les bonnes raisons d'arrêter le triathlon...
Publié : 25 oct. 2009, 08:53
Ci-joint, copie d'un courriel que j'ai envoyé le 21 aout 2009 à ma ligue Rhône Alpes de Triathlon, courriel resté sans réponse à ce jour...
Bonjour à vous,
Je pratique, avec passion et engouement, le triathlon depuis 10 ans.
Je vous livre ici les raisons qui ne me donnent plus envie de pratiquer cette discipline, discipline que j'affectionne pourtant tellement.
Loin de moi l'idée de dénoncer, critiquer ou dénigrer ; je viens simplement vous exposer des faits, vécus de "l'intérieur"...
Mon seul objectif est donc de vous informer, voire de vous alerter, afin que vous puissiez peut être corriger le tir, pour rendre notre sport favori le plus attrayant possible.
Je tenterais même quelques suggestions, pour faire avancer le schmilblick.
Et comme je ne suis pas le seul à partager cette avis, je me permets de formaliser mes "doléances" dans ce courriel, que j'espère constructif.
*************************************
Triathlon de valence, dimanche 10 mai 2009 : baston en natation, drafting en vélo
Ce triathlon, au format Sprint, est réputé. Situé en tout début de saison, il attire grand nombre d'athlètes, ravis de venir en découdre après de longs mois d'entrainement.
En conséquence, cette année, 369 personnes étaient sur la ligne de départ.
Trois cent soixante neuf personnes ! Une seule vague de départ...
Je vous invite a examiner de près les résultats http://www.triclair.com/triathlon-valen ... ts-557.htm
Vous constaterez notamment, qu'entre 10'59" et la 12'10", soit en 71 secondes, 87 nageurs sont sortis de l'eau. Soit en moyenne, un nageur toute les 0,82 seconde....
Certes, la "bagarre" du départ en natation fait un peu partie de notre sport. J'avoue même avoir apprécié. Mais plutôt en avant du peloton, là où la densité est moindre.
Imaginez-vous débutant, avec un niveau de natation qui vous emmène au coeur de "faune", là où il y a 1 nageur toute les 0,82 seconde.
Vous passez 12 minutes à prendre des coups, et sans doute, bien involontairement, à en donner.
Comme mise en bouche, convenez qu'il y a mieux.
A part quelques masochistes, pensez-vous vraiment séduire les novices ainsi ?
S'en suit le départ vélo.
Prenons une vitesse moyenne de 32 km/h, soit 8,9 m/s.
Les 87 nageurs précédemment cités sont alors espacés de 7,3m, sur 635m.
Bien difficile de respecter alors l'espacement de 10m imposé.
Compliquons la chose : un des nageurs, roule non pas à 32, mais à 34 km/h (9,4m/s) : il va mette 15 secondes à rattraper le cycliste devant lui, et 20 autres secondes pour s'en éloigner de 10 mètres. Oui, mais le problème, c'est qu"il y a un autre cycliste devant celui qu'il vient de dépasser....
Le serpent se mord la queue.
Et je passe le problème de l'espacement des dépassement sur des routes départementales souvent très étroites : comment ne pas franchir la ligne médiane ?
DANS DE TELLES CONDITIONS, IL EST RIGOUREUSEMENT IMPOSSIBLE DE RESPECTER LE NON DRAFTING.
Outre le problème de drafting et de non équité des athlètes (entre ceux qui draftent volontairement et ceux qui essaie, sans quelque fois y parvenir, de ne pas drafter), cela crée un problème de sécurité : on a bien vu sur le tour de france les conséquences des chutes en peloton : toujours beaucoup plus de dégâts que quand l'athlète tombe tout seul.
Pour l'anecdote, un ami triathlète de longue date et d'excellent niveau a été disqualifié pour ne pas avoir effectué sa boucle de pénalité, estimant qu'il n'avait pas à être sanctionné pour un drafting subi.... Et croyez-moi, cette personne est très respectueuse des règles sportives. Il a été abusivement accusé de drafting, alors qu'il s'évertuait, au contraire, depuis 10 min à essayer, autant que faire se peut, de respecter cette règle. L'arbitre n'est pas en cause : dans le paquet formé, il a cartonné au hasard...
Pourquoi ne pas imposer, sur ce type de distance (voire pour les CD également), un départ par vague lorsque qu'on dépasse un nombre d'engagés ?
Bien sûr, ce n'est pas sans inconvénients :
- peu de lisibilité de la course, tant pour les athlètes que pour le spectateurs
- difficultés d'organisation (sas en natation, gestion des numéros de dossards par vague, chronométrage, ...)
Mais le confort des athlètes serait largement accru, notamment au départ natation.
Et le respect du no drafting serait tellement plus facile.
Quelques idées pour mettre en place une telle mesure :
- Tous les favoris partiraient en 1ère vague, de sorte que le premier qui franchisse la ligne soit le vainqueur de la course
- Toutes les féminines pourraient partir dans une vague unique
- On pourrait même, à l'extrême, imaginer une sorte de classement national des athlètes comme au tennis ou au golf. Ainsi, on pourrait facilement séparer les vagues par niveau (je conviens aisément qu'une telle solution est complexe à la mise en oeuvre).
********************************
Triathlon d'Echirolles, dimanche 17 mai 2009 : abus de position dominante de l'arbitre principal, et réglementation inadaptée.
Triathlon sprint par équipe, extrêmement populaire, merveilleusement bien organisé.
Pour preuve : 137 équipes, réunissant de 3 à 5 athlètes, au départ.
Nous avions formé une équipe de 4 copains, tous coutumiers de ce type d'exercice.
Tout au long de la course, l'arbitre principal a volontairement marqué une sorte d'acharnement sur notre équipe, sans que l'on sache vraiment pourquoi... :
1. en natation
interdiction de porter les débardeurs de notre club sous nos trifonctions (alors que nous avions pratiqué cela les 5 éditions précédentes), sous le prétexte d'une règle qui interdit les surépaisseurs.
Nous décidons alors de rouler nos débardeurs pour les mettre dans nos maillots de bain. 2ème refus.
Et puisque tout cela est reproché à 5 minutes du départ, sous la menace d'une disqualification, nous voilà en quête d'une tenue "réglementairement adéquate" auprès des autres membres de notre club ayant déjà franchi d'arrivée.
Pas d'échauffement, des tenues trop larges ou trop étriquées, nous sommes en piètres conditions pour prendre le départ.
2. en vélo
nous sommes dans une montée. Toute l'équipe est à l'agonie, groupée. L'effort est soutenu, et, en cette journée, la chaleur humide est accablante. L'un de mes coéquipiers entreouvre son débardeur, pour retrouver un peu d'air.... Reproche de l'arbitre : interdiction d'ouvrir son maillot en dessous du stérnum (il devait y avoir 2 ou 3 cm d'ouverture en trop....).
Je repense au tour de france, épreuve on ne peut plus populaire : je me souviens d'un frère schleck, maillot vélo complètement ouvert, dans la montée de verbier....
3. en course à pied
Je n'étais pas censé courir, mais l'équipe a perdu un équipier en vélo. Nous sommes à 250 mètres de l'arrivée. Je suis à 150% de mes (maigres) capacités pédestres. Mes coéquipiers me poussent. Nous sommes en plein sprint. L'arbitre vocifère à mon égard : ma ceinture porte dossard a tourné, ledit dossard se retrouve derrière. L'arbitre avait parfaitement raison. Mon manque de lucidité, du à ce dernier effort intense, ne m'a pas permis de m'en rendre compte. Mais le ton sur lequel cela m'a été reproché n'est humainement pas acceptable. Tout en m'exécutant, je marmonne un "et oh, ça va là, du calme", j'en profite pour descendre un peu cette ceinture sur mes fesses, de sorte que le phénomène ne se reproduise pas. Il s'empare alors de son sifflet, l'utilises avec tout son souffle disponible, et bien incapable de suivre notre rythme, s'évertue à demander à son collègue un peu plus loin de m'arrêter. Ce 2ème arbitre, ne comprends rien à cette demande, et nous laisses filer vers la ligne d'arrivée...
Vérifications faites : l'arbitre principal avait raison, sur tous les points reprochés...
Mon premier reproche est celui de l'excès de zèle de cet arbitre.
Certes, on ne peut malheureusement pas lui reprocher d'appliquer strictement le règlement.
Mais nous sommes tous ici pour le plaisir, voire l'épanouissement, éventuellement la performance.
Pour passer un bon moment de détente, entre amis et entre passionnés.
Mais en aucun cas, je ne viens sur une course pour me faire sermonner comme si j'étais un terrorisme multi récidiviste issu du grand banditisme.
Il n'a aucun droit de me parler de la sorte.
J'espère avoir une prochaine occasion de faire le point avec ce personnage, entre 4 yeux, sur son comportement intolérable.
Mon deuxième reproche est celui de la lourdeur inadaptée de la réglementation
Savez-vous que votre règlement fédéral, disponible sur le site internet de la fédé ici : http://www.fftri.com/plugins/fckeditor/ ... ternet.pdf
comporte 136 pages ?
Imaginez-vous dire à un jeune motivé pour débuter le triathlon, qu'il doit ingérer ces 136 pages avant de faire sa première course, sinon une disqualification lui pend au nez?
Est-ce vraiment comme cela que l'on va attirer de nouveaux adhérents ?
Bien évidemment, toute pratique sportive doit s'accompagner de règles.
Mais votre réglementation n'est-elle pas principalement écrite pour la pratique élite ?
Et cette pratique élite, qui fonctionne grâce aux adhésions des 20.000 et quelques autres licenciés, représente quel pourcentage de la population de la fftri. 2% peut être ?...
Ne faudrait-il pas une réglementation à 2 niveaux, afin qu'elle soit plus en adéquation de la pratique de chacun.
Je comprends qu'un vidal ou qu'un belaubre doit avoir son débardeur pas trop ouvert, il en va de l'image de notre sport, car il est probable que des photos de lui soient diffusées dans la presse spécialisée, ou mieux encore, peut être des images sur sport +.
Je ne conteste pas la politique fédérale.
Ses résultats sont probants : l'évolution du nombre de licenciés en est la première et incontestable preuve.
Je sais aussi que "l'art est difficile, et la critique facile".
Mais ne pourrait-on pas encore faire mieux ?
*******************************
Merci de m'avoir lu jusqu'ici.
J'espère pouvoir retrouver bientôt le chemin des parcs à vélo.
Je reste bien sûr à votre entière disposition.
Rémi G
Saint Priest Triathlon - 69
PS : si vous n'êtes pas concernés par ce message, pourriez-vous le faire passer aux bons destinataires ?
PSS : l'ensemble de mes propos est strictement personnel, et n'engage en aucun cas mon club. Je me permets simplement de mettre le président de mon club en copie, de sorte qu'il soit informé des doléances des ses licenciés.
Bonjour à vous,
Je pratique, avec passion et engouement, le triathlon depuis 10 ans.
Je vous livre ici les raisons qui ne me donnent plus envie de pratiquer cette discipline, discipline que j'affectionne pourtant tellement.
Loin de moi l'idée de dénoncer, critiquer ou dénigrer ; je viens simplement vous exposer des faits, vécus de "l'intérieur"...
Mon seul objectif est donc de vous informer, voire de vous alerter, afin que vous puissiez peut être corriger le tir, pour rendre notre sport favori le plus attrayant possible.
Je tenterais même quelques suggestions, pour faire avancer le schmilblick.
Et comme je ne suis pas le seul à partager cette avis, je me permets de formaliser mes "doléances" dans ce courriel, que j'espère constructif.
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Triathlon de valence, dimanche 10 mai 2009 : baston en natation, drafting en vélo
Ce triathlon, au format Sprint, est réputé. Situé en tout début de saison, il attire grand nombre d'athlètes, ravis de venir en découdre après de longs mois d'entrainement.
En conséquence, cette année, 369 personnes étaient sur la ligne de départ.
Trois cent soixante neuf personnes ! Une seule vague de départ...
Je vous invite a examiner de près les résultats http://www.triclair.com/triathlon-valen ... ts-557.htm
Vous constaterez notamment, qu'entre 10'59" et la 12'10", soit en 71 secondes, 87 nageurs sont sortis de l'eau. Soit en moyenne, un nageur toute les 0,82 seconde....
Certes, la "bagarre" du départ en natation fait un peu partie de notre sport. J'avoue même avoir apprécié. Mais plutôt en avant du peloton, là où la densité est moindre.
Imaginez-vous débutant, avec un niveau de natation qui vous emmène au coeur de "faune", là où il y a 1 nageur toute les 0,82 seconde.
Vous passez 12 minutes à prendre des coups, et sans doute, bien involontairement, à en donner.
Comme mise en bouche, convenez qu'il y a mieux.
A part quelques masochistes, pensez-vous vraiment séduire les novices ainsi ?
S'en suit le départ vélo.
Prenons une vitesse moyenne de 32 km/h, soit 8,9 m/s.
Les 87 nageurs précédemment cités sont alors espacés de 7,3m, sur 635m.
Bien difficile de respecter alors l'espacement de 10m imposé.
Compliquons la chose : un des nageurs, roule non pas à 32, mais à 34 km/h (9,4m/s) : il va mette 15 secondes à rattraper le cycliste devant lui, et 20 autres secondes pour s'en éloigner de 10 mètres. Oui, mais le problème, c'est qu"il y a un autre cycliste devant celui qu'il vient de dépasser....
Le serpent se mord la queue.
Et je passe le problème de l'espacement des dépassement sur des routes départementales souvent très étroites : comment ne pas franchir la ligne médiane ?
DANS DE TELLES CONDITIONS, IL EST RIGOUREUSEMENT IMPOSSIBLE DE RESPECTER LE NON DRAFTING.
Outre le problème de drafting et de non équité des athlètes (entre ceux qui draftent volontairement et ceux qui essaie, sans quelque fois y parvenir, de ne pas drafter), cela crée un problème de sécurité : on a bien vu sur le tour de france les conséquences des chutes en peloton : toujours beaucoup plus de dégâts que quand l'athlète tombe tout seul.
Pour l'anecdote, un ami triathlète de longue date et d'excellent niveau a été disqualifié pour ne pas avoir effectué sa boucle de pénalité, estimant qu'il n'avait pas à être sanctionné pour un drafting subi.... Et croyez-moi, cette personne est très respectueuse des règles sportives. Il a été abusivement accusé de drafting, alors qu'il s'évertuait, au contraire, depuis 10 min à essayer, autant que faire se peut, de respecter cette règle. L'arbitre n'est pas en cause : dans le paquet formé, il a cartonné au hasard...
Pourquoi ne pas imposer, sur ce type de distance (voire pour les CD également), un départ par vague lorsque qu'on dépasse un nombre d'engagés ?
Bien sûr, ce n'est pas sans inconvénients :
- peu de lisibilité de la course, tant pour les athlètes que pour le spectateurs
- difficultés d'organisation (sas en natation, gestion des numéros de dossards par vague, chronométrage, ...)
Mais le confort des athlètes serait largement accru, notamment au départ natation.
Et le respect du no drafting serait tellement plus facile.
Quelques idées pour mettre en place une telle mesure :
- Tous les favoris partiraient en 1ère vague, de sorte que le premier qui franchisse la ligne soit le vainqueur de la course
- Toutes les féminines pourraient partir dans une vague unique
- On pourrait même, à l'extrême, imaginer une sorte de classement national des athlètes comme au tennis ou au golf. Ainsi, on pourrait facilement séparer les vagues par niveau (je conviens aisément qu'une telle solution est complexe à la mise en oeuvre).
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Triathlon d'Echirolles, dimanche 17 mai 2009 : abus de position dominante de l'arbitre principal, et réglementation inadaptée.
Triathlon sprint par équipe, extrêmement populaire, merveilleusement bien organisé.
Pour preuve : 137 équipes, réunissant de 3 à 5 athlètes, au départ.
Nous avions formé une équipe de 4 copains, tous coutumiers de ce type d'exercice.
Tout au long de la course, l'arbitre principal a volontairement marqué une sorte d'acharnement sur notre équipe, sans que l'on sache vraiment pourquoi... :
1. en natation
interdiction de porter les débardeurs de notre club sous nos trifonctions (alors que nous avions pratiqué cela les 5 éditions précédentes), sous le prétexte d'une règle qui interdit les surépaisseurs.
Nous décidons alors de rouler nos débardeurs pour les mettre dans nos maillots de bain. 2ème refus.
Et puisque tout cela est reproché à 5 minutes du départ, sous la menace d'une disqualification, nous voilà en quête d'une tenue "réglementairement adéquate" auprès des autres membres de notre club ayant déjà franchi d'arrivée.
Pas d'échauffement, des tenues trop larges ou trop étriquées, nous sommes en piètres conditions pour prendre le départ.
2. en vélo
nous sommes dans une montée. Toute l'équipe est à l'agonie, groupée. L'effort est soutenu, et, en cette journée, la chaleur humide est accablante. L'un de mes coéquipiers entreouvre son débardeur, pour retrouver un peu d'air.... Reproche de l'arbitre : interdiction d'ouvrir son maillot en dessous du stérnum (il devait y avoir 2 ou 3 cm d'ouverture en trop....).
Je repense au tour de france, épreuve on ne peut plus populaire : je me souviens d'un frère schleck, maillot vélo complètement ouvert, dans la montée de verbier....
3. en course à pied
Je n'étais pas censé courir, mais l'équipe a perdu un équipier en vélo. Nous sommes à 250 mètres de l'arrivée. Je suis à 150% de mes (maigres) capacités pédestres. Mes coéquipiers me poussent. Nous sommes en plein sprint. L'arbitre vocifère à mon égard : ma ceinture porte dossard a tourné, ledit dossard se retrouve derrière. L'arbitre avait parfaitement raison. Mon manque de lucidité, du à ce dernier effort intense, ne m'a pas permis de m'en rendre compte. Mais le ton sur lequel cela m'a été reproché n'est humainement pas acceptable. Tout en m'exécutant, je marmonne un "et oh, ça va là, du calme", j'en profite pour descendre un peu cette ceinture sur mes fesses, de sorte que le phénomène ne se reproduise pas. Il s'empare alors de son sifflet, l'utilises avec tout son souffle disponible, et bien incapable de suivre notre rythme, s'évertue à demander à son collègue un peu plus loin de m'arrêter. Ce 2ème arbitre, ne comprends rien à cette demande, et nous laisses filer vers la ligne d'arrivée...
Vérifications faites : l'arbitre principal avait raison, sur tous les points reprochés...
Mon premier reproche est celui de l'excès de zèle de cet arbitre.
Certes, on ne peut malheureusement pas lui reprocher d'appliquer strictement le règlement.
Mais nous sommes tous ici pour le plaisir, voire l'épanouissement, éventuellement la performance.
Pour passer un bon moment de détente, entre amis et entre passionnés.
Mais en aucun cas, je ne viens sur une course pour me faire sermonner comme si j'étais un terrorisme multi récidiviste issu du grand banditisme.
Il n'a aucun droit de me parler de la sorte.
J'espère avoir une prochaine occasion de faire le point avec ce personnage, entre 4 yeux, sur son comportement intolérable.
Mon deuxième reproche est celui de la lourdeur inadaptée de la réglementation
Savez-vous que votre règlement fédéral, disponible sur le site internet de la fédé ici : http://www.fftri.com/plugins/fckeditor/ ... ternet.pdf
comporte 136 pages ?
Imaginez-vous dire à un jeune motivé pour débuter le triathlon, qu'il doit ingérer ces 136 pages avant de faire sa première course, sinon une disqualification lui pend au nez?
Est-ce vraiment comme cela que l'on va attirer de nouveaux adhérents ?
Bien évidemment, toute pratique sportive doit s'accompagner de règles.
Mais votre réglementation n'est-elle pas principalement écrite pour la pratique élite ?
Et cette pratique élite, qui fonctionne grâce aux adhésions des 20.000 et quelques autres licenciés, représente quel pourcentage de la population de la fftri. 2% peut être ?...
Ne faudrait-il pas une réglementation à 2 niveaux, afin qu'elle soit plus en adéquation de la pratique de chacun.
Je comprends qu'un vidal ou qu'un belaubre doit avoir son débardeur pas trop ouvert, il en va de l'image de notre sport, car il est probable que des photos de lui soient diffusées dans la presse spécialisée, ou mieux encore, peut être des images sur sport +.
Je ne conteste pas la politique fédérale.
Ses résultats sont probants : l'évolution du nombre de licenciés en est la première et incontestable preuve.
Je sais aussi que "l'art est difficile, et la critique facile".
Mais ne pourrait-on pas encore faire mieux ?
*******************************
Merci de m'avoir lu jusqu'ici.
J'espère pouvoir retrouver bientôt le chemin des parcs à vélo.
Je reste bien sûr à votre entière disposition.
Rémi G
Saint Priest Triathlon - 69
PS : si vous n'êtes pas concernés par ce message, pourriez-vous le faire passer aux bons destinataires ?
PSS : l'ensemble de mes propos est strictement personnel, et n'engage en aucun cas mon club. Je me permets simplement de mettre le président de mon club en copie, de sorte qu'il soit informé des doléances des ses licenciés.