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Bonjour,

Je reviens de l'Ironman de Nice et une fois de plus, j'ai dû abandonner au milieu du marathon pour toujours le même problème.

En course à pied, sur un Ironman, je suis systématiquement pris de nausées puis de vomissements à répétition entre le 10ème et le 15ème kilo à pied qui provoque mon abandon.
Il m'arrive la même chose sur un C, mais plus tard, ce qui me permet de me "traîner" jusqu'à la ligne d'arrivée, mais pas sur Ironman (trop loin).
Cela ne m'arrive jamais sur les distances inférieures (MD et CD).

J'ai consulté des diététiciens... Rien n'y fait... J'ai adapté mon alimentation (mélange sucré-salé... boissons...etc.)... Nada
Je précise également que je pose le vélo à chaque fois dans de très bonnes conditions (A Nice, cardio à moins de 130 et absolument pas mal aux jambes). Sur mes deux Ironman, je me suis pris à chaque fois la calicule (peut-être que cela joue ???).

Voila... Si quelqu'un sait de quoi il s'agit, je suis preneur. Parce que se préparer pendant 6 mois et finir à chaque fois plié en deux, à genoux, puis dans la tente avec la perf dans le bras est décourageant... 300 euros la perf, c'est cher !

Moi ça m'arrive plus que souvent après la ligne d'arrivée. .....

Je crois qu'il y a 2 choses : l'écoeurement mais aussi la déshydratation. Et il me semble que c'est un des symptômes.

C'est clair, moi pendant une bonne partie du marathon sur l'Ironman de Nice, chaque foulée et chaque respiration me filait la nausée (surtout vers la fin). Quasi impossible d'avaler le moindre truc au bout de 5 km, mais il a bien fallu se forcer. J'ai dû terminé en respirant trés superficiellement pour éviter que ça m'appuie sur le bide, et heureusement j'ai pu franchir la ligne d'arrivée, mais nom d'un chien qu'est ce que j'ai pu morfler.....

Je pense aussi fortement à la déshydratation sur le vélo, celà dit c'était mon 1er Ironman donc je n'ai pas d'autre élément de comparaison.

xiron_webmaster a écrit :C'est clair, moi pendant une bonne partie du marathon sur l'Ironman de Nice, chaque foulée et chaque respiration me filait la nausée (surtout vers la fin). Quasi impossible d'avaler le moindre truc au bout de 5 km, mais il a bien fallu se forcer. J'ai dû terminé en respirant trés superficiellement pour éviter que ça m'appuie sur le bide, et heureusement j'ai pu franchir la ligne d'arrivée, mais nom d'un chien qu'est ce que j'ai pu morfler.....

Tu m'a qd meme mis 15 minute sur la dernière ligne droite malgrès tout

Tu m'a qd meme mis 15 minute sur la dernière ligne droite malgrès tout

J'aurais bien aimé qu'on puisse y arriver ensemble mais mon public m'attendait . En même temps, ils ont attendu pendant 12h58, arf.....

J'ai connu ce genre de désagrément sur le court au départ, puis j'ai modifié mon alimentation pré-compétition, j'ai changé mes boissons au cours des entraînements pour trouver celle qui me convenait le mieux.
Au niveau nourriture, j'évite de manger trop sucré. Et maintenant sur le long, tout va bien (je fais attention par contre au coup de chaleur).
Par contre, je crois que tu ne bois pas assez avant la course, et tu te déshydrates au fur et à mesure, ce qui provoque les écoeurements.
Ce n'est que mon avis.

Salut Fred,

Chercher côté hyponatrémie :

http://www.healthyontario.com/french/ne ... xt_id=2557

Romu a écrit :hyponatrémie

Enfoiré, tu m'as piqué mon mot compliqué...

C'est peut etre du à ca mais aussi à quelques petites erreurs d'alimentation durant la course que j'ai moi aussi connu mais qui me sont passé.

En premier lieu, soit tu bois trop ou pas assez car dans les 2 cas, moi, ca me faisait le meme effet que toi. Le truc, c'est de s'entrainer aussi à se restaurer durant tes entrainements car sur le velo, tu pratiques un sport porté et ton estomac ne bouge pas bcp, par contre des que tu attaques la course a pied tu vois ce qui arrive.

Le mieux c'est de te comparer à une bouteille de coca remplie à moitié : si tu la mets en position couchée mais que tu la secoues legerement, ca va par contre fait la meme chose, bouchon ouvert et verticalement, bonjour les essuies tout que tu vas consommer.

Je pense que c'est al meme chose mais bon, maintenant, je ne suis pas medecin non plus

Encore de la doc, plus intéressante.
D'après les études, il semble que 75% des athlètes qui souffrent de l'hyponatremie sont ceux qui surcharge leur organisme en fluides, provoquant une dilution du liquide extracellulaire.
Il n'existe pas apparemment de solutions, peut-être diminuer l'apport hydrique ou saler les boissons légèrement ?

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/quer ... uery_hl=14

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/quer ... uery_hl=14

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/quer ... uery_hl=14

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/quer ... uery_hl=10

http://www.blackwell-synergy.com/doi/fu ... 04.00661.x

Moi je voterais pour la deshydratation aussi un truc ton simple, prends une balance avec toi lors de tes courses et entrainemments longs et tu vas toute de suite voir si tu es deshydrater...

Lors d'un de mes long entrainement pour mon ironman j ai completement fini en vrac, vomissement, mal de tete, tete qui tourne... Je me suis peser j'avais perdu 10% de mon poind 8kg!! Je me suis rehydrater tout doucement pendant les 4 heures suivante en faisant bien attention de ne pas prendre uniquement de l eau mais aussi ajouter du sel (par exemple des Tuc ou autre, ou tablettes).. Mais bon avant de pouvoir faire ca il faut y aller tout doucement.. moi au debut je ne peux prendre qu'une gorgee d'eau tout les 5/10mn en etant allonge.

Lors de mon premier 1/2 IM, Wildflower 2004, j'ai egalement fini deshydrater sous la tente medical... Oui je suis un peux fou... Mais bon j'apprends le long et essaie de tirer partie des lecons... (c'est apres ca que je suis passe aux tablettes -justement pour eviter les risques de hyponatremie - de sel et boire minimun 1 bouteille toutes les heuires sur le velo en melangeant sport-drink et eau pure.



A+

oh la la , j'avais prévu un Ironman l'an prochain mais vous me fichez les chocottes . D'ailleurs rien qu'en lisant tout ça , je me demande si je suis pas un peu barbouillé...
Par contre c'est vrai que tous les cyclistes expérimentés , sur les épreuves type Paris -Brest , ajoutent traditionnellement une pinçée de sel à leur dose de préparation sucrée , em mettant une moitié d'eau gazeuse(le gazeux favoriserait un passage plus aisé du liquide ingéré à travers les cellules) . Mais il ne s'agit que de vélo , sur marathon ça doit être sacrément plus problématique . Je pensais boire du coca ,(qui est d'ailleurs gazeux et sucré-salé), boisson que que je ne bois jamais à vélo mais qui me semble adaptée pour une fin d'IM ( à vue de nez parce-qu'au fond j'en sais rien ,est-ce que quelqu'un sait si :
- l'idée coca n'est une idée colmoplètement conne
- et si c'est jouable au coca lors d'un marathon par temps chaud , faut -il le diluer et dans quelles proportions ?
Merci , j'crois que vais aller manger un morceau , ça ira mieux

En Français c'est peut être plus simple non ? A quoi ça sert qu'on se décarcasse....
http://www.triathlonperformance.com/dietetique.html

Avant de faire du tri,je faisais pas mal de ski de randonnée, ainsi que des raids aventures. Ce phénoméne de vomissement est connu dans ces disciplines. Pour ma part un "vieux de la vieille" m'avait donner une recette que j'utilise toujours ( je ferais un test en 2006, sur un IM...) J'ai fait un test sur une course de randonnée équivalent à un IM, en intensité, je pense ( la Pierra Menta, pour ceux qui connaisssent :10.000m de dénivellée positive en 4 jours)

Un peu moins 1/4 de café
Un peu de vin rouge en hiver, un peu de Ricard en été
1/4 de thé
1/4 de boisson, style Isostar
1/4 d'eau gazeuse
+ une pincé de sel
le tout sucré au miel.

Le vin rouge => Apporte un peu de chaleur en hiver
Le Ricard aide a éviter la déshydratation en été. Associé au sel, y a pas mieux selon les anciens...

J'ai fait des tests, lors d'entraînements longs, cela marche pas mal, aucun soucis...

Sur un Ironman, on se tire forcément beaucoup plus dessus et beaucoup plus longtemps, c'est normal qu'il y ait des problèmes.

Il y a xxx années à Roth, un jour ou il faisait très chaud, il me manquait 4 kg après la course et en calculant ce que j'avait mangé et bu pendant l'épreuve je suis arrivé à un total de 16 litres ou kg transpirés. Faites vous mêmes le calcul la prochaine fois... On se met obligatoirement dans un état anormal. Ce jour là j'étais tellement déshydraté à la fin que ça me brûlait quand j'essayais de pisser...

Je crois qu'il faut avant le départ se faire un plan d'alimentation pour la course, après avoir étudié la disposition et la composition des ravitaillements, et après il faut s'imposer de le suivre même si on n'en ressent pas le besoin sur le moment:

Vu l'heure à laquelle on prend généralement le ptdej d'avant course, en pratique quand on monte sur le vélo c'est déjà l'heure du déjeuner! Il faut manger solide pendant la première moitié du vélo, là ou le parcours le permet éviddmment...c'est en pratique ce "repas" digéré qui fournira de l'énergie pour finir la course à pied. Si vous supportez bien les bananes par exemple c'est le moment (y a pas d'os dedans... mais y a du sel et du potassium !).Voir également la tradition du sandwich au jambon en haut de l'Izoard pour nombre de concurrents d'Embrun...

Pendant la seconde moitié du vélo il vaut mieux passer aux gels afin de ne pas avoir de trucs trop lourds en cours de digestion quand on commence à courir... Mais surtout il faut boire régulièrement car en vélo on ressent moins la chaleur et on se déshydrate sournoisement.
Après, ça ne sert à rien d'essayer de rattrapper en buvant comme un trou! l'organisme n'absorbe réellement que 0,6 à 0,8 l (selon les auteurs) d'eau à l'heure... (et justement un bidon vélo = 0,6 à 0,8 l selon les modèles: étonnant, non?) Au delà c'est de l'eau qui ballotte dans l'estomac surtout quand on va commencer à courir.

Une fois dans la course à pied, la règle des 0,6-0,9 l s'applique toujours... difficile de manger du solide, il reste les gels et au bout de xxx heures d'efforts on finit tous par être dégoûtés de l'eau... Et certaines "boissons énergétiques officielles de l'épreuve" sont parfois catastrophiques pour les intestins! (le Pastis, je ne sais pas, j'ai jamais essayé en course...)

Personnellement je passe au coca dès le début du marathon (ce que je ne ferais pas sur un marathon "sec"!), c'est presque idéal: eau, sucre, sel, caféine, goût... et de plus c'était au départ une boisson +- médicinale et aujourdhui encore on peut s'en servir pour "nettoyer les tuyaux" après un petit désordre intestinal ... Donc, pour répondre à une de vos questions, s'il y en a au ravitaillement n'hésitez pas, un gobelet de coca plus un d'eau s'il fait très chaud (bien évidemment il faut éviter d'en boire le reste du temps... )

De toute façon dites vous bien que s'il fait très très chaud, 35° ou plus, il n'y a de solution miracle pour personne, et qu'obligatoirement on est obligé de baisser le rythme...

N'oubliez pas non plus qu'on fait tout ça volontairement...sinon il y a la pétanque ou là le Pastis est non seulement toléré mais o-bli-ga-toire

Keep on running !