Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
- tripatouillle
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Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
L'usage d'un antalgique au paracétamol (Panadol) pour anesthésier une douleur à une hanche à la 10ème heure d'un ultra trail (en compétition), n'est ce pas là une intention similaire à l'acte de dopage ??
C'est ce que confiait très librement lors d'une interview, Lizzy Hawker, traileuse britannique quatre fois victorieuse sur l'UTMB. Et ajoute : "dans le cadre d'un entrainement, il ne me viendrait jamais à l'idée de prendre un médicament pour continuer à faire du sport. En compétition c'est différent".
Surprenant comme déclaration. Et pourtant selon "sport et vie" (N°131), c'est pratique courante dans le monde du trail. Selon cette même source, le paracétamol est décrit comme étant le médicament le plus responsable d'intoxications aiguës du foie causant chaque année le décès de 5 à 10 personnes (minimes en comparaison d'autres circonstances menant à la mort). Il reste déconseillé en cas de déshydratation et lors d'efforts de longue durée.
Rappelons aussi que, bien qu'il ne figure pas sur la liste des produits interdits, l'usage régulier d'aspirine (comme tous les anti-inflammatoires), réputé pour soulager les douleurs musculaires augmente le risque d'ulcère et de perforation de l'estomac, ainsi que les carences en fer (dont beaucoup de sportifs sont déjà atteints au cours de la saison).
C'est ce que confiait très librement lors d'une interview, Lizzy Hawker, traileuse britannique quatre fois victorieuse sur l'UTMB. Et ajoute : "dans le cadre d'un entrainement, il ne me viendrait jamais à l'idée de prendre un médicament pour continuer à faire du sport. En compétition c'est différent".
Surprenant comme déclaration. Et pourtant selon "sport et vie" (N°131), c'est pratique courante dans le monde du trail. Selon cette même source, le paracétamol est décrit comme étant le médicament le plus responsable d'intoxications aiguës du foie causant chaque année le décès de 5 à 10 personnes (minimes en comparaison d'autres circonstances menant à la mort). Il reste déconseillé en cas de déshydratation et lors d'efforts de longue durée.
Rappelons aussi que, bien qu'il ne figure pas sur la liste des produits interdits, l'usage régulier d'aspirine (comme tous les anti-inflammatoires), réputé pour soulager les douleurs musculaires augmente le risque d'ulcère et de perforation de l'estomac, ainsi que les carences en fer (dont beaucoup de sportifs sont déjà atteints au cours de la saison).
Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
D'une manière plus générale je me suis toujours demandé si certains prenaient du paracétamol pour améliorer leurs performances : http://jap.physiology.org/content/108/1/98.full
Légal, mais discutable, et dangereux pour les efforts de longue durée. En ce qui me concerne j'assimile la prise de médicaments légaux à du dopage si le seul but et l'amélioration de la performance.
Légal, mais discutable, et dangereux pour les efforts de longue durée. En ce qui me concerne j'assimile la prise de médicaments légaux à du dopage si le seul but et l'amélioration de la performance.
Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
Et tous les cyclistes pro qui prennent de la ventoline sur ordonnance car ils sont tous asthmatiques, c'est du dopage ?
Faîtes de la douleur une amie et vous ne serez plus jamais seul
Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
A la limite la ventoline c'est mois grave, ça n'améliore pas les perfs chez des sujets sains. Le paracétamol, si.
Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
Ainsi que tous ces cyclistes avançant entre autre au Viagra100km a écrit :Et tous les cyclistes pro qui prennent de la ventoline sur ordonnance car ils sont tous asthmatiques, c'est du dopage ?

Et le discours associé : http://video.lequipe.fr/video/cyclisme/ ... 0a676e9e9s
- tripatouillle
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Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
Objection votre honneur !!! Je m'inscris en faux :matafan a écrit :A la limite la ventoline c'est mois grave, ça n'améliore pas les perfs chez des sujets sains. Le paracétamol, si.
"Les bêta-2 agonistes sont des produits dopants qui appartiennent à la même classe chimique que les stimulants. Ils sont administrés en thérapeutique pour le traitement de l’asthme, car ils dilatent les parois des bronches. Les bêta-2 agonistes comme le salbutamol, contenu par exemple dans la ventoline, permettent aux sportifs d’améliorer leurs fonctions respiratoires et de relâcher leurs muscles bronchiques.
Cependant, les sportifs l’utilisent aussi pour son effet anabolisant, qui à haute dose, permet d’augmenter la masse musculaire et de réduire la masse grasse. Les effets secondaires les plus fréquemment rencontrés sont des troubles du comportement, des ruptures tendineuses, des tremblements et palpitations cardiaques ainsi que des crampes musculaires" (http://toutsurledopage.wordpress.com/le ... rs-effets/).
Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
Pourquoi prendre un médicament qu'en on est pas malade ?
Si c'est pour masquer les douleurs, c'est une très mauvaise idée.
A mon avis moins tu prend de truc mieux tu te porte.
Sans entrer dans une polémique de dopage ou non, c'est avant tout un problème de conscience personelle que de vouloir nier ses limites.
Si c'est pour masquer les douleurs, c'est une très mauvaise idée.
A mon avis moins tu prend de truc mieux tu te porte.
Sans entrer dans une polémique de dopage ou non, c'est avant tout un problème de conscience personelle que de vouloir nier ses limites.
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Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
Interessante information, à vérifier, sur le paracétamol, que je fais utiliser (et que j'utilise moi même) en compétition lors de maux de tête...
A gratter... Il est exact, pour avoir eu des athlètes controlés après prise de paracétamol, que ce n'est pas dopant.
En effet, la première fois qu'il y a eu un controle j'ai un peu paniqué car pas du tout habitué à jouer les premiers roles, je m'occupe de la santé avant le dopage.
Le médecin controleur m'a rapidement rassuré.
MAIS, jamais de contr'indication comme celles qui apparaissent sur ce post.
Alors ? Le Paracétamol dangereux en ultra ? A gratter...
LoPapy_ennuyé...
PS : Pour l'aspirine, rien que le risque d'hémorragie par fluidification du sang m'a toujours empéché d'y songer.
A chaque fois que je voyais cela dans la pharmacie de l'athlète, j'avais peur d'un accident...
A gratter... Il est exact, pour avoir eu des athlètes controlés après prise de paracétamol, que ce n'est pas dopant.
En effet, la première fois qu'il y a eu un controle j'ai un peu paniqué car pas du tout habitué à jouer les premiers roles, je m'occupe de la santé avant le dopage.
Le médecin controleur m'a rapidement rassuré.
MAIS, jamais de contr'indication comme celles qui apparaissent sur ce post.
Alors ? Le Paracétamol dangereux en ultra ? A gratter...
LoPapy_ennuyé...
PS : Pour l'aspirine, rien que le risque d'hémorragie par fluidification du sang m'a toujours empéché d'y songer.
A chaque fois que je voyais cela dans la pharmacie de l'athlète, j'avais peur d'un accident...
Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
Ceci devrait poser quelques problèmes aux autorités luttant contre le dopage dans le futur.
Avant de vous jeter sur des boites d'ibuprofene ou de paracetamol, il faut en discuter avec votre médecin surtout si vous avez des problèmes de santé.
L'ibuprofen est gastrotoxique, modifie l'hémodynamique intra rénale et entraîne des résistances aux antihypertenseurs comme tous les Anti-inflammatoire non stéroïdien.
C'est une classe thérapeutique est à éviter en cas de maladies rénales chroniques, ou à discuter avec son néphrologue avant la prise pour bien peser la balance bénéfice-risque.
Pour le paracetamol, il y a une hépatotoxicité après 6 grammes par jour, et il faut limiter son utilisation en cas de maladie du foie. Le paracetamol pris au long cours à fortes doses est à éviter.
Avant de vous jeter sur des boites d'ibuprofene ou de paracetamol, il faut en discuter avec votre médecin surtout si vous avez des problèmes de santé.
L'ibuprofen est gastrotoxique, modifie l'hémodynamique intra rénale et entraîne des résistances aux antihypertenseurs comme tous les Anti-inflammatoire non stéroïdien.
C'est une classe thérapeutique est à éviter en cas de maladies rénales chroniques, ou à discuter avec son néphrologue avant la prise pour bien peser la balance bénéfice-risque.
Pour le paracetamol, il y a une hépatotoxicité après 6 grammes par jour, et il faut limiter son utilisation en cas de maladie du foie. Le paracetamol pris au long cours à fortes doses est à éviter.
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Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
C'est quand même dingue le nombre d'asthmatiques sportifs de haut-niveau........100km a écrit :Et tous les cyclistes pro qui prennent de la ventoline sur ordonnance car ils sont tous asthmatiques, c'est du dopage ?

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Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
ça augmente considérablement la capacité respiratoire quand même........matafan a écrit :A la limite la ventoline c'est mois grave, ça n'améliore pas les perfs chez des sujets sains. Le paracétamol, si.
Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
JEANPHILIPPEMARTIN a écrit :ça augmente considérablement la capacité respiratoire quand même........matafan a écrit :A la limite la ventoline c'est mois grave, ça n'améliore pas les perfs chez des sujets sains. Le paracétamol, si.
Et oui (http://toutsurledopage.wordpress.com/le ... rs-effets/
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Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
Hmm... Quelques lignes dans blog contre la synthèse de 20 études dans le British Journal of Sports Medicine ?
Re: Prémices d'une pratique dopante en Ultra endurance ?
Pour la ventoline, heu... Il faut vraiment en vouloir pour se doper avec effet...
Les différents médecins consultés m'ont ri au nez pour l'intérêt de la ventoline, hors asthme, lors d'une compétition.
Il m'expliquaient, à l'époque, qu'il fallait des dizaines de bouffées pour que la pratique dopante deviennent un peu intéressant.
Renseignement pris, avant la prise en compte de controle plus strict et l'interdiction de la ventoline, les Russes se mettaient une cinquantaine de bouffée avant un 100kms.
Pour faire <6h30'...
J'ai bien essayé la Ventoline (pas plus de 3 bouffées à chaque prise
, chuis asthmatique avec quelques courses arrétées sur crise) mais j'aurais pu en prendre 50 que jamais je n'aurais fait <7h, voire <7h30' sur 100kms.
LoPapy_mal_au_crane_mais_kiregarde_son_doliprane_de_travers_!
Les différents médecins consultés m'ont ri au nez pour l'intérêt de la ventoline, hors asthme, lors d'une compétition.
Il m'expliquaient, à l'époque, qu'il fallait des dizaines de bouffées pour que la pratique dopante deviennent un peu intéressant.
Renseignement pris, avant la prise en compte de controle plus strict et l'interdiction de la ventoline, les Russes se mettaient une cinquantaine de bouffée avant un 100kms.
Pour faire <6h30'...
J'ai bien essayé la Ventoline (pas plus de 3 bouffées à chaque prise


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