Roth: bilan de la course
Publié : 04 juil. 2005, 21:59
Pour voir un peu ce que c'est avant mon baptème du feu le 15 août, j'ai assisté à Roth en tant que spectateur (et accompagnateur de Newi et Valérian + un 3e non forumer) et voilà ce que je retire de la course vue de l'extérieur:
-D'abord, l'organisation est une machine impressionnante et l'ambiance est vraiment exceptionnelle. Des milliers de personnes sur le bord de la route, surtout sur le parcours vélo où c'est la fête dans chaque village traversé. On sent vraiment que c'est l'évènement de l'année et l'enthousiasme pour le triathlon est incroyable.
- En ce qui concerne la course elle même, j'ai trouvé qu'il y avait quelques failles. Le nombre de triathlètes sur le parcours rend le drafting inévitable. C'est vrai que la plupart des coureurs semblent chercher au maximum de ne pas prendre les roues, mais la concentration rend la chose impossible, les écarts ne sont jamais de 10 mètres.
Chez les pros par contre, le drafting est clairement toléré (ou alors j'étais vraiment au mauvais endroits aux mauvais moments...). J'ai vu peu de coureur dans les 20 premiers qui ne faisaient pas partie de groupes ou les écarts variaient entre 2 et 5 mètres, avec des arbitres très tolérants.
Dans ces conditions, il me semble maintenant comprendre pourquoi les records absolus sur distance ironman tombent à Roth bien que le parcours ne soit pas si facile...
Le départ par vague limite la cohue, mais rend la course moins lisible et crée des inégalités: les coureurs partis tôts sont seuls à vélo, alors que ceux partis plus loin profitent (volontairement ou involontairement) du drafting.
Mais malgré ces petits défauts, Roth est une course magnifique et certainement sensationnelle à vivre en tant que coureur.
Bravo à Newi qui s'est arraché (surtout à vélo) pour son 1er ironman et surtout à Fabrice Javry (le 3e larron) qui a fait son chemin de croix sur le marathon et qui a eu le grand mérite de s'accrocher, pour devenir finisher dans la grande douleur. Quant à Valérian, il ne nous étonne plus en finissant son 4e ironman en 9h43.
Parmi les meilleurs Français, DFF a été vraiment impressionnat à vélo, l'un des rares que je n'ai pas vu dans un groupe et qui ne doit son temps vélo sans doute qu'à lui même car sorti un peu en retrait des cadors de l'eau.
Christophe Bastie m'a vraiment donné l'image d'un guerrier sur un marathon qu'il finit en 3h alors qu'il ne semblait pas très bien après T2.
Et félicitation à tous les finishers, j'ai bien pu me rendre compte que quel que soit le temps mis, ça se mérite vraiment! Donc bravo!!

-D'abord, l'organisation est une machine impressionnante et l'ambiance est vraiment exceptionnelle. Des milliers de personnes sur le bord de la route, surtout sur le parcours vélo où c'est la fête dans chaque village traversé. On sent vraiment que c'est l'évènement de l'année et l'enthousiasme pour le triathlon est incroyable.





- En ce qui concerne la course elle même, j'ai trouvé qu'il y avait quelques failles. Le nombre de triathlètes sur le parcours rend le drafting inévitable. C'est vrai que la plupart des coureurs semblent chercher au maximum de ne pas prendre les roues, mais la concentration rend la chose impossible, les écarts ne sont jamais de 10 mètres.
Chez les pros par contre, le drafting est clairement toléré (ou alors j'étais vraiment au mauvais endroits aux mauvais moments...). J'ai vu peu de coureur dans les 20 premiers qui ne faisaient pas partie de groupes ou les écarts variaient entre 2 et 5 mètres, avec des arbitres très tolérants.


Dans ces conditions, il me semble maintenant comprendre pourquoi les records absolus sur distance ironman tombent à Roth bien que le parcours ne soit pas si facile...
Le départ par vague limite la cohue, mais rend la course moins lisible et crée des inégalités: les coureurs partis tôts sont seuls à vélo, alors que ceux partis plus loin profitent (volontairement ou involontairement) du drafting.
Mais malgré ces petits défauts, Roth est une course magnifique et certainement sensationnelle à vivre en tant que coureur.
Bravo à Newi qui s'est arraché (surtout à vélo) pour son 1er ironman et surtout à Fabrice Javry (le 3e larron) qui a fait son chemin de croix sur le marathon et qui a eu le grand mérite de s'accrocher, pour devenir finisher dans la grande douleur. Quant à Valérian, il ne nous étonne plus en finissant son 4e ironman en 9h43.
Parmi les meilleurs Français, DFF a été vraiment impressionnat à vélo, l'un des rares que je n'ai pas vu dans un groupe et qui ne doit son temps vélo sans doute qu'à lui même car sorti un peu en retrait des cadors de l'eau.
Christophe Bastie m'a vraiment donné l'image d'un guerrier sur un marathon qu'il finit en 3h alors qu'il ne semblait pas très bien après T2.
Et félicitation à tous les finishers, j'ai bien pu me rendre compte que quel que soit le temps mis, ça se mérite vraiment! Donc bravo!!



