Methode polarisée

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
vic
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Re: Methode polarisée

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Hypo-Crampe a écrit :Raoul, pour moi jusqu'au Half on peut adapter l'athlète à la règle, à l'étude, aux tests appelle ça comme tu veux.
Mais au dessus je pense qu' il faut s' adapter a l'athlète. Utilisé ce savoir, mais pas en être esclave. Sur IM la gestion méticuleuse des différent segment fait la différence on est tous d'accord. Mais sans oublié de rajouté en fonction des capacités intrasec de l'athlète. Tel ou tel ne passeront pas au même endroit avec le même développement la même intensité.

Depuis l' avènement de toutes ces technologie (puissance, cardio hyper complet) on perd en rusticité.
J'ai le sentiment que via toutes ces études nous recherchons plus des réponses a notre incompétences que des solutions non dicté par des lectures qui le jour de la course n'aurons pas l'écho escompté.

Apprendre et oublier pour mieux s' approprier (une méthode, un geste etc..), pourrait être une démarche visant a être un créateur plutôt qu'un utilisateur de théories.
:sm6: :sm6: :sm6:
Top number one en nombre de vues : done.
Manneken disparu : merci Gérald ?
raoul
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Re: Methode polarisée

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Hypo-Crampe a écrit :Raoul, pour moi jusqu'au Half on peut adapter l'athlète à la règle, à l'étude, aux tests appelle ça comme tu veux.
Mais au dessus je pense qu' il faut s' adapter a l'athlète. Utilisé ce savoir, mais pas en être esclave. Sur IM la gestion méticuleuse des différent segment fait la différence on est tous d'accord. Mais sans oublié de rajouté en fonction des capacités intrasec de l'athlète. Tel ou tel ne passeront pas au même endroit avec le même développement la même intensité.

Depuis l' avènement de toutes ces technologie (puissance, cardio hyper complet) on perd en rusticité.
J'ai le sentiment que via toutes ces études nous recherchons plus des réponses a notre incompétences que des solutions non dicté par des lectures qui le jour de la course n'aurons pas l'écho escompté.

Apprendre et oublier pour mieux s' approprier (une méthode, un geste etc..), pourrait être une démarche visant a être un créateur plutôt qu'un utilisateur de théories.
L'idéal c'est intégrer et prendre une décision en fonction de ses sensations, de la théorie, de son expérience, de sa stratégie etc...
:D

Ici c'est un forum sur un sujet pointu, un peu normal que ce soit technique... Je trouve qu'il faut d'abord comprendre pour mieux oublier ce qui nous sert à rien.

La gestion d'allure, si elle peut nous faire gagner 1-2 %... c'est toujours ça de pris... :sm2:
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Hypo-Crampe
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Re: Methode polarisée

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raoul a écrit:
J'ai retrouvé le résumé, on a intérêt à varier la puissance et c'est Thomas et coll...
http://www.savoir-sport.org/apps/fiche ... t=0&id=881[/quote]

C'est l'exemple type d'article qui certes a un intérêt mais qui ne révèle rien du tout.
Quiconque c'est déjà testé sur ce type de distance aura eu les mêmes sentiments.
A savoir: si je fais tourner a l' effort mes chaines musculaires je vais plus vite et avec une meilleur intégrité. Les 1/2 % sont là.( pas besoin de ce gratter la tête).
Maintenant une donnée non quantifiable et diablement importante quand on veut "pondre un papier" c'est être capable d'avoir la certitude d'avoir eu des sujets identique. Mon argument sur ce type de papier est que 1 à 2% n'est pas révélateur car la "mise en chauffe" d'un athlète a un autre peut être différente. Donc que vaudrait leurs test si dans leur groupe test ils avaient eut 1,2 ou 3 coureur mieux habitué physiquement et physiologique a ce rentrer dedans dès le départ pour ensuite vu leurs caisses finir sans encombre.
Ben pas grand chose même tout le contraire.

Quand au changement d' allure à pied elle ne sera intéressante que sur des distance longues et là encore souvent le parcours son profil aide en cela. Donc rien de bien nouveau.
A la limite faire faire un test après élévation de l' acide lactique sur des sujets préalablement testé identique sur leur retour métabolique sera plus probant car là tu démarres avec tous les gars sur un pied d'égalité. Et là un temps de soutient a puissance variable ou non pourrait naître.

L'instruction ou savoir et la compétence sont deux choses. Le secret : FAIRE SIMPLE.
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Re: Methode polarisée

Message non lu par Echoes »

vic a écrit :
Hypo-Crampe a écrit : Depuis l' avènement de toutes ces technologie (puissance, cardio hyper complet) on perd en rusticité.
J'ai le sentiment que via toutes ces études nous recherchons plus des réponses a notre incompétences que des solutions non dicté par des lectures qui le jour de la course n'aurons pas l'écho escompté.
Il me semble avoir lu que le taux de finisher et les chrono moyens sur marathons ont chuté ces dernières 20 années ? trop d'adeptes du cardio ? Yà qu'à voir le foin qu'on fait avec les W/KG de froome au TdF.
C'est toujours très intéréssant de voir que de nombreux triathlètes de bon niveau n'utilisent aucun outil d'automesure, parfois même le compteur de vitesse à vélo.

Petite réfléxion personnelle :
On résonne souvent sur des valeurs (%FCM PMA) qui ont été établies selon des test.
Mais si ces tests ont une fiabilité de 95% , on construit son monde autour d'une valeur fausse.. de 5% (valeurs à l'entraînement, limites, etc...).
Si on ajoute la fiabilité du matériel qu'on utilise (cardiofréquencemètres imprécis, PMA mesurée sur un vélo spinning différente sur son propre vélo), ne serait-ce que de 1 à 2% ...

Ainsi en course, on est à 95%, quand le gars sans cardio, lui est à 100%, voir 110% car il est dans l'excitation de la course, et aucune bride pour lui rappeler qu'il risque de ne pas finir ( cf “Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.” Mark Twain)

Ainsi même 5% de différence, ça représente quoi ? 5 à 10 minutes sur CD, 15 min sur half ?


Sinon hypo, l'ortographe, c'est intrinsèque.
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Re: Methode polarisée

Message non lu par trisensation86 »

si les chrono moyens ont baissé c'est peut être parce qu'il y a plus de monde sur les courses !
legendaire8
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Re: Methode polarisée

Message non lu par legendaire8 »

Echoes a écrit : Petite réfléxion personnelle :
On résonne souvent sur des valeurs (%FCM PMA) qui ont été établies selon des test.
Mais si ces tests ont une fiabilité de 95% , on construit son monde autour d'une valeur fausse.. de 5% (valeurs à l'entraînement, limites, etc...).
Si on ajoute la fiabilité du matériel qu'on utilise (cardiofréquencemètres imprécis, PMA mesurée sur un vélo spinning différente sur son propre vélo), ne serait-ce que de 1 à 2% ...
Tout à fait. Si on prend un test de VMA en cap, certains font des tests rectangulaires (6' -1/2 cooper classiquement mais 5' chez Bruno Heubi voire moins chez Monciaux) ou triangulaires type VAMEVAL. On voit bien que les résultats seront forcément différents même si proches et corrélés. En ajoutant les conditions du test (chaleur, humidité, vent) et du bonhomme ( stress, sommeil...), on les a les quelques % de différence. Pas grave si on garde ca en tête pour les séances mais il vaut mieux en effet une fourchette qu'une valeur faussement précise (voir le forum courir en Bretagne ou le master calculait des VMA à la 3eme décimale à partir d'une extrapolation d'une vitesse proche de la vitesse 10k et prescrivait ses seances là dessus :D )
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Hypo-Crampe
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Re: Methode polarisée

Message non lu par Hypo-Crampe »

Sinon hypo, l'ortographe, c'est intrinsèque.[/quote]
saint clou mister Echoes, je ne me relis pas toujours

Maintenant oui trop d'information tue le libre arbitre et sur des courses longues être trop en symbiose avec l'outil crée des clash. Y qu' a voir sur HAWAI le nombre de Pro qui pète en court de course tout ça pour avoir voulu tenir une intensité théorique dicté par fiche de route certes juste peut être mais inadapté à l'instant T.
Et il est là mon principal reproche aux nouveaux gourous qui veulent faire la course, la pensée même l'analyser avant qu'elle est eu lieu.
Former l'athlète OUI le Formater NON. Il faut lui laisser en conscience l’instinct qui lui fera au moment opportun faire fie du détail pour aller a l'essentiel (sensation, perception, intuition)
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Echoes
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Re: Methode polarisée

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Je pense qu'il est important de préciser que les données techniques sont à correler avec des sensations, et qu'ensuite c'est lesdites sensations qui guident la perf au jour J
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Re: Methode polarisée

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trisensation86 a écrit :si les chrono moyens ont baissé c'est peut être parce qu'il y a plus de monde sur les courses !
C'est exactement pour ça que sont faites des études scientifiques avec statistiques... Parce que 95 % de probabilité d'avoir raison c'est mieux que rien...

Dans le cas de la vitesse qui baisse sur marathon...

- Est-ce parce que l'obésité augmente... ? Les coureurs sont plus lourd qu'avant pour une taille donnée dû à ce problème de société de malbouffe et de stress...

- Est-ce la popularité de la cap ? Les coureurs vont plus facilement sur marathon parce que ça les motive ? Comme sur l'ultra du reste...

- Est-ce parce qu'ils regardent trop leur cardio... ?


Franchement... tirer la conclusion que c'est le cardio c'est un peu hâtif, comme tirer la conclusion que la recherche ne sert à rien en cap...


Un bon truc de probabilité... Quand on arrive à un résultat attendu... Il est certainement vrai. Quand on arrive à résultat remis en question par le sens pratique de l'expérience... méfiance...

Pour illustrer le propos, si on pense avoir vu un chat, on a certainement bien vu. Si on pense avoir vu un lynx, même si on est sûr, il n'y a même pas une chance sur deux pour que ce soit vrai... On oublie tous de tenir compte de la probabilité de base où les lynx sont rares par rapport aux chats... Vous connaissez tous des gens qui voient des aigles partout en montagne...

Pour l'exemple du marathon, je miserais plus sur le surpoids et le phénomène de mode de courir. Car ce sont deux choses très probables pour une contre performance.

Il me semble qu'ici tous on le niveau pour prendre les données du cardio, vitesse et puissance en arrière plan par rapport aux sensations...

Mais faire du contre la montre en vélo sans compteur... Quand même...
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Hypo-Crampe
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Re: Methode polarisée

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Petite question:

Quelqu'un a-t'il déjà essayé a J-8 semaines de ce "nourrir" exclusivement de séance a allure de course?

Je m'explique oublié le remplissage a S1 et S2. L' idée c'est de crée une allure (avec des fluctuations en interne puissance, cadence, FC) et de ce
focaliser juste sur l' allure. Démarrer avec un volume de 120% puis descendre pour faire du jus. Mais la constante c'est l' allure.
Le COGNITIF au centre de la préparation final. Afin que cet univers d' efforts (les trois) deviennent la normes. Sans stress (fatigue périphérique imputable aux sorties dit de récup. ou séance d' intervalles).
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Re: Methode polarisée

Message non lu par legendaire8 »

Le temps moyen sur marathon est peu comparable avec le passé. Rien qu'à Paris (qui doit faire pas loin de 50% des arrivées annuelles), il y a
- des tas de grassouillets sédentaires qui se lancent ce "défi" pour faire bien (plein, rien qu'à mon boulot) et finir en environ 5 heures
- plusieurs milliers (si, si) de places pour les VIP et pour les entreprises partenaires

Tout ça tire la moyenne vers le bas mais c'est un phénomène social, pas sportif.

L'évolution du 100ème ou le nombre de coureurs sous les 3h me semble plus pertinent pour les comparaisons. Et de là on peut peut-être tirer des tendances
raoul
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Re: Methode polarisée

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Hypo-Crampe a écrit :Petite question:

Quelqu'un a-t'il déjà essayé a J-8 semaines de ce "nourrir" exclusivement de séance a allure de course?

Je m'explique oublié le remplissage a S1 et S2. L' idée c'est de crée une allure (avec des fluctuations en interne puissance, cadence, FC) et de ce
focaliser juste sur l' allure. Démarrer avec un volume de 120% puis descendre pour faire du jus. Mais la constante c'est l' allure.
Le COGNITIF au centre de la préparation final. Afin que cet univers d' efforts (les trois) deviennent la normes. Sans stress (fatigue périphérique imputable aux sorties dit de récup. ou séance d' intervalles).
J'ai essayé de quantifier chaque fois sur 10 l'effort depuis que j'ai vu que les piles ne tenait pas forcément un IM sur les montres rechargeables... J'ai vu une présentation sur l'effort perceptif sur le site à Fred Grappe.

Au niveau pratique je pense qu'on voit bien les 2 seuils de cette manière. J'ai fait aussi une cap de 9 km ou je m'étais donné pour consigne de ne pas descendre sous 6/10 et de monter tranquillement pour finir à 8-9/10. Donc oui sur un contre la montre si on ne descend pas sous 6/10 et qu'on se tient à 7/10 de moyenne ça doit faire un assez bon chrono. Par contre, rien que de voir la vitesse et vitesse moyenne je dois pouvoir augmenter de 0.5-1 (motivation).

En IM, l'euphorie nous fait passer du 6/10 pour du 4/10...

En résumé, j'essaie d'intégrer l'ensemble. Je corrige mes zones en fonction de la forme du jour. Si je vois que mes seuils ont monté parce que je suis plus haut dans les puls, ma vitesse est supérieure, je respire normalement, les sensations sont ok... bonne nouvelle... Je vais courir plus vite... :D idem pour le contraire... :cry:

Pour moi le débat n'est pas pour ou contre... mais qualitatif... dire combien pour chaque paramètre.

Pour le marathon, tous les gens qui m'ont questionne sur l'allure ont fait de meilleurs chronos avec une allure contrôlée au niveau puls et vitesse jusqu'au 30 et libre ensuite en pondérant un peu quand même. Mais la recherche d'allure était précise et fonction d'autres courses et souvent d'autres marathon où l'on étudiait les fichiers de vitesse, puls etc. En fonction des seuils du moment on fixait qqch. Au max je leur ai fait perdre l'équivalent de 2 puls jusqu'au 30 ème pour une fin du 30e au 42 à fond avec l'euphorie de dépasser... En général, ils font 10-15' de mieux.
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Re: Methode polarisée

Message non lu par Hypo-Crampe »

Mon idée était que dès que les trois allures sont validées, ne travailler plus que celles ci à partir de J-8 semaines.
L' idée est que si le volume est de 24h semaines de moyenne, démarrer a plus 20% pour finir a 8h la dernière semaine. Mais en ne travaillant
QUE les allures dans les trois secteurs.
Le but ne plus détourner le corps de son but. Ne plus ce disperser en incluant d'autres allures durant cette période.
Maintenant les bases foncière et VMA + temps de soutient doivent être acquise en amont.
Y gagnerait t'on? et en quoi? chrono final, capacité a finir sans trop lutter, meilleur optimisation de nos réserve, baisse de nos besoins énergétique a l'effort.
Car existe il une étude sur la baisse (au fur et a mesure des mois d'entrainement) des besoins "apports énergétique" sur un athlète entraîné.
Comme la FC qui baisse avec un entrainement bien mené, le besoin en "glucose et autres" lui aussi devient moins important car il y a adaptation, non?
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Re: Methode polarisée

Message non lu par raoul »

Hypo-Crampe a écrit :Mon idée était que dès que les trois allures sont validées, ne travailler plus que celles ci à partir de J-8 semaines.
L' idée est que si le volume est de 24h semaines de moyenne, démarrer a plus 20% pour finir a 8h la dernière semaine. Mais en ne travaillant
QUE les allures dans les trois secteurs.
Le but ne plus détourner le corps de son but. Ne plus ce disperser en incluant d'autres allures durant cette période.
Maintenant les bases foncière et VMA + temps de soutient doivent être acquise en amont.
Y gagnerait t'on? et en quoi? chrono final, capacité a finir sans trop lutter, meilleur optimisation de nos réserve, baisse de nos besoins énergétique a l'effort.
Car existe il une étude sur la baisse (au fur et a mesure des mois d'entrainement) des besoins "apports énergétique" sur un athlète entraîné.
Comme la FC qui baisse avec un entrainement bien mené, le besoin en "glucose et autres" lui aussi devient moins important car il y a adaptation, non?
Les conclusions des défenseurs de la polarisation disent le contraire. Un travail d'allure de compétition (zone 2 sur 3) produisent des moins bon athlètes que les polarisés s'entraînant dessus ou dessous et peu en zone 2.

A titre personnel j'interprète comme ceci, vu que les études ne portent pas sur IM non plus...

- comme toi les dernières semaines avec de l'allure compétition (principe de spécificité... Je m'en fou si les articles n'en parlent pas... c'est du bon sens...).
- garder une à deux séances/sem avec 8' à 15' avec une allure ou puissance sollicitant VO2 max entre 90 et 110 %. La validation de l'efficacité est de respirer comme un boeuf, d'avoir au minimum 90 % de pma ou vma ou être à 10 pulsations de son max sur la fin des séries. Ça c'est la nouveauté du polarisé. Il semble que pour que le corps produisent les hormones engendrant de l'adaptation nous devions visiter ces allures régulièrement... La preuve ce sont les pistards qui avec peu de km sont loin devant en cap...
- pour digérer tout cette pma, vma il faut baisser l'allure d'endurance en zone 1 sur 3, donc en aisance respiratoire totale (sous sv1).
- savoir faire une séance cool pour assimiler activement.

Pour les tests de validation sont :

- le 5 km sur piste, on en récupère assez vite, il remplace un entrainement de vma et seuil. Sa pertinence est énorme sur le niveau de qqn en cap...
- une montée contre la montre de 25 à 45' de 4.5 à 7 %. La pertinence sur son niveau cycliste est énorme aussi.
- un chrono natation sur 1 km environ.

Bref on peut valider ou non un entrainement avec ce genre de test. L'avantage c'est que l'économie de course et le taux d'endurance (maintien du seuil) est intégré par rapport à un test de VO2 max. Donc à titre perso c'est le polarisé qui fonctionne chez moi.
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lopapy
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Re: Methode polarisée

Message non lu par lopapy »

Echoes a écrit :
vic a écrit :
Hypo-Crampe a écrit : Depuis l' avènement de toutes ces technologie (puissance, cardio hyper complet) on perd en rusticité.
J'ai le sentiment que via toutes ces études nous recherchons plus des réponses a notre incompétences que des solutions non dicté par des lectures qui le jour de la course n'aurons pas l'écho escompté.
Il me semble avoir lu que le taux de finisher et les chrono moyens sur marathons ont chuté ces dernières 20 années ? trop d'adeptes du cardio ? Yà qu'à voir le foin qu'on fait avec les W/KG de froome au TdF.
C'est toujours très intéréssant de voir que de nombreux triathlètes de bon niveau n'utilisent aucun outil d'automesure, parfois même le compteur de vitesse à vélo.

(.../...)

Ainsi en course, on est à 95%, quand le gars sans cardio, lui est à 100%, voir 110% car il est dans l'excitation de la course, et aucune bride pour lui rappeler qu'il risque de ne pas finir ( cf “Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.” Mark Twain)

Ainsi même 5% de différence, ça représente quoi ? 5 à 10 minutes sur CD, 15 min sur half ?
.../...
Le niveau a bien baissé car les ambitions ont bien changé.

Quand la CAP Hors Stade(HS) est montée en puissance, les chemins a suivre venaient des pistards.

On préparait un 10km ou un semi, comme un 3000/5000 voire 10000 piste...

Cela a fait beaucoup de dégâts, car si le corps est fait pour faire 40/60 kms/jour, distance que l'on faisait jusqu'à il y a une centaine d'année, il n'a pas été créé pour les faire intensément.
Je connais peu de "vedettes" nationales sur route de l'époque qui court encore, peut être Levisse et Chauvelier pour les plus connus, mais la palanqué qui se farcissaient plus de 200 bornes par semaine se retrouvaient, quand elles couraient encore, derrière moi au passage du siècle.

Avec mes records sur marathon, je ne rentrais que dans les 1000 meilleurs français au début des années 90.

L'évolution de la CAP HS a fait que la santé et la convivialité naissante des années 80, est devenu le leitmotiv s'étendant avec le Trail dont la caricature est ce fameux "esprit trail".

Du coup, les perfs passant au second plan, beaucoup des doués ont arretés de se faire mal à l'entrainement pour une perf hors du commun, il n'y a plus que les "sur motivés" qui arrivent encore à faire des temps.

Et pourtant le nombre de CAP a fortement augmenté, les femmes n'aimant pas la compétition acceptent de venir sur des courses pour partager l'ambiance et prendre la course comme un entrainement.

Avec mes records "actuels" qui ont pris 20 ans dans la figure, alors que le nombre d'athlète s'est multipliés, je suis mieux classé qu'il y a 25 ans !


[*]* *[*]
@legendaire8

La Valeur intrinsèque d'une VMA n'a finalement que PEU d'intérêt.
Chaque entraineur doit s'en servir en fonction de ses abaques.

Après avoir tenté de calquer les différents test VMA de luc léger à Conconi en passant par Gacon ou Vameval, j'en suis revenu au demi cooper et ne bouges plus même si le 5' semble avoir la cote aujourd'hui.

L'important n'est pas le chiffre en lui même, mais l'utilisation que l'on en fait.
Aucun intérêt de savoir si l'on peut pisser plus loin que le voisin pour les hommes (ou qui c'est qui a la plus grosse... VMA !), il faut surtout savoir quelle vitesse faire lors des entraînements.
A force d'avoir des chiffres différents avec les test VMA, j'ai cadré le mien et réalisé mes abaques.
Le test est simple et je fluctue après en fonction des sensations à l'entrainement.

TROP de TECHNIQUE tue la technique !

[*]* *[*]
Echoes a écrit :Je pense qu'il est important de préciser que les données techniques sont à correler avec des sensations, et qu'ensuite c'est lesdites sensations qui guident la perf au jour J
Vouimééénon... :lol:

Il faut vraiment garder à l'esprit que CHAQUE athlète est différent.
Je pousse les athlètes à courir en introspection, mais la notion n'est pas facile a saisir pour ceux qui ont des montres qui leur explique presque quand ils doivent aller aux toilettes !
L'introspection est d'ailleurs l'un des piliers de la réussite quand tu allonges les distances et en IM c'est même presque un préalable... Même si l'on voit, parfois, des surprises...

[*]* *[*]
raoul a écrit :(.../...
Il me semble qu'ici tous on le niveau pour prendre les données du cardio, vitesse et puissance en arrière plan par rapport aux sensations...

Mais faire du contre la montre en vélo sans compteur... Quand même...
Tiens, c'est même l'un des principes de l'introspection...
Faire un CLM sans compteur "visible" puis, à posteriori, comparer les ressentis ou l'impact avec la réalité.
Sachant qu'avec le pouls, les sensations donnent parfois de belles surprises car faussées par une digestion lourde, des soucis de boulot, une chaleur a crever, etc...

D'ailleurs, au début, l'instrospection se travaille a vélo car si grosse erreur, les séquelles seront bien moins importantes qu'en CAP... En natation l'introspection est de base à cause du travail technique en permanence...

[*]* *[*]
Hypo-Crampe a écrit :Petite question:

Quelqu'un a-t'il déjà essayé a J-8 semaines de ce "nourrir" exclusivement de séance a allure de course?

Je m'explique oublié le remplissage a S1 et S2.
(../..)
Pour Triathlon ou CAP ?

Pour le triathlon, même si tu as une VS(Vitesse Spécifique) en tête, c'est la course qui décidera de celle ci, alors il est très aléatoire de la travailler. SURTOUT que les sensations, à même VS, ne seront pas les mêmes du tout "à sec" et lors de l'IM.

Pour la CAP, peut être, mais attention aux séquelles physiques du "cassage de fibres" !

D'ailleurs pourrais tu préciser ton S1 et S2 ? (j'ai même vu S4 ?)
Pour le lecteur moyen comme il n'y a pas de FAQ sur le forum, il pourrait confondre, ne serait ce qu'avec les semaines...

[*]* *[*]
raoul a écrit :(.../...)
Pour moi le débat n'est pas pour ou contre... mais qualitatif... dire combien pour chaque paramètre.

Pour le marathon, tous les gens qui m'ont questionne sur l'allure ont fait de meilleurs chronos avec une allure contrôlée au niveau puls et vitesse jusqu'au 30 et libre ensuite en pondérant un peu quand même. Mais la recherche d'allure était précise et fonction d'autres courses et souvent d'autres marathon où l'on étudiait les fichiers de vitesse, puls etc. En fonction des seuils du moment on fixait qqch. Au max je leur ai fait perdre l'équivalent de 2 puls jusqu'au 30 ème pour une fin du 30e au 42 à fond avec l'euphorie de dépasser... En général, ils font 10-15' de mieux.

Pour les athlètes disciplinés et qui ont besoin d'être rassuré par la technologie, c'est d'abord en trail ou 75% de l'allure était réglé niveau pulsation puis aux sensations par après...

Ce fut un grand débat sur marathon dans les années 90, l'hydratation venant perturber les analyses.
Aujourd'hui c'est vraiment à la demande express de l'athlète que l'on construit sa course versus pulsation.
Vouimééé, suivant quel calcul ? Avec frequence de repos, reserve ou % total ???
Pas évident de trancher...

Actuellement sur Marathon sec c'est plutôt le temps objectif puis un hourra a donf après le trentième...
[*]* *[*]
raoul a écrit : Pour les tests de validation sont :

- le 5 km sur piste, on en récupère assez vite, il remplace un entrainement de vma et seuil. Sa pertinence est énorme sur le niveau de qqn en cap...
- une montée contre la montre de 25 à 45' de 4.5 à 7 %. La pertinence sur son niveau cycliste est énorme aussi.
- un chrono natation sur 1 km environ.

Bref on peut valider ou non un entrainement avec ce genre de test. L'avantage c'est que l'économie de course et le taux d'endurance (maintien du seuil) est intégré par rapport à un test de VO2 max. Donc à titre perso c'est le polarisé qui fonctionne chez moi.
A la place d'un 5km piste qui est souvent effectué seul et donc avec une usure nerveuse importante, je milite pour le 10kms compétition. On en récupérera d'autant mieux que l'on est en stress compétitif.
Par contre, si tu as des 5000m piste en compétition à faire faire, bingo, c'est encore mieux.

Une montée CLM de 25' à 45' de 4,5% à 7% ne se trouve pas n'importe ou... C'est une bonne dizaine de kms ?
En France c'est introuvable dans la majorité des départements.
Je fais plutôt faire un CLM de 1h10'/30' que l'athlète se garde en référence, avec, si possible, le vallonée disponible sous la pédale.

Pour la natation j'en reste au 400m, le 1km étant par essence, aussi usant nerveusement quand fait hors compétition.

[*]* *[*]


Je crois que j'ai répondu a tout.... Il me semble tout du moins... :sm24:


L'Papy_Bielsa_Se_Va... :evil:
Coach
Il n’y a qu’une vérité mais chacun la sienne©LP
Jusqu'à preuve du contraire©Vandel
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