En 1976 je me suis entendu dire pour la première fois qu'il fallait que j'arrête le sport.
A 16 ans!! Après seulement 10 ans de pratique!!
J'ai donc continué le tennis pour arrêter en 1988 avec un dos, 2 genoux, des tendons et le coude droit foutus.
- mois de repos et je me suis mis au squash. 8 ans de squash (2D donc je jouais

), j'ai achevé la bête. Les docteurs divers et chirurgiens que j'ai vus me conseillaient tous d'arrêter.
j'ai arrêté début 1996 puis 4 mois plus tard me suis mis à la course à pied. 5 ans de boulimie de bitume, trails ,montagne et là je ne pouvais plus marcher (périostites sévères qui n'ont plus jamais guéri, tendons, genoux...
2001 je me suis mis au tri car plus "pépère" que le 100 bornes.

et je finis de m'achever.
Les médecins et chirurgiens me disent toujours la même chose. Ceux qui ont conscience que je ne peux Vivre sans sport me disent "gérez votre douleur". Ce que je fais.
Résultat
-En CP je ne peux que trottiner 1 heure à 10/H sinon j'ai des séquelles pendant des jours.
-En nat, mes coudes me permettent 2km sans plaquettes 2 à 3 fois /semaine sinon séquelles.
-J'ai roulé 62 bornes à 28 de moyenne jeudi et j'ai encore du mal à marcher ce samedi à cause des tendons.
Bref j'ai fait mes choix. Pas d'entraînement mais des IM et ça arrange bien ma vie de famille.
Les hics: le regard de certains autres qui n'arrivent pas à comprendre que comme eux font un sport exigeant sans problèmes physique particulier, tous doivent être comme eux.
Ceux qui par ignorance te conseillent: parce que si tu préparais ta course autrement, elle serait plus facile !
Les trublions qui font bien savoir que c'est humiliant d'aller à cette allure.
Et le pire (tu comprendras si tu es papa): je ne peux pas "chahuter" avec ma petite dernière, jouer au foot avec elle dans le jardin, la porter longtemps lors de randonnées...
Mais quelle joie de finir un IM. Quel grand voyage de plaisir!!!
Comme tu dis, on est tous différents, les recettes pour l'un ne marchent pas pour l'autre... Alors respect pour tous - les performants comme les lents, les affutés comme les obèses...et estimons-nous heureux de pouvoir faire ce sport. Un jour on ne pourra plus et là ce sera un peu triste. Avant de passer à autre chose.
