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Trapanelle en nat a écrit : ↑04 déc. 2020 09:55 C'est toi à droite ?

Non c'est une image que j'ai piqué sur le net pour vous montrer la combi (un vieux modèle mais qui est encore en bon état pour moi)

en revanche la naïade blonde, j'en ferai bien ma partenaire d'entrainement

A titre indicatif, à Nice l'eau est passée à 16°

gasolinefr a écrit : ↑04 déc. 2020 09:58 Il y a peut-être aussi une adaptation à la température. Si on nage régulièrement en eau libre dès la baisse des températures en automne ça doit être plus facile. Et voir aussi du côté des accessoires : gants et chaussons en néoprène pour mieux supporter l'eau froide...

C sur mais gants et chaussons, C pas géant pour nager "normalement" ...
Je me contente pour l'instant d'un bonnet silicone de qualité + bouchons d'oreilles, d'ailleurs avez vous entendu parler du syndrome de "l'oreille du surfeur" ou exostose du conduit auditif qui touche tous les sportifs aquatiques ?

Pour les motivés, le championnat de France de nage en eau froide, du 5 au 7 février à Samoens :
https://www.ffneaulibre.fr/evenements/v ... kz2nYGOlRk

Un ami les a fait l'an dernier et nage depuis plusieurs années dans le lac en hiver. Il dit (confirmé par le médecin qui encadrait ces championnats de France) qu'il n'y a aucun risque à nager en eau froide (jusqu'à 25-30 mn), quelle que soit la température.
Pour ce qui est de la tenue, soit il faut s'équiper entièrement (combi + cagoule + gants + chaussettes néoprène), soit ne rien mettre du tout (aux championnats de France aucun équipement autorisé, ni crème chauffante ou autres qui sont des fausses protections).
En fait quand on n'a que la combi le froid se concentre sur la tête, les mains et les pieds et c'est intenable.
J'ai donc testé hier en maillot de bain seul (pour rappel 10°). Effectivement pas de barre à la tête ni froid aux mains ni aux pieds. C'est très compliqué les 2 premières minutes, un grand sentiment d'inconfort et de suffocation. Ensuite après 2 minutes on commence à se sentir bien. Et en sortant on se met à trembler de partout, mais c'est normal ! Il faut vite aller se mettre au chaud, le corps met quand même longtemps à se réchauffer mais ça procure vraiment un sentiment de bien-être...
En tout cas vu qu'il n'y a pas de risque je conseille de tente sans combi au moins pour expérimenter les sensations que ça procure !

çà donne pas spécialement envie ces compets en eau glacée...d'ailleurs çà n'a pas vraiment d'intérêt, il me semble

Un grand monsieur (et ami) de la natation sur la région niçoise, Louis Anelli qui fut mon premier coach à l'US Cagnes Tri (2000 - 2003

) nous disait de doubler bonnet et maillot de bain pour nager en hiver (sans combi) car effectivement la + grosse déperdition de calories se fait par la tête et les parties génitales.

michel MAUFROID a écrit : ↑04 déc. 2020 10:09
gasolinefr a écrit : ↑04 déc. 2020 09:58 Il y a peut-être aussi une adaptation à la température. Si on nage régulièrement en eau libre dès la baisse des températures en automne ça doit être plus facile. Et voir aussi du côté des accessoires : gants et chaussons en néoprène pour mieux supporter l'eau froide...
C sur mais gants et chaussons, C pas géant pour nager "normalement" ...
Je me contente pour l'instant d'un bonnet silicone de qualité + bouchons d'oreilles, d'ailleurs avez vous entendu parler du syndrome de "l'oreille du surfeur" ou exostose du conduit auditif qui touche tous les sportifs aquatiques ?

En effet il faut faire attention, ayant vécu plusieurs années en Irlande et surfant tout au long de l'année mes oreilles ont pris chers.
Une session c'était 2 à 3 heures dans l'eau de 7 à 14°C, du vent, des vagues (forcements), des canards.

J'ai eu une tympanoplastie aux deux tympans pour boucher les trous + nettoyage des cholestéatomes. J'ai pas le CR opératoire sous les yeux, mais le chirurgien m'a parlé de mes conduits auditifs réduits, qui empêchaient le bon écoulement de l'eau. Aussi je pouvais pas décompresser et je ne le peut toujours pas.

Donc oui je pense qu'une paire de bouchon à mettre lorsqu'on nage occasionnellement dans l'eau froide ce n'est pas dramatique et si j'avais su j'en aurait mis.

Niveau matos je ne nage pas avec ma combi de surf ni les gants, cagoules etc. Ce n'est pas possible, trop épais, trop rigide.
Je peux nager avec ma combi de natation + bonnet néoprène jusqu'à 15°C, au deçà je peut pas.
N'ayant plus rien sur le caillou, la chaleur se perd beaucoup au niveau du crane car il est très vascularisé. Je recommande donc le bonnet néoprène.

Attention au cardio qui monte en flèche aussi!

https://www.youtube.com/watch?v=98mKIGrNgr8

Un reportage sur le sujet de la nage en eau glacée (moyennement intéressant).

Petite séance en mer ce matin: 8°C, pas de vent donc pas de houle. Temp. extérieure à 0°C. Qu'elle était chaude not'mer deu Ch'Nord!

Concernant l'équipement: combi thermique HUUB, cagoule Varme HUUB, Gants néoprene HUUB et chaussettes Zone 3 (celles qui ont le gros orteil séparé).
Séance cool dans 1m50-2m00 d'eau en longeant la plage pendant 35 min.

La sortie de l'eau est autrement plus "pêchue", transition très rapide vers le boxer aménagé en vestiaire mobile: bon sang le vin chaud et le poncho fourré se sont avérés d'un réconfort digne d'un gilet jaune retouvant son rond-point préféré.

Tackdriver a écrit : ↑06 déc. 2020 17:07 Concernant l'équipement: combi thermique HUUB, cagoule Varme HUUB, Gants néoprene HUUB et chaussettes Zone 3 (celles qui ont le gros orteil séparé).

Ah oui, çà c'est du matos pour du spécifique "banquise"

Tu vois, j'aime nager, mais pas à ce point: s'enfiler ce genre de "scaphandre" souple, je pourrai pas le faire, bravo!
Surtout que dans ces conditions, tes sensations "crawl" doivent être un peu bizarres, non ?

Comme je l'ai dit, à Nice, alors que l'air est à 10° (ressenti 7°), pour l'eau on est à 16° (presque tropical pour toi

), ce qui est quand même au dessus des normales saisonnières car en décembre c'est plutôt du 13°... conclusion on est mieux dans l'eau que sur la plage mouillé

Hello tout le monde !

Pour info (pour les Lyonnais)
La piscine du rhône réouvre ses portes ! (depuis le 3 Décembre)

Les conditions :

- Réservation préalable
- Jauge de 100 personnes par créneaux
- L'accès au bassin se fait par l'extérieur... (ils n'ouvrent pas le sas... mais bon on est des vrais !)

Voilà la source

https://lyon.citycrunch.fr/piscine-du-r ... OIfZqXzBsc

Compliqué de se réserver une place à la piscine du Rhône.

Les créneaux sont pris d'assaut !

Dômmage que les autres centres nautiques n'emboîtent pas le pas et n'ouvrent pas leurs bassins extérieurs.
Même si les bassins extérieurs sont en principe des bassins été (et rarement des bassins nordiques), ils pourraient faire l'effort de les ouvrir.
Faute de mieux, et vu que les bassins intérieurs ne sont pas prêts de ré-ouvrir. Ils ne ré-ouvriront probablement pas en janvier

felipe a écrit : ↑09 déc. 2020 13:57 Compliqué de se réserver une place à la piscine du Rhône.

Les créneaux sont pris d'assaut !

Dômmage que les autres centres nautiques n'emboîtent pas le pas et n'ouvrent pas leurs bassins extérieurs.
Même si les bassins extérieurs sont en principe des bassins été (et rarement des bassins nordiques), ils pourraient faire l'effort de les ouvrir.
Faute de mieux, et vu que les bassins intérieurs ne sont pas prêts de ré-ouvrir. Ils ne ré-ouvriront probablement pas en janvier

Oui, quasi impossible de réserver...

C'est pas faux !
Après c'est toujours pareil. Budget, budget, budget....

Car chauffer un bassin 24/24 ça fait des €€€€€ ah ah

Je pense qu'il doit y avoir un certain nombre de places déjà réservées pour les clubs !! Donc à la fin, il ne reste pas grand chose...

Nageur Pro a écrit : ↑09 déc. 2020 16:08 C'est pas faux !
Après c'est toujours pareil. Budget, budget, budget....

Car chauffer un bassin 24/24 ça fait des €€€€€ ah ah

Pas forcément.
J'avais lu quelque part qu'un bassin nordique ne générait pas forcément une grosse dépense d'énergie supplémentaire par rapport à un basin intérieur.
Cela parait contre-intuitif mais cela est finalement logique si on y regarde de plus près.

Chauffage de l'air
Dans un bassin intérieur, en plus de l'eau, tu dois chauffer l'air de l'enceinte sportive.
De plus, tu dois fortement renouveler l'air à cause de la vapeur d'eau mais aussi des émanations de chloramine, de chlore qui sont fortement oxydant et pourraient endommager les structures en acier des bâtiments (rouille). Il y a donc une consommation d'énergie non négligeable pour chauffer l'air à 24 /26 °C environ.

Surface d'échange thermique
Su un bassin extérieur, la surface d'échange correspondant à la surface du bassin, soit 50*25= 1250 m²
Sur un bassin intérieur, la surface d'échange correspondant à l'ensemble des parois (le plus souvent vitrées) et la toiture. Tu as minimum une surface d'échange 10 fois plus importante. Certes, c'est "isolé" mais il y a quand même des déperditions énergétiques, notamment par les parois vitrées.

Bâchage
Ne pas oublier non plus qu'un bassin nordique fait l'objet d'un bâchage isolant la nuit pour limiter les déperditions énergétiques (un bassin intérieur est rarement bâché).

Le plus gros inconvénient des piscines nordiques, et non des moindres, c'est qu'elles ne permettent pas un usage en école de natation ou un usage familial récréatif. C'est adapté uniquement aux nageurs qui alignent des longueurs.

Ces dernières années, on voit quand même pas mal de communes qui reconvertissent des piscines d'été en piscines nordiques (comme cela a été le cas de la piscine du Rhône) pour compléter leur offre, c'est donc que le bilan énergétique ne doit pas être aussi catastrophique que cela.

felipe a écrit : ↑09 déc. 2020 17:56
Nageur Pro a écrit : ↑09 déc. 2020 16:08 C'est pas faux !
Après c'est toujours pareil. Budget, budget, budget....

Car chauffer un bassin 24/24 ça fait des €€€€€ ah ah
Pas forcément.
J'avais lu quelque part qu'un bassin nordique ne générait pas forcément une grosse dépense d'énergie supplémentaire par rapport à un basin intérieur.
Cela parait contre-intuitif mais cela est finalement logique si on y regarde de plus près.

Chauffage de l'air
Dans un bassin intérieur, en plus de l'eau, tu dois chauffer l'air de l'enceinte sportive.
De plus, tu dois fortement renouveler l'air à cause de la vapeur d'eau mais aussi des émanations de chloramine, de chlore qui sont fortement oxydant et pourraient endommager les structures en acier des bâtiments (rouille). Il y a donc une consommation d'énergie non négligeable pour chauffer l'air à 24 /26 °C environ.

Surface d'échange thermique
Su un bassin extérieur, la surface d'échange correspondant à la surface du bassin, soit 50*25= 1250 m²
Sur un bassin intérieur, la surface d'échange correspondant à l'ensemble des parois (le plus souvent vitrées) et la toiture. Tu as minimum une surface d'échange 10 fois plus importante. Certes, c'est "isolé" mais il y a quand même des déperditions énergétiques, notamment par les parois vitrées.

Bâchage
Ne pas oublier non plus qu'un bassin nordique fait l'objet d'un bâchage isolant la nuit pour limiter les déperditions énergétiques (un bassin intérieur est rarement bâché).

Le plus gros inconvénient des piscines nordiques, et non des moindres, c'est qu'elles ne permettent pas un usage en école de natation ou un usage familial récréatif. C'est adapté uniquement aux nageurs qui alignent des longueurs.

Ces dernières années, on voit quand même pas mal de communes qui reconvertissent des piscines d'été en piscines nordiques (comme cela a été le cas de la piscine du Rhône) pour compléter leur offre, c'est donc que le bilan énergétique ne doit pas être aussi catastrophique que cela.

En effet c'est à calculer.
Merci pour cette réflexion, je n'y avais pas pensé...

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