Aie ! Aie ! Aie !
Publié : 30 juin 2009, 18:18
http://fr.sports.yahoo.com/30062009/79/ ... erile.html
Trop de vélo rendrait stérile
Selon une étude présentée hier devant le congrès de la Société européenne de reproduction et d'embryologie humaines à Amsterdam, pratiquer le cyclisme à outrance diminuerait la fertilité masculine. Explications.
Fertilité et sport de haut niveau. La problématique est récurrente. Depuis de nombreuses années, les chercheurs se penchent sur la question. Dernière étude en date ? Celle du professeur Diana Vaamonde, de l'Université de Cordoue, en Espagne. Et selon les conclusions de cette étude présentée hier devant le congrès de la Société européenne de reproduction et d'embryologie humaines, à haute dose, le cyclisme rendrait stérile.
Pour en arriver là, l’équipe du professeur Vaamonde a étudié la qualité du sperme de 15 triathlètes espagnols en bonne santé, ainsi que l'intensité et la durée de leur entraînement dans chaque discipline du triathlon (cyclisme, natation, course). Résultat : plus les sportifs passent de temps sur une selle, plus les spermatozoïdes anormaux sont abondants. Sur les trois sports étudiés, seul le cyclisme montrait une corrélation claire entre l'intensité de l'entraînement et la qualité du sperme. Alors que tous les triathlètes étudiés avaient moins de 10% de spermatozoïdes normaux, ce taux passait à moins de 4% chez certains de ceux qui parcouraient plus de 300 km par semaine à vélo. Selon les scientifiques, à ce niveau, la fertilité est compromise de manière significative.
En cause? Selon les chercheurs, cette faible qualité du sperme pourrait être due à la compression des testicules contre la selle ou à la chaleur produite par le port de vêtements trop serrés.
En 2004, une étude publiée par Y. Gebreegziabher de l’université de Witwatersrand, en Afrique du Sud, débouchait sur les mêmes conclusions. En comparant 10 cyclistes (25,5 ans en moyenne) habitués à parcourir de longues distances et 10 sujets contrôles, sédentaires (24,5 ans en moyenne), Gebreegziabher avait pu constater un taux nettement inférieur de spermatozoïdes de morphologie normale et significativement plus de spermatozoïdes anormaux chez les cyclistes.
Pour le professeur Diana Vaamonde, la prochaine étape consistera à comprendre les mécanismes biologiques sous-jacents, un préalable à la mise en place de mesures protectrices.
Moi je m'en fiche je roule pas en ce moment !

Trop de vélo rendrait stérile
Selon une étude présentée hier devant le congrès de la Société européenne de reproduction et d'embryologie humaines à Amsterdam, pratiquer le cyclisme à outrance diminuerait la fertilité masculine. Explications.
Fertilité et sport de haut niveau. La problématique est récurrente. Depuis de nombreuses années, les chercheurs se penchent sur la question. Dernière étude en date ? Celle du professeur Diana Vaamonde, de l'Université de Cordoue, en Espagne. Et selon les conclusions de cette étude présentée hier devant le congrès de la Société européenne de reproduction et d'embryologie humaines, à haute dose, le cyclisme rendrait stérile.
Pour en arriver là, l’équipe du professeur Vaamonde a étudié la qualité du sperme de 15 triathlètes espagnols en bonne santé, ainsi que l'intensité et la durée de leur entraînement dans chaque discipline du triathlon (cyclisme, natation, course). Résultat : plus les sportifs passent de temps sur une selle, plus les spermatozoïdes anormaux sont abondants. Sur les trois sports étudiés, seul le cyclisme montrait une corrélation claire entre l'intensité de l'entraînement et la qualité du sperme. Alors que tous les triathlètes étudiés avaient moins de 10% de spermatozoïdes normaux, ce taux passait à moins de 4% chez certains de ceux qui parcouraient plus de 300 km par semaine à vélo. Selon les scientifiques, à ce niveau, la fertilité est compromise de manière significative.
En cause? Selon les chercheurs, cette faible qualité du sperme pourrait être due à la compression des testicules contre la selle ou à la chaleur produite par le port de vêtements trop serrés.
En 2004, une étude publiée par Y. Gebreegziabher de l’université de Witwatersrand, en Afrique du Sud, débouchait sur les mêmes conclusions. En comparant 10 cyclistes (25,5 ans en moyenne) habitués à parcourir de longues distances et 10 sujets contrôles, sédentaires (24,5 ans en moyenne), Gebreegziabher avait pu constater un taux nettement inférieur de spermatozoïdes de morphologie normale et significativement plus de spermatozoïdes anormaux chez les cyclistes.
Pour le professeur Diana Vaamonde, la prochaine étape consistera à comprendre les mécanismes biologiques sous-jacents, un préalable à la mise en place de mesures protectrices.
Moi je m'en fiche je roule pas en ce moment !

