Idées reçues sur le dopage !
Publié : 18 oct. 2016 21:41
En lisant le blog de Rod de Kanel, je suis rentré dans une fureur totale tant il s’en prend à ce qui m’est cher.
D’abord, il critique les dérives du triathlon en disant qu’il n’aime pas les tricheurs qui draftent. Ok, c’est son point de vue, il a le droit, mais voilà ce n’est pas le mien. Et oui , comment on fait quand on est cuit, qu’on avance pas, qu’on a pas le mécano de Cancellara pour préparer le petit moteur qui va bien, mais qu’on veut quand même faire un bon temps ? Quelqu’un a une réponse ? Ben non ! Eh bien moi j’en ai une : on se planque discret dans les roues des copains, on drafte à fond, et puis si on se fait gauller on dit que c’est l’arbitre qui se venge parce que tu couches avec sa femme…
Et après, dans son billet, Rod s’attaque au dopage, et même, et c’est là qu’on voit que c’est un vicieux, aux dopés eux-mêmes. Qu’il n’approuve pas le dopage est une chose, mais qu’il manque de respect aussi ouvertement à des sportifs dont certains sont idolâtrés par le public, est une chose que je ne peux cautionner.
Alors pour Rod et tous les pseudos sportifs qui ne pensent pas que la fin justifie tous les moyens (même les plus immoraux), voici un petit rappel d’idées reçues sur le dopage :
Le dopage améliore artificiellement les performances :
C’est bien sur n’importe quoi ! J’en veux pour preuve que, dans grands nombres de cas, le sportif qui revient de suspension a le même niveau de performance quand il est à l’eau claire que lorsqu’il suivait un protocole sophistiqué de dopage. Alors ce n’est pas une belle preuve ça !
Il existe des dopés même dans le sport ayant des valeurs fortes
Bien sûr que c’est faux. Il n’existe du dopage principalement qu’en cyclisme. Notre sport le triathlon, à l’image du rugby, partage des valeurs fortes. Ces valeurs sont suffisantes pour nous protéger du dopage. Pour ma part, je pense qu’il faut arrêter des contrôles anti-dopages qui coutent chers pour les remplacer par des questionnaires sur le respect des valeurs et l’esprit du triathlon.
Remarquez, pour faire une analogie avec entre tri et rugby, que cette semaine la presse a titré sur des cas de dopages dans le top14 qui bien sûr n’en était pas. C’était évident !
La reconversion d’un sportif dopé serait mauvaise pour le triathlon
Encore une fois c’est faux, archi faux !
Par exemple, un cycliste qui s’est dopé toute sa carrière, qui a acheté des victoires, fait des salles coups pendant les courses, le jour où il décide de se mettre au tri (parfois c’est pas lui qui décide mais toutes les casseroles qui suivent la chaudière lui rende toute compet vélo impossible), et il fait ce choix comme une rédemption. Un peu comme s’il avait vu la vierge, la vision d’un combi néoprène et d’un vélo spécifique au tri, lui donne direct envie d’arrêter le dopage. C’est évident !
Si vous aussi, vous avez d’autres idées reçues que vous voulez combattre, publiez-les gaiement.
Ceux qui n’ont pas vu le post de Rod, il est ici :
http://rod-dekanel.onlinetri.com/index.php?lang=fr
D’abord, il critique les dérives du triathlon en disant qu’il n’aime pas les tricheurs qui draftent. Ok, c’est son point de vue, il a le droit, mais voilà ce n’est pas le mien. Et oui , comment on fait quand on est cuit, qu’on avance pas, qu’on a pas le mécano de Cancellara pour préparer le petit moteur qui va bien, mais qu’on veut quand même faire un bon temps ? Quelqu’un a une réponse ? Ben non ! Eh bien moi j’en ai une : on se planque discret dans les roues des copains, on drafte à fond, et puis si on se fait gauller on dit que c’est l’arbitre qui se venge parce que tu couches avec sa femme…
Et après, dans son billet, Rod s’attaque au dopage, et même, et c’est là qu’on voit que c’est un vicieux, aux dopés eux-mêmes. Qu’il n’approuve pas le dopage est une chose, mais qu’il manque de respect aussi ouvertement à des sportifs dont certains sont idolâtrés par le public, est une chose que je ne peux cautionner.
Alors pour Rod et tous les pseudos sportifs qui ne pensent pas que la fin justifie tous les moyens (même les plus immoraux), voici un petit rappel d’idées reçues sur le dopage :
Le dopage améliore artificiellement les performances :
C’est bien sur n’importe quoi ! J’en veux pour preuve que, dans grands nombres de cas, le sportif qui revient de suspension a le même niveau de performance quand il est à l’eau claire que lorsqu’il suivait un protocole sophistiqué de dopage. Alors ce n’est pas une belle preuve ça !
Il existe des dopés même dans le sport ayant des valeurs fortes
Bien sûr que c’est faux. Il n’existe du dopage principalement qu’en cyclisme. Notre sport le triathlon, à l’image du rugby, partage des valeurs fortes. Ces valeurs sont suffisantes pour nous protéger du dopage. Pour ma part, je pense qu’il faut arrêter des contrôles anti-dopages qui coutent chers pour les remplacer par des questionnaires sur le respect des valeurs et l’esprit du triathlon.
Remarquez, pour faire une analogie avec entre tri et rugby, que cette semaine la presse a titré sur des cas de dopages dans le top14 qui bien sûr n’en était pas. C’était évident !
La reconversion d’un sportif dopé serait mauvaise pour le triathlon
Encore une fois c’est faux, archi faux !
Par exemple, un cycliste qui s’est dopé toute sa carrière, qui a acheté des victoires, fait des salles coups pendant les courses, le jour où il décide de se mettre au tri (parfois c’est pas lui qui décide mais toutes les casseroles qui suivent la chaudière lui rende toute compet vélo impossible), et il fait ce choix comme une rédemption. Un peu comme s’il avait vu la vierge, la vision d’un combi néoprène et d’un vélo spécifique au tri, lui donne direct envie d’arrêter le dopage. C’est évident !
Si vous aussi, vous avez d’autres idées reçues que vous voulez combattre, publiez-les gaiement.
Ceux qui n’ont pas vu le post de Rod, il est ici :
http://rod-dekanel.onlinetri.com/index.php?lang=fr