Voilà, je fais appel à vous parce que je fais mon TPE sur les boissons énergétiques.
La problématique est la suivante: Quels sont réels les effets des boissons énergétiques sur l'organisme?
J'aimerai donc avoir quelques renseignements concernant leur composition, les effets sur l'organisme (qu'ils soient positifs ou bien néfastes), les différentes marques, les différents types qui existent (avant, pendant, après l'effort), les avantages, les inconvénients et surtout ceux que vous en pensez...
J'ai pas de réponse mais une question en plus : quand faut-il privilégier les boissons hypotoniques aux boissons isotoniques ? Plutôt en long ? ou jamais ?
J'en pense que ce sont des attrape-nigauds commerciaux. Sur le court, c'est inutile ( La preuve : le recordman du monde de l'heure ne boit et ne mange rien pendant l'épreuve, et je crois que les marathoniens de niveau mondial -effort de deux heures environ- ne boivent pas grand chose non plus pendant l'épreuve).
Sur le long, l'essentiel est d'avoir un équilibre isotonique des éléments ingurgités. Je dis bien "des éléments" : en effet, certains vont boire une boisson isotonique (ou du moins qu'on leur vend comme telle, en général les boissons de l'effort vendues dans le commerce sont plutôt hypertoniques) et dans le même temps vont avaler des gels ou barres énergétiques détruisant ainsi de façon certaine l'équilibre soi disant isotonique qu'ils ont essayé de créer avec leur boisson pour gogo !!
Personnellement je ne bois que de l'eau pure et je carbure à la pate d'amandes et au miel, c'est pas cher et ça se digère hyper facilement.
Pour les dosages je fais ça au feeling . Après quelques années d'entrainement et d'épreuves sportives diverses en endurance : ski alpinisme, raid, treks, cyclo ; je sais à peut près ce qu'il faut que j'avale de sucre pour ne pas faire d'hypo.
Je parlais des marathoniens qui tournent en deux heures et quelques, enfin, c'était juste pour trouver un exemple de type qui fait un effort de deux heures. et j'ai dis "je crois" que les marathoniens ne boivent pas "grand chose" non plus.
D'après les marathons que j'ai pu regarder à la télé, il me "semble" que les gars avalent une gorgée ,vite fait, de temps en temps (le type qui me dit le contraire, qu'il essaye de courir à 20 kmh et d'avaler un verre d'eau en même temps...MDR) , je me demande même si ne pas prendre ces quelques gorgées diminuerait de beaucoup leur perf.
Benjamin Landier,à Hawaii, il a bu le jus des noix de coco qu'il découpait au fur et à mesure sur le parcours vélo Parait que les locaux étaient verts !!
désolé de pourrir le post, je recommencerai plus...
PLUDJAMB a écrit :Benjamin Landier,à Hawaii, il a bu le jus des noix de coco qu'il découpait au fur et à mesure sur le parcours vélo Parait que les locaux étaient verts !!
désolé de pourrir le post, je recommencerai plus...
Mais non tu n'as pas à être désolé , ya pourrissage de post et pourrissage de post , le tien n'avait rien de déshonnorant !
( et je m'y connnais en matière de pourrissage de post )
par contre ton analyse sur l'intérêt tout relatif des boissons style overstim ( qui est pourtant l'une des meilleures ) et ton choix d'une hydratation à base d'eau pure + du solide me semble pleine de bon sens , surtout si l'on veut éviter les problèmes digestifs . En tout cas je vais essayer , d'autant que c'est déjà ce que je fais à l'entraînement . Après reste à savoir quel type d'eau pure te semble préférable ( je pense qu'une eau minérale bien salée mais avec des effets pas trop laxatifs comme beaucoup d'eaux minérales serait l'idéal , si ça existe ).
En fait, j'ai testé et je teste l'alimentation surtout pendant les entrainements l'hiver, (il y a quelques années en ski de rando ou de fond, maintenant en velo et vtt), car c'est là que les besoins énergétiques sont les plus importants.A force d'enlever ou de rajouter des trucs, je suis finalement arrivé au bons dosages. Tu as raison, tseusitchu, l'entrainement c'est fait pour ça.
Ca m'a aussi permis de supprimer quelques aliments de mon alimentation au quotidien (fruits secs et gluten, notamment). Il me reste néanmoins encore pas mal de doutes notamment sur la rapidité d'absorbtion de certains sucres (pommes de terre, maïs, entre autres) qui semblent se comporter très différement en fonction du type de cuisson, de traitement industriel ou de l'association avec d'autres aliments. Je suis en train de me tater pour acheter un testeur de glycémie (du style de ceux qu'utilisent les diabétiques) afin de vérifier ça in situ sur ma petite personne.
Tiens Heloïse, ce serait une bonne idée pour ton TPE de trouver un club de tri (ou de cyclisme ou d'athlé etc.. etc..) qui accepterait ce genre de suivi (alimentation imposée et prise de glycémie au fur et à mesure de l'entrainement).
Sinon, pour en revenir au sujet du post la récupération me semble facilitée (mais ce n'est qu'une impression) plutôt par la prise d'aliments au PH basique que par la prise de boisson dites de recupération.
En fait, en termes de récupération, les éléments majeurs sont :
1-L'hydratation à outrance et sous toutes ses formes, peu importe qu'elle soit à base de boissons "énergétiques" ou pas : soupes, lait, flotte, coca light, pastèques, eau chlorée, etc...
2-Le sommeil (je rajoute des siestes le week end et je me couche tôt). Autant, je n'ai guère remarqué de différences en ce qui concerne la récupération en fonction de la prise plus ou moins importante de boissons énergétiques, autant lorsque j'ai rogné sur le sommeil ou lorsque j'ai oublié de me surhydrater, je l'ai ressenti immédiatement.
Par "surhydrater" j'entends boire de l'eau bien au delà de mon besoin normal (par exemple, au retour d'une sortie velo, alors qu'il me reste de la flotte dans le bidon, ce qui prouve que je ne suis pas privé, et bien, je vais me forcer à boire deux litres de flotte nature). J'entends d'ici les "diététiciens" qui vont me sortir des théories de l'espace sur la saturation des cellules, sur l'hyperactivation du système rénal, etc... ce que j'en dis, c'est que pour moi, ça marche très bien : surhydratation=excellente récup, hydratation normale (avec les sempiternels 400 ml par heure)=dur de rédémarrer le lendemain.
En ce qui concerne la récupération liée au sommeil, j'ai gagné quasiment deux heures par jour en passant à un régime sans gluten. Ca, par contre, ce n'est pas de la théorie ou des impressions, c'est la réalité du terrain, chiffrée et vérifiée.
Dernière modification par PLUDJAMB le 05 déc. 2005 00:26, modifié 1 fois.
Pour ma part, je pense qu'il faut penser à s'hydrater dès le début de l'effort, voir mieux, avant, et bien entendu continuer après. Tout ceci dans un but de mieux récupérer. Sur une épreuve "courte" (qu'appèle t on court/long? Pour un mec de très haut niveau un sprint est un sprint, pour un débutant, cette même épreuve n'est plus "du court"!...)
il est peut-être pas utile de s'hydrater du moins pour la performance finale, mais qu'en est il en matière de récup? Sur le long, qui plus est dans des conditions climatiques particulières, il faut s'hydrater, c'est une obligation. La boisson doit correspondre à l'athlète, à son niveau, à la température extérieure (qui varie souvent au court de l'épreuve)à la durée de l'épreuve et à la fatigue de l'organisme. L'entraînement joue pour beaucoup dans le choix de sa boisson. Que dire de l'importance de la saveur de la boisson et de son côté psychologique?
La récupération est pour moi, le facteur le plus important en matière de performance! Celui qui y attache une grande importance sera beaucoup plus performant.
D'après ce que j'ai lu, l'eau pure s'absorbe moins bien qu'une boisson isotonique, je ne sais pas si c'est vérifié.
J'ai l'habitude de prendre une boisson overstim's, plus fortement dilué que préconisé, ca passe très bien. Maintenant, il m'arrive souvent de prendre du sirop Teisseire à la menthe et ca marche aussi bien alors...
En conclusion, je pense qu'il n'y a pas véritablement intérêt à prendre une boisson de l'effort, ca sert surtout à enrichir les distributeurs.
Mais certains produits sont bien étudiés. Comme tu le soulignes, il faut juste adapter les dosages à ses besoins personnels. Le seul pb de ces boissons commercials, c'est les aditifs chimiques, conservateurs...
Il me semble que mamie Longo fait de la pub pour une marque assez sérieuse dans ce domaine...
Avec certains ingrédients de base, on peut faire ses boissons, c'est ce que je fais maintenant. Je m'approvisionne en constituants de base et je fais ma sauce...
Overstim...c'est crado beurk
PLUDJAMB a écrit :Tiens Heloïse, ce serait une bonne idée pour ton TPE de trouver un club de tri (ou de cyclisme ou d'athlé etc.. etc..) qui accepterait ce genre de suivi (alimentation imposée et prise de glycémie au fur et à mesure de l'entrainement).
C'est plutôt une bonne idée, mais je vois pas trop comment je pourrais m'y prendre en fait
Sinon, merci pour vos réponses...
Si vous avez d'autres éléments pour m'aider, ils sont la bienvenue...
Cette expérience je l'ai faite, enfin, en temps qiue cobaye!
Etant dans une unité spé. (de la Défense) une équipe a effectuer dans diverses situations(milieu, climats, stress...) des tests sur les effets de tel ou tel apport pendant diverses phases d'une opération. On a même été jusquà faire des tests avec des cardio (avec enregisrrement des données) sur les effets du stress...
D'un point de vue nutritionnel, cela a été très interressant, pour élaborer une alimentation spécifique avant une inter par exemple(quand cela est possible) mais surtout de se rendre compte que l'alimentation, même au combat est extrêmement importante. Pour preuve maintenant, un fabriquant US très connu des sportifs fabrique des équipements spécifiques pour ces unités( Camel...)
Tous les mecs utilisent des produits diététiques! Nous disposions de préparations (naturelles) que le médecin nous donnait, pour favoriser la récup, des boissons hypertoniques...fortement minéralisées à prendre en fin d'inter. La combi ingnifu et tous le bordel, c'est 2 bons kilos de flotte perdues...D'où l'interrêt de prendre quelques gorgées de temps en temps...quand la gorge n'est pas ...bloquée. On avait m^me une pipette incorporée au masque à gaz...Il y a donc, je pense un grand interrêt à s'hydrater même pour du court, très court quelques fois! Le stress joue pour beaucoup!! C'est un peu comme le débutant qui fait son premier tri...il a les boules...et vide en quelques mn tout son stock de sucre! L'hypo en quelques mn...les jambes qui tremblent...et on ne tire plus rien du mec. Heureusement, cela n'arrive pas!...
Il faut, selon moi, s'hydrater, cela s'apprend au m^me titre que l'entraînement en lui même...cela fait partie de l'entraînement!
