COVID-19, de l'espoir?

Que faire quand ça va pas?
claude
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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eric d a écrit : 18 avr. 2020 19:09 Ce que tu ferais est interdit par la loi . Les “prescriptions (d’hydroxychloroquine) interviennent, après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut conseil de la santé publique”
...
Tu as le temps de mourir, alors. Mais ça, c'est autorisé. Manquerait pas qu'on vienne te faire des reproches après... :mrgreen:
Claude
USAT
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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francky48 a écrit : 18 avr. 2020 16:00
FAYARD a écrit : 18 avr. 2020 11:10 On devrait juste obliger les médecins à s’installer pour un temps donné dans des déserts médicaux à la fin de leurs études. On le fait bien pour tous les fonctionnaires.
Je pensais un peu cela également en me disant que l'état leur payait 8 ans d'étude supérieur et qu'ils étaient de ce fait redevable. Un jour un médecin a répondu à cela en disant qu'ils remboursaient déjà pas mal leur dette en faisant leur internats dans les hôpitaux à travailler 70h/semaine payé au lance pierre. Il faut bien reconnaître qu'il n'avait pas tors sur le fond et que sans eux je ne sais pas si le système tiendrait à certains endroits
Qui aimerait se faire dire : toi tu vas travailler dans le Cantal? toi dans le 93, toi dans l'ain etc. C'est pas possible.
Fonctionnaire c'est normal c'est une affectation. Encore que pour l'internat, le lieu géographique et la spécialité dépend de ton classement ECN, en fin de 6 ème année.

Y'a une erreur fondamentale dans le raisonnement de penser que l'"état" paye: l'école n'est pas gratuite, on la finance ici ; on nous donne rien.L'état c'est nous. c'est pa une entité divine à part qui sort du pognon de son chapeau. On est en rien redevable de quoique ce soit. Certains paient plus que d'autres et certains en profitent plus que d'autres, tant mieux, ça permet de lisser un peu les inégalités. JE dirais même que tu vas bcp plus payer d'impots quand tu as fais des études que quand tu n'en fais pas. QQ part c'est rentable de faire étudier.

Pour connaitre de jeunes medecins, moins de 3 ans et quelques futurs, ainsi que des anciens :
Les jeunes et ceux qui vont sortir n'ont surtout pas envie qu'on leur impose un lieu de travail, ils ont pas envient non plus de taffer a la campagne ; ils ont pas envie d'être séparé de leur racine, famille, de al ville ou ils ont fait leur études etc, mais pour certains pas envie de trop se tuer au travail : A la campagne c'est TRES difficile ; les distances, le rôle social, la densité faible et donc des journées sans fin.
De ceux que je connaisse, ils privilégient la liberté, liberté de lieu et d'organisation de travail, certains ne veulent même pas se lancer et avoir un cabinet, certains taffent à mi temps dans des structures spécialisées. En gros ils recherchent un confort de vie.
Peut être que ça évolue avec le temps et l'âge; Bien sur tous ne sont pas dans cette optique, mais c’est une tendance qui se développe. C'est souvent la pensée en sortie d'internat, ou il faut le dire : c'est rude, vraiment, des années pas roses du tout. Bcp d'heure, manque de moyens, bcp de responsabilité dûes au manque de moyens.
Médecine c'est souvent une vocation, plus q'une reconnaissance sociale, mais aussi des désillusions et de grandes difficultés à supporter des maux sociaux, comme un prof ou un flic.
J'aurais aimé faire médecine mais de la recherche, pas en hôpital ou en consultation de patient.

Les constats des plus anciens vont dans le sens de cette tendance, ont du mal a retrouver preneur de cabinet, ( mon doc est en retraite en fin d'année, et pas encore de "repreneur", même si dans le 34, c'est pas ce qui manque, région prisée ; un doc à l'ancienne, il attaque à 8 et hier à 21h le cabinet était tjr allumé) généraliste et pour des spécialités, ou les pratiquants ne font plus, pour certains que les actes qui rapportent. Je ne fais pas une généralité, ce sont juste des témoignages d'amis qui se rejoignent souvent.

Si vous en connaissez hésitez pas a discuter avec eux, voir leur positions.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par FAYARD »

eric d a écrit : 18 avr. 2020 19:09 Ce que tu ferais est interdit par la loi . Les “prescriptions (d’hydroxychloroquine) interviennent, après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut conseil de la santé publique”


Heureusement que je suis la pour te mettre en garde :D :D :D
T’inquiète pas pour moi, tout ceci est parfaitement légal et se pratique pas mal ici à Lyon et dans plusieurs établissements de santé. Faut pas croire tout ce que te dis le gvt, et les médias. :mrgreen:
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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USAT a écrit : 18 avr. 2020 19:49
Si vous en connaissez hésitez pas a discuter avec eux, voir leur positions.
Forcément, leur position, c'est qu'ils veulent pas qu'on leurs rajoute de nouvelles contraintes. Les profs ou les flics n'ont pas envie non plus qu'on les fassent bosser dans des coins pourris. Mais ça fait parti de jeu.

On pourrait ajouter des contraintes supplémentaires sur les médecin, on trouvera toujours des gens pour se présenter au concours de médecine. Le risque c'est que le métier devienne moins attractif, et qu'on se retrouve avec des médecins moins compétents à la fin. C'est ce qu'il se passe avec les profs. Le métier est de moins en moins valorisé, avec plein de contraintes, mal payé etc... la conséquence c'est que les meilleurs profils choisissent des carrières différentes.
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https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html

« Le confinement a considérablement aggravé la situation dans les quartiers défavorisés »
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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https://www.lejdd.fr/Societe/coronaviru ... es-3958721

voici les populations les plus vulnérables

En Chine, en France, en Italie, les sujets âgés sont les plus touchés par l'épidémie de coronavirus. On fait le point.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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USAT a écrit : 18 avr. 2020 19:49
francky48 a écrit : 18 avr. 2020 16:00
FAYARD a écrit : 18 avr. 2020 11:10 On devrait juste obliger les médecins à s’installer pour un temps donné dans des déserts médicaux à la fin de leurs études. On le fait bien pour tous les fonctionnaires.
Je pensais un peu cela également en me disant que l'état leur payait 8 ans d'étude supérieur et qu'ils étaient de ce fait redevable. Un jour un médecin a répondu à cela en disant qu'ils remboursaient déjà pas mal leur dette en faisant leur internats dans les hôpitaux à travailler 70h/semaine payé au lance pierre. Il faut bien reconnaître qu'il n'avait pas tors sur le fond et que sans eux je ne sais pas si le système tiendrait à certains endroits
Qui aimerait se faire dire : toi tu vas travailler dans le Cantal? toi dans le 93, toi dans l'ain etc. C'est pas possible.
Fonctionnaire c'est normal c'est une affectation. Encore que pour l'internat, le lieu géographique et la spécialité dépend de ton classement ECN, en fin de 6 ème année.

Y'a une erreur fondamentale dans le raisonnement de penser que l'"état" paye: l'école n'est pas gratuite, on la finance ici ; on nous donne rien.L'état c'est nous. c'est pa une entité divine à part qui sort du pognon de son chapeau. On est en rien redevable de quoique ce soit. Certains paient plus que d'autres et certains en profitent plus que d'autres, tant mieux, ça permet de lisser un peu les inégalités. JE dirais même que tu vas bcp plus payer d'impots quand tu as fais des études que quand tu n'en fais pas. QQ part c'est rentable de faire étudier.

Pour connaitre de jeunes medecins, moins de 3 ans et quelques futurs, ainsi que des anciens :
Les jeunes et ceux qui vont sortir n'ont surtout pas envie qu'on leur impose un lieu de travail, ils ont pas envient non plus de taffer a la campagne ; ils ont pas envie d'être séparé de leur racine, famille, de al ville ou ils ont fait leur études etc, mais pour certains pas envie de trop se tuer au travail : A la campagne c'est TRES difficile ; les distances, le rôle social, la densité faible et donc des journées sans fin.
De ceux que je connaisse, ils privilégient la liberté, liberté de lieu et d'organisation de travail, certains ne veulent même pas se lancer et avoir un cabinet, certains taffent à mi temps dans des structures spécialisées. En gros ils recherchent un confort de vie.
Peut être que ça évolue avec le temps et l'âge; Bien sur tous ne sont pas dans cette optique, mais c’est une tendance qui se développe. C'est souvent la pensée en sortie d'internat, ou il faut le dire : c'est rude, vraiment, des années pas roses du tout. Bcp d'heure, manque de moyens, bcp de responsabilité dûes au manque de moyens.
Médecine c'est souvent une vocation, plus q'une reconnaissance sociale, mais aussi des désillusions et de grandes difficultés à supporter des maux sociaux, comme un prof ou un flic.
J'aurais aimé faire médecine mais de la recherche, pas en hôpital ou en consultation de patient.

Les constats des plus anciens vont dans le sens de cette tendance, ont du mal a retrouver preneur de cabinet, ( mon doc est en retraite en fin d'année, et pas encore de "repreneur", même si dans le 34, c'est pas ce qui manque, région prisée ; un doc à l'ancienne, il attaque à 8 et hier à 21h le cabinet était tjr allumé) généraliste et pour des spécialités, ou les pratiquants ne font plus, pour certains que les actes qui rapportent. Je ne fais pas une généralité, ce sont juste des témoignages d'amis qui se rejoignent souvent.

Si vous en connaissez hésitez pas a discuter avec eux, voir leur positions.
Je connais tout cela USAT, j’ai parmi mes amis d’enfance, quelques médecins, néanmoins pour éviter les déserts médicaux on finira par imposer, d’une manière ou d’une autre, une région d’installation. Pas pour la vie, mais pour une durée déterminée, 3 ou 5 ans. Quel président aura la volonté de le faire plutôt que d’augmenter simplement le numerus clausus.
Dernière modification par FAYARD le 18 avr. 2020 20:21, modifié 1 fois.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par débutant »

https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-y ... 38874.html

peut-on avoir été infecté par le Covid19 et ne pas être immunisé ?
La question inquiète le milieu médicale et laisserait craindre une épidémie de Covid19 sans fin : est-on vraiment immunisé contre le coronavirus après l’avoir contaminé une fois ?
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abdo_kassou
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par abdo_kassou »

débutant a écrit : 18 avr. 2020 20:12 https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html

« Le confinement a considérablement aggravé la situation dans les quartiers défavorisés »
rien de nouveau :-(, on est nombreux à penser que le remède est pire que le mal.
Maintenant il y a tellement de messages sur OT, dont certains vraiment de qualité, mais il faut suivre le fil car certains abusent des posts au risque de polluer le débat (perso, il y en a, dés que je vois leur signature, je les zappe direct).
Sinon, je trouve le fond de ce forum pas mal
Atteindre son but... Est-il dans la vie pire désenchantement ?
débutant
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par débutant »

4 traitements testés sur 1000 malades de plus de 65 ans
https://www.curieux.live/2020/04/17/le- ... -hopitaux/

Le CHU de Bordeaux réalise un essai clinique inédit pour désengorger les hôpitaux
geraud
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par geraud »

USAT a écrit : 18 avr. 2020 19:49
francky48 a écrit : 18 avr. 2020 16:00
FAYARD a écrit : 18 avr. 2020 11:10 On devrait juste obliger les médecins à s’installer pour un temps donné dans des déserts médicaux à la fin de leurs études. On le fait bien pour tous les fonctionnaires.
Je pensais un peu cela également en me disant que l'état leur payait 8 ans d'étude supérieur et qu'ils étaient de ce fait redevable. Un jour un médecin a répondu à cela en disant qu'ils remboursaient déjà pas mal leur dette en faisant leur internats dans les hôpitaux à travailler 70h/semaine payé au lance pierre. Il faut bien reconnaître qu'il n'avait pas tors sur le fond et que sans eux je ne sais pas si le système tiendrait à certains endroits
Qui aimerait se faire dire : toi tu vas travailler dans le Cantal? toi dans le 93, toi dans l'ain etc. C'est pas possible.
Fonctionnaire c'est normal c'est une affectation. Encore que pour l'internat, le lieu géographique et la spécialité dépend de ton classement ECN, en fin de 6 ème année.

Y'a une erreur fondamentale dans le raisonnement de penser que l'"état" paye: l'école n'est pas gratuite, on la finance ici ; on nous donne rien.L'état c'est nous. c'est pa une entité divine à part qui sort du pognon de son chapeau. On est en rien redevable de quoique ce soit. Certains paient plus que d'autres et certains en profitent plus que d'autres, tant mieux, ça permet de lisser un peu les inégalités. JE dirais même que tu vas bcp plus payer d'impots quand tu as fais des études que quand tu n'en fais pas. QQ part c'est rentable de faire étudier.

Pour connaitre de jeunes medecins, moins de 3 ans et quelques futurs, ainsi que des anciens :
Les jeunes et ceux qui vont sortir n'ont surtout pas envie qu'on leur impose un lieu de travail, ils ont pas envient non plus de taffer a la campagne ; ils ont pas envie d'être séparé de leur racine, famille, de al ville ou ils ont fait leur études etc, mais pour certains pas envie de trop se tuer au travail : A la campagne c'est TRES difficile ; les distances, le rôle social, la densité faible et donc des journées sans fin.
De ceux que je connaisse, ils privilégient la liberté, liberté de lieu et d'organisation de travail, certains ne veulent même pas se lancer et avoir un cabinet, certains taffent à mi temps dans des structures spécialisées. En gros ils recherchent un confort de vie.
Peut être que ça évolue avec le temps et l'âge; Bien sur tous ne sont pas dans cette optique, mais c’est une tendance qui se développe. C'est souvent la pensée en sortie d'internat, ou il faut le dire : c'est rude, vraiment, des années pas roses du tout. Bcp d'heure, manque de moyens, bcp de responsabilité dûes au manque de moyens.
Médecine c'est souvent une vocation, plus q'une reconnaissance sociale, mais aussi des désillusions et de grandes difficultés à supporter des maux sociaux, comme un prof ou un flic.
J'aurais aimé faire médecine mais de la recherche, pas en hôpital ou en consultation de patient.

Les constats des plus anciens vont dans le sens de cette tendance, ont du mal a retrouver preneur de cabinet, ( mon doc est en retraite en fin d'année, et pas encore de "repreneur", même si dans le 34, c'est pas ce qui manque, région prisée ; un doc à l'ancienne, il attaque à 8 et hier à 21h le cabinet était tjr allumé) généraliste et pour des spécialités, ou les pratiquants ne font plus, pour certains que les actes qui rapportent. Je ne fais pas une généralité, ce sont juste des témoignages d'amis qui se rejoignent souvent.

Si vous en connaissez hésitez pas a discuter avec eux, voir leur positions.
Mais je pense que tu peux pratiquement en faire une généralité. Et tu as tout à fait raison pour la campagne; ce qui fait qu a ce train là, non seulement on ne va pas résoudre les déserts médicaux mais d autres vont se créer. Car il y a des endroits qui aujourd hui n en sont pas mais qui n attirent pas forcément de jeunes médecins.
Pelvoux
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Pelvoux »

geraud a écrit : 18 avr. 2020 20:51
USAT a écrit : 18 avr. 2020 19:49
francky48 a écrit : 18 avr. 2020 16:00
Je pensais un peu cela également en me disant que l'état leur payait 8 ans d'étude supérieur et qu'ils étaient de ce fait redevable. Un jour un médecin a répondu à cela en disant qu'ils remboursaient déjà pas mal leur dette en faisant leur internats dans les hôpitaux à travailler 70h/semaine payé au lance pierre. Il faut bien reconnaître qu'il n'avait pas tors sur le fond et que sans eux je ne sais pas si le système tiendrait à certains endroits
Qui aimerait se faire dire : toi tu vas travailler dans le Cantal? toi dans le 93, toi dans l'ain etc. C'est pas possible.
Fonctionnaire c'est normal c'est une affectation. Encore que pour l'internat, le lieu géographique et la spécialité dépend de ton classement ECN, en fin de 6 ème année.

Y'a une erreur fondamentale dans le raisonnement de penser que l'"état" paye: l'école n'est pas gratuite, on la finance ici ; on nous donne rien.L'état c'est nous. c'est pa une entité divine à part qui sort du pognon de son chapeau. On est en rien redevable de quoique ce soit. Certains paient plus que d'autres et certains en profitent plus que d'autres, tant mieux, ça permet de lisser un peu les inégalités. JE dirais même que tu vas bcp plus payer d'impots quand tu as fais des études que quand tu n'en fais pas. QQ part c'est rentable de faire étudier.

Pour connaitre de jeunes medecins, moins de 3 ans et quelques futurs, ainsi que des anciens :
Les jeunes et ceux qui vont sortir n'ont surtout pas envie qu'on leur impose un lieu de travail, ils ont pas envient non plus de taffer a la campagne ; ils ont pas envie d'être séparé de leur racine, famille, de al ville ou ils ont fait leur études etc, mais pour certains pas envie de trop se tuer au travail : A la campagne c'est TRES difficile ; les distances, le rôle social, la densité faible et donc des journées sans fin.
De ceux que je connaisse, ils privilégient la liberté, liberté de lieu et d'organisation de travail, certains ne veulent même pas se lancer et avoir un cabinet, certains taffent à mi temps dans des structures spécialisées. En gros ils recherchent un confort de vie.
Peut être que ça évolue avec le temps et l'âge; Bien sur tous ne sont pas dans cette optique, mais c’est une tendance qui se développe. C'est souvent la pensée en sortie d'internat, ou il faut le dire : c'est rude, vraiment, des années pas roses du tout. Bcp d'heure, manque de moyens, bcp de responsabilité dûes au manque de moyens.
Médecine c'est souvent une vocation, plus q'une reconnaissance sociale, mais aussi des désillusions et de grandes difficultés à supporter des maux sociaux, comme un prof ou un flic.
J'aurais aimé faire médecine mais de la recherche, pas en hôpital ou en consultation de patient.

Les constats des plus anciens vont dans le sens de cette tendance, ont du mal a retrouver preneur de cabinet, ( mon doc est en retraite en fin d'année, et pas encore de "repreneur", même si dans le 34, c'est pas ce qui manque, région prisée ; un doc à l'ancienne, il attaque à 8 et hier à 21h le cabinet était tjr allumé) généraliste et pour des spécialités, ou les pratiquants ne font plus, pour certains que les actes qui rapportent. Je ne fais pas une généralité, ce sont juste des témoignages d'amis qui se rejoignent souvent.

Si vous en connaissez hésitez pas a discuter avec eux, voir leur positions.
Mais je pense que tu peux pratiquement en faire une généralité. Et tu as tout à fait raison pour la campagne; ce qui fait qu a ce train là, non seulement on ne va pas résoudre les déserts médicaux mais d autres vont se créer. Car il y a des endroits qui aujourd hui n en sont pas mais qui n attirent pas forcément de jeunes médecins.
il semble que l essentiel du probleme vient du fait qu on manque clairement de medecins tout court!
Numerus clausus fortement bride pendant les annees 80 et 90 avant de revenir a peine a celui des annees 70 aujourd hui, alors meme que la population a fortement augmentee et vieilli.
Pas assez de monde pour remplace les departs en retraite. D ou des cabinets surcharges.
débutant
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par débutant »

Pelvoux a écrit : 18 avr. 2020 21:18 Numerus clausus fortement bride pendant les annees 80 et 90 avant de revenir a peine a celui des annees 70 aujourd hui,
https://www.lequotidiendumedecin.fr/int ... se-dessine
Fin du numerus clausus et de la PACES : trois voies d'accès aux études de santé, la réforme se dessine

trois voies d'entrées dans ces formations de santé dès la rentrée universitaire 2020.
Pelvoux
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Pelvoux »

un des problèmes pour remplacer le départ des généralistes partant en retraite.
débutant
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par débutant »

La rigueur, le pragmatisme et la discipline allemande avaient été mis en avant dans ce fil.

Huffingtonpost Italie (traduit par Google) :
https://www.huffingtonpost.it/entry/avv ... d14004d17d
Un avocat allemand critique la quarantaine: ils l'emmènent dans un service psychiatrique

un avocat de Heidelberg, Beate Bahner, très critique des mesures prises par le gouvernement pour mettre le Coronavirus en quarantaine. Un porte-parole de la police de Mannheim est venu confirmer l'histoire.
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