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Bonjour,

simple question :

Imaginons je me donne pour objectif en vélo 300W. Je peux tenir 20 minutes en aérobie, puis passe en anaérobie une fois que je n'ai plus de sucre dans le sang. Si je gagne en puissance, pourrais-je rester à 300W en aérobie pendant 25 min ? Ou ça ne changera rien ?

J'ai pas compris la question

Et puis ce n'est pas l'un ou l'autre ; tu as toujours une partie de ton énergie fournie par la filière aérobie, et une autre fournie par la filière anaérobie. Les proportions changent en fonction de l'intensité de l'effort.

Pour expliquer un peu plus :

en CLM, on doit tenir un certain temps à un rythme donné. La seule différence, c'est qu'en tri (sauf CD), c'est un peu plus cool.
Imaginons je dois rester à 80% de mon effort max pour rester à 300W. L'effort me diminue jusqu'à ce que je n'ai plus assez d'oxygène, après c'est l'anaérobie qui prend le relais pour permettre de garder la même intensité (bon après Matafan dit que les deux se superposent). Mais ma question est de savoir si, si j'augmente ma puissance, je pourrai rester plus longtemps à une certaine intensité dans un effort à dominante aérobie, sans basculer en anaérobie avec les conséquences que ça impliquerait : jambes lourdes, sensation d'étouffement, migraine, vomissements etc.

Puissance c'est peut-être pas le bon mot.
Mais je comprends ce que tu veux dire. Si tu augmentes ta capacité à aller vite, tu vas diminuer le % de ta vitesse maximum pour un même effort de longue durée.
Donc avec cette idée, si tu augmentes ta vitesse max, tu augmenteras aussi ta vitesse à une intensité inférieure.
J'ai pas de connaissances en entrainement, mais je pense que c'est à ça que peux servir par exemple de travailler la force max.

C'est exactement ce que je voulais dire Ivan !
Et on rejoint ce que je pensais : il faut travailler la puissance. La puissance se décompose en vélocité et force. J'ai bossé la vélocité dernièrement, il faut donc que je bosse ma force (ex : monter une côte sans forcer sur les bras à moins de 40 tours minute)

C'est même carrément le but de l'entrainement qui vise la performance ... aller plus vite pour la même intensité.

L'endurance-force en côte est un très bon outil augmenter ta puissance. Je pense que descendre <40tours/min n'apporte rien car alors c'est trop lent et le travail n'apporte plus autant d'effets. Par contre, c'est bien sans trop tirer sur les bras et en restant sous 80%FCmax.

Et je te confirme que les 2 filières sont activent en permanence à des % différents. D'où l'intérêt de travailler toutes les filières car elles servent toujours un peu

Dans le dernier sport et vie ou celui d'avant ils parlaient de ça dans d'autres termes avec comme conclusion (il me semble, si je me souviens bien...) :
Que la muscu avec des charges très très lourdes et très peu de mouvement (donc effort immense et extrêmement bref) permettrait d'améliorer l'endurance car la force maximale augmente, donc le pourcentage de force maximale (exemple, 80%) serait plus haut qu'avant...

Après bien sûr, comme dit plus haut, j'imagine que l'idéal est de varier (j'en reviens toujours au même...).

à+

Ce que tu décrit est le Seuil aérobie / anaérobie non ?
Ton but est de déplacer l'intensité (ici exprimée en puissance) à partir de laquelle tu va passer en filière anaérobie ( de manière majoritaire puisque les deux agissent en synergie ).

Concrètement :
si tu augmente ta pma il y a de grande chance pour que tu augmente ton seuil
Mais il faut vérifier (via un test à l'effort) si il vaut mieux travailler principalement ta pma ou ton seuil
ça cela dependra de ton passé d'entrainement et de tes objectifs.
Mais généralement on bosse les deux dans une saison ...

Mais ton précepte de base est faux gauthier95240. Tu ne "bascules" pas subitement en anaérobie si tu gardes ta puissance constante.

gauthier95240 a écrit :Pour expliquer un peu plus :

en CLM, on doit tenir un certain temps à un rythme donné. La seule différence, c'est qu'en tri (sauf CD), c'est un peu plus cool.
Imaginons je dois rester à 80% de mon effort max pour rester à 300W. L'effort me diminue jusqu'à ce que je n'ai plus assez d'oxygène, après c'est l'anaérobie qui prend le relais pour permettre de garder la même intensité (bon après Matafan dit que les deux se superposent). Mais ma question est de savoir si, si j'augmente ma puissance, je pourrai rester plus longtemps à une certaine intensité dans un effort à dominante aérobie, sans basculer en anaérobie avec les conséquences que ça impliquerait : jambes lourdes, sensation d'étouffement, migraine, vomissements etc.

Non au délà d'un certain seuil, d'ailleurs qu'on appelle allure de seuil tu vas produire trop d'acide lactique et t'épuiser. Pour progresser il te faut connaître cette allure de seuil et t'y entraîner. Après en tri si tu bascules en anaérobie sur la fin la Cap ça va être mignon!!!

@mathleb : tout à l'heure j'ai monté 2 fois une côte de 6% en 53*12/13 à 30 tours/minute, puis des exercices de force avec vent de face et profil, tourner les jambes en 53*12 et 11 sur du plat. L'effet est immédiat ! Je suis rentré, un peu essouflé, mais plus de jambes

@raphaeltri13 : oui c'est ça ! Je fais en sorte de bosser les deux dans tous les cas. Je n'ai pas encore fait de test d'effort, mais je me connais plus ou moins

@matafan : Non, mais j'ai décrit la sensation que je ressens quand je vais très vite pendant longtemps

@Ironjb : l'allure de seuil c'est combien de la FC Max ? 80% ?
Pour s'y entrainer on fait comment ?
Jte confirme que quand on passe en anaérobie c'est moins drôle....