
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Re: VICHY 2020

Message non lu par gus30 »

Rocky Rider a écrit : 27 août 2021 12:01 C'est quoi Instagram ?

vu les sujets que sont le plus visite on sais pas trop ou plus si on est dans un forum de sport en particulier triathlon , plus personne parle de triathlon et tous de les actualités . ça soule bien les querelles a quatre franc cinquante
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peewai
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Re: VICHY 2020

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C'est pour ça qu'on veut du CR de course !!!
La Tome
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Re: VICHY 2020

Message non lu par La Tome »

J'ai pas trouvé l'option spoil, désolé pour le pavé :mrgreen:
Soyez indulgent c'est mon premier CR de course :oops:
4h20, le réveil sonne, je viens de dormir 3h, j’ai tiré le mauvais lot au jeu du Airbnb, j’ai entendu tout l’immeuble toute la nuit, dont la police pour une histoire de squatte. Petit déj, autocollants sur le bras et la jambe, enfilage de trifonction et on est parti. Première surprise, il est 5h du mat et il y a des voitures qui démarrent à tous les coins de rues, on prend tous la même direction. Je suis très serein, zéro stress à l’horizon, je rejoins mon acolyte Martin de mon club pour qui c’est également le premier IM, même âge, même première lettre du nom, nous sommes côte à côte dans le parc à vélo (BIB 521 et 523).
On rentre dans le parc à vélo T1, on effectue nos derniers réglages, on dépose nos sacs d’après course, on passe aux toilettes, on enfile nos combinaisons et on se lance dans la file des sas. Il est 6h20, on arrive dans les derniers mais on se faufile jusqu’au sas <1h12. Toujours aucune trace de pression ou de stress, je ne me pose pas trop de question sur ce qu’il m’attend, je pense juste à sauter dans l’eau, les départs se font par 5, on part tous les deux en même temps à 6h40.
Ça y est, deux ans que je suis inscrit, deux ans que j’ai ça dans la tête, je saute à l’eau comme à la piscine pour pas ne pas perdre mes lunettes, on s’éloigne du ponton, il fait nuit et le calme règne, c’est très agréable comme sensation, il y a du monde autour de moi mais contrairement à la machine à laver habituelle et les dizaines de coups, j’ai l’impression d’une bienveillance commune pour s’éviter et ne pas mettre de coups.
Je suis les grosses bouées jaunes au loin avec mes lunettes polarisées dans la nuit, je ne réfléchis pas trop à ma nage, je suis toujours entre deux, celle que Jérôme m’a appris en allant chercher bien devant et celle de Paul qui m’a dit « ne fait surtout pas ça et plonge direct ». Avant ma fracture du sternum début juillet j’étais sûr de ma nouvelle nage avec de supers appuis, mais j’ai tout perdu en un mois sans nager. Je sens que je ne nage pas droit, quand le jour se lève je m’aperçois qu’il y a des petites bouées tout le long des grosses.. Je vais nager droit sur la deuxième partie en les suivant, cela me fait sortir de l’eau en 1h13 avec 100 mètres de rab, en aisance respiratoire tout le long donc assez frais.
Mon but c’était de me préserver au maximum pour le marathon, donc je sors de l’eau en toute petite foulée et je ne me précipite pas, j’arrive dans ma rangé du parc T1, je vois Martin partir à vélo, je l’encourage. Depuis quelques jours je me demande qui sera devant entre nous deux, car je le pense meilleur en natation et en course à pieds, et il connait déjà les efforts longs par ses trails à rallonge. Sachant Martin déjà parti ça ne m’atteint absolument pas, je vais pisser, j’enfile mon coupe-vent car il fait frais et gris, je ne me vois pas partir sans, même si cela se découvre ensuite, en plus ça me permet d’avoir 3 poches supplémentaires pour charger mes muffins Kiri jambon (merci Thierry pour l’idée), quand j’enfourche mon vélo ça fait plus de 9 minutes que je suis sorti de l’eau, j’ai pris mon temps et je suis toujours aussi serein, je pars pour 182 kilomètres, après 2km, je me dis plus que 90 fois ça (genius).
Les premiers kilomètres sont plat, je tourne les jambes, posé sur les prolongateurs, j’ai prévu des puissances maximums : 220w sur le plat et 280w en côte toujours dans l’optique du marathon. La première côte arrive après une dizaine de kilomètres, 4km à 6% ça met dans le bain de ce parcours qui va s’annoncer dur, 182km, 2300 D+ avec le démarrage cité puis deux boucles de 72km composées de 10km de plat, le passage de Cusset avec une ambiance de feu, une bosse de 4km à 5%, 10km de vallons plutôt montant, une descente, la principale difficulté de 16km à 3% avec les 7 premiers km à 5%, une longue descente de 15km, un coup de cul de 2km à 4% puis du vallon descendant jusqu’à Cusset pour recommencer.
Le premier tour se déroule presque bien, presque car dès 40 minutes j’ai mal en bas du dos à droite, comme une sortie sur deux depuis mes débuts en mai 2018, mais là ça intervient vraiment tôt, ça m’étonne d’ailleurs sur le moment car d’habitude c’est plutôt au-delà de l’heure et quand je force, j’ai pourtant respecté mes allures. Ça passe un peu quand je m’étire ou que je me mets en danseuse.
Dans ce premier tour il fait toujours gris, je suis content car je sais que le risque de déshydratation est bien moins grand, je n’ai pas soif mais je bois des gorgées au chrono environ tous les quarts d’heures, surtout de l’iso, car on m’a dit qu’on assimile mieux l’iso que l’eau seule, sur 6h20 de vélo je vais à peine boire mon bidon d’eau et une bouteille récupérée sur un ravito alors que les bidons d’iso de l’organisation y passent à chaque ravito (tous les 10-20km).
Niveau bouffe je mange ma première barre dès le départ, puis je vais manger une fois par heure environ, dont mes muffins, que je trouve absolument insipide au milieu de tout ce sucre, mais je me dis que ça ne me fait pas de mal.
Cette première boucle est faite aux alentours des 3h de vélo en respectant mes watts. 30 minutes plus tard j’aperçois « Liberté » dans le dos de Martin juste avant Cusset, je me dis que je vais faire la course en tête, même si toujours, je me le dis mais sans sentiment particulier car je sais que la course à pieds sera juge de paix et qu’il y sera certainement plus fort.
Je lui propose un de mes muffins, à ce moment-là j’en ai mangé qu’un et je sais que je ne mangerai pas le troisième. On se plaint chacun de notre premier tour et de la hantise du deuxième, surtout de la partie vallonée en faux plat montant dans laquelle j’ai eu beaucoup de mal à sauvegarder mon dos.
Je laisse Martin derrière moi car il s’arrête pour prendre son ravito laissé sur le trajet, mon choix était d’avoir tout avec moi. Je repasse Cusset, il y a encore plus de monde qu’au premier tour, le ciel se découvre quelques instants, il y a une ambiance de dingue, et c’est reparti pour un tour. Première montée après Cusset, je lâche un peu les watts en danseuse, pareil sur les vallons montants qui suivent, je fais un meilleur chrono sur cette partie-là dans le deuxième tour, j’ai l’impression que mon dos va mieux quand je monte à la sensation, un peu sur le modèle de mon week-end dans le Beaujolais chez Laurent.
A 125 bornes je me dis que la course commence, on arrive dans les temps où je ne vais pas souvent, je double un gars qui me dit : « deuxième tour ? c’est bientôt fini », je lui réponds que je pense déjà au marathon, alors qu’en fait pas du tout, je suis focus sur mon vélo, je sais qu’il reste 55 bornes et que le marathon n’existe pas encore dans ma tête, j’ai dit ça comme pour brouiller les pistes de mon plan, mais ça n’a aucun sens, les 3h de sommeil surement.
J’arrive dans la grosse montée, Mélodie m’accoste et on discute quelques minutes, c’est son deuxième IM, elle est du coin et surtout elle m’emmène à plus de 300w, je décide donc de la laisser partir devant, elle me dit : « courage, après celle-là c’est fini ça descend jusqu’à Vichy ».
A mi-chemin de la montée, un crachin s’installe, ça se refroidit et ça s’intensifie sur le haut. Lancé dans la descente bien mouillée, je repense à ma descente de Joux Plane avec Alban et je me dis, Thomas, tu as des freins à disque, tu as déjà fait cette descente il y a 3 heures, aie confiance en toi et ton vélo, fonce et ne chope pas froid. Je ne vais pas mettre beaucoup de watts mais je vais tourner les jambes à 110 RPM, mettre des gros coups de freins avant les virages et de grosses relances ensuite, je reprends 5-6 personnes comme ça et je n’ai pas froid.
Arrivé sur le bas c’est impressionnant on reprend 5 degrés d’un coup, même si je n’ai pas eu vraiment froid, ça fait du bien, il y a enfin du soleil et de la lumière, je retrouve Mélodie, je lui glisse sa propre phrase et je passe devant.
Les 20 derniers kilomètres sont des faux plats descendants, je suis sur mes prolongateurs, mais mon dos me martyrise, je prends plaisir par bribe de quelques secondes mais je ne trouve pas ça roulant, à ce moment-là j’espère que comme d’habitude, je vais descendre de mon vélo et la douleur va disparaitre instantanément. L’arrivée sur Vichy est interminable, c’est un enchainement de virage, je pense que j’ai eu la sensation d’être arrivé 5km trop tôt. Je n’ai pas parlé de l’ambiance dans les villages que l’on traverse, mais c’est incroyable, tout comme les bénévoles sur les ravitaillements, l’ambiance est folle sur cette course.
Voilà enfin le pont, je le passe, je descends de mon vélo au bout de 6h20, j’enlève mes chaussures, je suis tout à fond du parc à vélo T2, je commence à courir, puis je marche en me disant que j’en aurai bien assez ensuite, Mélodie repasse devant moi à ce moment-là, je vais l’apercevoir sur la course à pieds mais je ne la rattraperai pas, 11h36, 3ème de sa catégorie, BRAVO.
Je pose mon vélo, je change de chaussettes, j’enfile mes chaussures, je prends la flasque que Martin m’a prêté en me disant « c’est plus pratique qu’un bidon », à ce moment-là j’hésite à la prendre, le ciel est mi ensoleillé mi nuageux, ça prend de la place dans la poche, je me dis que ce n’est peut-être pas nécessaire mais je fais le bon choix. Je vais pisser et c’est parti pour 4 tours de 10 kilomètres.
Dans ma vie j’ai couru au maximum 23km, c’était avec Charlène en octobre 2019 et une autre fois dans ma prépa en juin 2021. Je pars dans un inconnu complet, rien qu’à la sensation, je suis en 5:20 du kilo, je suis bien, je surveille le cardio, je vois qu’il est à 140 et qu’il ne bouge pas, je suis satisfait, je sais que je peux tenir cette allure sur un semi, la première boucle passe très bien, je croise Martin à mi-parcours car il y a un demi-tour, on se tape dans la main on se dit qu’on va bien, je me dis qu’il va revenir, mais toujours sans aucun sentiment, je ne saurais pas dire si c’est pour pas m’enflammer ou parce que je m’en moque à ce moment-là, mais j’y pense (je ne le reverrai plus). A chaque ravitaillement je prends un verre d’eau, un verre de coca, et je bois le mélange des deux en marchant, je vais manger à 30min de course (1h20 après ma dernière banane à Cusset) et à 1h40, la deuxième barre passe mal, je décide d’arrêter de manger.
On est encouragé de tous les côtés avec nos prénoms sur les dossards, beaucoup par des enfants, c’est vraiment génial, à un moment je vois une fille qui s’excite plus que les autres sur les encouragements, je me demande si elle ne se trompe pas de personne, puis je réalise que c’est la copine de Martin qui devait arriver dans l’aprèm (désolé Morgane :D). J’attaque la deuxième boucle sur la même allure, la météo n’a pas bougé, un coup un rayon de soleil, un coup un gros nuage, ça me convient bien. A chaque tour on passe dans l’air d’arrivée, où il y a une ambiance de folie, au deuxième tour je vois que Stéphane le speaker reconnait ma trifonction, il sourit et ça me fait sourire aussi. A l’opposé du parcours aussi l’ambiance est folle avec des terrasses remplies à ras bord.
Le parcours est relativement simple, on tourne entre deux ponts autour de l’allier, mais je n’aime pas les remontées pour les passer. Niveau jambe je passe par toutes mes douleurs de l’année, elles viennent et repartent chacune leur tour tout le long du parcours, mais ça m’handicape pas, comme pour me rappeler tout ce que j’ai traversé.
A partir de la troisième boucle, il fait plus chaud, il n’y a plus de nuage, c’est là que je décide d’utiliser la flasque de Martin, elle va faire une sacrée différence, je vais boire pratiquement plus que de l’eau, à part un verre de Redbull chaud et sans bulle et un iso pas très bon contrairement à celui servi sur le vélo. Les arrosages au jet par les bénévoles sont les bienvenus.
Les jambes sont toujours là, je vais les sentir faiblir après le 30ème kilomètre, je vais moins vite mais je reste sur le même effort et mon cardio ne monte toujours pas, je reste confiant et surmotivé car je sais que je peux faire moins de 12h et moins de 4h au marathon. Je demande à Morgane comment va Martin, elle me dit que c’est dur, je sais à ce moment-là qu’il ne reviendra pas, ça me fait du bien, passé le 35ème étonnement les bénévoles des ravitos sont plusieurs à me demander à quel tour j’en suis, j’annonce que c’est le dernier avec un grand sourire, sur mon dernier pont je rattrape Benoit Mouvault et Julien Brunet qui m’avaient doublé au début du tour (suivez leurs aventures ils sont incroyables), je les encourage et je pars pour cette finish line. Je passe la ligne d’arrivée en repensant à tous les sacrifices des derniers mois, le vélo sous la pluie et dans le froid, les réveils pour aller courir, tous les événements refusés, à ma famille que j’ai senti hésitante sur mes capacités à courir un marathon, à mes amis et à Catherine.
Je ne vais pas m’étaler sur les sentiments par lesquels je suis passé pendant ce marathon, j’ai lutté plusieurs fois pour ne pas craquer émotionnellement, ça été super dur mais j’ai réussi.
Merci aux bénévoles et aux organisateurs.
Merci aux participants avec qui j’ai échangé quelques mots par ci par là.
Merci à Pacôme et Bénédicte pour ces deux années de préparation, même si je n’ai pas toujours été le plus assidu.
Merci à Tristan pour le pied à l’étrier et la diet de pré-course, oui j’ai repris le fichier que tu m’avais fait pour Lacanau 2019, ça à l’air d’avoir été efficace.
Merci à mes partenaires d’entrainement de l’USF Tri.
Merci à Martin d’avoir partagé ça ensemble et félicitation pour ton premier IM.
Merci à mes amis et ma famille pour leur soutien.
yoyo73
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Re: VICHY 2020

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Pour ceux qui ont déjà fait IM Nice, et IM Vichy cette année: vous mettez combien de temps de plus à vélo à Vichy?
Je prend juste l’exemple de Fred Lureau qui met 5h13 (8eme, et 2ème temps vélo je crois) cette année à Vichy et 4h57 à Nice en 2018. Alors je ne le connais pas personnellement et bien évidemment je ne sais pas si il avait le même niveau de forme et de préparation entre Nice 2018 et Vichy 2021?
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peewai
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Re: VICHY 2020

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La Tome a écrit : 27 août 2021 12:51 J'ai pas trouvé l'option spoil, désolé pour le pavé :mrgreen:
Soyez indulgent c'est mon premier CR de course :oops:
4h20, le réveil sonne, je viens de dormir 3h, j’ai tiré le mauvais lot au jeu du Airbnb, j’ai entendu tout l’immeuble toute la nuit, dont la police pour une histoire de squatte. Petit déj, autocollants sur le bras et la jambe, enfilage de trifonction et on est parti. (...)
:sm2: :sm2: :sm2: :sm3:
Bravo !! super course, et super CR !
seb_ironman
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Re: VICHY 2020

Message non lu par seb_ironman »

Voici mon copte-rendu de course écourté suite à une chute en vélo...

IRONMAN Vichy 2021
Enfin! Après un Half en 2018, bénévole en 2019, voici l‘édition reportée de 2020, un nouveau défi pour moi…
Inscris en septembre 2019 pour août 2020, puis la Covid, les soucis perso, le barrage qui saute…
C’était une prépa plutôt particulière…
Pas mal de course à pied quand même avec les copains de footing vichy et ceux de la Team-Trail-03, de grosse sorties vélo, avec mes copains Justine, Val, Thomas, Jacky, Arnaud, Audrey, très peu de natation (étonnant…) toujours avec Justine, Valentin, Mélanie … Un seul Triathlon du lac du Bouchet avant Vichy, autant dire que j’étais quand même en plein doutes…
Bref, Après un samedi de folie pour encourager tous les copains du 70.3 avec Mélan, Carol-Anne, Mathilde, le fan club de Justine qui deviendra finisher avec son copaing 😉 Val; il est donc dimanche 22 août, 5h du matin, direction le Centre Omnisports de Vichy pour l’échafaud, je suis partagé entre le stress, la peur, l’excitation…
3800m de natation, je sais que ça va être très très long, surtout avec les 5000m fait en un an et demi… dont 3500 une semaine avant…
Je rentre dans le parc à vélos, check le matériel, il est temps de sortir la pompe et gonfler les pneus… J’espère que j’aurais l’occasion de grimper dessus dans 2h… ou plus…
Vélo ok, j’enfile la combi, quelques échanges avec le voisin qui est dans le même état que moi… ça me rassure un peu…
Je vois aussi Cecile, Anthony, Victorien, on se souhaite bonne chance et je rejoins Arnaud vers notre SAS de départ…
J’hésite à prendre le 1h29, je me dit que je vais avoir trop de pression… je prends donc le dernier SAS et me mets en tête…
La file s’épure de plus en plus et on avance sur le ponton… plus que quelques mètres, qu’est ce que je fais pour rentrer dans l’eau? plongeon? une bombe? droit? j’hésite entre la bombe et rentrer dans l’eau droit, j’opte finalement pour cette solution… 6h53 la musique de départ de Mario Kart retenti… et c’est parti…
Première impression, l’eau est chaude, pas de vent, pas de « vagues » et pas grand monde, je décide donc de partir tout à droite pout prendre la première bouée à la corde, je me sens plutôt bien, ma nage très personnelle me convient, première bouée franchie et c’est parti pour une longue ligne droite de 1900m avant de revenir…
Je serre la ligne d’eau pour essayer de ne pas trop nager en zigzag et finir avec 4000m de distance…
Les mètres défilent bien, pas de bagarre dans l’eau comme en 2018 (🖕🏻 l’anglophone), un concurrent est juste devant moi, j’ai l’impression qu’il avance au même rythme que moi, je le prend en lièvre… tout se passe bien, les premiers 500 arrivent vite. Je me mets des points de repères, tout ce qui est fait n’est plus à faire, et on continue, je ne change pas de rythme, je ne me fatigue pas, je me sens super bien… la bouée du demi tour arrive, même « stratégie » je prends la corde, et go pour le retour, les jambes tiennent bon pas de douleur, pas de crampes, j’ai déjà la tête au vélo… ça va le faire…
Dernière bouée, ill faut bifurquer pour rejoindre le ponton, PUTAIN j’ai réussi, un coup d’oeil sur la montre : 1h42min53 ! Trop content…. La pression et le stress font place au plaisir, je sais que je vais monter sur le vélo et m’éclater pendant 7h…
Je rentre donc dans l’air de transition, je vois le vélo d’@Arnaud, je décide de l’attendre il ne doit pas être loin… Je me change, prépare mon alimentation, bouffe un gel, une cellule de sel (merci Mark pour les conseils) , et chausse les pompes et je vois Arnaud rentrer, transition super rapide pour lui, j’en suis à 9min, (volontaire) et on part ensemble du parc à vélos! Une petite vidange à la sortie (merci Bertrand) et c’est parti pour 180 bornes de plaisir… Je décide de partir vraiment cool, histoire d’en avoir sous le pied pour le marathon… Arnaud s’éloigne de moi rapidement, je suis en pleine confiance et de toute façon on se retrouvera sur le parcours 🙂
Je cale l’allure à 30km/h comme prévu sur la partie jusqu’à Saint-Yorre, j’entame quelques dépassements mais reste focus sur mon allure.
Arrivé au carrefour de Saint-Yorre, la première difficulté du parcours arrive, montée de Busset, 4km de grimpe à 6% de moyenne; je monte les pignons au fur et à mesure et la montée se passe très bien, on tape la discute avec plusieurs concurrents, l’ambiance est bonne, le temps idéal…
Arrivée à Busset, petit coucou à Flo qui m’avait promis d’être là, il me tends une clope, j’hésite une seconde mais je la refuse 😝 dernière relance et direction le gué chervais pour 4 bornes de descente que je connais par coeur, je double beaucoup de concurrents, carrefour du Gué Chervais c’est parti pour la grande ligne droite jusqu’à Cusset, je monte l’allure à 35km/h, tout va bien… Arrivée à Cusset, la montée devant le Le Comptoir du Cycliste est digne d’une étape du tour de france, les supporters sont là, l’ambiance est énorme, je kiffe tellement que je « pète » un câble et passe sur la plaque comme un taré… bravo les spectateurs vous êtes juste énormes!
Sortie de Cusset, un arrêt rapide au ravito faire le plein d’eau et c’est parti pour la prochaine montée direction La Bruyère… Pour avoir fait le parcours plusieurs fois, c’est pas ma partie préférée… Une succession de toboggans, de relance, je me dis que la course commence ici…
Je prends le temps de bien boire, je commence à avoir chaud, un peu de sel et on continue… La moyenne baisse logiquement mais tout vas bien, je suis largement dans le temps que j’avais prévu…
Dernière descente avant la montée de Châtel-Montagne, tête dans le guidon, mains sur les prolongateurs et je déroule, un régal de prendre les cordes de chaque virage… Le bas de Châtel approche, la seconde difficulté aussi, mais contrairement à celle de Busset, cette montée est moins longue et bcp moins monotone, je retrouve un concurrent, vu précédemment, on échange quelques mots, nous nous doublons chacun notre tour et on ne se lâchera plus jusqu’à Saint Clément (si tu passes par là, je ne me souviens plus de ton nom ni de ton BIB, mais ce fut un plaisir)
Arrivée à Châtel bien passée; mais la montée continue pendant 15km jusqu’à Saint Nicolas des Biefs, je pars alors dans l’inconnu car pas fait de reconnaissance vélo de cette partie…
Pour l’avoir fait en voiture, je me dis quand même que ça risque d’être long…
Finalement les 5 premiers kilomètres sont assez pénible mais tout le reste est relativement peu fatiguant, et je sais qu’à Saint Nicolas, il y a 10km de descente jusqu’à Saint Clément… Et la route est un billard…
Traversée de Saint Clément… 75ème km, vitesse moyenne 28km/h je suis au dessus des prévisions, on va donc attendre le Mayet et calmer l’allure pour être frais sur le marathon…
Coup de Cul de Saint Clément, j’entends une moto arrivée au loin, je me retourne, un arbitre, qui se met à siffler… Qu’est ce que j’ai encore fait(?) je vais me prendre une pénalité pour quel motif???
En fait, non, c’est juste le premier… Dennis Bakker, qui vient juste de me prendre un tour 🙄🤪
Incroyable…
3km du Mayet de Montagne, la pluie se met à tomber… Merde! C’était pas prévu ça! Pas grave le plus chiant est fait, et ça va peut-être pas durer…
Arrivée enfin au Mayet de Montagne dernier carrefour avant de prendre la direction d’Arronnes et d’entamer la seconde et dernière boucle, je prends le virage un peu large et la route étant extrêmement grasse, je perds l’adhérence de la roue avant… Chute inévitable… je glisse sur une bonne dizaine de mètre… Je ne peux rien faire, j’entends le vélo frotter contre le bitume, la douleur m’envahie, je sens ma combinaison se déchirer… Je me dis que là, ça va plus être la même…
Je peine à me relever, une équipe de secours vient à ma rencontre et m’aide à me relever, je fonds en larme, je veux pas abandonner… On me place sur le côté, le vélo n’a pas l’air d’avoir de mal. Les secouristes me prodiguent les premiers soins, énorme MERCI à toi Servane, j’ai atrocement mal à la jambe gauche, la tri-fonction est morte, j’ai un trou dans le genou, la cheville en sang et le bas du derrière brulé…
Je vois NiKo sur le côté, je fonds en larme dans ses bras, les nerfs lâchent, non! Je ne veux pas abandonner… Après plusieurs bandages, je décide de reprendre la course, je descendrais doucement et entamera la seconde boucle plus tranquillement… Je garde à l’esprit que le marathon se transformera en calvaire mais quand bien même, j’irais la chercher cette médaille!
Je remercie les personnes présentes et remonte sur le vélo… Et là… le drame… Mon guidon est cassé en deux, je ne peux rien faire… Seconde déception… Celle de trop, je suis obligé d’abandonner… La couverture de survie m’est posée, on me monte dans l’ambulance, et la direction de course est prévenue… « abandon dossard 952, RIGAUDIAS Sébastien »
C’est fini, je ne serais pas finisher de cet Ironman Vichyssois…
Un couple et leurs enfants me proposent gentiment (Enorme merci à vous) de me redescendre au centre omnisports… rendre ma puce GPS et récupérer prématurément mes sacs de transition…
Clap de fin
Bravo à l’ensemble des finishers 70.3 et Full, je vais certainement en oublier mais bravo à Florian et Jérémy , à la Team Vichy Triathlon, à Benoît pour son chrono de dingue, à Nicolas pour sa première participation avec chrono de fou également, à Mark et Elodie, à Franck, à Michael pour son mental et qui n’a rien lâché jusqu’à la fin, à Arnaud, Anthony, Simon, Président Cyril tous Finishers du 70.3 et à Arnaud, à Cecile, NiKo et Anthony pour vos mots réconfortants, Petit_gouter pour ta 3ème place et la photo , Frédérique finishers du Full.
Merci à Christophe de chez Compex France pour l’accueil
Merci à Mathieu et Alain
Move with Aurore pour tes messages
Merci à l’équipe IronMan,
Merci aux bénévoles pour leur gentillesse et leur disponibilité
Un seul bémol tout de même… Pourquoi ne pas mettre de bateaux électriques pour la partie natation?? ça éviterai de boire du gasoil pendant 4 bornes…
Pour ma part, Rdv l’année prochaine pour la revanche….
Oublie que t'as aucune chance et fonce!
mayo
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Re: VICHY 2020

Message non lu par mayo »

C'est un peu triste de finir comme ca :? Remets toi bien

C'est 1900m en ligne droite avec aller-retour maintenant ? En 2018 c'était 2 boucles

+1 pour les bateaux électriques !! Et tu peux l'appliquer à tous les tris
seb_ironman
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Re: VICHY 2020

Message non lu par seb_ironman »

mayo a écrit : 28 août 2021 19:15 C'est un peu triste de finir comme ca :? Remets toi bien

C'est 1900m en ligne droite avec aller-retour maintenant ? En 2018 c'était 2 boucles

+1 pour les bateaux électriques !! Et tu peux l'appliquer à tous les tris
Merci, oui je suis bien dégouté....

Nouveau parcours natation effectivement, perso je préfère... rolling start, traversée de l'allier sur 150m environ puis virage à 90° puis ligne droite sur 1800m environ, re virage à 90°, re ligne droite d'une centaine de mètre, re virage à 90° et ligne droite jusqu'à la sortie
Oublie que t'as aucune chance et fonce!
DavTri06
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Re: VICHY 2020

Message non lu par DavTri06 »

yoyo73 a écrit : 27 août 2021 12:59 Pour ceux qui ont déjà fait IM Nice, et IM Vichy cette année: vous mettez combien de temps de plus à vélo à Vichy?
Je prend juste l’exemple de Fred Lureau qui met 5h13 (8eme, et 2ème temps vélo je crois) cette année à Vichy et 4h57 à Nice en 2018. Alors je ne le connais pas personnellement et bien évidemment je ne sais pas si il avait le même niveau de forme et de préparation entre Nice 2018 et Vichy 2021?
Bonjour,
J'ai déjà fait les deux.
Nice en 2016 en 5h20
Vichy cette année en 5h25.
Je pense avoir progressé en 5 ans donc mes deux chrono sont probablement moins fiables que ceux de Fred Lureau. 16min d'écart entre les deux courses c'est surement une bonne approximation.
ironpionjunior
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Re: VICHY 2020

Message non lu par ironpionjunior »

Bjr à tous . Allez j'y vais de mon petit cr .
Inscrit de dernière minute suite à mon DNS à l'alpe d'huez , je viens récupérer une médaille de finisher suite aux abandons de tours en 2018 et... vichy en 2017 .
Je ne fixe pas d'objectif de temps même si j'ai une idée approximative de ce que je suis capable d'envisager.
Par rapport aux aux IM effectuées, je suis désormais équipé d'un capteur de puissance.
Mon plan sur le velo allait être le suivant : 200w sur les portions plates , et jusqu'à 230watt en montés. (Ma ftp étant à 290w). Plan qui sera respecté à 99% .

NATATION : j'ai eu un entraînement assez restreint cette année comme tout le monde, avec un dernier mois passé uniquement en eau vive . J'avais aussi décidé d'un entraînement "limité" à 2 séances semaine (contrairement aux autres années où je faisais pas mal de volume)
J'estime mon temps à 1h10 . J'irai me placé dans le sas 1h08 . Un Rolling start bien géré par l'organisation, je sortirais en 1h08... et 30 sec 😁.
VELO : alors autant je trouvais le parcours ennuyeux en 2017 , autant ce parcours là est vraiment chouette visuellement. La qualité de la route n'est pas exceptionnelle mais ça roule pas trop mal (sauf la fin du parcours) .
Par rapport à mon plan de route , je vais etre un peu plus généreux sur les portions montantes où je serais aux alentours de 240w . 1er tour tout va bien , 2eme tour , pluie ... et je craignais cela. J'ai des freins "carbonnes" , alors déjà que sur le sec ça freine mal , quand il pleut et qui plus est en descente c'est "très compliqué".
Pas de chute, c'est le principal.
J'ai trouvé les ravitos bien placés et bien gérés par les benevoles.
À noter que je n'ai pas vu une seule voiture !!! TOP .
Merci à la ville de cusset pour l'ambiance !!! C'était vraiment super !
Fin de velo en 6h34 . Mon plan a été respecté maintenant j'espère "bien" courir .
MARATHON : mon objectif était de ne pas marcher.
Au vu des entraînements je me sentais capable de passer sous les 4h. Je me fixe 75%fmax en moyenne et ne jamais dépasser 80% . Je trouve mon rythme facilement , le cœur ne s'emballe pas contrairement à mon transit intestinale qui m'emmenera 8 fois aux chiottes durant la course à pied !
Ceci est le gros point négatif de ma course.
Le parcours est beau , 4 boucles à effectuer, du monde , un temps clement, une zone d'arrivée très très belle , 3 speakers et un dj qui assurent carrément ! C'est un gros point positif.
Je bouclerais le marathon en 3h45 en ne marchant pas et en étant régulier sur mon allure du début à la fin, seules les pauses 💩 qui auront été un peu frustrantes.
11h37 temps final , je suis satisfait !
Un point négatif de cette course concerne la 3eme mi temps .
1 :.Pas de massage. Sous prétexte du covid , ok je veux bien , mais pourquoi le au triathlon de l'alpe d'huez il y avait des kiné et ostheo ? Il y avait du covid aussi là bas !

2 :.Le ravito final . Une barquette de salade de riz , une barre cereale, un twix et un brownie... je trouve ça très limité. J'aurais bien aimé avoir du chaud et du gras, des pizzas comme en 2017 ...
Au prix de l'inscription, IM se doit d'être irréprochable partout. Ils ont été très légers sur l'après course, dommage .
Malgré cela , j'aime bcp cette course , les parcours velo et cap sont vraiment agréables. J'espère qu'il ne changeront rien la dessus. On était à peine 1200 au départ.
Des super bénévoles vraiment ! Merci encore.
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Re: VICHY 2020

Message non lu par triporteur »

DavTri06 a écrit : 29 août 2021 01:27
yoyo73 a écrit : 27 août 2021 12:59 Pour ceux qui ont déjà fait IM Nice, et IM Vichy cette année: vous mettez combien de temps de plus à vélo à Vichy?
Je prend juste l’exemple de Fred Lureau qui met 5h13 (8eme, et 2ème temps vélo je crois) cette année à Vichy et 4h57 à Nice en 2018. Alors je ne le connais pas personnellement et bien évidemment je ne sais pas si il avait le même niveau de forme et de préparation entre Nice 2018 et Vichy 2021?
Bonjour,
J'ai déjà fait les deux.
Nice en 2016 en 5h20
Vichy cette année en 5h25.
Je pense avoir progressé en 5 ans donc mes deux chrono sont probablement moins fiables que ceux de Fred Lureau. 16min d'écart entre les deux courses c'est surement une bonne approximation.
j'ai fait Vichy et Nice cette année:
Vichy: 182 km / 2350d+
5h55 30.8 km/h
Pmoy 200w
NP 213w
TSS 294

Nice : 171km / 2350d+
5h32 30.8 km/h
Pmoy 203w
NP 213w
TSS 276

très très proche donc, mais j'ai trouvé Nice plus dur (chaleur ? , vent sur le plateau ?)
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Mathdok
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Re: VICHY 2020

Message non lu par Mathdok »

triporteur a écrit : 22 sept. 2021 14:45 j'ai trouvé Nice plus dur (chaleur ? , vent sur le plateau ?)
l'enchainement des 2 certainement tout simplement
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Re: VICHY 2020

Message non lu par DavTri06 »

triporteur a écrit : 22 sept. 2021 14:45 j'ai fait Vichy et Nice cette année:
Vichy: 182 km / 2350d+
5h55 30.8 km/h
Pmoy 200w
NP 213w
TSS 294

Nice : 171km / 2350d+
5h32 30.8 km/h
Pmoy 203w
NP 213w
TSS 276

très très proche donc, mais j'ai trouvé Nice plus dur (chaleur ? , vent sur le plateau ?)
Impressionant :shock: d'avoir pu faire ce niveau de performance en si peu de temps.
J'ai été épargné en 2016 par la chaleur donc je ne peux pas trop juger mais c'est vrai que pour moi la chaleur est un vrai handicap surtout que j'habite pas dans une région où je peux pas m'acclimater.
De mon côté, j'ai plutôt un ressenti quasi identique entre les deux courses. 40 derniers km à vélo plutôt facile pour bien récupérer avant le marathon!

J'ai pas le capteur de puissance pour comparer l'intensité mais TP me donne un TSS de 274 avec le cardio. Donc intensité similaire entre nos deux courses.

Donc c'est peut-être l'enchainement qui a donné un ressenti plus difficile.
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