Bonjour, il est temps de faire un petit point sur les courses qui nous attendent en 2020 puisque ce WE le 2er dossard sera accroché.
La saison s'articulera donc autour de 2 objectifs majeurs :
- le 70.3 des sables d'Olonne le 5 Juillet
- le 70.3 de Taupo qui sera support des championnats du monde, le 30.11.2020
D'ici là, plusieurs autres dossards seront accrochés, même s'il reste à définir lesquels suivant l'évolution de la préparation et la forme du moment, mais voici les grandes lignes :
01/02 : Cross de Lausanne
23/02 : 10km de Payerne
07/03 : Cross de Farvagny (support des CS)
31/05 : Triathlon d'Obernai distance M
07/06 : Half de Doussard
28/06 : Triathlon de la Gruyère
05/07 : 70.3 Sables d'Olonne
A la suite de ce 1er bloc, une coupure sera effectuée afin de bien récupérer et de repartir sur la prépa 70.3 jusque fin Novembre.
Sur cette 1ere partie de l'année, d'autres courses s'ajouteront (ou s'enlèveront), avec probablement des courses à pied (coupe de la Gruyère), des courses de vélo, voire de ski de fond
Toutes ces courses seront secondaires, mais néanmoins nous tenterons d'y être performant.
J'ai souvent la question "pourquoi faire une course si tu sais que tu n'es pas à ton maximum".
Alors c'est une excellente question, et voici quelques éléments de réponses.
Il s'agit de courses de préparations, et les 2 mots ont tous leurs sens :
- Tout d'abord la course : celle-ci a de nombreux avantages. En effet, elle permet de travailler pleins d'aspects que l'on ne peut travailler avec un entrainement, aussi dur soit-il :
- La gestion du stress : toute course génère un stress, que ce soit au départ ou même les jours avant. C'est avec l'expérience que l'on arrive à maitriser ce stress. Et même avec l'expérience, lorsqu'il s'agit du 1er dossard de la saison, le stress est bien présent.
- le dépassement de soi : le jour de la course, on se donne toujours plus qu'à l'entrainement, avec le public, les autres concurrents, etc. Même en tant qu'entrainement, on se donne à fond.
- on évite les blessures : il est très rare de se blesser en course. L'organisme est en alerte maximale, on réalise (normalement) un bon échauffement (pas toujours le cas à l'entrainement) et cela permet d'éviter les bobos (peut-être moins vrai en vélo de route ou il est plus facile de tomber en course que seul)
Secondement la préparation :
- surtout en triathlon, la logistique est importante avec les transitions à effectuer en course. S'il est possible de les travailler à l'entrainement, rien ne vaut une répétition grandeur nature avec les conditions de course.
- Les courses de préparation sont aussi l'occasion de tester le ravitaillement. Combien de personnes testent le jour J leur nouveau gel/poudre, avec les problèmes qui peuvent en découler (maux de ventre, ne pas arriver à l'ouvrir, mauvais dosage, etc.)
- Enfin, et c'est surtout la principale raison : on ne peut pas être au top sur toutes les courses (sauf si on en fait 1 ou 2 par année bien sûr), et ce d'autant plus s'il agit d'épreuves longues (>3h). En effet, les courses sur lesquelles on souhaite réellement performer sont généralement précédées d'une période de récupération/affutage ( 1 à 2 semaines), et généralement suivies d'une période de récupération (1 à 2 semaines). Ce qui fait 2 à 4 semaines autour de cette échéance ou l'entrainement est réduit. On comprend rapidement qu'il n'est pas possible d'enchainer ce type de course tout en progressant.
Au plaisir de vous croiser sur certaines courses, et n'hésitez pas à commenter si nous avons des courses communes.