TOUR DE FRANCE 2006
TOUR DE FRANCE 2006
BONJOUR
Tour de France: un parcours 2006 classique et ouvert
REUTERS | 27.10.05 | 11:32
par Gilles Le Roc'h
PARIS (Reuters) - Le Tour de France 2006 offrira aux candidats à la succession de Lance Armstrong un parcours d'un grand classicisme qui exigera endurance des coureurs et homogénéité des équipes.
La carte dévoilée jeudi épouse assez bien les contours de l'Hexagone.
Le Tour s'élancera de Strasbourg dans le sens contraire des aiguilles d'une montre le 1er juillet.
Le peloton rendra visite à cinq pays frontaliers - l'Allemagne, sans y faire étape, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et, durant la deuxième semaine, l'Espagne.
Par souci d'équilibre entre toutes les catégories de coureurs, la course sera consacrée la première semaine à des étapes de plaine propices aux sprinteurs et aux rouleurs de long cours puis alternera moyenne et haute montagne avant un contre-la-montre individuel exigeant et peut-être décisif.
"Nous avons essayé de ne pas tomber dans la monotonie au cours de la première semaine", déclare Christian Prudhomme, directeur-adjoint du Tour de France.
"Si plusieurs étapes à Strasbourg, Saint-Quentin, Caen ou Vitré semblent destinées à des sprints massifs, il n'est pas dit qu'il en soit de même dans l'étape de Valkenburg, qui ressemblera un peu à Liège-Bastogne-Liège et pour finir à l'Amstel Gold Race, de même que dans la troisième étape bretonne assez casse-pattes."
PAS DE CLM PAR EQUIPES
La grande nouveauté de la première partie de course sera la disparition du contre-la-montre par équipes inscrit au programme depuis 2000.
"Il nous fallait rejoindre assez vite la mer (à Lorient) depuis le point le plus septentrional du Tour (Valkenburg)", explique Christian Prudhomme.
"Nous allons enchaîner d'assez grandes distances et dans ce contexte, le contre-la-montre par équipes ne trouvait pas de place. Cela ne signifie pas qu'il disparaît durablement de notre épreuve."
Après une première journée de repos à Bordeaux, le peloton se dirigera vers la montagne, plus exactement vers les Pyrénées avec deux étapes dont une arrivée inédite au sommet du Pla de Beret, en Espagne.
Il gagnera ensuite les Alpes pour quatre étapes, dont deux autres arrivées au sommet à L'Alpe-d'Huez puis à la Toussuire, la station du champion olympique de slalom Jean-Pierre Vidal.
"En résumant", poursuit Christian Prudhomme, "ce seront cinq étapes de haute montagne avec trois cols légendaires qui joueront un rôle majeur, le Tourmalet, l'Izoard par son versant le plus dur et le Galibier".
"Ce seront aussi deux étapes contre la montre individuelles présentant un kilométrage assez long (116 km au total) et si le premier autour de Rennes (le 8 juillet) sera plat, le dernier entre Le Creusot et Montceau-les-Mines (le 22 juillet) sera très exigeant."
ANNÈES EN 6
Outre la succession d'Armstrong, ce Tour 2006 sera marqué par le passage du flambeau de la direction de course entre Jean-Marie Leblanc et Christian Prudhomme.
Ce dernier a souligné que les organisateurs s'étaient engagés à veiller à un bon transfert des coureurs des sites d'arrivée vers les hôtels et à la sécurité de tous, mise à mal par les bouillants supporteurs basques durant la traversée des Pyrénées en juillet dernier.
"Les noms des deux possibles équipes invitées seront dévoilés en début de saison (mars ou avril)", a annoncé Christian Prudhomme dans une précision qui semble signifier que le Tour de France va reconnaître l'influence du Pro-Tour après un an de querelle.
Le nouveau président de l'UCI, Pat McQuaid, verra sans doute dans cette décision un signe d'apaisement.
Aux coureurs maintenant de préparer un plan de route. Il leur faudra se souvenir que les vainqueurs des Tours les années se terminant par un 6 - Roger Walkowiak en 1956, Lucien Aimar en 1966, Lucien van Impe en 1976, Greg Lemond en 1986 et Bjarne Riis en 1996 - n'avaient guère recueilli de suffrages au départ.
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Tour de France: un parcours 2006 classique et ouvert
REUTERS | 27.10.05 | 11:32
par Gilles Le Roc'h
PARIS (Reuters) - Le Tour de France 2006 offrira aux candidats à la succession de Lance Armstrong un parcours d'un grand classicisme qui exigera endurance des coureurs et homogénéité des équipes.
La carte dévoilée jeudi épouse assez bien les contours de l'Hexagone.
Le Tour s'élancera de Strasbourg dans le sens contraire des aiguilles d'une montre le 1er juillet.
Le peloton rendra visite à cinq pays frontaliers - l'Allemagne, sans y faire étape, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et, durant la deuxième semaine, l'Espagne.
Par souci d'équilibre entre toutes les catégories de coureurs, la course sera consacrée la première semaine à des étapes de plaine propices aux sprinteurs et aux rouleurs de long cours puis alternera moyenne et haute montagne avant un contre-la-montre individuel exigeant et peut-être décisif.
"Nous avons essayé de ne pas tomber dans la monotonie au cours de la première semaine", déclare Christian Prudhomme, directeur-adjoint du Tour de France.
"Si plusieurs étapes à Strasbourg, Saint-Quentin, Caen ou Vitré semblent destinées à des sprints massifs, il n'est pas dit qu'il en soit de même dans l'étape de Valkenburg, qui ressemblera un peu à Liège-Bastogne-Liège et pour finir à l'Amstel Gold Race, de même que dans la troisième étape bretonne assez casse-pattes."
PAS DE CLM PAR EQUIPES
La grande nouveauté de la première partie de course sera la disparition du contre-la-montre par équipes inscrit au programme depuis 2000.
"Il nous fallait rejoindre assez vite la mer (à Lorient) depuis le point le plus septentrional du Tour (Valkenburg)", explique Christian Prudhomme.
"Nous allons enchaîner d'assez grandes distances et dans ce contexte, le contre-la-montre par équipes ne trouvait pas de place. Cela ne signifie pas qu'il disparaît durablement de notre épreuve."
Après une première journée de repos à Bordeaux, le peloton se dirigera vers la montagne, plus exactement vers les Pyrénées avec deux étapes dont une arrivée inédite au sommet du Pla de Beret, en Espagne.
Il gagnera ensuite les Alpes pour quatre étapes, dont deux autres arrivées au sommet à L'Alpe-d'Huez puis à la Toussuire, la station du champion olympique de slalom Jean-Pierre Vidal.
"En résumant", poursuit Christian Prudhomme, "ce seront cinq étapes de haute montagne avec trois cols légendaires qui joueront un rôle majeur, le Tourmalet, l'Izoard par son versant le plus dur et le Galibier".
"Ce seront aussi deux étapes contre la montre individuelles présentant un kilométrage assez long (116 km au total) et si le premier autour de Rennes (le 8 juillet) sera plat, le dernier entre Le Creusot et Montceau-les-Mines (le 22 juillet) sera très exigeant."
ANNÈES EN 6
Outre la succession d'Armstrong, ce Tour 2006 sera marqué par le passage du flambeau de la direction de course entre Jean-Marie Leblanc et Christian Prudhomme.
Ce dernier a souligné que les organisateurs s'étaient engagés à veiller à un bon transfert des coureurs des sites d'arrivée vers les hôtels et à la sécurité de tous, mise à mal par les bouillants supporteurs basques durant la traversée des Pyrénées en juillet dernier.
"Les noms des deux possibles équipes invitées seront dévoilés en début de saison (mars ou avril)", a annoncé Christian Prudhomme dans une précision qui semble signifier que le Tour de France va reconnaître l'influence du Pro-Tour après un an de querelle.
Le nouveau président de l'UCI, Pat McQuaid, verra sans doute dans cette décision un signe d'apaisement.
Aux coureurs maintenant de préparer un plan de route. Il leur faudra se souvenir que les vainqueurs des Tours les années se terminant par un 6 - Roger Walkowiak en 1956, Lucien Aimar en 1966, Lucien van Impe en 1976, Greg Lemond en 1986 et Bjarne Riis en 1996 - n'avaient guère recueilli de suffrages au départ.
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GO or DIE, mais souple
braziou a écrit :belle étape du tour en perspective:Gap-Alpe-d'huez(la cyclo)
idéal pour préparer Embrun,l'étape y passe d'ailleurs et on fait une partie de
L'Embrunman jusqu'à Briançon(avec l'Isoard bien sur)
par contre tellement de candidats qu'ils vont faire un tirage au sort![]()
voir letapedutour.com
Vous n'avez qu'à venir vous préparer à la Cyclo que j'organise.
Regardez ma signature

Objectif : Embrun 2008
C'est clair, avec les progrés du matériel depuis l'an dernierOdin a écrit :Les moyennes vont être encore battues!!!!





........que je regarderais quand même, en expliquant à mes filles que Papa ne pourra jamais pédaler comme les monsieurs, parce que les godasses de plomb, dans la famille, c'est congénitale

J’espère que la Routourne va vite tourner ...
Frankie
Frankie
Il faut le prendre ça comme du spectacle et c'est tout. De toute façon nous sommes sportifs et chacun peut se faire son opinion sur ce qui peut parraître suspect ou pas.
L'important c'est de ne pas faire : ni d'amalgame, ni d'accuser sans rien savoir.
Et moi je vais encore me régaller devant ma télé au mois de Juillet en préparant mon 1er ironman.
A+
L'important c'est de ne pas faire : ni d'amalgame, ni d'accuser sans rien savoir.

Et moi je vais encore me régaller devant ma télé au mois de Juillet en préparant mon 1er ironman.
A+

Objectif : Embrun 2008
Je critique, mais j'adore regarder le tour lors des étapes de montagne.doudou a écrit :Il faut le prendre ça comme du spectacle et c'est tout. De toute façon nous sommes sportifs et chacun peut se faire son opinion sur ce qui peut parraître suspect ou pas.
L'important c'est de ne pas faire : ni d'amalgame, ni d'accuser sans rien savoir.![]()
Et moi je vais encore me régaller devant ma télé au mois de Juillet en préparant mon 1er ironman.
A+


Tour de France - Echos
PARIS, 27 oct (AFP) - Hausse. La dotation globale du Tour 2006 s'élèvera à 3,2 millions d'euros. Le vainqueur recevra pour sa part un chèque de 450.000 euros, soit 50.000 euros de plus que les années précédentes.
Candidatures. Huit candidatures étrangères ont été reçues officiellement pour organiser le grand départ du Tour dans les prochaines années. Outre Londres, dont le nom a été évoqué pour 2007, Dusseldorf (Allemagne), Herning (Danemark), Rotterdam et Utrecht (Pays-Bas), Lugano (Suisse), Florence (Italie) et le Tyrol (Autriche) ont été évoqués par le directeur de la Grande Boucle, Christian Prudhomme.
Ardennes. La troisième étape menant à Valkenburg empruntera deux côtes habituelles des classiques de printemps, la Haute-Levée (Liège-Bastogne-Liège) et le Cauberg (Amstel Gold Race). L'arrivée sera jugée deux kilomètres environ après le sommet du Cauberg.
Sommet. Le Galibier sera le point culminant de l'édition 2006, à l'altitude de 2645 mètres, dans la 16e étape (Le Bourg-d'Oisans - La Toussiere). Mais le géant alpestre, qui abrite la stèle honorant le fondateur du Tour Henri Desgrange, sera escaladé par son versant le moins rude, à partir du Lautaret.
Horaire. La conclusion du prologue a été avancée par rapport aux années passées. Le dernier coureur franchira la ligne à Strasbourg vers 16h30, au lieu de 19h15, afin de ne pas avoir d'interférence avec la Coupe du monde de football dont un quart de finale aura lieu le même jour en Allemagne.
Incursion. S'il se rend dans quatre pays étrangers, le Tour ne fera qu'effectuer une incursion en Allemagne durant sa première étape (Strasbourg-Strasbourg). " Une trentaine de kilomètres ", a annoncé son directeur Christian Prduhomme.
Jumeaux. La course passera au sommet de deux cols alpestres tout proches dans la 16e étape (Le Bourg-d'Oisans - La Toussuire). A partir de la vallée de la Maurienne, elle escaladera le Glandon (1924 m) et franchira quelques instants plus tard le sommet de la Croix-de-Fer (2067 m).
Opposé. Les deux grands contre-la-montre présenteront des profils très différents. Plat pour l'essentiel, entre Saint-Grégoire et Rennes (52 km). Sensiblement plus vallonné, du Creusot à Montceau-les-Mines (56 km).
Dauphiné. La station savoyarde de La Toussuire accueillera le Tour pour la première fois l'année prochaine. Elle recevra quelques semaines plus tôt une étape du Critérium du Dauphiné libéré, qui fera office de reconnaissance grandeur nature pour les coureurs.
Basques. Avant le passage dans les Pyrénées, les organisateurs ont prévu de prendre contact avec les autorités politiques basques " pour leur demander de jouer un rôle d'intermédiaire auprès des supporteurs basques ", selon les propos de Jean-Marie Leblanc. " Nous allons insister aussi auprès des médias basques pour essayer de faire comprendre aux supporteurs que les coureurs doivent être mieux respectés qu'ils ne l'ont été en 2005 ", a ajouté le directeur du Tour.
Nouveautés. Neuf villes-étapes découvriront le Tour l'année prochaine. Pour Obernai, Saint-Grégoire, Saint-Méen-le-Grand, Cambo-les-Bains, Pla-de-Beret, Montélimar, La Toussuire, Saint-Jean-de-Maurienne et Antony, il s'agira d'une première.
jm/chc
AFP 271623 OCT 05
PARIS, 27 oct (AFP) - Hausse. La dotation globale du Tour 2006 s'élèvera à 3,2 millions d'euros. Le vainqueur recevra pour sa part un chèque de 450.000 euros, soit 50.000 euros de plus que les années précédentes.
Candidatures. Huit candidatures étrangères ont été reçues officiellement pour organiser le grand départ du Tour dans les prochaines années. Outre Londres, dont le nom a été évoqué pour 2007, Dusseldorf (Allemagne), Herning (Danemark), Rotterdam et Utrecht (Pays-Bas), Lugano (Suisse), Florence (Italie) et le Tyrol (Autriche) ont été évoqués par le directeur de la Grande Boucle, Christian Prudhomme.
Ardennes. La troisième étape menant à Valkenburg empruntera deux côtes habituelles des classiques de printemps, la Haute-Levée (Liège-Bastogne-Liège) et le Cauberg (Amstel Gold Race). L'arrivée sera jugée deux kilomètres environ après le sommet du Cauberg.
Sommet. Le Galibier sera le point culminant de l'édition 2006, à l'altitude de 2645 mètres, dans la 16e étape (Le Bourg-d'Oisans - La Toussiere). Mais le géant alpestre, qui abrite la stèle honorant le fondateur du Tour Henri Desgrange, sera escaladé par son versant le moins rude, à partir du Lautaret.
Horaire. La conclusion du prologue a été avancée par rapport aux années passées. Le dernier coureur franchira la ligne à Strasbourg vers 16h30, au lieu de 19h15, afin de ne pas avoir d'interférence avec la Coupe du monde de football dont un quart de finale aura lieu le même jour en Allemagne.
Incursion. S'il se rend dans quatre pays étrangers, le Tour ne fera qu'effectuer une incursion en Allemagne durant sa première étape (Strasbourg-Strasbourg). " Une trentaine de kilomètres ", a annoncé son directeur Christian Prduhomme.
Jumeaux. La course passera au sommet de deux cols alpestres tout proches dans la 16e étape (Le Bourg-d'Oisans - La Toussuire). A partir de la vallée de la Maurienne, elle escaladera le Glandon (1924 m) et franchira quelques instants plus tard le sommet de la Croix-de-Fer (2067 m).
Opposé. Les deux grands contre-la-montre présenteront des profils très différents. Plat pour l'essentiel, entre Saint-Grégoire et Rennes (52 km). Sensiblement plus vallonné, du Creusot à Montceau-les-Mines (56 km).
Dauphiné. La station savoyarde de La Toussuire accueillera le Tour pour la première fois l'année prochaine. Elle recevra quelques semaines plus tôt une étape du Critérium du Dauphiné libéré, qui fera office de reconnaissance grandeur nature pour les coureurs.
Basques. Avant le passage dans les Pyrénées, les organisateurs ont prévu de prendre contact avec les autorités politiques basques " pour leur demander de jouer un rôle d'intermédiaire auprès des supporteurs basques ", selon les propos de Jean-Marie Leblanc. " Nous allons insister aussi auprès des médias basques pour essayer de faire comprendre aux supporteurs que les coureurs doivent être mieux respectés qu'ils ne l'ont été en 2005 ", a ajouté le directeur du Tour.
Nouveautés. Neuf villes-étapes découvriront le Tour l'année prochaine. Pour Obernai, Saint-Grégoire, Saint-Méen-le-Grand, Cambo-les-Bains, Pla-de-Beret, Montélimar, La Toussuire, Saint-Jean-de-Maurienne et Antony, il s'agira d'une première.
jm/chc
AFP 271623 OCT 05
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
Tour de France - Déclarations
ATTENTION - REVOICI (avec orthographe recitifiée pour Rudy Pevenage) ///
PARIS, 27 nov (AFP) - Christophe Moreau (FRA/coureur) : La dernière partie sera particulièrement difficile et exigeante. Il faudra l'aborder avec un maximun de fraîcheur. Les deux chronos vont peser lourd. Les reconnaissances constitueront un élément important du fait des nouveautés de parcours. Heureusement, le début semble moins compliqué, sans pavés, et avec moins de passages piégeux. On sera vite en Bretagne.
Jean-Patrick Nazon (FRA/coureur) : Je suis déjà essoufflé. Je n'aime pas découvrir les choses à l'avance, ça me fait mal aux jambes. Ce prologue, plus court, me ravit cependant. L'image d'Armstrong rattrappant Ullrich l'année dernière avait donné un coup de massue aux téléspectateurs et aux autres. Cette réduction sera appréciée des sprinteurs, de même que la disparition du contre-la-montre par équipes ; cela nous ouvre des perspectives et me soulagera nerveusement. Passer à proximité des Champs-Elysées ravive toujours un agréable souvenir. Je pense bien sûr encore à cette étape mais le fait de traverser la Lorraine et le Luxembourg me donne aussi des idées.
Thomas Voeckler (FRA/coureur) : Le parcours ne veut pas dire grand chose en fait : ce sont en effet les coureurs, et eux seuls, qui décident de la course. Disons que pour l'instant, il est beau, classique. Je note toutefois des cols plus durs et plus longs. Mais, globalement, il s'agit d'un parcours qui donne lieu à un véritable Tour de France au plan purement géographique, ce qui entraîne d'inévitables étapes de plus de 200 kilomètres.
Ivan Basso (ITA/coureur/2e du Tour 2005) : Ce parcours me plait, mais l'absence d'Armstrong m'apportera une stimulation supplémentaire. Je n'arrête pas de travailler le chrono. Aussi, cet exercice ne constitue-t-il plus du tout un problème. Tout se passera dans la dernière semaine. Ullrich sera mon principal rival, les Vinokourov, Valverde et Kloden arrivant seulement derrière. Je ne disputerai pas le Giro d'Italie. C'était secret jusqu'à présent, mais on peut maintenant le dire.
Alejandro Valverde (ESP/coureur) : Je vais essayer de gagner des étapes et de viser le podium en me maintenant à la hauteur des favoris, Basso, Ullrich, Kloden et autres. Le contre-la-montre reste mon point faible ; je le travaille encore et encore. La disparition du chrono par équipes ne sera pas pour me déplaire, mais le kilomètrage individuel a été augmenté. Il faudra être costaud dans la dernière semaine et l'aborder avec quelques réserves.
Laurent Jalabert (FRA/consultant) : Ce Tour devrait se décider en montagnes du fait, entre autres, de la disparition du contre-la-montre par équipes. Je pense à Mayo qui avait perdu tant de temps dans cet exercice et qui avait été très atteint dès la première semaine. Là, le moral devrait être préservé.
Richard Virenque (FRA/2e du Tour 1997/consultant) : Ce parcours m'aurait plu. Il y a beaucoup d'étapes longues et la fatigue va vite se faire sentir. Je trouve ce Tour équilibré et les grimpeurs auront de quoi se faire plaisir. Je vois bien un coureur comme Vinokourov l'emporter. Il sera mon favori, devant Basso et Ullrich.
Bernard Hinault (FRA/quintuple vainqueur) : Il n'est pas plus dur que les autres! En fait, il possède tous les ingrédients pour quelqu'un qui veut se l'approprier. Logiquement, il devrait sacrer un beau vainqueur. Armstrong absent ? Cela ne change rien. On ne peut pas dire que cela va débrider le Tour. Est-ce que l'équipe de Basso ne va pas mettre la main dessus? Il y a trois arrivées au sommet, plus Morzine et les deux contre-la-montre : six étapes sur vingt où il ne faudra pas se louper.
Marc Madiot (FRA/directeur sportif de la Française des Jeux) : Je suis très content car ce Tour offre des belles étapes. Cependant, les jours de présentation, on dit toujours qu'il s'agit d'un "beau Tour".
Serge Beucherie (FRA/directeur sportif de Crédit Agricole) : Caucchiolo sera notre leader et Hushovd visera le maillot vert... peut-être même le jaune dans les premiers jours.
Vincent Lavenu (FRA/manageur d'AG2R) : Ce Tour est bien équilibré et je note que les organisateurs ont privilégié le repos des coureurs. La première partie, plate, ne devrait pas désavantager Jean-Patrick (Nazon). L'absence de contre-la-montre par équipes est également une aubaine pour Moreau et Mancebo qui auraient perdu beaucoup de temps.
Alain Gallopin (FRA/directeur sportif de CSC) : Le programme Basso n'est pas défini. Concernant le parcours, il y aura du boulot dans les Alpes. Globalement, on peut parler d'un Tour équilibré pour lequel nous regrettons l'absence de contre-la-montre par équipes, exercice dont nous aurions été les favoris après ce qui s'est passé l'année dernière (chute de Zabriskie).
Théo De Rooy (PBS/directeur sportif de Rabobank) : Je suis surpris pas la disparition du contre-la-montre par équipes. Pour le reste, j'estime qu'il s'agit d'un Tour plutôt classique même s'il me semble avantager les spécialistes du chrono. Rasmussen sera tourné vers l'attaque mais le profil le favorisera moins qu'en 2005. Menchov visera toutefois le classement général È.
Rudy Pevenage (BEL/directeur sportif de l'Allemand Jan Ullrich) : Ce Tour n'est pas particulièrement dessiné en faveur ou contre Ullrich mais nous ne sommes pas mécontents de son profil. Il faudra rester vigilant et se méfier par exemple d'une étape comme celle de Valkenburg. La retraite d'Armstrong? Cela ne changera rien. Ce n'est pas un Tour spécial, mais seulement différent. Qui prendra les responsablités? Il n'y a pas que nous, Liberty aussi. Nous étudions trois possibilités de programme pour Jan : le Dauphiné, le Tour de Suisse ou le Giro.
Johan Bruyneel (BEL/directeur sportif de Discovery Channel) : Le Tour restera notre objectif principal. On garde cette course dans notre coeur. Perdre le Tour n'est pas une idée qui me plaît. Nous n'avons certes pas de garanties, mais nous arriverons en juillet, Popovych, Azevedo et Hincapie, avec des ambitions. C'est une nouvelle période qui s'ouvre dans laquelle nous aurons un autre rôle. Avec Armstrong, le Tour a pris une autre dimension, mais tout le monde ne semble pas de cet avis. Je me suis senti visé dans les discours de présentation. Je constate que durant quinze minutes, on en a consacré douze à parler d'éthique et de lutte contre le dopage È.
ag/chc
AFP 271617 OCT 05
ATTENTION - REVOICI (avec orthographe recitifiée pour Rudy Pevenage) ///
PARIS, 27 nov (AFP) - Christophe Moreau (FRA/coureur) : La dernière partie sera particulièrement difficile et exigeante. Il faudra l'aborder avec un maximun de fraîcheur. Les deux chronos vont peser lourd. Les reconnaissances constitueront un élément important du fait des nouveautés de parcours. Heureusement, le début semble moins compliqué, sans pavés, et avec moins de passages piégeux. On sera vite en Bretagne.
Jean-Patrick Nazon (FRA/coureur) : Je suis déjà essoufflé. Je n'aime pas découvrir les choses à l'avance, ça me fait mal aux jambes. Ce prologue, plus court, me ravit cependant. L'image d'Armstrong rattrappant Ullrich l'année dernière avait donné un coup de massue aux téléspectateurs et aux autres. Cette réduction sera appréciée des sprinteurs, de même que la disparition du contre-la-montre par équipes ; cela nous ouvre des perspectives et me soulagera nerveusement. Passer à proximité des Champs-Elysées ravive toujours un agréable souvenir. Je pense bien sûr encore à cette étape mais le fait de traverser la Lorraine et le Luxembourg me donne aussi des idées.
Thomas Voeckler (FRA/coureur) : Le parcours ne veut pas dire grand chose en fait : ce sont en effet les coureurs, et eux seuls, qui décident de la course. Disons que pour l'instant, il est beau, classique. Je note toutefois des cols plus durs et plus longs. Mais, globalement, il s'agit d'un parcours qui donne lieu à un véritable Tour de France au plan purement géographique, ce qui entraîne d'inévitables étapes de plus de 200 kilomètres.
Ivan Basso (ITA/coureur/2e du Tour 2005) : Ce parcours me plait, mais l'absence d'Armstrong m'apportera une stimulation supplémentaire. Je n'arrête pas de travailler le chrono. Aussi, cet exercice ne constitue-t-il plus du tout un problème. Tout se passera dans la dernière semaine. Ullrich sera mon principal rival, les Vinokourov, Valverde et Kloden arrivant seulement derrière. Je ne disputerai pas le Giro d'Italie. C'était secret jusqu'à présent, mais on peut maintenant le dire.
Alejandro Valverde (ESP/coureur) : Je vais essayer de gagner des étapes et de viser le podium en me maintenant à la hauteur des favoris, Basso, Ullrich, Kloden et autres. Le contre-la-montre reste mon point faible ; je le travaille encore et encore. La disparition du chrono par équipes ne sera pas pour me déplaire, mais le kilomètrage individuel a été augmenté. Il faudra être costaud dans la dernière semaine et l'aborder avec quelques réserves.
Laurent Jalabert (FRA/consultant) : Ce Tour devrait se décider en montagnes du fait, entre autres, de la disparition du contre-la-montre par équipes. Je pense à Mayo qui avait perdu tant de temps dans cet exercice et qui avait été très atteint dès la première semaine. Là, le moral devrait être préservé.
Richard Virenque (FRA/2e du Tour 1997/consultant) : Ce parcours m'aurait plu. Il y a beaucoup d'étapes longues et la fatigue va vite se faire sentir. Je trouve ce Tour équilibré et les grimpeurs auront de quoi se faire plaisir. Je vois bien un coureur comme Vinokourov l'emporter. Il sera mon favori, devant Basso et Ullrich.
Bernard Hinault (FRA/quintuple vainqueur) : Il n'est pas plus dur que les autres! En fait, il possède tous les ingrédients pour quelqu'un qui veut se l'approprier. Logiquement, il devrait sacrer un beau vainqueur. Armstrong absent ? Cela ne change rien. On ne peut pas dire que cela va débrider le Tour. Est-ce que l'équipe de Basso ne va pas mettre la main dessus? Il y a trois arrivées au sommet, plus Morzine et les deux contre-la-montre : six étapes sur vingt où il ne faudra pas se louper.
Marc Madiot (FRA/directeur sportif de la Française des Jeux) : Je suis très content car ce Tour offre des belles étapes. Cependant, les jours de présentation, on dit toujours qu'il s'agit d'un "beau Tour".
Serge Beucherie (FRA/directeur sportif de Crédit Agricole) : Caucchiolo sera notre leader et Hushovd visera le maillot vert... peut-être même le jaune dans les premiers jours.
Vincent Lavenu (FRA/manageur d'AG2R) : Ce Tour est bien équilibré et je note que les organisateurs ont privilégié le repos des coureurs. La première partie, plate, ne devrait pas désavantager Jean-Patrick (Nazon). L'absence de contre-la-montre par équipes est également une aubaine pour Moreau et Mancebo qui auraient perdu beaucoup de temps.
Alain Gallopin (FRA/directeur sportif de CSC) : Le programme Basso n'est pas défini. Concernant le parcours, il y aura du boulot dans les Alpes. Globalement, on peut parler d'un Tour équilibré pour lequel nous regrettons l'absence de contre-la-montre par équipes, exercice dont nous aurions été les favoris après ce qui s'est passé l'année dernière (chute de Zabriskie).
Théo De Rooy (PBS/directeur sportif de Rabobank) : Je suis surpris pas la disparition du contre-la-montre par équipes. Pour le reste, j'estime qu'il s'agit d'un Tour plutôt classique même s'il me semble avantager les spécialistes du chrono. Rasmussen sera tourné vers l'attaque mais le profil le favorisera moins qu'en 2005. Menchov visera toutefois le classement général È.
Rudy Pevenage (BEL/directeur sportif de l'Allemand Jan Ullrich) : Ce Tour n'est pas particulièrement dessiné en faveur ou contre Ullrich mais nous ne sommes pas mécontents de son profil. Il faudra rester vigilant et se méfier par exemple d'une étape comme celle de Valkenburg. La retraite d'Armstrong? Cela ne changera rien. Ce n'est pas un Tour spécial, mais seulement différent. Qui prendra les responsablités? Il n'y a pas que nous, Liberty aussi. Nous étudions trois possibilités de programme pour Jan : le Dauphiné, le Tour de Suisse ou le Giro.
Johan Bruyneel (BEL/directeur sportif de Discovery Channel) : Le Tour restera notre objectif principal. On garde cette course dans notre coeur. Perdre le Tour n'est pas une idée qui me plaît. Nous n'avons certes pas de garanties, mais nous arriverons en juillet, Popovych, Azevedo et Hincapie, avec des ambitions. C'est une nouvelle période qui s'ouvre dans laquelle nous aurons un autre rôle. Avec Armstrong, le Tour a pris une autre dimension, mais tout le monde ne semble pas de cet avis. Je me suis senti visé dans les discours de présentation. Je constate que durant quinze minutes, on en a consacré douze à parler d'éthique et de lutte contre le dopage È.
ag/chc
AFP 271617 OCT 05
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde