Allez, on se projette dans l'avenir!

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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FAYARD a écrit : 29 mars 2020 16:41 Y a rien de bien confidentiel dans mes questions. Moi je suis fonctionnaire au ministère de l’intérieur, je vis dans le Rhône, je suis payé par l’état et je paye mes impôts et mes cotisations sécurité sociale en France. Tu vois y’a rien de bien compliqué.
non rien de confidentiel mais :
- ce n’est pas le sujet
- ca n’a rien à faire sur un forum de triathlon
- comme l’a soulevé Vank tes questions sont orientées et s’il s’avérait que je travaille en suite, tu t’empresserais de me dire que je n’ai pas à juger
- les questions que j’ai posées à USAT ne relève en rien d’infos personnelles précises mais bien d’infos générales a son sujet afin d’approfondir le sujet que lui même a lancé
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Fab74ch a écrit : 29 mars 2020 16:50
FAYARD a écrit : 29 mars 2020 16:41 Y a rien de bien confidentiel dans mes questions. Moi je suis fonctionnaire au ministère de l’intérieur, je vis dans le Rhône, je suis payé par l’état et je paye mes impôts et mes cotisations sécurité sociale en France. Tu vois y’a rien de bien compliqué.
non rien de confidentiel mais :
- ce n’est pas le sujet
- ca n’a rien à faire sur un forum de triathlon
- comme l’a soulevé Vank tes questions sont orientées et s’il s’avérait que je travaille en suite, tu t’empresserais de me dire que je n’ai pas à juger
- les questions que j’ai posées à USAT ne relève en rien d’infos personnelles précises mais bien d’infos générales a son sujet afin d’approfondir le sujet que lui même a lancé
Y a un truc que t’assumes pas ?
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
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FAYARD a écrit : 29 mars 2020 16:52 Y a un truc que t’assumes pas ?
Non non je t’assure :mrgreen:
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Fab74ch a écrit : 29 mars 2020 16:53
FAYARD a écrit : 29 mars 2020 16:52 Y a un truc que t’assumes pas ?
Non non je t’assure :mrgreen:
Si demain tu tombes malade, tu vas te faire soigner où ? En France où tu n’auras pas de Chloroquine ou en Suisse où tu peux espérer en avoir ?
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FAYARD a écrit : 29 mars 2020 17:27
Fab74ch a écrit : 29 mars 2020 16:53
FAYARD a écrit : 29 mars 2020 16:52 Y a un truc que t’assumes pas ?
Non non je t’assure :mrgreen:
Si demain tu tombes malade, tu vas te faire soigner où ? En France où tu n’auras pas de Chloroquine ou en Suisse où tu peux espérer en avoir ?
J’ai déjà répondu à cette question sur le fil approprié, si je tombe malade j’aimerai participer à une étude clinique (ce qui revient a dire que je ne sais pas quel traitement j’aurais).
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Vank a écrit : 27 mars 2020 18:24 Au niveau individuel il y a des modes de consommation, notamment au niveau alimentaire, à revoir.

Nul besoin de développer (les forumers sont intelligents :wink: ) ce témoignage est sufisamment explicite.
Ce qui est admirable, c'est que chacun prend prétexte de la crise pour se renforcer dans ses convictions antérieures. Je vais me permettre de rendre le contrepied des clichés et des commentaires ambiants...

Si on prend juste le cas de diversité animale, la leçon qu'on pourrait tirer de la crise COVID-19, c'est qu'il faut résolument éradiquer toutes ces espèces sauvages qui nous transmettent des maladies inconnues: les pangolins avec COVID-19, les gorilles et les chauve-souris pour Ebola, les chimpanzé pour le SIDA, les civettes pour le SRAS... Le cas H1N1, transmis par les porcs, cité ici en exemple alors qu'il est l'exception qui confirme la règle, est bien bénin par rapport aux autres. Les animaux domestiques sont moins redoutables car depuis le temps les hommes ont eu le temps d'attraper leurs maladies et de s'immuniser.

Donc si on voulait tirer une leçon de COVID-19, c'est qu'il faudrait éradiquer toutes les espèces menacées, pas qu'il faudrait réduire l'élevage intensif!

C'est certainement pas ce que je préconiserais, mais il faut accepter qu'être victime de temps en temps d'une épidémie mortelle est le prix que l'humanité a toujours payé pour sa cohabitation avec la vie sauvage, et que ces épidémies n'ont rien à voir avec la mondialisation ou l'élevage intensif: elles existaient depuis bien avant, et étaient d'ailleurs beaucoup plus mortelles que COVID-19, qui quoiqu'en laisse croire l'hystérie ambiante reste relativement anodin par rapport à ce qu'on vécu les génération pré-mondialisation. Dur à entendre pour ceux qui souffrent, mais c'est la triste vérité.

Remercions aussi la mondialisation qui permet aujourd'hui aux Chinois de nous livrer des millions de masques, et aux Allemands de traiter nos malades. Avec des frontières fermées, jamais la France n'aurait eu la capacité de produire aussi vite autant de masques.

Regardons aussi les pays qui ont su traiter efficacement l'épidémie (Chine, Corée du Sud, Singapour...) et ceux qui se plantent (Italie, Espagne, bientôt USA probablement...). Ca fait peut-être mal au bide, mais ceux qui s'en sortent, c'est pas ceux qui dépensent le plus pour la santé, qui sont le plus solidaires ou qui ont le plus de lits d’hôpitaux ou de masques, c'est ceux qui ont mis le plus de technologies (tests et contrôles massifs, big data, tracking des malades par les mobiles) pour tracer et contenir l'épidémie, et qui ont su faire preuve d'une discipline et d'un civisme sans faille, que ce soit contraint (Chine) ou volontaire (Corée). Vu l'esprit français, beaucoup plus proche de l'Italien que du Coréen, et notre tempérament de gaulois réfractaire à toute notion de contrainte, de contrôle ou d'obéissance, il est juste miraculeux qu'on s'en sorte si bien jusqu'à présent, nos capacités hospitalières, en croissance rapide, n'étant pas encore complètement saturées... On ne peut pas changer comme ça notre tempérament, et ce n'est d'ailleurs pas forcément souhaitable (mieux vaut vivre en démocratie qu'en dictature, même si une dictature peut être plus efficace pour combattre une épidémie), mais il faut accepter d'en payer le prix.
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Silver0l a écrit : 30 mars 2020 05:57
Vank a écrit : 27 mars 2020 18:24 Au niveau individuel il y a des modes de consommation, notamment au niveau alimentaire, à revoir.

Nul besoin de développer (les forumers sont intelligents :wink: ) ce témoignage est sufisamment explicite.
Ce qui est admirable, c'est que chacun prend prétexte de la crise pour se renforcer dans ses convictions antérieures. Je vais me permettre de rendre le contrepied des clichés et des commentaires ambiants...

Si on prend juste le cas de diversité animale, la leçon qu'on pourrait tirer

Donc si on voulait tirer une leçon de COVID-19, c'est qu'il faudrait éradiquer toutes les espèces menacées, pas qu'il faudrait réduire l'élevage intensif!

C'est certainement pas ce que je préconiserais, mais il faut accepter qu'être victime de temps en temps d'une épidémie mortelle est le prix que l'humanité a toujours payé pour sa cohabitation avec la vie sauvage, et que ces épidémies n'ont rien à voir avec la mondialisation ou l'élevage intensif:
J'ai fait un de ces bonds en lisant ces inepties. D'ailleurs l'auteur fait dans la provocation et développe un point de vue extrême mais sa démonstration ne tient pas. Aux forumers nès de la dernière pluie, ne vous laisser pas avoir.
C'est simple, l'élevage intensif est une vraie bombe à retardement pour les épidémies (j'ai des auteurs sérieux à citer), par la concentration d'une même espèce, souvent sélectionnée pour sa productivité, dans un espace restreint. La profusion de pathogènes est connue (cf peste porcine et grippe aviaire) et le gros risque est la contamination de l'homme (le contact avec les excréments suffit) directement ou via les chauves souris (ou autres animaux) qui y nichent car on a détruit leur habitat naturel.
Quant à la biodiversité, elle est le fruit de millions d'années, la détruire c'est nous détruire à moyen terme. Parfois même à court terme: un seul exemple avec les moustiques.
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abdo_kassou a écrit : 30 mars 2020 08:26
Silver0l a écrit : 30 mars 2020 05:57
Vank a écrit : 27 mars 2020 18:24 Au niveau individuel il y a des modes de consommation, notamment au niveau alimentaire, à revoir.

Nul besoin de développer (les forumers sont intelligents :wink: ) ce témoignage est sufisamment explicite.
Ce qui est admirable, c'est que chacun prend prétexte de la crise pour se renforcer dans ses convictions antérieures. Je vais me permettre de rendre le contrepied des clichés et des commentaires ambiants...

Si on prend juste le cas de diversité animale, la leçon qu'on pourrait tirer

Donc si on voulait tirer une leçon de COVID-19, c'est qu'il faudrait éradiquer toutes les espèces menacées, pas qu'il faudrait réduire l'élevage intensif!

C'est certainement pas ce que je préconiserais, mais il faut accepter qu'être victime de temps en temps d'une épidémie mortelle est le prix que l'humanité a toujours payé pour sa cohabitation avec la vie sauvage, et que ces épidémies n'ont rien à voir avec la mondialisation ou l'élevage intensif:
J'ai fait un de ces bonds en lisant ces inepties. D'ailleurs l'auteur fait dans la provocation et développe un point de vue extrême mais sa démonstration ne tient pas. Aux forumers nès de la dernière pluie, ne vous laisser pas avoir.
C'est simple, l'élevage intensif est une vraie bombe à retardement pour les épidémies (j'ai des auteurs sérieux à citer), par la concentration d'une même espèce, souvent sélectionnée pour sa productivité, dans un espace restreint. La profusion de pathogènes est connue (cf peste porcine et grippe aviaire) et le gros risque est la contamination de l'homme (le contact avec les excréments suffit) directement ou via les chauves souris (ou autres animaux) qui y nichent car on a détruit leur habitat naturel.
Quant à la biodiversité, elle est le fruit de millions d'années, la détruire c'est nous détruire à moyen terme. Parfois même à court terme: un seul exemple avec les moustiques.
C'est toi qui sort des inepties. Le pangolin est une espèce menacée, et il est plus que probable que s'il n'y avait pas eu de pangolin ou de chauve souris, il n'y aurait pas eu de COVID-19, c'est aussi simple que ça. Je ne dis pas qu'il faut éliminer les pangolins, mais c'est une réalité. La diversité des espèces génère la diversité des virus (cf. les exemple données avec les virus mortels issus de chauve-souris, civette, gorilles, chimpanzés... vivant à l'état sauvage au milieu des forêts), et il faut vivre avec, comme nous le faisons depuis des millénaires, en subissant épidémie après épidémie. Et ça n'a rien à voir avec l'élevage industriel. C'est dingue le nombre de gens qui veulent instrumentaliser le COVID-19 pour faire passer leur idéologie au mépris des faits les plus élémentaires.

Encore une fois, je ne dis pas qu'il faut détruire la biodiversité, qui a d'autres avantages, je dis juste que vouloir utiliser COVID-19 pour promouvoir cet objectif est mensonger et manipulateur. Il faut admettre qu'il y a un prix à payer un prix (humain et financier) pour défendre la biodiversité. On a énormément fait de progrès en matière de biodiversité ces dernières années, aussi bien en France (loups, ours, lynx, chamois, phoques... en forte progression) qu'à l'étranger (baleines, tigres, pandas... et même les ours blancs), n'utilisons pas de faux arguments pour continuer cet effort.
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Allez je te laisse le dernier mot, :liar: ce n'est jamais bon de stresser par les temps qui courent
de toute façon tu es ancré dans tes convictions, donc mon post précédent ne s'adressait pas à toi
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Silver0l a écrit : 30 mars 2020 05:57
Vank a écrit : 27 mars 2020 18:24 Au niveau individuel il y a des modes de consommation, notamment au niveau alimentaire, à revoir.

Nul besoin de développer (les forumers sont intelligents :wink: ) ce témoignage est sufisamment explicite.
Ce qui est admirable, c'est que chacun prend prétexte de la crise pour se renforcer dans ses convictions antérieures. Je vais me permettre de rendre le contrepied des clichés et des commentaires ambiants...

Si on prend juste le cas de diversité animale, la leçon qu'on pourrait tirer de la crise COVID-19, c'est qu'il faut résolument éradiquer toutes ces espèces sauvages qui nous transmettent des maladies inconnues: les pangolins avec COVID-19, les gorilles et les chauve-souris pour Ebola, les chimpanzé pour le SIDA, les civettes pour le SRAS... Le cas H1N1, transmis par les porcs, cité ici en exemple alors qu'il est l'exception qui confirme la règle, est bien bénin par rapport aux autres. Les animaux domestiques sont moins redoutables car depuis le temps les hommes ont eu le temps d'attraper leurs maladies et de s'immuniser.

Donc si on voulait tirer une leçon de COVID-19, c'est qu'il faudrait éradiquer toutes les espèces menacées, pas qu'il faudrait réduire l'élevage intensif!

C'est certainement pas ce que je préconiserais, mais il faut accepter qu'être victime de temps en temps d'une épidémie mortelle est le prix que l'humanité a toujours payé pour sa cohabitation avec la vie sauvage, et que ces épidémies n'ont rien à voir avec la mondialisation ou l'élevage intensif: elles existaient depuis bien avant, et étaient d'ailleurs beaucoup plus mortelles que COVID-19, qui quoiqu'en laisse croire l'hystérie ambiante reste relativement anodin par rapport à ce qu'on vécu les génération pré-mondialisation. Dur à entendre pour ceux qui souffrent, mais c'est la triste vérité.

Remercions aussi la mondialisation qui permet aujourd'hui aux Chinois de nous livrer des millions de masques, et aux Allemands de traiter nos malades. Avec des frontières fermées, jamais la France n'aurait eu la capacité de produire aussi vite autant de masques.

Regardons aussi les pays qui ont su traiter efficacement l'épidémie (Chine, Corée du Sud, Singapour...) et ceux qui se plantent (Italie, Espagne, bientôt USA probablement...). Ca fait peut-être mal au bide, mais ceux qui s'en sortent, c'est pas ceux qui dépensent le plus pour la santé, qui sont le plus solidaires ou qui ont le plus de lits d’hôpitaux ou de masques, c'est ceux qui ont mis le plus de technologies (tests et contrôles massifs, big data, tracking des malades par les mobiles) pour tracer et contenir l'épidémie, et qui ont su faire preuve d'une discipline et d'un civisme sans faille, que ce soit contraint (Chine) ou volontaire (Corée). Vu l'esprit français, beaucoup plus proche de l'Italien que du Coréen, et notre tempérament de gaulois réfractaire à toute notion de contrainte, de contrôle ou d'obéissance, il est juste miraculeux qu'on s'en sorte si bien jusqu'à présent, nos capacités hospitalières, en croissance rapide, n'étant pas encore complètement saturées... On ne peut pas changer comme ça notre tempérament, et ce n'est d'ailleurs pas forcément souhaitable (mieux vaut vivre en démocratie qu'en dictature, même si une dictature peut être plus efficace pour combattre une épidémie), mais il faut accepter d'en payer le prix.
Parce que tu penses sincèrement que les choses vont changer après la crise, qu’il y aura un avant et un après ? Je n’y crois absolument pas, nous ne sommes pas menacés d’extinction avec ce virus dans la forme qu’il a aujourd’hui. Il serait aussi virulent qu’Ebola, là c’est 1 à 2 milliards de gens qui auraient disparu et là y aurait eu du changement.
Une fois les effets économiques disparus, on aura tout oublié.
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FAYARD a écrit : 30 mars 2020 10:12
Silver0l a écrit : 30 mars 2020 05:57
Vank a écrit : 27 mars 2020 18:24 Au niveau individuel il y a des modes de consommation, notamment au niveau alimentaire, à revoir.

Nul besoin de développer (les forumers sont intelligents :wink: ) ce témoignage est sufisamment explicite.
Ce qui est admirable, c'est que chacun prend prétexte de la crise pour se renforcer dans ses convictions antérieures. Je vais me permettre de rendre le contrepied des clichés et des commentaires ambiants...

Si on prend juste le cas de diversité animale, la leçon qu'on pourrait tirer de la crise COVID-19, c'est qu'il faut résolument éradiquer toutes ces espèces sauvages qui nous transmettent des maladies inconnues: les pangolins avec COVID-19, les gorilles et les chauve-souris pour Ebola, les chimpanzé pour le SIDA, les civettes pour le SRAS... Le cas H1N1, transmis par les porcs, cité ici en exemple alors qu'il est l'exception qui confirme la règle, est bien bénin par rapport aux autres. Les animaux domestiques sont moins redoutables car depuis le temps les hommes ont eu le temps d'attraper leurs maladies et de s'immuniser.

Donc si on voulait tirer une leçon de COVID-19, c'est qu'il faudrait éradiquer toutes les espèces menacées, pas qu'il faudrait réduire l'élevage intensif!

C'est certainement pas ce que je préconiserais, mais il faut accepter qu'être victime de temps en temps d'une épidémie mortelle est le prix que l'humanité a toujours payé pour sa cohabitation avec la vie sauvage, et que ces épidémies n'ont rien à voir avec la mondialisation ou l'élevage intensif: elles existaient depuis bien avant, et étaient d'ailleurs beaucoup plus mortelles que COVID-19, qui quoiqu'en laisse croire l'hystérie ambiante reste relativement anodin par rapport à ce qu'on vécu les génération pré-mondialisation. Dur à entendre pour ceux qui souffrent, mais c'est la triste vérité.

Remercions aussi la mondialisation qui permet aujourd'hui aux Chinois de nous livrer des millions de masques, et aux Allemands de traiter nos malades. Avec des frontières fermées, jamais la France n'aurait eu la capacité de produire aussi vite autant de masques.

Regardons aussi les pays qui ont su traiter efficacement l'épidémie (Chine, Corée du Sud, Singapour...) et ceux qui se plantent (Italie, Espagne, bientôt USA probablement...). Ca fait peut-être mal au bide, mais ceux qui s'en sortent, c'est pas ceux qui dépensent le plus pour la santé, qui sont le plus solidaires ou qui ont le plus de lits d’hôpitaux ou de masques, c'est ceux qui ont mis le plus de technologies (tests et contrôles massifs, big data, tracking des malades par les mobiles) pour tracer et contenir l'épidémie, et qui ont su faire preuve d'une discipline et d'un civisme sans faille, que ce soit contraint (Chine) ou volontaire (Corée). Vu l'esprit français, beaucoup plus proche de l'Italien que du Coréen, et notre tempérament de gaulois réfractaire à toute notion de contrainte, de contrôle ou d'obéissance, il est juste miraculeux qu'on s'en sorte si bien jusqu'à présent, nos capacités hospitalières, en croissance rapide, n'étant pas encore complètement saturées... On ne peut pas changer comme ça notre tempérament, et ce n'est d'ailleurs pas forcément souhaitable (mieux vaut vivre en démocratie qu'en dictature, même si une dictature peut être plus efficace pour combattre une épidémie), mais il faut accepter d'en payer le prix.
Parce que tu penses sincèrement que les choses vont changer après la crise, qu’il y aura un avant et un après ? Je n’y crois absolument pas, nous ne sommes pas menacés d’extinction avec ce virus dans la forme qu’il a aujourd’hui. Il serait aussi virulent qu’Ebola, là c’est 1 à 2 milliards de gens qui auraient disparu et là y aurait eu du changement.
Une fois les effets économiques disparus, on aura tout oublié.
Assez d'accord avec Fayard. l'humain a connu un paquet d'épidémies (choléra, peste, tuberculose, grippe espagnole, etc...),autrement plus meurtrières que le covid 19, je n'ai pas vraiment eu l'impression que l'humain en est ressorti meilleur. Il y aura quelques changements mais à la marge...
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Trapanelle en nat a écrit : 30 mars 2020 10:16
FAYARD a écrit : 30 mars 2020 10:12
Silver0l a écrit : 30 mars 2020 05:57

Ce qui est admirable, c'est que chacun prend prétexte de la crise pour se renforcer dans ses convictions antérieures. Je vais me permettre de rendre le contrepied des clichés et des commentaires ambiants...

Si on prend juste le cas de diversité animale, la leçon qu'on pourrait tirer de la crise COVID-19, c'est qu'il faut résolument éradiquer toutes ces espèces sauvages qui nous transmettent des maladies inconnues: les pangolins avec COVID-19, les gorilles et les chauve-souris pour Ebola, les chimpanzé pour le SIDA, les civettes pour le SRAS... Le cas H1N1, transmis par les porcs, cité ici en exemple alors qu'il est l'exception qui confirme la règle, est bien bénin par rapport aux autres. Les animaux domestiques sont moins redoutables car depuis le temps les hommes ont eu le temps d'attraper leurs maladies et de s'immuniser.

Donc si on voulait tirer une leçon de COVID-19, c'est qu'il faudrait éradiquer toutes les espèces menacées, pas qu'il faudrait réduire l'élevage intensif!

C'est certainement pas ce que je préconiserais, mais il faut accepter qu'être victime de temps en temps d'une épidémie mortelle est le prix que l'humanité a toujours payé pour sa cohabitation avec la vie sauvage, et que ces épidémies n'ont rien à voir avec la mondialisation ou l'élevage intensif: elles existaient depuis bien avant, et étaient d'ailleurs beaucoup plus mortelles que COVID-19, qui quoiqu'en laisse croire l'hystérie ambiante reste relativement anodin par rapport à ce qu'on vécu les génération pré-mondialisation. Dur à entendre pour ceux qui souffrent, mais c'est la triste vérité.

Remercions aussi la mondialisation qui permet aujourd'hui aux Chinois de nous livrer des millions de masques, et aux Allemands de traiter nos malades. Avec des frontières fermées, jamais la France n'aurait eu la capacité de produire aussi vite autant de masques.

Regardons aussi les pays qui ont su traiter efficacement l'épidémie (Chine, Corée du Sud, Singapour...) et ceux qui se plantent (Italie, Espagne, bientôt USA probablement...). Ca fait peut-être mal au bide, mais ceux qui s'en sortent, c'est pas ceux qui dépensent le plus pour la santé, qui sont le plus solidaires ou qui ont le plus de lits d’hôpitaux ou de masques, c'est ceux qui ont mis le plus de technologies (tests et contrôles massifs, big data, tracking des malades par les mobiles) pour tracer et contenir l'épidémie, et qui ont su faire preuve d'une discipline et d'un civisme sans faille, que ce soit contraint (Chine) ou volontaire (Corée). Vu l'esprit français, beaucoup plus proche de l'Italien que du Coréen, et notre tempérament de gaulois réfractaire à toute notion de contrainte, de contrôle ou d'obéissance, il est juste miraculeux qu'on s'en sorte si bien jusqu'à présent, nos capacités hospitalières, en croissance rapide, n'étant pas encore complètement saturées... On ne peut pas changer comme ça notre tempérament, et ce n'est d'ailleurs pas forcément souhaitable (mieux vaut vivre en démocratie qu'en dictature, même si une dictature peut être plus efficace pour combattre une épidémie), mais il faut accepter d'en payer le prix.
Parce que tu penses sincèrement que les choses vont changer après la crise, qu’il y aura un avant et un après ? Je n’y crois absolument pas, nous ne sommes pas menacés d’extinction avec ce virus dans la forme qu’il a aujourd’hui. Il serait aussi virulent qu’Ebola, là c’est 1 à 2 milliards de gens qui auraient disparu et là y aurait eu du changement.
Une fois les effets économiques disparus, on aura tout oublié.
Assez d'accord avec Fayard. l'humain a connu un paquet d'épidémies (choléra, peste, tuberculose, grippe espagnole, etc...),autrement plus meurtrières que le covid 19, je n'ai pas vraiment eu l'impression que l'humain en est ressorti meilleur. Il y aura quelques changements mais à la marge...
T’es encore à parler virus sur ce sujet, en même temps que tu veux nous le reprocher sur le topic concerné, t’es l’hôpital qui se fout de la charité en fait...
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FAYARD a écrit : 30 mars 2020 10:12
Parce que tu penses sincèrement que les choses vont changer après la crise, qu’il y aura un avant et un après ? Je n’y crois absolument pas, nous ne sommes pas menacés d’extinction avec ce virus dans la forme qu’il a aujourd’hui. Il serait aussi virulent qu’Ebola, là c’est 1 à 2 milliards de gens qui auraient disparu et là y aurait eu du changement.
Une fois les effets économiques disparus, on aura tout oublié.
Non, je ne pense pas que les choses vont beaucoup changer, et je ne pense d'ailleurs pas qu'il y ait beaucoup de choses à changer. Quelques améliorations marginales à faire tout au plus (améliorer les capacités de tests PCR, augmenter un peu le stock de masques...).

Si on se disait que la priorité absolue c'est "plus jamais de COVID-19", alors il faudrait:
- stocker des milliards de masques et des milliers de respirateurs qui ne serviront probablement à rien dans les 50 prochaines années
- mettre en place des lois qui permettent le traçage de la population et le confinement à la moindre alerte sanitaire

Or d'une part, il est dangereux de renoncer à une société démocratique au nom d'un hypothétique état d'urgence, et d'autre part, je ne pense pas que le jeu en vaille la chandelle. L'argent et l'énergie utilisés contre un hypothétique COVID-2035 ont une très forte probabilité d'être bien mieux utilisés ailleurs, où ils sauveront à coup sûr plus de vies (lutte contre le cancer, le tabac, l’alcoolisme, l'insécurité routière, la dépendance...).

Peu de choses vont changer... et désolé pour les catastrophistes, mais c'est très bien ainsi.
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Silver0l a écrit : 30 mars 2020 11:47
FAYARD a écrit : 30 mars 2020 10:12
Parce que tu penses sincèrement que les choses vont changer après la crise, qu’il y aura un avant et un après ? Je n’y crois absolument pas, nous ne sommes pas menacés d’extinction avec ce virus dans la forme qu’il a aujourd’hui. Il serait aussi virulent qu’Ebola, là c’est 1 à 2 milliards de gens qui auraient disparu et là y aurait eu du changement.
Une fois les effets économiques disparus, on aura tout oublié.
Non, je ne pense pas que les choses vont beaucoup changer, et je ne pense d'ailleurs pas qu'il y ait beaucoup de choses à changer. Quelques améliorations marginales à faire tout au plus (améliorer les capacités de tests PCR, augmenter un peu le stock de masques...).

Si on se disait que la priorité absolue c'est "plus jamais de COVID-19", alors il faudrait:
- stocker des milliards de masques et des milliers de respirateurs qui ne serviront probablement à rien dans les 50 prochaines années
- mettre en place des lois qui permettent le traçage de la population et le confinement à la moindre alerte sanitaire

Or d'une part, il est dangereux de renoncer à une société démocratique au nom d'un hypothétique état d'urgence, et d'autre part, je ne pense pas que le jeu en vaille la chandelle. L'argent et l'énergie utilisés contre un hypothétique COVID-2035 ont une très forte probabilité d'être bien mieux utilisés ailleurs, où ils sauveront à coup sûr plus de vies (lutte contre le cancer, le tabac, l’alcoolisme, l'insécurité routière, la dépendance...).

Peu de choses vont changer... et désolé pour les catastrophistes, mais c'est très bien ainsi.
Tu es climatosceptique? (ou climatoptimiste, ou climatoréaliste, peu importe le nom)
Silver0l
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Re: Allez, on se projette dans l'avenir!

Message non lu par Silver0l »

Fab74ch a écrit : 30 mars 2020 11:50 Tu es climatosceptique? (ou climatoptimiste, ou climatoréaliste, peu importe le nom)
Quel rapport avec COVID-19?

Je suis convaincu que le climat se réchauffe depuis quelques décennies (ça se mesure assez facilement), et je suis quasiment sûr que c'est à cause de l'homme (je dis quasiment car si la corrélation avec les émissions de CO2 de l'homme est très forte, la causalité est plus difficile à établir, donc je la juge extrêmement probable, mais pas certaine à 100%). Je crois ce que la science dit.
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