mon premier half : royan
Publié : 13 sept. 2012, 10:24
Bonjour à tous, après avoir parcouru quelques comptes-rendu sur ce forum m'ayant donné envie de me lancer dans le long, à mon tour, je partage l'expérience de mon premier half auquel j'ai participé ce samedi à Royan.
(J'ai découvert le triathlon voilà plus de deux ans, une première année à participer à des formats sprints et une seconde année à découvrir le format distance olympique. Le format sprint, c'est bien pour découvrir ce sport mais je me rends compte au final que le longue distance, c'est vraiment l'essence même de ce sport.)
Arrivée la veille, j'ai pu me rendre compte en allant récupérer mon dossard de l'importance de cet évènement sportif au vu des infrastructures sur le site. Là, je me suis dis "le long, ça rigole pas!!". Contrairement aux épreuves sprint et CD, ici, on ne récupère son t-shirt ou polo que si on passe la ligne d'arrivée, être finisher, ça se mérite. Parfait, ce sera une source de motivation supplémentaire pendant la course, et oui, quand on souffre, on se rattache à ce qu'on peut pour tenir moralement !
Le jour de l'épreuve, je constate dans le parc à vélo que le triathlon longue distance, ça n'a pas de prix : une majorité d'avions de chasse sont suspendus sur la structure en bambou (triathlon éco-responsable oblige)!!
Après les consignes des organisateurs et des arbitres sur écran géant, direction la plage pour la première épreuve. Je ne ressens aucune appréhension avant le début de l'épreuve alors que je n'ai aucun point de repère sur ce format. Sans doute le faite d'avoir pour unique objectif que de passer la ligne quelque soit mon chrono m'enlève cette pression !
Je laisse les fauves partir devant pour bien poser ma nage mais en faite, le combat a lieu aussi derrière !! je n'ai jamais pris autant de coup. Le fait de nager à l'aveugle avec la réverbération du soleil sur l'eau peut expliquer les zig-zag de certains concurrents. La meute de 550 nageurs a du faire fuire les méduses car je n'en ai pas croisé sur mon chemin !!
Ca y est, je touche le sol, à peine fatigué avec l'envie de se dégourdir les pattes sur le vélo (pour ça, je serai largement servi !!) direction le parc à vélo pour un parcours de 94 km assez exigent, sur conseil d'un partenaire du club (la rochelle triathlon), je pars sur un rythme léger sur la première boucle pour ne pas me griller pour la course à pied, surtout quand la température affiche un bon 37° !! Je me bats tout seul contre moi même dans les cotes qui au final, feront très mal aux jambes sur le dernier tour.
Bizarre, il y a des arbitres tout au long du parcours mais certains roulent en paquet sans être sanctionnés...les trois bouclent passent assez vite même si les 30 derniers kilomètres, je baisse de rythme par manque d'énergie, va falloir avaler du kilomètre cet hiver mon petit !!
je n'avais jamais autant bu en 3 heures d'effort, la chaleur a été terrible et voilà que ce profil les 21 kilomètres de course à pied. Je redoutais le début de parcours car d'habitude, la transition vélo/course à pied est difficile pour moi avec à chaque fois, une douleur au mollet sur les 2/3 premiers kilomètres. Miracle, aucune douleur pour la première fois, l'entrainement a enfin payé ( et sans doute aussi, enfin, surtout même, je pense une meilleur alimentation, adieu frites et pizzas !!).
Me voilà face à 21 kilomètres, moi qui n'avait jamais couru plus de 10 kilomètres...et bien, c'est la partie de la course que j'ai préféré : un super parcours le long de la mer, des bénévoles géniaux, les encouragements des partenaires du club, bref, que du plaisir, enfin presque, parce qu'avec la chaleur, ça tirait sur le corps.
D'ailleurs, pas mal d'abandons je crois sur la partie course à pieds, certains avaient trop donné sur la partie vélo, d'autres s'étaient moins hydratés, du coup, hypoglycémie, malaise etc...
Enfin, plus que 6 kilomètres, j'aperçois la finish line de loin, je souffre mais je ne sens rien, je suis content de voir que les sacrifices réalisés ces derniers mois (si des potes lisent ce message, ils comprendront mieux pourquoi je déclinais gentiment les invitations du genre "aller viens, on va faire la tournée des bars ce soir"!!)m'ont permis d'atteindre mon objectif pour mon premier long, à savoir passer la ligne dans les délais.
Je remercie les organisateurs de proposer une épreuve de haut niveau, les bénévoles, les partenaires du club de tri de la rochelle pour les encouragements.
Fatigué à l'arrivée mais fier de faire partie du monde du longue distance, je n'ai envie que d'une seule chose, non pas d'une bière mais de recommencer le plus vite possible cette épreuve !
Le monde du long vient de récupérer un adepte de plus !!
(J'ai découvert le triathlon voilà plus de deux ans, une première année à participer à des formats sprints et une seconde année à découvrir le format distance olympique. Le format sprint, c'est bien pour découvrir ce sport mais je me rends compte au final que le longue distance, c'est vraiment l'essence même de ce sport.)
Arrivée la veille, j'ai pu me rendre compte en allant récupérer mon dossard de l'importance de cet évènement sportif au vu des infrastructures sur le site. Là, je me suis dis "le long, ça rigole pas!!". Contrairement aux épreuves sprint et CD, ici, on ne récupère son t-shirt ou polo que si on passe la ligne d'arrivée, être finisher, ça se mérite. Parfait, ce sera une source de motivation supplémentaire pendant la course, et oui, quand on souffre, on se rattache à ce qu'on peut pour tenir moralement !
Le jour de l'épreuve, je constate dans le parc à vélo que le triathlon longue distance, ça n'a pas de prix : une majorité d'avions de chasse sont suspendus sur la structure en bambou (triathlon éco-responsable oblige)!!
Après les consignes des organisateurs et des arbitres sur écran géant, direction la plage pour la première épreuve. Je ne ressens aucune appréhension avant le début de l'épreuve alors que je n'ai aucun point de repère sur ce format. Sans doute le faite d'avoir pour unique objectif que de passer la ligne quelque soit mon chrono m'enlève cette pression !
Je laisse les fauves partir devant pour bien poser ma nage mais en faite, le combat a lieu aussi derrière !! je n'ai jamais pris autant de coup. Le fait de nager à l'aveugle avec la réverbération du soleil sur l'eau peut expliquer les zig-zag de certains concurrents. La meute de 550 nageurs a du faire fuire les méduses car je n'en ai pas croisé sur mon chemin !!
Ca y est, je touche le sol, à peine fatigué avec l'envie de se dégourdir les pattes sur le vélo (pour ça, je serai largement servi !!) direction le parc à vélo pour un parcours de 94 km assez exigent, sur conseil d'un partenaire du club (la rochelle triathlon), je pars sur un rythme léger sur la première boucle pour ne pas me griller pour la course à pied, surtout quand la température affiche un bon 37° !! Je me bats tout seul contre moi même dans les cotes qui au final, feront très mal aux jambes sur le dernier tour.
Bizarre, il y a des arbitres tout au long du parcours mais certains roulent en paquet sans être sanctionnés...les trois bouclent passent assez vite même si les 30 derniers kilomètres, je baisse de rythme par manque d'énergie, va falloir avaler du kilomètre cet hiver mon petit !!
je n'avais jamais autant bu en 3 heures d'effort, la chaleur a été terrible et voilà que ce profil les 21 kilomètres de course à pied. Je redoutais le début de parcours car d'habitude, la transition vélo/course à pied est difficile pour moi avec à chaque fois, une douleur au mollet sur les 2/3 premiers kilomètres. Miracle, aucune douleur pour la première fois, l'entrainement a enfin payé ( et sans doute aussi, enfin, surtout même, je pense une meilleur alimentation, adieu frites et pizzas !!).
Me voilà face à 21 kilomètres, moi qui n'avait jamais couru plus de 10 kilomètres...et bien, c'est la partie de la course que j'ai préféré : un super parcours le long de la mer, des bénévoles géniaux, les encouragements des partenaires du club, bref, que du plaisir, enfin presque, parce qu'avec la chaleur, ça tirait sur le corps.
D'ailleurs, pas mal d'abandons je crois sur la partie course à pieds, certains avaient trop donné sur la partie vélo, d'autres s'étaient moins hydratés, du coup, hypoglycémie, malaise etc...
Enfin, plus que 6 kilomètres, j'aperçois la finish line de loin, je souffre mais je ne sens rien, je suis content de voir que les sacrifices réalisés ces derniers mois (si des potes lisent ce message, ils comprendront mieux pourquoi je déclinais gentiment les invitations du genre "aller viens, on va faire la tournée des bars ce soir"!!)m'ont permis d'atteindre mon objectif pour mon premier long, à savoir passer la ligne dans les délais.
Je remercie les organisateurs de proposer une épreuve de haut niveau, les bénévoles, les partenaires du club de tri de la rochelle pour les encouragements.
Fatigué à l'arrivée mais fier de faire partie du monde du longue distance, je n'ai envie que d'une seule chose, non pas d'une bière mais de recommencer le plus vite possible cette épreuve !
Le monde du long vient de récupérer un adepte de plus !!