Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
Silver0l
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par Silver0l »

Hauss Joel a écrit : Alors allons-y
...
Merci pour tout ça. C'est quand même assez exceptionnel d'avoir accès à de l'information aussi détaillée et de première main pour un athlète d'aussi haut niveau que David :sm6:
Augmentus, le roman des cyclistes qui aiment l'IA
Apprenez à nager avec Le journal d'un nageur de l'ère post-Trump
Hauss Joel
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par Hauss Joel »

Silver0l a écrit :
Hauss Joel a écrit : Alors allons-y
...
Merci pour tout ça. C'est quand même assez exceptionnel d'avoir accès à de l'information aussi détaillée et de première main pour un athlète d'aussi haut niveau que David :sm6:
...mais au fait, a-t-on répondu au sujet. Oui ou non (ou plutot oui?, ou plutot non?) tout a t-il été fait....
Je dirais: ça dépends pour qui.
Et pourquoi ne pas faire des choses insensée dans l'entrainement.
Juste une piste: David vient de terminer 2ème d'un trail de presque 70 kil en 9h00. Avec un très bon niveau de concurrence. Il termine c'est vrai à plus de 30' mais avec juste dans l'idée de ne pas se blesser en descente, et surtout en ayant travaillé uniquement sa vitesse et sa vitesse spé sur 10kil pour le triathlon.
Entrainement et effort complétement incompatible l'un de l'autre (le tri et le trail) ça ouvre des perspective non?
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lopapy
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par lopapy »

Raaah je n'ai pas le temps de répondre, mais MERCI de ces indications très intéressantes...

2 courses Samedi et Dimanche, mieux le Dimanche ?

Oui en CAP, non en vélo, mais ce n'est pas un axiome, juste une majorité de retour de ce type.
Si cycliste pur et massage récup' au top, oui meilleur le Dimanche...
Entrainement et effort complétement incompatible l'un de l'autre (le tri et le trail) ça ouvre des perspective non?
On est en train ( les vieux de l'ultra) de se rendre compte qu'avec un entrainement typé 10kms, on peut sortir d'honorable 24h !
Etonnant, non ? Dans tous les cas, cela arrange pas mal mes potes, car c'est bien moins chronophage...
Et comme en ultra c'est d'abord la logistique qui est prioritaire, se tuer à l'entrainement devient "has been".
(Surtout avec les cycles d'usure des "ultras"que j'ai pu analysé depuis mi 90)

Encore merci et j'y reviendrais, mais pas avant la semaine prochaine je pense...

L'Papy_ :sm6:

PS : Au fait pour le cassage de fibre en descente, dont j'ai été l'un de premiers à alerter les CAP fin des années 90, on en revient de plus en plus car hyper bien hydraté, j'ai des athlètes qui reviennent de 8/12 heures de courses sans aucune courbatures ! (cela m'est aussi arrivé plusieurs fois sur des trails depuis 3 ans ou je finis en buvant une gorgée tous les 200m,et là après la marathon de Reims de dimanche, j'ai repris des cinétiques de VO2max et du pied nu 2 jours après, sans souci musculaire ! Je n'aurais même pas imaginé cela il y a 3 ans, malgré ce que me répétaient mes retours)

L'Papy_trail_dimanche
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Matt-NPT
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par Matt-NPT »

En natation, je pense qu'il y a énormément à faire dans tous les domaines.

A haut niveau, il y a eu un mouvement vers le qualitatif avec une très relative baisse des volumes et une attention permanente à l'efficacité du geste.
Le nageur ou le triathlète adulte devrait encore plus être concerné par cette évolution car son potentiel de progression réside largement dans le développement de son efficacité, et seulement à la marge dans une amélioration de ses capacités physiques.

Or pour moi,

- cette idée n'a pas encore vraiment transpiré vers les pratiques "tous niveaux". Souvent, améliorer sa technique consiste à faire des éducatifs et ensuite à prier pour qu'il y ait un transfert vers la nage complète en compétition (je caricature un peu). Les conditions de ce transfert restent peu étudiées et peu prises en compte. Pour le nageur qui a déjà parcouru des centaines de kilomètres et donc répété un mouvement des centaines de milliers de fois, ce transfert se heurte aux automatismes acquis. Toute l'évolution de la charge d'entraînement devrait prendre en compte la capacité du nageur à modifier ses automatismes. Or souvent, l'entraînement ne le prend pas en compte en proposant des volumes importants dès le début de saison et des temps de repos trop courts. Tout ce qu'il faut pour retomber immédiatement dans le mouvement habituel.

- on n'a pas encore développé suffisamment les outils qui vont permettre au pratiquant de tous les jours de développer son efficacité. A haut niveau, il y a un entraîneur pour quelques nageurs (3 ou 4 parfois). Le nageur est donc conseillé en permanence et il peut avoir un retour dès que son efficacité décroît et qu'un mauvais automatisme refait surface. Le nageur ou le triathlète lambda pratique dans un groupe beaucoup plus nombreux voire sans encadrement. Si on place l'efficacité au centre de l'entraînement, il a besoin d'avoir des outils qui lui permettent de mesurer cette efficacité et de vérifier par lui-même que son mouvement est bien en train d'évoluer favorablement et qu'il est en train de parvenir à modifier ses automatismes. L'un de ces outils peut être le contrôle systématique du rapport vitesse/amplitude mais il n'est pas encore très développé et encore faut-il l'intégrer correctement dans son entraînement.
Un site pour tous les nageurs et triathlètes : http://www.natationpourtous.com
Antoine191
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par Antoine191 »

En même temps je vois mal ce qu'il y a de surprenant a ce qu'une flèche sur 10km marche fort sur 70km. Le 10km c'est avant tout des capacitée aerobie et il faut une économie de course parfaite. 2 chose qui vont rapporter sur 70k. En plus pour etre au plus haut niveau en tri oly il y a quand meme un volume moyen d'entrainement gigantesque ce qui va forcément apporter une résistance assez exceptionelle.
Attention je n'ai jamais dis que les meilleurs du court sont les champions de demain sur le long, je n'y crois pas trop et effectivement du pt de vue statistique ca marche pas si bien que ca. MAIS si tu prend un athlète en béton en oly et que tu lui fait faire un 70.3 ou meme un IM avec un pti brifing nutrition gestion de course, aucune raison qu'il ne fasse pas un top 10.
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lopapy
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par lopapy »

Matt-NPT a écrit :En natation, je pense qu'il y a énormément à faire dans tous les domaines.

A haut niveau, il y a eu un mouvement vers le qualitatif avec une très relative baisse des volumes et une attention permanente à l'efficacité du geste.
Le nageur ou le triathlète adulte devrait encore plus être concerné par cette évolution car son potentiel de progression réside largement dans le développement de son efficacité, et seulement à la marge dans une amélioration de ses capacités physiques.

Or pour moi,

- cette idée n'a pas encore vraiment transpiré vers les pratiques "tous niveaux". Souvent, améliorer sa technique consiste à faire des éducatifs et ensuite à prier pour qu'il y ait un transfert vers la nage complète en compétition (je caricature un peu). Les conditions de ce transfert restent peu étudiées et peu prises en compte. Pour le nageur qui a déjà parcouru des centaines de kilomètres et donc répété un mouvement des centaines de milliers de fois, ce transfert se heurte aux automatismes acquis. Toute l'évolution de la charge d'entraînement devrait prendre en compte la capacité du nageur à modifier ses automatismes. Or souvent, l'entraînement ne le prend pas en compte en proposant des volumes importants dès le début de saison et des temps de repos trop courts. Tout ce qu'il faut pour retomber immédiatement dans le mouvement habituel.

- on n'a pas encore développé suffisamment les outils qui vont permettre au pratiquant de tous les jours de développer son efficacité. A haut niveau, il y a un entraîneur pour quelques nageurs (3 ou 4 parfois). Le nageur est donc conseillé en permanence et il peut avoir un retour dès que son efficacité décroît et qu'un mauvais automatisme refait surface. Le nageur ou le triathlète lambda pratique dans un groupe beaucoup plus nombreux voire sans encadrement. Si on place l'efficacité au centre de l'entraînement, il a besoin d'avoir des outils qui lui permettent de mesurer cette efficacité et de vérifier par lui-même que son mouvement est bien en train d'évoluer favorablement et qu'il est en train de parvenir à modifier ses automatismes. L'un de ces outils peut être le contrôle systématique du rapport vitesse/amplitude mais il n'est pas encore très développé et encore faut-il l'intégrer correctement dans son entraînement.
Sans rentrer dans les détails techniques trop importants, j'ai la chance d'échanger avec mon CTL triathlon, ancien de la fédé de nat, qui est très porté sur la technique.
J'essaie d'insister la dessus mais à distance pour certain, pas facile.

D'ailleurs tous les athlètes qui peuvent passer sous les ordres du CTL réapprennent à nager et comme chez les jeunes il faut des nageurs-coureurs, c'est top !

Mais il est amusant de noter que certains nageurs fier de leur savoir se rendent compte qu'ils doivent changer complètement leur positionnement (cela demande souvent plus de 3 mois d'entrainement assidu) et regresse tout d'abord avant d'enfin progresser.
Je n'ai pas de travaux sur le transfert vers les autres sports de cet effort de concentration supplémentaire, mais je sais que les gamins sont quand même un peu sec pour enchainer derrière...


Je CONFIRME, avec les triathlètes pas facile de sortir du schéma VOLUME/VOLUME/VOLUME...
Et le golf score (controle vitesse/amplitude) est un outil qui "gonfle" le triathlète de base...

Vive les PB/PL pour lui... D'ailleurs en faisant faire des plaquettes de doigts, sans PB, je pertube celui ci et je note un peu plus d'assiduité à la technique.

L'Papy_pas_sorti_de_l'auberge_PB/PL_avec_les_triathlètes...
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stef974
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par stef974 »

Salut Joël H :wink: , salut à tous.

Sujet très intéressant!

Questions à lopapy:
Pour un marathon, je fais souvent une VS le Mardi qui pourrait coincider avec un pseudo RDS (Mercredi soir serait mieux mais moins longtemps que mardi soir) et un rappel avec le CLM du Vendredi après midi. MAIS PLUS DE CAP a partir du Mercredi ou Mardi après la VS !!!
Pour Mon Marathon de Dimanche je n'ai pas arreté l'entrainement "normal"(Natation/Velo/CAP/Kravmaga), juste pas fait de vélo la veille.
Mais dès lundi je reprenais, dimanche j'ai un petit trail puis un 57 bornes début novembre. Je ne suis personnellement pas un exemple, j'ai pris mon marathon comme une SL ! :oops:
Si j'ai bien compris, ceci s'entend pour du long. Si j'ai bien compris les sigles, il y aurait un rappel de seuil CAP (VS/RDS?) au plus tard le mercredi. Là où je pense ne pas avoir compris c'est le CLM du vendredi: il est fait à bloc? au seuil? au seuil sur 45kms c'est à bloc?
Et le samedi ça serait récup active à vélo? Merci de tes/vos éclaircissement.
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lopapy
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par lopapy »

Je savais que Raymond Catteau avait su évoluer et se remettre en question.
Que beaucoup se réclamaient de lui tout en faisant autre chose.
Que ses dernières avancées troublaient beaucoup d'entraineurs/prof staps/mns/Ancien nageur/...
Que c'était une des directions principales prise par la FFN.
Que la FFTRI tentait de s'en inspirer par endroit...
...
...
...

Mais je ne m'attendais pas à passer une journée aussi "bouillonnante" d'idées qui même si Solarberg et Matt-NPT sont toujours source d'avancée natatoire de premier choix, me fait quand même reconsidérer la base de ce que je vais reconstruire à l'avenir pour mes suivis... (Ce que Solarberg ou Matt écrivent avec diplomatie certains font du "rentre dedans" avec force motivation et passion)

J'ai, en plus, la chance d'avoir un retraité MNS qui reprend du service en aidant, avec humilité et modestie, tout une frange de terrien CAP à réapprendre à s'approprier l'environnement liquide.
Je crois qu'il va me falloir déconstruire tout un pan des fondations natatoires mentales que j'avais... Que Vincent Luis a fini par me faire exploser... :lol:

Alors je n'ai pas l'historique natatoire que je peux avoir en CAP et vélo, mais pour répondre au titre du post, même si les principes énoncés ce WE sont simplissime et évident, pour mon petit niveau de connaissance, tout n'a pas été fait en matière d'entrainement... Et les victoires françaises y puisent un peu de leur source.
stef974 a écrit : Questions à lopapy:
Pour un marathon, je fais souvent une VS le Mardi qui pourrait coincider avec un pseudo RDS (Mercredi soir serait mieux mais moins longtemps que mardi soir) et un rappel avec le CLM du Vendredi après midi. MAIS PLUS DE CAP a partir du Mercredi ou Mardi après la VS !!!
Pour Mon Marathon de Dimanche je n'ai pas arreté l'entrainement "normal"(Natation/Velo/CAP/Kravmaga), juste pas fait de vélo la veille.
Mais dès lundi je reprenais, dimanche j'ai un petit trail puis un 57 bornes début novembre. Je ne suis personnellement pas un exemple, j'ai pris mon marathon comme une SL ! :oops:
Si j'ai bien compris, ceci s'entend pour du long. Si j'ai bien compris les sigles, il y aurait un rappel de seuil CAP (VS/RDS?) au plus tard le mercredi. Là où je pense ne pas avoir compris c'est le CLM du vendredi: il est fait à bloc? au seuil? au seuil sur 45kms c'est à bloc?
Et le samedi ça serait récup active à vélo? Merci de tes/vos éclaircissement.
VS = Vitesse Spécifique, terme cher à HeubiOne...
RDS = Régime Dissocié Suédois, très en vogue dans les années 80 et qui perdure de ça et là...

Sinon, pas de mélange en préparation sérieuse et le n'importe quoi convivial que je m'inflige en ce moment quand je collectionne mes courses saucissons (Terme repris ce WE au Bike and Run de Sézanne ou de gros saucissons furent amenés au ravitaillement pour illustrer ces propos ! :lol: )

Je peux me permettre de faire "portenawak" en collectionnant les course car je maitrise le concept de l'introspection qui me permet, durant une course, de savoir switcher instantanément en mode entrainement quand le mode compétitif ne s'avère plus intéressant. Mais ce concept demande des années de pratique même si je vois des jeunes commencer a en comprendre le sens et l'intérêt bien plus vite que je ne le croyais.

Par contre je vais revenir à ce CLM du Vendredi, 36h à 48h avant le marathon, qui fut un must des années 90. Mais comme pour beaucoup de techniques ou tuyaux, tel la récup' pied nu, la routine la fait tomber en désuétude.
Je regarde mes archives...
.../...

Le principe de la surcompensation, vu dans différentes études, indique que 36h à 48h après un effort intense, le corps rebondit et est capable de plus de performance qu'avant. Cet effet rebond est temporaire mais utilisable.
Mais, CAP à l'époque, il n'est pas possible de faire un semi 2 jours avant un marathon sans se retrouver fracasser bien avant le mur des 30kms.

Par contre, en vélo, c'est tout à fait possible de se mettre le coeur en mode "marathon" durant 80', en effort quasi linéaire, avec aucune séquelle musculaire grace au mode CLM.

J'ai eu facilité à écrire cette protocolisation à postériori, mais, en fait, rien ne fut réflechi ainsi.

C'est dans des répétitions de "portenawak", comme ma période actuel, que j'ai puisé ce genre de trouvaille.
C'était, à cette époque, le Vendredi après midi que nous sortions entre potes, a se secouer les puces en vélo.
Or, chacun de notre coté, avant des compétitions de plus de 40kms (sur route à l'époque, marathon/50kms/100kms/etc...) nous sortions plutôt seul en CLM le Vendredi.
C'est dans la lecture à postériori des carnets d'entrainements, non informatisés à l'époque :evil: que j'ai sorti cette constante.
Des courses réussies soit disant sans aucune préparation spécifiques, des records qui tombaient à la surprise de tous, nous ont poussés à la réflexion et la trouvaille.
(Ces lectures qui m'ont permis de sortir plein de paragdimes différents, approuvés, validés... Ou pas, par les expériences tentées)

Ceci pas qu'en Champagne puisqu'il y avait le défunt club du CS Blanc Mesnil triathlon dans ce début des années 90.

Dans ce cadre, ce CLM se fait "a bloc" mode CAP et non cycliste... Pour imager un CAP qui est toujours en mode gestion sera entre sa fréquence cardiaque du marathon et -10 pulsation. En mode cycliste c'est souvent au dessus de la FC du marathon et complèrement explosé à l'arrivée.

L'important est de faire une séance régulière à FC proche de celle du marathon et de compléter cela par une siestoune de 20' derrière, jambes légèrement surélevées...

L'Papy_un_peu_dans_tous_les_sens...
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Boulegan
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par Boulegan »

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kent 7
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par kent 7 »

je m'autorise à remonter ce pauvre post ( qui peine à dépasser les 10 pages / les 1200 de " Eric D " ou comment entraîner un autiste ? )
avec la révélation que tout le monde attendait : quel est le secret des SKY ? et bien c'est la périodisation inversée :lol: :lol:

Je cite : " La périodisation inversée: le modèle de performance ultime?




La récente interview de Tim Kerrison, entraîneur chez Sky, expliquant le concept de périodisation inversée, m’a donné envie d’en savoir plus sur le sujet. Il semble présenté comme un des éléments clé dans les résultats impressionnant de leur équipe au niveau performance.


Celui-ci n’est évidement pas le seul et vient compléter d’autres concepts fort judicieux comme moins de courses= plus de fraîcheur =des pics de formes plus marqués possibles (du bon sens en fait !) ou encore vivre en altitude et s’entrainer en bas. Accompagné par de fortes recherches dans l’optimisation du matériel et de la position du coureur, on a eu une démonstration de leur puissance pas si illogique sur le Tour de France 2012.


La tradition dans les sports d’endurance veut que l’on fasse beaucoup de volume à faible intensité avant de foncer vers des exercices plus difficiles pour préparer les compétitions. Développer la base aérobie, le volume c’est la clé, voilà ce que l’on peut lire dans beaucoup d’ouvrages sur les sports d’endurance dont le cyclisme. Mais depuis une dizaine d’année des entraîneurs ( dans la natation surtout) proposent une approche complètement différente : la périodisation inversée.
Cette dernière propose de conserver de l’intensité, faire progresser la puissance et la vitesse sur de courtes séances avant d’aller vers des plus longues. On joue ainsi sur la fraîcheur de l’athlète en période hivernal bien plus aptes à encaisser de bonnes sollicitations intensives quand les compétitions sont encore loin. Ensuite le volume augmente mais sans sacrifier l’intensité. Ainsi on apprend à rouler vite pas longtemps avant de rouler vite longtemps.


Evidemment cela s’applique avant tout à des athlètes ayant un certain vécu sportif leur permettant de travailler rapidement en intensité. On ne fera pas démarrer un débutant par de la PMA ! J
Pour un athlète déjà bien entraîné depuis des années, je pense que cette méthode est vraiment intéressante Pourquoi faudrait il à chaque fois repartir par du foncier à basse intensité comme si on était débutant dans le sport ?
Les dernières recherches montrent bien les adaptations engendrés par les différents niveaux d’intensités comme encore ce tableau trouvé sur l’excellente page de Nick Grantham.



Ainsi jusqu’à maintenant j’étais plutôt sur la méthodologie classique( en parlant avec les échelles d’intensité): I1/I2 à la reprise, puis I2/I3 + I7, pour ensuite finir à I4 + I5/I6 à l’approche des compétitions. La reverse périodisation propose d’aller rapidement vers I4+, I5/I6, puis d’ajouter des phases plus longues à I3/I4 ( SST), pour finir en rallongeant encore avec du I2/I3+ I7. A l’approche des compétitions parfaire par un nouveau cycle I4, I5/I6. Donc développer la puissance et ensuite s’entrainer pour la maintenir le plus longtemps possible !
Je pense que cette méthode est totalement adaptée à ma région froide l’hiver. Surtout cette année où l’on vient de passer 3 mois dans la neige ou presque. Pourquoi se forcer à rouler longtemps dans le froid à faible intensité avec tous les risques que cela comporte de blessures, maladies alors que ça va finalement peu rapporter. A la place faire du qualitatif court sur home trainer, route ou vtt, et faire des sorties mi longue ( 2 à 3h) quand c’est possible à I3 ( ou bien ski de fond, raquette) semble un bon compromis pour passer l’hiver. Finalement quand je regarde mon entrainement depuis mi-Janvier , je n’en suis pas loin. Que des sorties courtes à cause de la météo sur 1 h à 1h30 que se soit sur HT ou route avec un IF élevé entre 0.85 et 0.95 et quelques sorties de 2 à 3 heures réalisés en raquettes. Résultat et comme je le disais dans mon précédent post une forme vraiment bonne et supérieure à 2012. Plus de qualitatif moins de volume…
A méditer donc...

Il serait intéressant de comparer les différentes méthodes reconnues ( Grappe, Friel/Coggan, Kerrison) en fonctions de ses objectifs et voir si on ne pourrait pas en extraire une trame optimisée de modèle développement de la performance en cyclisme sur route. Je vais m'y pencher et je pense que ça fera l’objet d’un futur article…"
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Message non lu par NickTheQuick »

kent 7 a écrit :je m'autorise à remonter ce pauvre post ( qui peine à dépasser les 10 pages / les 1200 de " Eric D " ou comment entraîner un autiste ? )
avec la révélation que tout le monde attendait : quel est le secret des SKY ? et bien c'est la périodisation inversée :lol: :lol:

Je cite : " La périodisation inversée: le modèle de performance ultime?




La récente interview de Tim Kerrison, entraîneur chez Sky, expliquant le concept de périodisation inversée, m’a donné envie d’en savoir plus sur le sujet. Il semble présenté comme un des éléments clé dans les résultats impressionnant de leur équipe au niveau performance.


Celui-ci n’est évidement pas le seul et vient compléter d’autres concepts fort judicieux comme moins de courses= plus de fraîcheur =des pics de formes plus marqués possibles (du bon sens en fait !) ou encore vivre en altitude et s’entrainer en bas. Accompagné par de fortes recherches dans l’optimisation du matériel et de la position du coureur, on a eu une démonstration de leur puissance pas si illogique sur le Tour de France 2012.


La tradition dans les sports d’endurance veut que l’on fasse beaucoup de volume à faible intensité avant de foncer vers des exercices plus difficiles pour préparer les compétitions. Développer la base aérobie, le volume c’est la clé, voilà ce que l’on peut lire dans beaucoup d’ouvrages sur les sports d’endurance dont le cyclisme. Mais depuis une dizaine d’année des entraîneurs ( dans la natation surtout) proposent une approche complètement différente : la périodisation inversée.
Cette dernière propose de conserver de l’intensité, faire progresser la puissance et la vitesse sur de courtes séances avant d’aller vers des plus longues. On joue ainsi sur la fraîcheur de l’athlète en période hivernal bien plus aptes à encaisser de bonnes sollicitations intensives quand les compétitions sont encore loin. Ensuite le volume augmente mais sans sacrifier l’intensité. Ainsi on apprend à rouler vite pas longtemps avant de rouler vite longtemps.


Evidemment cela s’applique avant tout à des athlètes ayant un certain vécu sportif leur permettant de travailler rapidement en intensité. On ne fera pas démarrer un débutant par de la PMA ! J
Pour un athlète déjà bien entraîné depuis des années, je pense que cette méthode est vraiment intéressante Pourquoi faudrait il à chaque fois repartir par du foncier à basse intensité comme si on était débutant dans le sport ?
Les dernières recherches montrent bien les adaptations engendrés par les différents niveaux d’intensités comme encore ce tableau trouvé sur l’excellente page de Nick Grantham.



Ainsi jusqu’à maintenant j’étais plutôt sur la méthodologie classique( en parlant avec les échelles d’intensité): I1/I2 à la reprise, puis I2/I3 + I7, pour ensuite finir à I4 + I5/I6 à l’approche des compétitions. La reverse périodisation propose d’aller rapidement vers I4+, I5/I6, puis d’ajouter des phases plus longues à I3/I4 ( SST), pour finir en rallongeant encore avec du I2/I3+ I7. A l’approche des compétitions parfaire par un nouveau cycle I4, I5/I6. Donc développer la puissance et ensuite s’entrainer pour la maintenir le plus longtemps possible !
Je pense que cette méthode est totalement adaptée à ma région froide l’hiver. Surtout cette année où l’on vient de passer 3 mois dans la neige ou presque. Pourquoi se forcer à rouler longtemps dans le froid à faible intensité avec tous les risques que cela comporte de blessures, maladies alors que ça va finalement peu rapporter. A la place faire du qualitatif court sur home trainer, route ou vtt, et faire des sorties mi longue ( 2 à 3h) quand c’est possible à I3 ( ou bien ski de fond, raquette) semble un bon compromis pour passer l’hiver. Finalement quand je regarde mon entrainement depuis mi-Janvier , je n’en suis pas loin. Que des sorties courtes à cause de la météo sur 1 h à 1h30 que se soit sur HT ou route avec un IF élevé entre 0.85 et 0.95 et quelques sorties de 2 à 3 heures réalisés en raquettes. Résultat et comme je le disais dans mon précédent post une forme vraiment bonne et supérieure à 2012. Plus de qualitatif moins de volume…
A méditer donc...

Il serait intéressant de comparer les différentes méthodes reconnues ( Grappe, Friel/Coggan, Kerrison) en fonctions de ses objectifs et voir si on ne pourrait pas en extraire une trame optimisée de modèle développement de la performance en cyclisme sur route. Je vais m'y pencher et je pense que ça fera l’objet d’un futur article…"
Hello Kent,
Pour juger de la pertinence de la RP, il faut aussi prendre en compte la nature de l'activité et une discipline qui inclut de 500 à 1000h/an de compétitions avec un départ rarement intense (hormis qqs CLM par ci par là), n'est pas forcément comparable avec un discipline qui induit une 30 à 50 d'heure de compétition par an avec un départ généralement intense et déterminant à haut-niveau.

Nick
FAYARD
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par FAYARD »

kent 7 a écrit :je m'autorise à remonter ce pauvre post ( qui peine à dépasser les 10 pages / les 1200 de " Eric D " ou comment entraîner un autiste ? )
avec la révélation que tout le monde attendait : quel est le secret des SKY ? et bien c'est la périodisation inversée :lol: :lol:

Je cite : " La périodisation inversée: le modèle de performance ultime?




La récente interview de Tim Kerrison, entraîneur chez Sky, expliquant le concept de périodisation inversée, m’a donné envie d’en savoir plus sur le sujet. Il semble présenté comme un des éléments clé dans les résultats impressionnant de leur équipe au niveau performance.


Celui-ci n’est évidement pas le seul et vient compléter d’autres concepts fort judicieux comme moins de courses= plus de fraîcheur =des pics de formes plus marqués possibles (du bon sens en fait !) ou encore vivre en altitude et s’entrainer en bas. Accompagné par de fortes recherches dans l’optimisation du matériel et de la position du coureur, on a eu une démonstration de leur puissance pas si illogique sur le Tour de France 2012.


La tradition dans les sports d’endurance veut que l’on fasse beaucoup de volume à faible intensité avant de foncer vers des exercices plus difficiles pour préparer les compétitions. Développer la base aérobie, le volume c’est la clé, voilà ce que l’on peut lire dans beaucoup d’ouvrages sur les sports d’endurance dont le cyclisme. Mais depuis une dizaine d’année des entraîneurs ( dans la natation surtout) proposent une approche complètement différente : la périodisation inversée.
Cette dernière propose de conserver de l’intensité, faire progresser la puissance et la vitesse sur de courtes séances avant d’aller vers des plus longues. On joue ainsi sur la fraîcheur de l’athlète en période hivernal bien plus aptes à encaisser de bonnes sollicitations intensives quand les compétitions sont encore loin. Ensuite le volume augmente mais sans sacrifier l’intensité. Ainsi on apprend à rouler vite pas longtemps avant de rouler vite longtemps.


Evidemment cela s’applique avant tout à des athlètes ayant un certain vécu sportif leur permettant de travailler rapidement en intensité. On ne fera pas démarrer un débutant par de la PMA ! J
Pour un athlète déjà bien entraîné depuis des années, je pense que cette méthode est vraiment intéressante Pourquoi faudrait il à chaque fois repartir par du foncier à basse intensité comme si on était débutant dans le sport ?
Les dernières recherches montrent bien les adaptations engendrés par les différents niveaux d’intensités comme encore ce tableau trouvé sur l’excellente page de Nick Grantham.



Ainsi jusqu’à maintenant j’étais plutôt sur la méthodologie classique( en parlant avec les échelles d’intensité): I1/I2 à la reprise, puis I2/I3 + I7, pour ensuite finir à I4 + I5/I6 à l’approche des compétitions. La reverse périodisation propose d’aller rapidement vers I4+, I5/I6, puis d’ajouter des phases plus longues à I3/I4 ( SST), pour finir en rallongeant encore avec du I2/I3+ I7. A l’approche des compétitions parfaire par un nouveau cycle I4, I5/I6. Donc développer la puissance et ensuite s’entrainer pour la maintenir le plus longtemps possible !
Je pense que cette méthode est totalement adaptée à ma région froide l’hiver. Surtout cette année où l’on vient de passer 3 mois dans la neige ou presque. Pourquoi se forcer à rouler longtemps dans le froid à faible intensité avec tous les risques que cela comporte de blessures, maladies alors que ça va finalement peu rapporter. A la place faire du qualitatif court sur home trainer, route ou vtt, et faire des sorties mi longue ( 2 à 3h) quand c’est possible à I3 ( ou bien ski de fond, raquette) semble un bon compromis pour passer l’hiver. Finalement quand je regarde mon entrainement depuis mi-Janvier , je n’en suis pas loin. Que des sorties courtes à cause de la météo sur 1 h à 1h30 que se soit sur HT ou route avec un IF élevé entre 0.85 et 0.95 et quelques sorties de 2 à 3 heures réalisés en raquettes. Résultat et comme je le disais dans mon précédent post une forme vraiment bonne et supérieure à 2012. Plus de qualitatif moins de volume…
A méditer donc...

Il serait intéressant de comparer les différentes méthodes reconnues ( Grappe, Friel/Coggan, Kerrison) en fonctions de ses objectifs et voir si on ne pourrait pas en extraire une trame optimisée de modèle développement de la performance en cyclisme sur route. Je vais m'y pencher et je pense que ça fera l’objet d’un futur article…"
Est-ce qu'on peut rire ???? :mrgreen:
Je fais du HT à partir de novembre avec que de l'intensité quasiment c.-à-d. I4-I5 comme beaucoup d'entre nous et comme beaucoup de cyclistes pro, non :?: :?: cette explication c'est de la merde...
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
Hauss Joel
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par Hauss Joel »

FAYARD a écrit :
kent 7 a écrit :je m'autorise à remonter ce pauvre post ( qui peine à dépasser les 10 pages / les 1200 de " Eric D " ou comment entraîner un autiste ? )
avec la révélation que tout le monde attendait : quel est le secret des SKY ? et bien c'est la périodisation inversée :lol: :lol:

Je cite : " La périodisation inversée: le modèle de performance ultime?




La récente interview de Tim Kerrison, entraîneur chez Sky, expliquant le concept de périodisation inversée, m’a donné envie d’en savoir plus sur le sujet. Il semble présenté comme un des éléments clé dans les résultats impressionnant de leur équipe au niveau performance.


Celui-ci n’est évidement pas le seul et vient compléter d’autres concepts fort judicieux comme moins de courses= plus de fraîcheur =des pics de formes plus marqués possibles (du bon sens en fait !) ou encore vivre en altitude et s’entrainer en bas. Accompagné par de fortes recherches dans l’optimisation du matériel et de la position du coureur, on a eu une démonstration de leur puissance pas si illogique sur le Tour de France 2012.


La tradition dans les sports d’endurance veut que l’on fasse beaucoup de volume à faible intensité avant de foncer vers des exercices plus difficiles pour préparer les compétitions. Développer la base aérobie, le volume c’est la clé, voilà ce que l’on peut lire dans beaucoup d’ouvrages sur les sports d’endurance dont le cyclisme. Mais depuis une dizaine d’année des entraîneurs ( dans la natation surtout) proposent une approche complètement différente : la périodisation inversée.
Cette dernière propose de conserver de l’intensité, faire progresser la puissance et la vitesse sur de courtes séances avant d’aller vers des plus longues. On joue ainsi sur la fraîcheur de l’athlète en période hivernal bien plus aptes à encaisser de bonnes sollicitations intensives quand les compétitions sont encore loin. Ensuite le volume augmente mais sans sacrifier l’intensité. Ainsi on apprend à rouler vite pas longtemps avant de rouler vite longtemps.


Evidemment cela s’applique avant tout à des athlètes ayant un certain vécu sportif leur permettant de travailler rapidement en intensité. On ne fera pas démarrer un débutant par de la PMA ! J
Pour un athlète déjà bien entraîné depuis des années, je pense que cette méthode est vraiment intéressante Pourquoi faudrait il à chaque fois repartir par du foncier à basse intensité comme si on était débutant dans le sport ?
Les dernières recherches montrent bien les adaptations engendrés par les différents niveaux d’intensités comme encore ce tableau trouvé sur l’excellente page de Nick Grantham.



Ainsi jusqu’à maintenant j’étais plutôt sur la méthodologie classique( en parlant avec les échelles d’intensité): I1/I2 à la reprise, puis I2/I3 + I7, pour ensuite finir à I4 + I5/I6 à l’approche des compétitions. La reverse périodisation propose d’aller rapidement vers I4+, I5/I6, puis d’ajouter des phases plus longues à I3/I4 ( SST), pour finir en rallongeant encore avec du I2/I3+ I7. A l’approche des compétitions parfaire par un nouveau cycle I4, I5/I6. Donc développer la puissance et ensuite s’entrainer pour la maintenir le plus longtemps possible !
Je pense que cette méthode est totalement adaptée à ma région froide l’hiver. Surtout cette année où l’on vient de passer 3 mois dans la neige ou presque. Pourquoi se forcer à rouler longtemps dans le froid à faible intensité avec tous les risques que cela comporte de blessures, maladies alors que ça va finalement peu rapporter. A la place faire du qualitatif court sur home trainer, route ou vtt, et faire des sorties mi longue ( 2 à 3h) quand c’est possible à I3 ( ou bien ski de fond, raquette) semble un bon compromis pour passer l’hiver. Finalement quand je regarde mon entrainement depuis mi-Janvier , je n’en suis pas loin. Que des sorties courtes à cause de la météo sur 1 h à 1h30 que se soit sur HT ou route avec un IF élevé entre 0.85 et 0.95 et quelques sorties de 2 à 3 heures réalisés en raquettes. Résultat et comme je le disais dans mon précédent post une forme vraiment bonne et supérieure à 2012. Plus de qualitatif moins de volume…
A méditer donc...

Il serait intéressant de comparer les différentes méthodes reconnues ( Grappe, Friel/Coggan, Kerrison) en fonctions de ses objectifs et voir si on ne pourrait pas en extraire une trame optimisée de modèle développement de la performance en cyclisme sur route. Je vais m'y pencher et je pense que ça fera l’objet d’un futur article…"
Est-ce qu'on peut rire ???? :mrgreen:
Je fais du HT à partir de novembre avec que de l'intensité quasiment c.-à-d. I4-I5 comme beaucoup d'entre nous et comme beaucoup de cyclistes pro, non :?: :?: cette explication c'est de la merde...
Pour une fois qu'un post ne dérape pas trop...
Si t'es pas d'accord avec ça, donne ton avis ou ton point de vue mais t'es pas obligé de jurer.
On ne parle que d'entrainement si je ne m'abuse.
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Bangbros
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par Bangbros »

c'est vrai que ça parait logique...
l'hiver j'ai trop froid (en rhone alpes c'est pas top) donc quand je roule dehors c'est rarement plus de 2h
je bosse, donc quand je rentre du taf il fait nuit et je fais du HT
"Train hard, race hard, never win" moi
Alistair Brownlee sur 10.000m : http://www.flotrack.org/coverage/250668 ... 0aMPqh_uGM
FAYARD
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Re: Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

Message non lu par FAYARD »

Hauss Joel a écrit :
FAYARD a écrit :
kent 7 a écrit :je m'autorise à remonter ce pauvre post ( qui peine à dépasser les 10 pages / les 1200 de " Eric D " ou comment entraîner un autiste ? )
avec la révélation que tout le monde attendait : quel est le secret des SKY ? et bien c'est la périodisation inversée :lol: :lol:

Je cite : " La périodisation inversée: le modèle de performance ultime?




La récente interview de Tim Kerrison, entraîneur chez Sky, expliquant le concept de périodisation inversée, m’a donné envie d’en savoir plus sur le sujet. Il semble présenté comme un des éléments clé dans les résultats impressionnant de leur équipe au niveau performance.


Celui-ci n’est évidement pas le seul et vient compléter d’autres concepts fort judicieux comme moins de courses= plus de fraîcheur =des pics de formes plus marqués possibles (du bon sens en fait !) ou encore vivre en altitude et s’entrainer en bas. Accompagné par de fortes recherches dans l’optimisation du matériel et de la position du coureur, on a eu une démonstration de leur puissance pas si illogique sur le Tour de France 2012.


La tradition dans les sports d’endurance veut que l’on fasse beaucoup de volume à faible intensité avant de foncer vers des exercices plus difficiles pour préparer les compétitions. Développer la base aérobie, le volume c’est la clé, voilà ce que l’on peut lire dans beaucoup d’ouvrages sur les sports d’endurance dont le cyclisme. Mais depuis une dizaine d’année des entraîneurs ( dans la natation surtout) proposent une approche complètement différente : la périodisation inversée.
Cette dernière propose de conserver de l’intensité, faire progresser la puissance et la vitesse sur de courtes séances avant d’aller vers des plus longues. On joue ainsi sur la fraîcheur de l’athlète en période hivernal bien plus aptes à encaisser de bonnes sollicitations intensives quand les compétitions sont encore loin. Ensuite le volume augmente mais sans sacrifier l’intensité. Ainsi on apprend à rouler vite pas longtemps avant de rouler vite longtemps.


Evidemment cela s’applique avant tout à des athlètes ayant un certain vécu sportif leur permettant de travailler rapidement en intensité. On ne fera pas démarrer un débutant par de la PMA ! J
Pour un athlète déjà bien entraîné depuis des années, je pense que cette méthode est vraiment intéressante Pourquoi faudrait il à chaque fois repartir par du foncier à basse intensité comme si on était débutant dans le sport ?
Les dernières recherches montrent bien les adaptations engendrés par les différents niveaux d’intensités comme encore ce tableau trouvé sur l’excellente page de Nick Grantham.



Ainsi jusqu’à maintenant j’étais plutôt sur la méthodologie classique( en parlant avec les échelles d’intensité): I1/I2 à la reprise, puis I2/I3 + I7, pour ensuite finir à I4 + I5/I6 à l’approche des compétitions. La reverse périodisation propose d’aller rapidement vers I4+, I5/I6, puis d’ajouter des phases plus longues à I3/I4 ( SST), pour finir en rallongeant encore avec du I2/I3+ I7. A l’approche des compétitions parfaire par un nouveau cycle I4, I5/I6. Donc développer la puissance et ensuite s’entrainer pour la maintenir le plus longtemps possible !
Je pense que cette méthode est totalement adaptée à ma région froide l’hiver. Surtout cette année où l’on vient de passer 3 mois dans la neige ou presque. Pourquoi se forcer à rouler longtemps dans le froid à faible intensité avec tous les risques que cela comporte de blessures, maladies alors que ça va finalement peu rapporter. A la place faire du qualitatif court sur home trainer, route ou vtt, et faire des sorties mi longue ( 2 à 3h) quand c’est possible à I3 ( ou bien ski de fond, raquette) semble un bon compromis pour passer l’hiver. Finalement quand je regarde mon entrainement depuis mi-Janvier , je n’en suis pas loin. Que des sorties courtes à cause de la météo sur 1 h à 1h30 que se soit sur HT ou route avec un IF élevé entre 0.85 et 0.95 et quelques sorties de 2 à 3 heures réalisés en raquettes. Résultat et comme je le disais dans mon précédent post une forme vraiment bonne et supérieure à 2012. Plus de qualitatif moins de volume…
A méditer donc...

Il serait intéressant de comparer les différentes méthodes reconnues ( Grappe, Friel/Coggan, Kerrison) en fonctions de ses objectifs et voir si on ne pourrait pas en extraire une trame optimisée de modèle développement de la performance en cyclisme sur route. Je vais m'y pencher et je pense que ça fera l’objet d’un futur article…"
Est-ce qu'on peut rire ???? :mrgreen:
Je fais du HT à partir de novembre avec que de l'intensité quasiment c.-à-d. I4-I5 comme beaucoup d'entre nous et comme beaucoup de cyclistes pro, non :?: :?: cette explication c'est de la merde...
Pour une fois qu'un post ne dérape pas trop...
Si t'es pas d'accord avec ça, donne ton avis ou ton point de vue mais t'es pas obligé de jurer.
On ne parle que d'entrainement si je ne m'abuse.
Alors si tu préfères, je veux dire par là que ce n'est pas une explication plausible car cette méthode est utilisée depuis des années par des amateurs et certainement des pros...le staff technique de la Sky s'enfonce de plus en plus pour cacher LA vérité, celle du dopage de son équipe..
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
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