Impact moyen/long terme sport / COVID

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par Z__orglub »

FAYARD a écrit : 09 mars 2021 18:56
Z__orglub a écrit : 09 mars 2021 18:38
FAYARD a écrit : 08 mars 2021 19:51

Tout pareil et c’est à cet âge là que le corps se forme..Le mien aura des pbs d’arthrose au niveau des cervicales, et pas à 50 ans.
La boxe ne doit pas aider non plus au niveau des cervicales (j'ai beaucoup réduit l'entrainement pour ça)
Faut relativiser, il est jeune, n’en fera pas son métier ni même des combats amateurs, c’est surtout une activité physique complète qui donne également confiance en soi en sortant de sa zone de confort. Elle apprend l’humilité, le respect de l’adversaire, développe la coordination..etc. La boxe éducative c’est génial !!! C’est pas pour rien que c’est très à la mode alors que ce sport n’avait pas une très bonne image auprès des parents, le seul hic c’est que les prix d’inscriptions flambent..
Oui, je suis d'accord, c'est un super sport. Quand j'étais jeune, je pensais que c'était un sport hyper violent. En réalité, c'est ultra-technique, et niveau cardio c'est le top. Et on peut en faire sans se faire mal, il faut juste trouver le niveau de pratique qui convient. Au final, je me suis blessé bien plus souvent au judo qu'à la boxe. Après, si on se prend au jeu, ça peut devenir plus brutal quand même. Moi j'ai commencé relativement tard, mais j'imagine qu'un jeune qui s'investit un peu dans le sport peut être attiré par la compétition et les combats.
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par yoann-51 »

Je vais poser une question naïve, mais pratiquant un sport qui m'a permis de courir quasi normalement tout l'hiver, (la réduction des courses à la saucisse m'a même permis de mieux récupérer et d'être plus performant) je me demandais s'il y avait eu des cross, des courses sur route ? Chez nous il y a eu quelques trails blancs aussi....
Pareil pour mes enfants ils ont pu pratiquer le ski de fond et l équitation tout l'hiver....là ils reprennent même l escalade, et le foot.
Finalement tout n'est quand même pas si noir.
J'ai juste l'impression qu il y a des fédé qui ont mis le doit sur la couture et se sont pliées aux règles, et d'autres qui ont cherché un espace au milieu des interdits.
Pareil pour les organisateurs, les passionnés de sport qui ont eu envie de faire plaisir à leurs pratiquants sont arrivé à faire des choses, les organisations mercantiles ont baissé le rideau car la rentabilité est moindre dans ce contexte...
Et effectivement, à la sortie du covid on verra les sportifs motivés , les personnes résilientes qui auront su trouver les ressources pour continuer de pratiquer leurs activités, et ceux qui auront eu plus de facilité à rejoindre le canapé avec une zapette, une bière et un paquet de chips....
Le sport va chercher
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felipe
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par felipe »

yoann-51 a écrit : 10 mars 2021 07:14 Je vais poser une question naïve, mais pratiquant un sport qui m'a permis de courir quasi normalement tout l'hiver, (la réduction des courses à la saucisse m'a même permis de mieux récupérer et d'être plus performant) je me demandais s'il y avait eu des cross, des courses sur route ? Chez nous il y a eu quelques trails blancs aussi....
Pareil pour mes enfants ils ont pu pratiquer le ski de fond et l équitation tout l'hiver....là ils reprennent même l escalade, et le foot.
Finalement tout n'est quand même pas si noir.
J'ai juste l'impression qu il y a des fédé qui ont mis le doit sur la couture et se sont pliées aux règles, et d'autres qui ont cherché un espace au milieu des interdits.
Pareil pour les organisateurs, les passionnés de sport qui ont eu envie de faire plaisir à leurs pratiquants sont arrivé à faire des choses, les organisations mercantiles ont baissé le rideau car la rentabilité est moindre dans ce contexte...
Et effectivement, à la sortie du covid on verra les sportifs motivés , les personnes résilientes qui auront su trouver les ressources pour continuer de pratiquer leurs activités, et ceux qui auront eu plus de facilité à rejoindre le canapé avec une zapette, une bière et un paquet de chips....
C'est une vision un peu réductrice. Il y a quand même beaucoup plus de cas de figure.
Il y a effectivement ceux qui ont pu trouver les ressources pour continuer leur activité, et ceux qui, pour des raisons professionnelles ou familiales ou autres n'ont pas pu continuer à pratiquer. Si par exemple tu habites à la campagne au milieu des bois, il est facile de faire du VTT ou de la course à pied après 18h. Quand tu habites en plein Lyon, c'est plus compliqué de ne pas te faire chopper après 18h.
par ailleurs, les sports ne sont pas étanches entre eux. C'est perméable. Une personne peut arrêter un sport et en faire un autre. Exemple : dans mon cas, je me suis (re)mis à l'escalade pour faire grimper ma fille le week-end puisque le club d'escalade est fermé et que je ne peux pas nager.

Les gens reprendront le sport. C'est à peu près certain. Mais la question est plutôt de savoir comment on fait pour rédémarrer vite pour que la phase transitoire ne soit pas trop préjudiciable et savoir comment on fait pour éviter que le triathlon ne périclite pas.

La FFTRI bosse actuellement sur un plan de relance.
De ce que j'ai compris / entendu :

- les clubs sont dans l'ensemble dans une bonne santé financière et ont même généré un excédent budgétaire en 2019/2020. En effet, sur la saison 2019/2020, ils ont eu des recettes normales (subvention, licences...) et des dépenses en baisse (arrêt la saison en cours d'année).

- les clubs ont vu une baisse des effectifs de 20% à 40%. Situation hétérogène. Parfois ce sont les clubs huppés (licence chère) qui ont une grosse baisse des effectifs et parfois ce sont les petits clubs. Cela manque de données statistiques.

- baisse / chute de la motivation des dirigeants de club ; Parfois, ce sont des projets de plusieurs années qui s'effondrent... des années d'efforts qui s'évaporent...

- baisse / chute de la motivation des organisateurs. Les 2 gros facteurs de démotivation sont les contraintes supplémentaires à gérer (protocoles COVID) et l'absence de visibilité sur la reprise. les dossiers se déposent 2 mois à l'avance (donc pour les triathlons de mai, les dossiers c'est maintenant), mais les autorités préfectorales ne se prononcent pas (assez logique vu l'incertitude actuelle).

La question c'est donc comment on fait revenir les 20 à 40% de licenciés manquants. Pour cela, je pense qu'il faudrait sonder statistiquement les raisons qui font que les gens n'ont pas repris de licence. Je pense que les grandes causes doivent être :

- accélération de l'arrêt normal de l'activité. Il y a quand même un renouvellement normal des licenciés (les gens arrêtent le tri car ils ont fait le tour de l'activité, etc.). Ce phénomène a du s'accélérer sans être compensé par de nouvelles adhésions. Ceux là sont non récupérables car ils auraient quand même arrêtés le tri à brève échéance.

- ceux qui n'ont pas repris de licence car la licence est chère et qu'ils ont anticipé que les entrainements club allaient s'arrêter en 2020/2021.
Ceux là sont susceptibles de revenir naturellement en septembre si la situation sanitaire offre de la visibilité.
Avis perso :

- ceux qui n'ont pas reprise de licence en calculant que la saison 2021 sera à l'image de 2020, c'est à dire des triathlons uniquement en fin de saison et que dans ce cas, cela ne vaut pas le coût de prendre une licence annuelle pour 1 seul tri en septembre et qu'il vaut mieux prendre une licence journée.

Mon avis perso : pour faire venir de nouveaux adhérents ou faire revenir les anciens avant qu'ils ne décrochent définitivement, je pense qu'il faut avoir une approche assez "commerciale" (les pro associations m'insulteront pour l'emploi de ce terme, mais bon...) :

- Remboursement partiel
si la situation sanitaire n'offre pas de visibilité, il faudra peut être réfléchir à proposer une offre de remboursement partiel pour la saison 2021/2022. C'est ce que le club de natation de mon fils a fait. En 2019/2020, ils n'ont rien remboursé. Mais pour la saison 2020/2021, le club s'était engagé à faire un remboursement partiel en cas d'arrêt des activités.

- Réduction du prix des licences journées
si on veut redonner goût à la compétition à certains anciens, on peut imaginer par exemple une réduction de prix de 50% sur la licence journée pour un triathlète licencié l'année précédente (2019/2020) et qui n'a pas renouvelé. Ce serait un "geste commercial" pour compenser le fait que la licence 2019/2020 n'a pas été utilisé mais surtout cela fait revenir le chaland. Sinon, on risque de le perdre définitivement.

- Augmenter la densité des épreuves tous publics sur l'été et l'automne.
Vu que le début de saison, c'est mort (je ne crois plus aux licornes depuis longtemps), il faut attirer les nouveaux chalands en offrant plus de visibilité à l'activité cet été et à l'automne. La FFTRI doit peut être inciter certains organisateurs à proposer des choses jusqu'à la toussaint, en blindant septembre et octobre. Si cela ne pose pas de soucis pour les tris L qui sont décalés, c'est moins le cas pour les S et les M qui sont plus facilement annulés que déplacés. or, c'est sur les S et M qu'on attire de nouveaux licenciés. Mais là, il faut que les ligues travaillent main dans la main avec les organisateurs.
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FAYARD
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par FAYARD »

yoann-51 a écrit : 10 mars 2021 07:14 Je vais poser une question naïve, mais pratiquant un sport qui m'a permis de courir quasi normalement tout l'hiver, (la réduction des courses à la saucisse m'a même permis de mieux récupérer et d'être plus performant) je me demandais s'il y avait eu des cross, des courses sur route ? Chez nous il y a eu quelques trails blancs aussi....
Pareil pour mes enfants ils ont pu pratiquer le ski de fond et l équitation tout l'hiver....là ils reprennent même l escalade, et le foot.
Finalement tout n'est quand même pas si noir.
J'ai juste l'impression qu il y a des fédé qui ont mis le doit sur la couture et se sont pliées aux règles, et d'autres qui ont cherché un espace au milieu des interdits.
Pareil pour les organisateurs, les passionnés de sport qui ont eu envie de faire plaisir à leurs pratiquants sont arrivé à faire des choses, les organisations mercantiles ont baissé le rideau car la rentabilité est moindre dans ce contexte...
Et effectivement, à la sortie du covid on verra les sportifs motivés , les personnes résilientes qui auront su trouver les ressources pour continuer de pratiquer leurs activités, et ceux qui auront eu plus de facilité à rejoindre le canapé avec une zapette, une bière et un paquet de chips....
C’est pas une histoire de Fédé. Si tu peux matériellement pratiquer ta discipline dehors, bah c’est autorisé. Si c’est uniquement en intérieur, bah c’est non. Après il y a eu les dérogations, mais pour la natation par exemple, pas mal de piscines ont carrément fermé donc impossible de nager même si c’était autorisé. Il y a eu une rupture d’égalité, une injustice de ce côté là. Et puis le couvre feu limite drôlement le nombre de créneaux horaires, parce que tous les enfants ne pratiquent pas leur activité uniquement le mercredi après-midi.
Tu es réducteur dans tes propos et tu condamnes des présidents de clubs sans savoir. Tous n’ont pas la possibilité d’avoir un lieu non fermé, mais protégé des caprices du temps pour pouvoir s’entraîner.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par IRONMAN04 »

Si l’on aborde le sujet de la pratique individuelle, aucun souci à se faire, je pense que les français ont (re) découvert le sport grâce au confinement :?: :?: :?:
Si l’on se place sur le tissu fédéral et associatif(les clubs), alors la, cela devient plus compliqué :!: :!: :!: Vu la gestion, le soutien de là ministre des sports, c’est pas gagné surtout que le paquet va être mis sur les Jo204. Alors déjà que le sport en milieu scolaire on peut mieux faire, dans les familles on en parle pas, si les clubs sont défaillants, on fait comment??? Si je suis de naturel optimiste, je m’interroge sur le futur, quand allons nous sortir de cette galère, où allons nous vivre avec, vers un nouveau fonctionnement de société,,,,,, bref quelles sont les perspectives, à quelles échéances??, c’est cela qui va (selon moi) déterminer l’avenir du sport en France. Je pense notamment aux bénévoles comme moi qui fatiguent de cette incertitude, et puis on vieillit. :roll:
Allez on va voir combien de jeunes vont venir à la reprise CAP dans une heure, ce sera un indicateur. :wink:
Ciao
Petithomme
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par Petithomme »

Il y a également un problème de "géographie". Combien de personnes ont un abonnement ou une licence dans le club près de leur boulot ... mais ne retourneront jamais à leur bureau? J'imagine mal le parisien prendre le RER pour aller à son club de boxe ou de XX, surtout 1 an après et en ayant pris un nouveau rythme de vie ...
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par kestrel »

FAYARD a écrit : 08 mars 2021 15:49
Trapanelle en nat a écrit : 08 mars 2021 13:37
FAYARD a écrit : 08 mars 2021 12:21

L’important c’est pas les trentenaires, et les quadra, c’est les jeunes, c’est eux l’avenir, et un jeune qui fait du sport c’est un adulte en bonne santé, une fois que le mal est fait, bah le corps te le fera payer un jour. Ce fut une erreur de fermer les salles et les clubs pour les gamins, ils vont déjà à l’école, cela n’aurait rien changer à la propagation du virus.
Notre club de tri fait toujours les entrainements pour les jeunes le samedi
Mon fils ne boxe plus depuis des mois...et il n’est pas le seul.
Mon club de Krav maga est aussi sous cloche, ma fille et moi-même en sommes privés
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par felipe »

Petithomme a écrit : 10 mars 2021 20:12 Il y a également un problème de "géographie". Combien de personnes ont un abonnement ou une licence dans le club près de leur boulot ... mais ne retourneront jamais à leur bureau? J'imagine mal le parisien prendre le RER pour aller à son club de boxe ou de XX, surtout 1 an après et en ayant pris un nouveau rythme de vie ...
Je n'avais pas pensé à cela...
Merci de m'avoir ouvert les yeux sur cette problématique.
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par Z__orglub »

FAYARD a écrit : 10 mars 2021 13:05
yoann-51 a écrit : 10 mars 2021 07:14 Je vais poser une question naïve, mais pratiquant un sport qui m'a permis de courir quasi normalement tout l'hiver, (la réduction des courses à la saucisse m'a même permis de mieux récupérer et d'être plus performant) je me demandais s'il y avait eu des cross, des courses sur route ? Chez nous il y a eu quelques trails blancs aussi....
Pareil pour mes enfants ils ont pu pratiquer le ski de fond et l équitation tout l'hiver....là ils reprennent même l escalade, et le foot.
Finalement tout n'est quand même pas si noir.
J'ai juste l'impression qu il y a des fédé qui ont mis le doit sur la couture et se sont pliées aux règles, et d'autres qui ont cherché un espace au milieu des interdits.
Pareil pour les organisateurs, les passionnés de sport qui ont eu envie de faire plaisir à leurs pratiquants sont arrivé à faire des choses, les organisations mercantiles ont baissé le rideau car la rentabilité est moindre dans ce contexte...
Et effectivement, à la sortie du covid on verra les sportifs motivés , les personnes résilientes qui auront su trouver les ressources pour continuer de pratiquer leurs activités, et ceux qui auront eu plus de facilité à rejoindre le canapé avec une zapette, une bière et un paquet de chips....
C’est pas une histoire de Fédé. Si tu peux matériellement pratiquer ta discipline dehors, bah c’est autorisé
C'est autorisé avant 18h. Ça limite énormément.
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par yoann-51 »

FAYARD a écrit : 10 mars 2021 13:05
yoann-51 a écrit : 10 mars 2021 07:14 Je vais poser une question naïve, mais pratiquant un sport qui m'a permis de courir quasi normalement tout l'hiver, (la réduction des courses à la saucisse m'a même permis de mieux récupérer et d'être plus performant) je me demandais s'il y avait eu des cross, des courses sur route ? Chez nous il y a eu quelques trails blancs aussi....
Pareil pour mes enfants ils ont pu pratiquer le ski de fond et l équitation tout l'hiver....là ils reprennent même l escalade, et le foot.
Finalement tout n'est quand même pas si noir.
J'ai juste l'impression qu il y a des fédé qui ont mis le doit sur la couture et se sont pliées aux règles, et d'autres qui ont cherché un espace au milieu des interdits.
Pareil pour les organisateurs, les passionnés de sport qui ont eu envie de faire plaisir à leurs pratiquants sont arrivé à faire des choses, les organisations mercantiles ont baissé le rideau car la rentabilité est moindre dans ce contexte...
Et effectivement, à la sortie du covid on verra les sportifs motivés , les personnes résilientes qui auront su trouver les ressources pour continuer de pratiquer leurs activités, et ceux qui auront eu plus de facilité à rejoindre le canapé avec une zapette, une bière et un paquet de chips....
C’est pas une histoire de Fédé. Si tu peux matériellement pratiquer ta discipline dehors, bah c’est autorisé. Si c’est uniquement en intérieur, bah c’est non. Après il y a eu les dérogations, mais pour la natation par exemple, pas mal de piscines ont carrément fermé donc impossible de nager même si c’était autorisé. Il y a eu une rupture d’égalité, une injustice de ce côté là. Et puis le couvre feu limite drôlement le nombre de créneaux horaires, parce que tous les enfants ne pratiquent pas leur activité uniquement le mercredi après-midi.
Tu es réducteur dans tes propos et tu condamnes des présidents de clubs sans savoir. Tous n’ont pas la possibilité d’avoir un lieu non fermé, mais protégé des caprices du temps pour pouvoir s’entraîner.
Mais si c'est une histoire de fédé, regarde le vélo comme tu l as fort bien fait remarquer à mis les catégories 1 et 2 comme des pros pour leur permettre de courir, en ski alpi la plupart des coupes de France ont été maintenu avec ce subterfuge.
Pourquoi on athlé on a pas essayé de faire des cross avec les athlètes classés national par exemple ?
Il faut être créatif, savoir se réinventer...
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par FAYARD »

yoann-51 a écrit : 10 mars 2021 23:17
FAYARD a écrit : 10 mars 2021 13:05
yoann-51 a écrit : 10 mars 2021 07:14 Je vais poser une question naïve, mais pratiquant un sport qui m'a permis de courir quasi normalement tout l'hiver, (la réduction des courses à la saucisse m'a même permis de mieux récupérer et d'être plus performant) je me demandais s'il y avait eu des cross, des courses sur route ? Chez nous il y a eu quelques trails blancs aussi....
Pareil pour mes enfants ils ont pu pratiquer le ski de fond et l équitation tout l'hiver....là ils reprennent même l escalade, et le foot.
Finalement tout n'est quand même pas si noir.
J'ai juste l'impression qu il y a des fédé qui ont mis le doit sur la couture et se sont pliées aux règles, et d'autres qui ont cherché un espace au milieu des interdits.
Pareil pour les organisateurs, les passionnés de sport qui ont eu envie de faire plaisir à leurs pratiquants sont arrivé à faire des choses, les organisations mercantiles ont baissé le rideau car la rentabilité est moindre dans ce contexte...
Et effectivement, à la sortie du covid on verra les sportifs motivés , les personnes résilientes qui auront su trouver les ressources pour continuer de pratiquer leurs activités, et ceux qui auront eu plus de facilité à rejoindre le canapé avec une zapette, une bière et un paquet de chips....
C’est pas une histoire de Fédé. Si tu peux matériellement pratiquer ta discipline dehors, bah c’est autorisé. Si c’est uniquement en intérieur, bah c’est non. Après il y a eu les dérogations, mais pour la natation par exemple, pas mal de piscines ont carrément fermé donc impossible de nager même si c’était autorisé. Il y a eu une rupture d’égalité, une injustice de ce côté là. Et puis le couvre feu limite drôlement le nombre de créneaux horaires, parce que tous les enfants ne pratiquent pas leur activité uniquement le mercredi après-midi.
Tu es réducteur dans tes propos et tu condamnes des présidents de clubs sans savoir. Tous n’ont pas la possibilité d’avoir un lieu non fermé, mais protégé des caprices du temps pour pouvoir s’entraîner.
Mais si c'est une histoire de fédé, regarde le vélo comme tu l as fort bien fait remarquer à mis les catégories 1 et 2 comme des pros pour leur permettre de courir, en ski alpi la plupart des coupes de France ont été maintenu avec ce subterfuge.
Pourquoi on athlé on a pas essayé de faire des cross avec les athlètes classés national par exemple ?
Il faut être créatif, savoir se réinventer...
Le HN, c’est personne ou presque, l’important pour la santé publique c’est le sport amateur et chez les jeunes.
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par h-tri »

https://www.lavoixdunord.fr/954660/arti ... 6AFInuqsMM

Celle là elle est bien bonne. On ferme les piscines puis on constate après que les enfants ne peuvent plus apprendre à nager. Ensuite, plutôt que de se poser la question de savoir si les piscines peuvent vraiment être à l'origine de contaminations et si on ne peut pas les rouvrir moyennant des protocoles (qui existent déjà depuis mai dernier au passage), on réfléchit à construire des bassins mobiles pour apprendre aux enfants à nager. Y'a vraiment des technocrates de très haut niveau au ministère !
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felipe
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par felipe »

FAYARD a écrit : 11 mars 2021 05:29
yoann-51 a écrit : 10 mars 2021 23:17
FAYARD a écrit : 10 mars 2021 13:05

C’est pas une histoire de Fédé. Si tu peux matériellement pratiquer ta discipline dehors, bah c’est autorisé. Si c’est uniquement en intérieur, bah c’est non. Après il y a eu les dérogations, mais pour la natation par exemple, pas mal de piscines ont carrément fermé donc impossible de nager même si c’était autorisé. Il y a eu une rupture d’égalité, une injustice de ce côté là. Et puis le couvre feu limite drôlement le nombre de créneaux horaires, parce que tous les enfants ne pratiquent pas leur activité uniquement le mercredi après-midi.
Tu es réducteur dans tes propos et tu condamnes des présidents de clubs sans savoir. Tous n’ont pas la possibilité d’avoir un lieu non fermé, mais protégé des caprices du temps pour pouvoir s’entraîner.
Mais si c'est une histoire de fédé, regarde le vélo comme tu l as fort bien fait remarquer à mis les catégories 1 et 2 comme des pros pour leur permettre de courir, en ski alpi la plupart des coupes de France ont été maintenu avec ce subterfuge.
Pourquoi on athlé on a pas essayé de faire des cross avec les athlètes classés national par exemple ?
Il faut être créatif, savoir se réinventer...
Le HN, c’est personne ou presque, l’important pour la santé publique c’est le sport amateur et chez les jeunes.
Entièrement d'accord avec Fayard.

Certaines fédés ont fait le choix de défendre le sport de haut niveau (pro, semi-pro et élites) en y mettant beaucoup d'énergie.
Quand d'autres fédés préfèrent travailler sur le sport amateur.

Franchement, que la coupe de france de ski alpin ait pu avoir lieu, cela n'a pas changé le fait que les français n'ont pas pu skier.

Je pense que les fédés ont du se poser une question très simple : les sportifs de haut niveau rapportent-ils ou coûtent-ils ?
Le sport pro, cela rapporte globalement de l'argent (droits TV, billeterie, goodies) ou cela ramène des licenciés (si sport médiatisé), mais seulement pour certains sport.
Dans d'autres sport, les athlètes de HN vivotent et coûtent plus aux fédés qu'ils ne rapportent.

dans cette crise, il est donc logique que certaines fédés essaient de sauver les meubles en sauvegardant le sport pro et le HN qui leur rapporte, tandis que d'autres fédés, déjà exsangue financièrement vont moins faire pour le HN qui leur coûte et vont plutôt œuvrer pour les adhérents.

Vu la couverture médiatique du triathlon, je vous laisse deviner dans quel camp se situe le triathlon... :mrgreen:
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

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h-tri a écrit : 11 mars 2021 08:45 https://www.lavoixdunord.fr/954660/arti ... 6AFInuqsMM

Celle là elle est bien bonne. On ferme les piscines puis on constate après que les enfants ne peuvent plus apprendre à nager. Ensuite, plutôt que de se poser la question de savoir si les piscines peuvent vraiment être à l'origine de contaminations et si on ne peut pas les rouvrir moyennant des protocoles (qui existent déjà depuis mai dernier au passage), on réfléchit à construire des bassins mobiles pour apprendre aux enfants à nager. Y'a vraiment des technocrates de très haut niveau au ministère !
ça rappelle Coluche qui disait : "tu refiles le Sahara aux technocrates dans 5 ans faudra racheter du sable !"

débile : le chlore tue les virus ! j'me suis plain à la communauté de communes de ce point dès fin novembre : ils n'ont pas trouvé mieux comme argument que l'argent économisé ! je les ai averti : vous risquez fort de le reperdre dans des procès à vouloir maintenir à tout prix la piscine fermée aux scolaires quant ils auraient pu encore en faire (octobre à janvier).
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Re: Impact moyen/long terme sport / COVID

Message non lu par felipe »

h-tri a écrit : 11 mars 2021 08:45 https://www.lavoixdunord.fr/954660/arti ... 6AFInuqsMM

Celle là elle est bien bonne. On ferme les piscines puis on constate après que les enfants ne peuvent plus apprendre à nager. Ensuite, plutôt que de se poser la question de savoir si les piscines peuvent vraiment être à l'origine de contaminations et si on ne peut pas les rouvrir moyennant des protocoles (qui existent déjà depuis mai dernier au passage), on réfléchit à construire des bassins mobiles pour apprendre aux enfants à nager. Y'a vraiment des technocrates de très haut niveau au ministère !
Effectivement. Bienvenue en absurdistan.

Les bassins mobiles, je n'y crois pas trop.
Si c'est pour les mettre dans un gymnase, autant aller à la piscine municipale. Et le gymnase n'est peut être pas prévu pour recevoir une telle masse (un bassin de 8x4 par 1,5m de haut, c'est 50 tonnes !) ni pour supporter une humidité corrosive dans l'air ambiant.
Bonjour aussi la consommation d'eau et d'énergie (remplir, vider le bassin mobile, etc.)

Cela étant, la 2ne piste évoquée, c'est à dire l'ouverture anticipée des bassins extérieurs (généralement les piscines d'été) éventuellement en mettant une capote pour les déperditions énergétiques, me paraitrait une très bonne chose. Mais si cela peut convenir à un public de nageurs, c'est moins vrai pour des enfants en apprentissage qui passent autant de temps en dehors du bassin que dedans. Ils vont se geler hors de l'eau en plein vent.

Bref, y'a peut être urgence à renvoyer les enfants dans les piscines pour l'apprentissage du "sauve-nage"
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