Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
débutant
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par débutant »

Faab900 a écrit :t'as bien raison malheureusement
les petites courses de village vont disparaitre et les autres vont se faire bouffer par des gros organisateurs comme ASO qui a déjà pris les marathons de Paris, Marseille, Lyon...
avec bien sur une augmentation du dossard... :sm10:
Il n'y a pas de raison de ne pas payer, surtout ceux qui ne paient pas de licence ou qui passent outre la FFA (orga et participants).
Vive l'égalité ; la FFA va la mettre en pratique.

Concernant la liberté, chacun conserve le droit de ne pas s'inscrire à une course.
Et concernant la fraternité, nous pouvons tous nous embrasser, y compris avec la FFA.

Ceux ne participant à aucune épreuve pendant la saison, devront réaliser un don à la FFA, d'un montant restant à préciser.
Alainlenewbie
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par Alainlenewbie »

T'es un sacré Troll, toi !! :roll: :sm10:

Allez, hop...


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débutant
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par débutant »

Alainlenewbie a écrit :T'es un sacré Troll, toi !! :roll: :sm10:

Allez, hop...


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Je suis pour la FFA et la FFTRI. Pour remplir leurs caisses, leurs politiques sont appropriées.

Ceci dit, il est entièrement possible d'organiser des triathlons sans la FFTRI (FFTRI ou FFA à chasser avec ton spray ? ;-) pour intégrer ton intervention précédente ;-) )
dans yvon tout est bon
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par dans yvon tout est bon »

débutant a écrit : Ceci dit, il est entièrement possible d'organiser des triathlons sans la FFTRI (FFTRI ou FFA à chasser avec ton spray ? ;-) pour intégrer ton intervention précédente ;-) )
C'est justement ce que la FFA veut éviter dorénavant... Ils voudraient que soit tu organises sous l'égide de la FFA soit la FFA te taxe. Grosso modo la FFA voudrait que dès que tu organises qque chose ayant attrait à la càp en France, c'est soit tu cotises à la FFA, d'une manière ou d'une autre, soit tu ne fais pas...
Liberté y'en a plus, Egalité tout le monde est contraint de raquer donc..., Fraternité... suis pas sur que ça passe :p
Nikosport
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par Nikosport »

Eh ben génial.........cel promet pour l'avenir!!
Je me domme un an ou deux afin de pouvoir réaliser un vieux rêve qui est de faire un Ironman (Et encore, déjà une inscription à 500 € pour un Ironman, ne me tente pas :evil: !) !
Ensuite, si les prix (même des petites courses) sont à la hausse, c'est simple, je n'y participerai plus.
Nous pratiquons tous un loisir et une passion, et déjà les prix des courses sont suffisamment élévés comme ça! Sans parler de la course au prix, du matos !!!!
On va dire que je râle, mais tout augmente !!! :sm10: :sm10: :sm10: :sm10: :sm10:

Faut pas déconner quand même !!!

C'est vraiment triste d'en arriver là pour engraisser certains au passage...
elfransiz
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par elfransiz »

Nikosport a écrit :Eh ben génial.........cel promet pour l'avenir!!
Je me domme un an ou deux afin de pouvoir réaliser un vieux rêve qui est de faire un Ironman (Et encore, déjà une inscription à 500 € pour un Ironman, ne me tente pas :evil: !)
Tu aurais du foncer pour Vichy 2015. ok ce n'était pas donné mais c'était 300€.
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kent 7
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par kent 7 »

300 euros pour l'IM Vichy ça reste " raisonnable" par rapport à n'importe M à 60 ou sprint à 50 non :?:

On dirait que la pompe à fric du label IM commence à sentir une limite ( on n'est pas loin de 600/700 euros pour certaines courses ) :?:
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par Frank »

kent 7 a écrit :300 euros pour l'IM Vichy ça reste " raisonnable" par rapport à n'importe M à 60 ou sprint à 50 non :?:

On dirait que la pompe à fric du label IM commence à sentir une limite ( on n'est pas loin de 600/700 euros pour certaines courses ) :?:
Bonjour!
Je ne pense pas que la pompe à fric Ironman Corporation n'ait encore atteint ses limites: certaines épreuves sont pleines des mois à l'avance...
Beaucoup de passionnés qui s'entraînent dur et viennent concrétiser un investissement, pour qui 600 ou 700 euros se justifie pleinement au vu des prestations, mais aussi beaucoup de pimpins qui viennent chercher le Graal, et à qui l'IM labellisé est vendu comme la course d'une vie. Tant que ces épreuves feront le plein aussi vite, rien ne changera, la course au fric perdurera. Ce sont les participants, qui, en s'inscrivant, font vivre et cautionnent ce système. Mais va dire ça à un passionné qui s'entraîne des heures en sacrifiant tout: pas facile... Pourtant des IM non labellisés existent et ont du mal à faire le plein.
A+!
Nikosport
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par Nikosport »

Bonjour,

Pour l'Ironman, j'ai prévu ça pour l'année prochaine.
Quels seraent les Ironman non labellisés ??
Sinon il y a bien un Half que je voudrais faire : celui de Doussard, Haute-Savoie (nage ds le Lac d'Annecy, parcours vélo montagneux et càp bucolique)

Mais c'est vrai que les courses IM sont vraiment pas données....
chocho
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par chocho »

Bonjour,

Connais tu ED ?

Il a le même type de question que celle que tu te poses...

Surtout n'exploite pas les outils à ta disposition, laisse faire les autres... :evil:

Prends toi en main et tu verras le monde sous un autre angle.

Désolé c'est de l'humour, mais c'est tellement gros comme question que cela ne peut être traité que sur le mode humoristique !
:teasing-tease:
débutant
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

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http://www.challenges.fr/entreprise/201 ... athon.html


Sport et Business: la bonne affaire du marathon

Publié le 10-04-2015 à 11h18Mis à jour à 17h03

Paris (AFP) - Les marathons, et plus généralement les épreuves de running, sont devenus de lucratives opérations commerciales pour leurs organisateurs et leurs partenaires, à commencer par celui de Paris qui se dispute dimanche.

54.000 participants, soit près de 10% d'augmentation en deux ans, plus de 6,5 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont 30% de bénéfice net, sont attendus pour 2015, édition ensoleillée selon les prévisions.

ASO, organisateur du Marathon de Paris depuis 1998, a ainsi particulièrement bien valorisé sa pépite course, bien aidé par le boom du running en France.

"Lorsque nous avons repris l'épreuve, il y avait 15.000 partants", a rappelé Yann le Moenner, directeur d'ASO (également propriétaire du Tour de France et du Dakar), lors du sommet de la Course à pied, fin mars à Paris.

- L'incontournable Salon du Running -

"On a internationalisé l'épreuve --qui compte 30% d'inscrits étrangers aujourd'hui-- mis des meneurs d'allure, puis ces dernières années, mis l'accent sur ce que l'on appelle +l'expérience coureur+: des GPS, un service de photos personnalisées, un site internet dédié (ASO Challenges), explique M. Le Moenner. Tout ce qui concourt à ce que l'expérience des runners à Paris soit une réussite".

Sportivement et commercialement, c'en est une, indéniable. Pour cette année, les inscriptions (de 75 à 109 euros le dossard) étaient closes dès novembre rapportant à l'organisation plus de 4 millions d'euros.

A cette rentrée, il faut ajouter les quelque 2 M EUR de partenariats annuels qu'ASO a réussi à cumuler ces dernières années: en 2013, Schneider Electric est devenu le sponsor titre de l'épreuve pour quatre ans, à raison d'un million d'euros par an. Asics, la marque japonaise de chaussures préférée des runners s'acquitte elle de 500.000 euros pour être le sponsor titre de l'épreuve et équipe près de 50% des participants.

Tous les partenaires, et bien d'autres marques encore, se retrouvent dans les jours précédant la course au Salon du Running, où les participants au Marathon doivent opportunément venir retirer leur dossard, visitant immanquablement tout ou partie des quelque 200 exposants (équipementiers, organisateurs, fabricants de boissons, aliments énergétiques, objets connectés pour coureurs) qui s'acquittent d'une redevance auprès d'ASO. Bilan financier: encore 500.000 euros de recettes pour Amaury Sport Organisation, qui compensent largement la location d'un hall de la Porte de Versailles.

- ASO ne paye pas pour des stars -

Si l'on en croit les chiffres révélés par une étude menée conjointement par la Fédération française d'athlétisme (FFA) et la société SportLab, le panier moyen du runner est de 315 euros par an. Celui du participant au Marathon de Paris grimpe à 430 euros.

"On est loin de certains autres marathons, explique Christophe Puginier, responsable des épreuves grand public chez ASO. "A New York par exemple, un coureur étranger paye pour participer à un tirage au sort qui lui offre potentiellement le droit à un dossard qu'il faut encore payer". Montant de l'opération, très aléatoire, 350 dollars en cas de succès, auxquels il faut ajouter 2.000 à 2.500 euros de frais de tour operator, obligatoire pour se rendre à Big Apple pour le marathon.

Au registre des dépenses, ASO reste cependant moins dispendieux que ses homologues (New York mais également Berlin, Londres, Chicago, Boston) en ce qui concerne la somme dévolue au plateau. 500.000 à 1 M EUR sont ainsi dépensés pour attirer les "stars" chaque année, soit 10 fois moins qu'à Berlin par exemple.

"Ce n'est pas vraiment l'esprit, reprend Christophe Puginier. On est plutôt une course grand public qui donne l'occasion à 54.000 personnes de courir à travers Paris, pas de battre des records du monde".

Par ailleurs, ASO reverse 500.000 euros à la Mairie de Paris, propriétaire de la "marque" Marathon de Paris. Un millier de personnes sont recrutées pour la sécurité, "les chronométreurs, les forces de l'ordre, une partie du ravitaillement qui n'est pas toujours fourni gracieusement par les partenaires...", reprend-il. "Plus une trentaine de personnes qui travaillent à l'année sur ce projet".

Au total, ASO dépense plus de 4 millions d'euros pour sa course phare.

Le solde est encore largement positif, avec près de 1,8 million d'euros de bénéfice espérés cette année. Du coup ASO, N.1 de l'organisation sportive en France, tente de dupliquer le modèle: les marathons de Barcelone, Marseille, Lyon, sont récemment tombés dans son escarcelle.
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par débutant »

Source : http://www.vo2.fr/la-ffa-sattaque-au-ho ... u-running/

La FFA s’attaque au hors stade et au running

Auteur: Quentin Guillon
Tweet Publié le: décembre 17, 2015 KAYL0218
La FFA a noué un partenariat avec la société Golazo afin d’organiser des courses hors stade. Une société, France Running Evènements, a été créée.

La Fédération Française d’Athlétisme (FFA) ne veut pas (plus) être à la remorque du hors stade, comme ce fut le cas lorsque les courses sur route se sont développées à l’orée des années 70 et 80.

« J’avais annoncé lors du sommet de la course à pied que l’on allait devenir un acteur de la course à pied (lire ici) » expose le président de la FFA Bernard Amsalem.

« On s’est ensuite demandés comment le faire. Soit on le fait directement en tant que Fédération, soit par l’intermédiaire d’une société extérieure. La licence hors stade puis le pass running n’ont pas été un grand succès. Toutes les tentatives fédérales n’ont pas abouties. On se rend compte aujourd’hui que le marché s’est développé loin de la Fédé, ni par l’intermédiaire des clubs ni par l’intermédiaire des structures déconcentrées de la Fédé – très peu sont engagées même s’il y a en quelques unes ».


Bernard Amsalem lors du sommet sur la course à pied en mars dernier (Photo KMSP / Stéphane Kempinaire)

« A partir du moment où le mouvement n’est pas priorisé par nos acteurs, nous avons pensé qu’une société privée extérieure, très affiliée à la Fédé puisque nous avons 50% de parts, pouvait être une bonne entame, car aujourd’hui la course à pied est un marché et il faut avoir les mêmes outils que ceux qui sont dans le business –il ne faut pas avoir peur des mots. Il faut se situer à égalité de stratégie, de vision, d’objectifs etc… » poursuit Bernard Amsalem, qui glisse : « En athlétisme, on sait parfaitement organiser ce qui coûte mais on a du mal à organiser ce qui rapporte. Aujourd’hui, notre objectif est de faire les deux et faire en sorte que ce qui rapporte puisse alimenter ce qui coûte ».

Cette société se nomme France Running Evènements (« les statuts sont en cours de validation juridique »), et sera déclinée France Running Events « à l’étranger, car l’objectif est aussi d’attaquer les marchés à l’extérieur, comme en Europe. Pourquoi pas ailleurs que l’Europe ».

Différents circuits

Lors du sommet sur la course à pied en avril, le DG d’ASO (Amaury Sport Organisation, sous l’égide duquel sont organisés le marathon et le semi de Paris, les Run In etc…), Yann Le Moener, avait fait un pas vers la FFA. Mais cela n’a pas abouti et la Fédération s’est rapprochée de la société belge Golazo (et Golazo Sport France dans l’Hexagone, depuis avril 2014), organisatrice de pléthores d’évènements, et notamment très bien implantée en Belgique.

« Nous allons faire de la création. La première des opérations est l’Ekiden. Suite au succès de l’Ekiden de Paris et du partenariat avec la Fédé (1), on va décliner une série d’Ekiden dans de grandes métropoles en France, entre trois et cinq en incluant Paris » confirme Laurent Boquillet, consultant à Golazo.

Pourquoi l’Ekiden ? Car c’est une sorte de « niche » où aucun gros organisateur n’est encore impliqué. Ce qu’évoquait André Giraud il y a deux ans à la création de l’épreuve (lire ici).

Photo Yves-Marie Quemener
Photo Yves-Marie Quemener

« L’Ekiden est un produit intéressant. Nous (Golazo) avons un savoir-faire car nous avons un des plus gros Ekiden d’Europe à Bruxelles. Le but est de mêler notre savoir-faire Ekiden Golazo avec l’Ekiden FFA ».

Mais cela ne va pas s’arrêter là, loin s’en faut. « On a en prévision de développer toute forme de running, route ou trail, je ne peux pas vous donner tous les éléments car on communiquera en janvier. L’idée est de créer des circuits de marathons, de 10 km, de trail (mais autre chose que le TTN), avec des propositions nouvelles. Ce sont des choses qui n’existent pas encore. La vocation est d’être soit propriétaire de la course, soit copropriétaires – de l’organiser avec nos membres (club, comités, ligues) -, ou bien de racheter des courses existantes ici ou là, voire de répondre à des appels d’offre de collectivités. Nous nous placerons également sur ce marché » développe Bernard Amsalem. Des discussions sont ainsi très avancées avec le marathon de Toulouse.

La mise en place de ces circuits va se faire progressivement en 2016. « On a le temps devant nous. On ne va pas se précipiter. On veut bien s’installer dans le paysage et le faire de manière professionnelle ».

Courses à obstacles

Cette stratégie globale, articulée également autour d’un objectif d’animation territoriale (2), est aussi susceptible de se décliner sur le format des courses à obstacles. « Nous sommes les numéros un en Belgique avec le produit Spartacus ; nous en avons fait un en France à Fontainebleau en juin. L’idée est d’amener un savoir-faire que l’on a en Belgique ou en Europe, pour faire des choses en France en collaboration avec la Fédé (3) » indique Laurent Boquillet, également directeur du meeting de Paris, « propriété » de la FFA.

« Le ministère nous a demandés de définir un règlement pour les obstacles, la sécurité, tout çà » explique Bernard Amsalem. « Nous avons fait des réunions où nous avons associé des organisateurs de Mud Day. Sur la base de ces réunions, nous avons fait des propositions au ministère des sports et nous attendons son retour. Je pense que nous aurons la délégation fin janvier. Et nous serons donc fonder à organiser ce genre de choses (NDRL : alors que des juges fédéraux seront chargés de contrôler si les règlements sont respectés lors de l’ensemble des courses à obstacles, « c’est notre délégation de service publique » dit Bernard Amsalem). Mais nous le ferons d’une autre manière. On ne veut pas se placer dans un cadre concurrentiel là-dessus. C’est aussi une opportunité pour de redévelopper le cross si on l’adapte en fonction des règlements que l’on va pouvoir obtenir de la part du ministère ».

Le président de la FFA rappelle qu’à l’origine, le cross country consistait à faire courir des athlètes sur des hippodromes –à la manière « des chevaux »- avec des obstacles à franchir.

Comment « redonner vie au cross » ?

« A Hyères (aux championnats d’Europe de cross), les buttes, les obstacles, c’est un début de retour aux sources du cross (des buttes sont aussi installées artificiellement sur d’autres cross, ndlr). Si effectivement on va encore plus loin, avec des obstacles plus “carencées“, on pourra apporter quelque chose de nouveau à ceux qui ont envie de courir librement ».

L’objectif est de mettre en place des manifestations l’hiver prochain, « pour redonner vie au cross ». Il ne faudrait pas non plus dévoyer l’esprit originel –car il est inconcevable d’imaginer un gros cross (et à terme un France ou un Europe de cross) où il faudrait ramper sous des barbelés… Les contours de ce « new cross » sont encore flous.

Liv Westphal, Christelle Daunay et le peloton seniors dévalent l'une des buttes aux championnats d'Europe de cross dimanche dernier (Photo Jean-Luc Juvin)
Liv Westphal, Christelle Daunay et le peloton seniors dévalent l’une des buttes aux championnats d’Europe de cross dimanche dernier (Photo Jean-Luc Juvin)

« Je suis d’accord, c’est de la course. Il y a un point de départ et un point d’arrivée et entre les deux des difficultés. Ces difficultés, il faut qu’elles soient convenables, il ne faut pas que ça soit les jeux du cirque. En quelque sorte, on ne se place pas sur le même terrain que les Mud Day. On pourra garantir la sécurité total aux participants, personne n’attrapera de maladie parce que l’eau était polluée » reprend Bernard Amsalem.

Titre de participation (TDP)

Laurent Boquillet : « L’important est de structurer les compétitions de running en France, via les clubs et les Ligues, afin qu’une manière de parler aux runners non licenciés puisse être mise en place, et éventuellement leur donner envie de prendre une licence. Et cela passe souvent par le fait de faire une compétition. Si l’organisation de la compétition est maîtrisée par le club ou la Ligue, via ce qui est mis en place par la FFA et Golazo, c’est plus simple d’essayer de convertir un runner en licencié » relève l’instigateur de la grande Entente au Mans, effective au 1er janvier prochain, et qui obéit aux mêmes principes que la FFA, à une échelle différente : allier l’athlé de haut niveau et l’athlé santé/loisir.

« Oui, il y a au LMA 1 200 licenciés, avec 600 marcheurs nordiques, 200-300 runners et 400 qui pratiquent l’athlé pur. Tous vivent bien ensemble. C’est une question de bien équilibrer les choses, de faire en sorte que l’on porte de l’attention à toutes les familles. C’est faisable et c’est un modèle vertueux ».


Bernard Amsalem lors de la conférence de presse pré-championnats d’Europe de cross à Hyères (Photo Q.G)

Une passerelle va être mise en place entre le coureur non licencié et le coureur licencié, par le truchement du titre de participation (4) (qui avait tant fait polémique en mars dernier). « Chaque coureur paie un droit d’inscription. Dans les courses dont on aura la propriété (NDLR : ou avec lesquelles il y aura un accord), il y aura une petite partie –aujourd’hui on est autour de trois, quatre euros- qui sera le titre de participation et qui permettra à la personne engagée dans la course d’avoir un lien et des services auprès de la Fédération. On a crée J’aime Courir, site dédié à la course à pied (lire ici). Ce site sera accessible gratuitement à ces gens-là. La création d’une carte de fidélité est aussi envisagée pour leur permettre d’avoir des ristournes dans les engagements, des remises sur des achats de produits etc…Tout un tas de services vont être proposés » expose Bernard Amsalem, alors que le coureur licencié dans un club bénéficiera forcément d’une meilleure prise en charge que le runner qui possède seulement le TDP, par le biais des entraînements et des conseils distillés par les entraîneurs de clubs -le but étant que la Fédération capte le plus de coureurs actuellement non licenciés.

« Cela va se mettre en place en janvier et ça sera opérationnel à partir du printemps » conclut Bernard Amsalem.

Comme cela avait été souligné lors du sommet de la course à pied, le marché grandissant du running fait qu’il y a de la place pour de nombreux acteurs. Arrimée à Golazo, l’arrivée de la FFA pourrait cependant en faire frémir quelques uns…

(1) La société Golazo est intervenue « un peu l’année dernière mais pas cette année » dans l’organisation de l’Ekiden de Paris, glisse Laurent Boquillet.

(2) Bernard Amsalem précise : « Nous avons une délégation de service publique, et cette délégation ne concerne pas simplement la délivrance des titres de champions de France. Cela va au-delà de çà, notamment sur le lien social, le développement de l’animation sur tous les territoires. Nous souhaitons aller dans cette direction, car il y a à la fois un intérêt de développement, et une posture de nous mettre en face de nos responsabilités, suite à ce qu’il s’est passé cette année. 2015 a été terrible pour toute la société française. En tant que mouvement sportif, il faut que nous fassions des propositions. Il y a eu les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper cascher, puis le Bataclan, tout le débat sur le régionales autour du Front National, tout ceci nous incite, nous Fédération, à nous impliquer encore plus que ce que nous faisons sur les territoires ».

(3) Golazo intervient déjà en France à travers les 10 km de Paris Centre, ainsi que le semi-marathon de Disney dont la première édition aura lieu en septembre 2016. La FFA n’est pas impliquée dans ces deux courses. En revanche, Golazo Sports France a organisé en tant que prestataire de la FFA l’évènement Paris Perche sur le parvis du Trocadéro, une semaine avant le meeting Areva (désormais meeting de Paris) fin juin 2014.

(4) Le code du sport permet d’avoir soit une licence, soit un titre de participation (lire ici), à l’image du Pass’Running.

Photo de une : Yves-Marie Quemener.
Dutch
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par Dutch »

jurisprudence fayard: attention de ne pas insulter le président de la fédération d'athlétisme et pourtant, il nous prend pour des abrutis.

tout ça pour récupérer du fric sur le dos des coureurs, licenciés ou non licenciés.. le mec ne s'en cache même pas, les courses pour lui c'est un marché, des produits.
alors qu'en fait la fédération appartient à ses licenciés, que le président fasse une votation auprès des licenciés :twisted:
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erwan_triathlon
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par erwan_triathlon »

En toute logique ils devraient voter pour car les licenciés ne paieraient rien de plus

Ce que je ne comprends pas c est pourquoi une fédération pourrait d un coup demander cela a des courses sans contreparties réelles (assurance, logistique d inscription...)

Si je crée la fédération du barbecue, j aurais le droit de demander un 1/4 de chipo par participant à tout organisateur de barbecue ?
http://erwan-triathlon.blogg.org
1er Tri LA Baule 05.1er CD La Baule 07.1er half Mansigné 12. 1er IM Vichy 13 puis Vichy 15, XXL Vitoria 16, Nice 18, XXL Tours 19. Bayman 22. Prochaine étape: XXL FrenchMan 23
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PierreM
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Re: Le futur racket des courses Hors Stade par la FFA...

Message non lu par PierreM »

erwan_triathlon a écrit :En toute logique ils devraient voter pour car les licenciés ne paieraient rien de plus

Ce que je ne comprends pas c est pourquoi une fédération pourrait d un coup demander cela a des courses sans contreparties réelles (assurance, logistique d inscription...)

Si je crée la fédération du barbecue, j aurais le droit de demander un 1/4 de chipo par participant à tout organisateur de barbecue ?
La contre partie, ça ne serait pas un "soutien" de la FFA qui permettrait aux épreuves de se revendiquer comme "officielles", ce qui permettrait par conséquent d'attirer encore plus de participants ?
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