JO Londres 2012
Publié : 01 mai 2012, 05:43
Voila une bonne nouvelle pour commencer ce post, cela serait dommage de ne pas les voir potentiellement, si qualifiés
Avec la filière bovine GB, les avocats de tous les pays sont déjà dans les starting blocks

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a débouté lundi le Comité olympique britannique dans son bras de fer avec l'Agence mondiale antidopage, estimant illégale sa volonté d'écarter des Jeux les athlètes britanniques condamnés à plus de 6 mois de suspension pour dopage.
Cette décision signifie que le sprinter Dwain Chambers, suspendu deux ans en 2003, ou encore le cycliste écossais David Millar, suspendu deux ans à la suite de l'affaire Cofidis en 2004, sont désormais sélectionnables pour les JO de Londres, contrairement à ce que souhaitait initialement le BOA. Vive les Jeux ?
Vers des sanctions de 4 ans pour éviter ce fiasco ?
Le Comité olympique britannique (BOA) avait fait appel devant le TAS de la décision de l'Agence mondiale antidopage (AMA), en décembre, de le placer sur la liste des organisations ne respectant pas le code mondial antidopage en raison de ce strict critère d'exclusion.
Dans son jugement, le TAS affirme que le critère de sélection retenu par le BOA est de facto "une sanction pour dopage et se trouve en contradiction avec le code de l'AMA". Le TAS ajoute que le BOA et le Comité international olympique sont libres, comme d'autres membres de l'AMA, de proposer une exclusion des Jeux pour les athlètes dopés et de faire adopter cette sanction supplémentaire dans le code de l'AMA. "Mais pour l'instant le système mis en place (par l'AMA) ne permet pas ce que le BOA a fait", selon le TAS.
Cette décision signifie que le sprinter Dwain Chambers, suspendu deux ans en 2003, ou encore le cycliste écossais David Millar, suspendu deux ans à la suite de l'affaire Cofidis en 2004, sont désormais sélectionnables pour les JO de Londres, contrairement à ce que souhaitait initialement le BOA.
Ce dernier refusait de sélectionner au sein de l'équipe britannique des Jeux tout athlète suspendu plus de six mois pour dopage. Et ce même dans le cas où il aurait déjà purgé sa peine. Problème: ce critère de sélection, autrefois inscrit dans la charte du Comité international olympique et connu alors comme la règle 45, a été déclaré illégal par le TAS en octobre, car il constituerait une double peine.
Le TAS avait alors été saisi par plusieurs comités olympiques, dont le comité américain. Cette règle 45 aurait notamment privé des Jeux de Londres un certain LaShawn Merritt, l'Américain champion olympique et du monde en titre du 400 m.
Le président du BOA Lord Moynihan s'est déclaré "très déçu" de la décision du TAS. "Il faut que nous poursuivions les discussions. Nous chercherons à obtenir une réforme en profondeur en appelant à des sanctions plus dures et plus réalistes: un minimum de quatre ans de suspension incluant une édition des jeux Olympiques", a-t-il dit. La Fédération britannique d'athlétisme (UKA) a confirmé que "les athlètes affectés par la décision sont désormais éligibles dans les épreuves individuelles et les relais selon les mêmes critères que les autres".
http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20 ... diale.html
LONDRES (Reuters) - Le comité olympique britannique (BOA) s'est dit très déçu lundi par la décision du Tribunal arbitral du sport (Tas) de donner raison à l'Agence mondiale antidopage en limitant à deux ans de suspension la peine maximale pour une première infraction aux règlements antidopage.
Le BOA avait décidé d'ajouter à cette peine une interdiction à vie de Jeux olympiques pour les contrevenants, mais le Tas a jugé que cette sanction supplémentaire n'était pas conforme au Code mondial antidopage.
Cette décision pourrait permettre au cycliste David Millar et au sprinter Dwain Chambers, tous deux suspendus pour une période de deux ans, de participer aux Jeux olympiques de Londres cet été.
Chambers, ancien champion du monde en salle du 60m, avait été testé positif au stéroïde THG. Millar avait été condamné pour prise d'EPO.
Pour le BOA, le jugement du Tas est une "fausse victoire" pour l'Agence mondiale antidopage, qui se défend en soulignant avoir passé les dix dernières années à s'efforcer d'harmoniser les sanctions antidopage.
Le comité olympique britannique s'est déclaré déterminé à poursuivre sa campagne pour modifier les règlements antidopage, tout en assurant que la Grande-Bretagne présenterait une "équipe propre" aux Jeux qu'elle accueillera du 27 juillet au 12 août prochains.
Justin Palmer, Pascal Liétout et Jean-Stéphane Brosse pour le service français
(Avec AFP)


Avec la filière bovine GB, les avocats de tous les pays sont déjà dans les starting blocks


Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a débouté lundi le Comité olympique britannique dans son bras de fer avec l'Agence mondiale antidopage, estimant illégale sa volonté d'écarter des Jeux les athlètes britanniques condamnés à plus de 6 mois de suspension pour dopage.
Cette décision signifie que le sprinter Dwain Chambers, suspendu deux ans en 2003, ou encore le cycliste écossais David Millar, suspendu deux ans à la suite de l'affaire Cofidis en 2004, sont désormais sélectionnables pour les JO de Londres, contrairement à ce que souhaitait initialement le BOA. Vive les Jeux ?
Vers des sanctions de 4 ans pour éviter ce fiasco ?
Le Comité olympique britannique (BOA) avait fait appel devant le TAS de la décision de l'Agence mondiale antidopage (AMA), en décembre, de le placer sur la liste des organisations ne respectant pas le code mondial antidopage en raison de ce strict critère d'exclusion.
Dans son jugement, le TAS affirme que le critère de sélection retenu par le BOA est de facto "une sanction pour dopage et se trouve en contradiction avec le code de l'AMA". Le TAS ajoute que le BOA et le Comité international olympique sont libres, comme d'autres membres de l'AMA, de proposer une exclusion des Jeux pour les athlètes dopés et de faire adopter cette sanction supplémentaire dans le code de l'AMA. "Mais pour l'instant le système mis en place (par l'AMA) ne permet pas ce que le BOA a fait", selon le TAS.
Cette décision signifie que le sprinter Dwain Chambers, suspendu deux ans en 2003, ou encore le cycliste écossais David Millar, suspendu deux ans à la suite de l'affaire Cofidis en 2004, sont désormais sélectionnables pour les JO de Londres, contrairement à ce que souhaitait initialement le BOA.
Ce dernier refusait de sélectionner au sein de l'équipe britannique des Jeux tout athlète suspendu plus de six mois pour dopage. Et ce même dans le cas où il aurait déjà purgé sa peine. Problème: ce critère de sélection, autrefois inscrit dans la charte du Comité international olympique et connu alors comme la règle 45, a été déclaré illégal par le TAS en octobre, car il constituerait une double peine.
Le TAS avait alors été saisi par plusieurs comités olympiques, dont le comité américain. Cette règle 45 aurait notamment privé des Jeux de Londres un certain LaShawn Merritt, l'Américain champion olympique et du monde en titre du 400 m.
Le président du BOA Lord Moynihan s'est déclaré "très déçu" de la décision du TAS. "Il faut que nous poursuivions les discussions. Nous chercherons à obtenir une réforme en profondeur en appelant à des sanctions plus dures et plus réalistes: un minimum de quatre ans de suspension incluant une édition des jeux Olympiques", a-t-il dit. La Fédération britannique d'athlétisme (UKA) a confirmé que "les athlètes affectés par la décision sont désormais éligibles dans les épreuves individuelles et les relais selon les mêmes critères que les autres".
http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20 ... diale.html
LONDRES (Reuters) - Le comité olympique britannique (BOA) s'est dit très déçu lundi par la décision du Tribunal arbitral du sport (Tas) de donner raison à l'Agence mondiale antidopage en limitant à deux ans de suspension la peine maximale pour une première infraction aux règlements antidopage.
Le BOA avait décidé d'ajouter à cette peine une interdiction à vie de Jeux olympiques pour les contrevenants, mais le Tas a jugé que cette sanction supplémentaire n'était pas conforme au Code mondial antidopage.
Cette décision pourrait permettre au cycliste David Millar et au sprinter Dwain Chambers, tous deux suspendus pour une période de deux ans, de participer aux Jeux olympiques de Londres cet été.
Chambers, ancien champion du monde en salle du 60m, avait été testé positif au stéroïde THG. Millar avait été condamné pour prise d'EPO.
Pour le BOA, le jugement du Tas est une "fausse victoire" pour l'Agence mondiale antidopage, qui se défend en soulignant avoir passé les dix dernières années à s'efforcer d'harmoniser les sanctions antidopage.
Le comité olympique britannique s'est déclaré déterminé à poursuivre sa campagne pour modifier les règlements antidopage, tout en assurant que la Grande-Bretagne présenterait une "équipe propre" aux Jeux qu'elle accueillera du 27 juillet au 12 août prochains.
Justin Palmer, Pascal Liétout et Jean-Stéphane Brosse pour le service français
(Avec AFP)