.Personnellement, je n'ai jamais écrit ni pensé que les "dirigeants" avaient tous les droits dans un club, ni même qu'ils puissent avoir le moindre passe-droit.
Quand c'est le cas, il faut le dénoncer et se battre contre. Mais la seule façon de le faire de façon crédible, c'est d'accepter de donner de soi-même aussi, de se présenter contre les membres du bureau dont tu contestes l'intégrité et de rallier à toi suffisamment de membres de ton club. Pour cela, ils faut qu'ils soient convaincus de la sincérité et du désintéressement de ta démarche.
Ce n'est pas un hasard si ceux qui ont été le plus choqués par ta volonté d'engager des poursuites sont des dirigeants ou ex-dirigeants bénévoles de club (présient, secrétaire, trésorier...). Sans bien connaître la situation - et en cela on se trompe peut-être, mais tu devrais aussi remettre en cause ta façon de t'exprimer dans ce cas
- nous avons tous l'expérience de membres de club "consommateurs", toujours prêts à râler, à contester, à te soupçonner d'utiliser l'argent du club à ton profit mais jamais à prendre une responsabilité, même ponctuelle. Alors que bien souvent, bénévole signifie du temps mais aussi de l'argent donné au club. Qui calcule le papier, l'encre, les coups de téléphone, les déplacements faits pour le club ? On se fait rarement rembourser intégralement de tout cela. Alors le minimum, c'est un peu de considération pour ceux qui s'investissent, et un effort de discussion avant d'envisager des procès.Et quand on veut contester ceux qui font le boulot, il faut au moins être prêt à le faire à leur place et à le faire mieux. Ca te fera peut-être bondir, mais si ce n'est pas le cas personne ne te suivra. Comme on dit, on a les dirigeants qu'on mérite... En politique c'est d'ailleurs pareil : non pas accepter tout ce qui vient de celui qui a été élu, mais être capable de se mobiliser pour se battre contre
.
