IronBask

[débutant]

j'ai 2000m à la garmin avec la sortie à l'australienne, ça doit du 1900 en gros.

100 m de dénivelé lors de la sortie à l’australienne ?

[dyson]

il parle de distance dans l'eau sur le CD la

[batard]

j'ai 2000m à la garmin avec la sortie à l'australienne, ça doit du 1900 en gros.

100 m de dénivelé lors de la sortie à l’australienne ?

qui te parle de dénivélé?! c'est de la nage

[débutant]

Voici la question de départ

et ma garmin m'annonce 1800m et des brouettes de dénivelé positif sur la boucle vélo du half
je suppose qu'elle a tilté
qu'avez vous a vos poignets en dénivelé?

[José6431]

Félicitations à l'organisation et aux bénévoles !
Vraiment une super ambiance !
J'ai adoré le message sur le parcours vélo du half dans le tronçon à 20% sur la fin, ça m'a fait sourire et oublier que ça montait !
Vivement l'année prochaine !

[dyson]

Ah j'y ai pas fait attention a celui la
C'était quoi?

[Nono le motard]

Un smiley qui tire la gueule et l'inscription "53x11" juste en haut, à l'endroit où t'es bien sec !!

[W1x]

Bonjour à tous !

A mon tour de remercier et d'adresser un grand bravo à tous ceux qui on fait que cette course soit possible (j'étais sur l'Iron) !
C'était tout simplement ÉNORME !
De la natation à la course à pied, en passant par le vélo, que du bonheur !
J'essaierai de faire un petit compte rendu. Malheureusement pour Aurélie, les seules photo que j'ai pour le moment ont été prise avec un téléphone et sont plutôt ratées...

Merci à tous et à l'année prochaine !

[W1x]

Et concernant le dénivelé sur le parcours vélo de l'Ironman, ma garmin me donne 2457m.
Il y avait de belles petites bosses avec pour finir la "surprise du chef", le petit mur que j'ai franchi debout sur les pédales en 34x28, en rigolant de voir peint "53x11" sur la route.

[dyson]

alors j'y vais de ma sauce pour le petit CR
Arrivé vendredi soir vers 19h, je récupère mon dossard sans attente et sans soucis au niveau du garage
je file chez les amis de ma femme chez qui nous dormons pour l'occasion
apéro pour eux et plat de pates pour moi et me voila couché vers 23h
mes yeux s'ouvrent naturellement à 4h du matin mais je décide de les refermer
j'arrive à dormir jusqu'a 5h30
je me lève, avale biscuits déjeuner, pates et bananes séchées avec un café
6h30 et me voila parti pour le parc
je gare la voiture et rejoins mon collègue qui nous a accueilli pour la nuit pour qu'il me montre le tracé de la T1(particulièrement long), vu qu'il est bénévole sur l'épreuve
nous partons ensuite voir le départ de l'ironman pour les encourager
et la instant magique que de voir tous ces hommes et quelques femmes, en combi dans la fin de la nuit et l'aurore arrivant, taper dans leurs mains et s'élancer pour les 2 boucles dans l'eau
départ donné je repars à la voiture et prépare mon matériel pendant 40min (alors qu'il m'en faut 10 d'habitude)
tout est pret et me voila parti au parc, sac sur le dos, juste a temps pour voir les premiers de l'ironman effectuer leur T1
2ème instant magique que de voir les concurrents partir à vélo avec leur femme ou enfants les encourager et leur souhaiter une bonne journée
j'apprend à ce moment la que l'on ne pourra entrer aucun sac danc le parc
j'appele donc la miss, qui avait prévu d'arriver vers 9h, pour venir plus tot afin de me garder les affaires
on entre enfin dans le parc, je dépose tout soigneusement et seule difference de d'habitude, rajoute par terre le ravito à embarquer dans ma trifonction à T1 et les chaussettes dans les running pour T2
me voila parti pour la plage pied nus car j'ai opté pour l'option T1 sans running aux pieds contrairement à la moitié des triathlètes du jour
petit échauffement, aucune pression (c'est mon premier half) et commence alors le décompte de l'arbitre avant le départ: 8 min
NATATION:
coup de trompe, faux départ de toute la premiere ligne(moi y compris), nous reculons et 30" plus tard c'est le vrai signal libérateur
300m de bagarre et puis ensuite un groupe se forme devant je me place dans le 2ème
natation agréable et posée recherche d'appuis et de glisse, bref du pur plaisir dans la baie de st jean
temps souhaité: 30'
temps réalisé a la sortie de l'eau: 27'
T1:
lonnnnnnngue
le sable en montant, les escaliers, et les 900m de goudron sont longs
mais tout se passe bien et proprement
temps réalisé: 5'58 à la garmin
VELO:
me voila enfin sur le vélo et j'applique dès le début la stratégie que je m'étais fixé
ne pas partir trop vite pour en garder pour la CAP
je me cale donc a 35/36km/h sur les 30 premiers kils qui sont plats et roulants
au 20ème un premier peloton d'une vingtaine de concurrents me dépasse, suivi par un arbitre qui ne leur dit rien
je reste dubitatif et continue sur ma lancée
la route commence a être moins roulante mais les sensations sont bonnes et les jambes sont la
les premiers coups de culs arrivent au 45/50ème
2ème paquets de 20 qui me passe et la j'interpelle un concurrent en lui demandant si on fait une cyclo du dimanche matin...
10 kils plus loin, 3ème et dernier paquet d'une quinzaine de (triathlètes) qui me passe: ils sont roues dans roues et couchés dans leur prolongateurs type CLM par équipe sur te tour de france
au 65ème les vrais difficultés commencent et je décide d'appuyer un peu plus: les jambes répondent, et plutôt bien dans les coups de cul et toboggans basques
je remercie alors l'entrainement et surtout les 15 jours de jus qui ont précedés ce half
10 derniers kils ou l'on redescend sur st jean couché sur le vélo
4 bidons (3 de boisson, 1 d'eau et solide toutes les 20min)
92,300km et 1200 D+ 31,3km/h de moyenne
temps souhaité: entre 3h et 3h15
temps réalisé: 2h55
T2:
rien a dire de spécial
1'06
CAP
je pars un peu trop vite les 2 premiers kils et me ralentis automatiquement au 3ème
jusqu'au 6ème RAS sauf une petite douleur au ventre mais rien de méchant
6ème au 7ème: passage à vide
7ème au 15ème: je suis bien d'un coup et en profite pour allonger
je finis le premier tour en 52' et me dis que je finirais, c'est bon
15,16 et 17: dégringolade successive vers le bas
pourtant j'ai avalé un gel, puis une pate de fruit, me suis réhydraté a chaque ravito mais rien n'y fait:
18éme : explosion, je marche sur 300m, je suis vide
je me force a repartir
19 et 20ème: dans la souffrance, je trottine entre 6'30 et 8'30/kil
fourmillements dans les 2 avants bras, plus possible d'avaler ni solide , ni liquide, froid sur les épaules ( il est 15h15), envie de vomir..., bref tous les symptômes de la déshydratation et de l'hypo
j'arrive enfin, ne profite meme pas de l'arche, et m'appuis direct sur les barrières après l'arrivée
j'embrasse ma femme, lui dit merci, mon pote me soutient, et je reprend des couleurs
temps souhaité: 1h45
temps réalisé: 1h55
je m'en vais vers le ravito et commence à réaliser ( 10 min après) que j'ai finis enfin
que du bonheur mais je referais peut être un half ou deux avant de passer a l'épreuve ultime
depuis je profite et il me tarde le suivant... mais je ne disais pas ça dans les 3 derniers kilos
je vaux entre 2h09 et 2h25 sur CD suivant les parcours
j'avais 2 objectifs: le finir et si possible en sub 6H
je fais 5h25 donc je suis plus que content
mais si je n'avais pas explosé sur le fin j'aurai mis 10 min de moins
a méditer pour mes entrainements futurs
15 jours tranquille avec un peu de vitesse quand meme pour m'éclater le 29 sur le CD de biscarosse

[W1x]

Voici mon petit compte rendu :

Tout d'abord, pour bien comprendre l'histoire, je vais vous faire une petit introduction (et oui ça va être long!).

Je ne suis pas triathlète à la base mais rameuse. Au mois d'avril j'ai fait une contre perf aux championnats de France bateaux courts. J'avais les boules ! La rancœur était d'autant plus forte que cette saison, j'étais vraiment en forme.
Alors que faire maintenant que tout est fini ? Plus aucun objectif en ligne de mire. La réponse a été assez rapide, et heureusement. Pourquoi pas du triathlon ?

Je me suis donc alignée début juin sur le triathlon sprint de Caraman (750m de natation, 20km de vélo, 5km de course à pied). L'expérience fut concluante. Malgré une météo maussade, une eau à 16° (combi obligatoire), des rafales de vent et un soucis technique à vélo (qui reste encore un énigme à ce jour), je termine 3ème féminine, et surtout, je me sens revivre !

Après consultation du calendrier triathlétique, je décide de me préparer pour l'Half Ironman de Carcassonne dont la date est prévue à la mi-septembre. Le défi est assez beau pour moi (1900m de natation, 90km de vélo et 21km de course à pied), et ça me laisse le temps de me préparer. De plus, le parcours vélo a la réputation d'être magnifique et également très difficile, que demander de plus ?

Mais voilà, le 6 juillet se déroule le Half du Lauragais. Après avoir réalisé la reconnaissance du parcours vélo, vallonné et casse pattes à souhait, je ne peut pas m'empêcher de m'inscrire !
Et c'est avec beaucoup de plaisir que je franchi une fois de plus la ligne d'arrivée en 3ème position.

Maintenant que j'ai fais un half, pourquoi ne pas faire plus ? Carcassonne me paraît bien fade dorénavant... Je veux boucler un Ironman ! Mon premier choix se porte sur le Challenge Vichy. Nager dans l'Allier, serait tout un symbole pour moi, rameuse ! Mais sur les conseils de Gaëlle37 du forum, triathlète et ancienne rameuse, je me laisse tenter par l'Ironbask.
Le parcours vélo, bien vallonné me correspondra certainement plus que celui de Vichy, réputé très roulant.

Me voilà donc partie pour de deux mois de préparation. Deux mois pour arriver à bout d'un Ironman. A Toulouse, nous avons la chance d'avoir accès à la piscine Castex (celle des dauphins du TOEC) durant la période estivale. J'ai donc eu le bonheur de m'entraîner dans une piscine de 50m découverte durant tout l'été. Pour le vélo, je sortais principalement avec le club de Pinsaguel, et réalisais parfois une sortie longue seule le samedi. Les séances de course à pied ont été plus difficiles à intégrer à ma préparation à cause d'un emploi du temps déjà bien chargé par un travail à temps plein en tant qu'éducateur sportif à la mairie de Toulouse. Mes horaires ne me permettaient de courir que le soir. La chaleur et la fatigue étant toutes les deux bien présentes en fin de journée cela n'a pas toujours été facile !

Nous y voilà. Vendredi 13 septembre. 16H00. Saint-Jean de Luz. L'heure du briefing pour tous les participants à l'Ironbask. On repère les zones de transition, les départs natation, vélo et course à pied... Puis nous venons déposer nos vélo dans le gymnase. Je laisse mon vélo en ayant du mal à réaliser que demain, je vais enchaîner 3800m de natation, 180km de vélo et un marathon en course à pied...

Samedi 14 septembre. 4H50. Ascain. Le (premier) réveil sonne. Le sommeil a été léger. J'enfile ma tenue, fixe ma puce à ma cheville gauche, j'avale mon gatosport, et je vérifie une fois de plus que toutes mes affaires sont prêtes. Pour la première fois de ma vie, je mets de la crème solaire à 5h du matin.
5h30, direction St-Jean de Luz. Je prends le temps de préparer mes affaires, je gonfle mes pneus, je mets mes deux bidons sur mon vélo, mes barres énergétiques dans la petite sacoche du cadre (j'en ai vu un qui avait collé directement ses barres, sans l’emballage, sur son cadre !), je dépose mon casque sur le prolongateur, le porte dossard et les lunettes de soleil à l'intérieur. Je clipse les chaussures sur les pédales et les fixe horizontalement avec des élastiques. Je dépose une serviette devant mon vélo et y pose mes chaussures de course à pied avec les chaussettes et ma visière. Tout est bon !

Autour de moi tout le monde prépare méticuleusement son matériel. L’atmosphère est détendue, mais rien ne laisse entraver la concentration de chaque compétiteur. Certains ont l'air plus inquiets que d'autres. Moi je sens que je vais passer une bonne journée, que je vais me régaler !

Mon collègue à côté me demande si je compte prendre un coupe vent pour la partie vélo. Je lui réponds que non, je vais réaliser ma course dans la même tenue, à savoir shorty et singlet. De toute manière je n'ai pas de coupe vent de vélo. Je rigole intérieurement en repensant à mon hypothermie cet été en descendant le col de l'Aubisque sous la pluie ! Non je n'aurai pas froid aujourd'hui, même trempée à 8h30 du matin sur mon vélo.

Je vais porter mon ravito perso à un bénévole, deux petits pains au lait avec du St-Moret et du jambon. Quoi beurk ? Non je vous assure que c'était super bon !

Un organisateur débute le briefing, je commence à enfiler ma combinaison avec précaution. Ziiiiiiip, c'est bon !
Direction la plage, 800m plus loin. Il fait encore bien nuit et il faut se concentrer pour apercevoir les bouées. Nous réaliserons deux boucles de 1900m avec une sortie à l'australienne. La zone de baignade de la baie n'est pas assez étendue pour tracer un parcours de 3800m.
Le départ est prévu à 7h15. Après un petit tour dans l'eau, je me place complètement au fond du groupe, à la corde. Je n'ai pas assez confiance pour partir dans le tas, tant pis si je perds quelques minutes, je préfère ça que de me faire nager dessus.

7h15, La sirène retentit.
Une fois à l'eau, je me sens tout de suite bien. Généralement il me faut quelques minutes pour me sentir à l'aise en eau libre, aujourd'hui je suis à l'aise tout de suite. Ça bouchonne un peu jusqu'à la deuxième bouée, je double beaucoup, je ne trouve personne à côté de qui nager. J'allonge mon geste, je me relâche, je respire en 3 temps en sortant de temps en temps le yeux de l'eau afin de me repérer. Je m'oriente surtout en regardant les autres nageurs devant moi. Bientôt, nous nous retrouvons qu'à 3 ou 4. Je ne sais pas du tout où je me situe dans la course. A vrai dire, je m'en fiche. Je sens que je nage bien. Le soleil commence à se lever, c'est tout simplement magnifique. L'eau est claire, à certains endroits peu profonds, près des digues, on voit très bien le fond. Je me laisse distraire à regarder quelques poissons avant de relever les yeux pour fixer une bouée. Nous sommes 3 à sortir en même temps de l'eau et à replonger après avoir fait notre petite sortie à l'australienne. Je veux rester avec eux jusqu'au bout, ils seront mes poissons pilote pour la deuxième boucle. La deuxième partie est tout aussi plaisante que la première. Je ne suis absolument pas nageuse, mais la partie natation d'un triathlon est peut-être celle que je préfères. On est dans l'eau, les regards se croisent sans un mot, les seuls bruits que l'on entend sont les bruits d'eau et de sa propre respiration. On est bien quoi.

Fin de la natation, j'approche de la plage, mes doigts effleurent le sable, je me relève, marche puis trottine vers l'immense arche RedBull. Un petit regard à ma montre qui m'annonce 58 minute de nage, wahou, première satisfaction de la journée ! Petit passage éclair sous la douche après avoir enlevé le haut de la combinaison, puis direction le parc à vélo. Dans le public, les encouragements fusent, ça fait plaisir ! On m'annonce première féminine, c'est cool, mais la route est encore longue !

Le chemin entre la plage et le parc à vélo est un peu long, ça permet de reprendre ses esprits avant de monter sur le vélo !

Arrivée devant mon vélo, je pose ma combi, que j'avais pris soin d'enlever en sortant de la plage, j'enfile mon casque, mes lunettes et ma ceinture porte dossard. Petit moment de réflexion, j'ai rien oublié ? Non ? Bon alors c'est parti !

Après être sortie de l'aire de transition, je monte sur mon vélo, commence à rouler et enfile mes chaussures. Allez, plus que 180km !
Les 20-30 premiers kilomètres sont très roulant. Je tourne les jambes, sans forcer, posée sur mon prolongateur. Des « avions de chasse » me doublent sur leur vélo de chrono. Moi je reste à mon allure, en les gardant en point de mire. Le point important va être de bien gérer cette partie vélo, de ne pas trop en faire. Je préfère poser le vélo en me disant que j'aurais pu envoyer un peu plus que complètement cramée. J'ai décidé de boire un peu toutes les 10 minutes, et de manger une barre toutes les heures. Il ne faut pas oublier qu'il faut courir après ! En général, sur mes entraînements vélo, je mange peu, et rentre avec l'estomac dans les talons ! Pas bien !
Le parcours vélo est tout simplement magnifique, vallonné et je dirais même sinueux à certains endroits. Le Pays Basque est vraiment beau, et j'ai choisi la meilleure façon de le visiter !
En un peu plus de 3h00 je crois, je boucle mes premiers 90km et récupère mes petits sandwiches. Que miam que miam ! A chaque ravito, les bénévoles sont au petit soin avec nous, barres, gels, bidons d'eau ou de boisson énergétique, on a tout ce qu'il faut !
Les kilomètres défilent, tient, il n'en reste plus que 60 ! C'est rien 60 ! A la fin d'une longue bosse, au moment où l'on aperçoit le début de la descente et qu'on crois qu'on va souffler un peu, hop, petit virage à droite, et bim ! Succession de 2 petits murs approchant, je pense, les 20%. Un « 53x11 » est peint au sol avec un smiley qui tire la tronche. Ça me fait sourire, je suis en 34x28, debout sur les pédales.
Retour sur St-Jean de Luz, j'aperçois l'arche d'arrivée du vélo, je déscratche mes chaussures, pose les pieds dessus. Je descend du vélo bien 2 mètres avant la ligne fatidique, on ne sait jamais !
On m'annonce 37ème en descendant du vélo, et toujours première féminine. Toujours le sourire aux lèvres, ou du moins dans ma tête, j'essaye lamentablement de trottiner jusqu'au parc à vélo. Je me trompe d'allée. Pas grave, on est pas à dix secondes près !

Je pose mon vélo, enlève mon casque, mets ma visière et m'assieds pour enfiler mes chaussettes et mes chaussures. Allez zou ! Plus qu'on Marathon et l'affaire est dans la sac !
Les spectateurs le long des barrières sont super nombreux, ça va aider ! Je reste bien concentrée sur la technique, c'est à dire pour moi rester bien en fréquence. Après quelques centaines de mètres, un vélo ouvreur vient me rejoindre : « désolé, je t'avais raté ! ». Je réalise que je n'avais pas non plus de moto ouvreuse en vélo. J'apprendrai plus tard qu'elle m'avait ratée elle aussi et qu'elle était avec la seconde de la course...
Le début de la course à pied se passe bien. Je m'hydrate et m'alimente, mais bien vite, manger va devenir impossible. J'ai mal au ventre, et je vais devoir gérer ça jusqu'à la fin. A chaque passage en ville les gens m'encourage, les triathlètes du half et de l'Iron que je croise également (5 courses ont eu lieu le même journée : l'Ironbsk, le Halfbask, l'Olympicbask, le Sprintbask et l'handibask). Je souri, toujours plus intérieurement qu'extérieurement je penses. On me dira plus tard que j'avais l'air dans ma bulle, je pense que c'est l'expression qui convient.
Passage au semi, je vais encore bien, la rupture va s'opérer au km23. C'est « marrant », car ma sortie la plus longue à l'entraînement est de 23km... Ne serait-est-ce pas un peu psychologique tout ça ?
Mon « vélo ouvreur » me dit « le gars en rouge qu'on vient de croiser, c'est Grégory Coupé ». Effectivement, au tour d'après, j'aurais l'occasion de doubler l'ancien gardien de but, inscrit sur le Half.
Je repense à mon entraînement et me dit que si l'expérience se reproduit, il faudra que je soit plus assidue concernant la course à pied. Je commence à avoir des bouts de bois à la place des jambes.
Le point positif est que je n'ai absolument pas mal au genoux. Ma podologue m'a conseillé de poser une bande de tape sur mon genou droit, généralement douloureux, et on peut dire que ça ait marché !

Dernier demi-tour devant l'Ur-Yoko, le club d'aviron de St-Jean de Luz, plus que deux ou trois kilomètres et c'est l'arrivée. J'arrive près de l'arche, sur le tapis d'arrivée. Il y a un petit tremplin à franchir, sur le coup je pense « ah les enfoirés » en rigolant intérieurement. Je franchi le tremplin, et m'arrête au niveau du speaker. C'est fini, je suis super contente, fatiguée mais contente. Je bafouille quelques mots dans le micro. Je ne réalise absolument pas que en 11h16, j'ai réalisé mon défi. Je suis allée au bout d'un Ironman, et je l'ai gagné ! On me donne un tee-shirt et un buff de finisher.
Je vais ensuite suivre le sprint et attendre 21H00 pour les podiums.
Je rencontre Thomas Barouk, rameur Français international qui a participé au sprint, qui me reconnaît et vient me saluer. J'avoue qu'à ce moment là, s'il n'était pas venu me voir, je ne l'aurais sans doute pas calculé tellement j'étais sur une autre planète !

Sur le podium j'apprends que j'ai mon dossard de réservé pour l'année prochaine ! Les jambes encore endolories, j'esquisse une petite grimace en rigolant.

Place maintenant à la récupération ! Et dès que l'envie sera revenue, je reprendrai les pelles !

[madiot64]

Dis donc pour un coup d'essai 11H16 c'est pas rien chapeau bas

Bravo a tous, pour ma part du coté organisation on a connu qq petto ( ça veut dire raté en basque) rien de bien méchant on y remédiera pour l'an prochain, coca égaré, pav du sprint trop petit, pas de numéro sur le pav du half,et surtout la pluie a la fin ça l'an prochain on en veut pas!!!!!!!!


Par contre pour ceux qui comptent venir l'an prochain, un petit conseil, laissez tomber les chaussures pour la sortie de l'eau, je m'explique, vous sortez de la plage les pieds mouillé et plein de sable, vous mettez vos shoes et vous partez au pav , arrivé la bas vous avez les pieds mouillés et plein de sable, alors que si vous courrez pieds nue vos pieds sèchent et le sable part tout seul et vous arrivez les pieds nickel, ceux qui l'on fait peuvent vous confirmer que le revêtement et bon sur cette transition dons pas besoin de shoes, en plus ça fait perdre du temps, c'est juste un petit conseil, car du point de vue de l'orga ça ne nous gêne en rien.


Si vous avez des remarques sur l'orga n’hésitez pas

[madiot64]

Et je peux vous dire que c'est plus crevant de participer a l'organisation d'un tri comme celui la que de faire un iron

[dyson]

un gros +1 pour les running en sortant de l'eau

[débutant]

Et je peux vous dire que c'est plus crevant de participer a l'organisation d'un tri comme celui la que de faire un iron

C'est normal car ton cœur bat nettement moins vite, donc ta circulation sanguine est plus lente et tes muscles sont moins bien irriguées.

De ce fait tes pieds, mollets, mains, gonflent également un peu (comme lors de randonnées ou lorsque tu fais les magasins, où tu sembles être plus claqué qu'après un IM).