Tiens tiens ça me rappelle quelque chose 
(C'était l'année dernière)
Voler dans l’hélicoptère du Samu de Nancy ? Selon certains, il suffisait de payer
150 € en liquide, et c’était possible. Des informations convergentes sur ce sujet ont alerté la direction du centre hospitalier universitaire de Nancy. Le directeur, Philippe Vigouroux, a écrit un courrier au procureur de la République Raymond Morey, la semaine dernière. Ce dernier a demandé à la sûreté départementale de la police d’enquêter.
« J’avais ces informations, explique le directeur du CHU, mais sans preuve. Devant la difficulté évidente d’en collecter, j’ai préféré alerter le parquet. » Philippe Vigouroux rappelle que le centre hospitalier paie une société pour mettre à sa disposition, 24 heures sur 24, un hélicoptère et son équipage. Au total, cinq pilotes sont affectés à cette mission.
« S’il est vrai que du temps de vol a été distrait dans ces conditions, le CHU est victime d’un comportement frauduleux », prévient le directeur qui rappelle que pour l’instant, il ne met personne en cause.
Distribution de prospectus
Il se pourrait que les pilotes aient profité des opérations de maintenance et de ravitaillement pour proposer ces « baptêmes » d’un genre inédit. L’hélicoptère, stationné sur le toit du CHU, doit se rendre à l’aérodrome d’Essey, à quelques kilomètres, pour faire le plein de carburant ou réaliser son entretien.
« Il était possible de monter à bord à ce moment », confirme un personnel de l’hôpital, qui n’avait alors pas payé. Ce temps de vol est, lui aussi, facturé au centre hospitalier.
Certains auraient pu être tentés d’en profiter pour arrondir leurs fins de mois. Sûrs de leur coup, ils auraient même distribué des prospectus à l’école d’infirmières, pour informer sur cette possibilité. « Cela marchait trop bien , constate un autre membre du personnel, cela ne pouvait que mal finir ».
I don't ride a bike to add days to my life. I ride a bike to add life to my days !!!